Actualités (NON EXHAUSTIF)

Un roman à partir d’une chatte réelle, la célèbre Jasmine Catou

Christian de Moliner, Jasmine Catou détective

S’il existe des chiens policiers, les chats sont beaucoup plus rares. Seule Lilian Jackson Braun a instauré la série Le Chat qui… Dame Agatha elle-même montre peu de minets dans ses pages, son Hercule est seulement un vieux beau. Mais si l’article ne se trouve pas chez Christie, Christian le produit.

Jasmine Catou est le nom d’une chatte réelle, étalée d’ailleurs en couverture sur ce qui fut un jour mon lit d’une nuit. Comme dans le livre, elle vit à Paris chez sa « mère »qui est aussi maitresse d’amants plus ou moins attentionnés et dans l’attente de « l’homme de sa vie ». Situation qui produit des rencontres, des quiproquos, des rébus, tous ingrédients fort utiles aux énigmes.

Cinq d’entre elles nous sont contées, parmi les innombrables que la chatte a vécu. C’est que l’appartement est petit, mais« bordélique », et que les choses ont une fâcheuse propension à se perdre tandis que l’exiguïté des lieux oblige les convives à se serrer, jusqu’à l’empoisonnement. Un éditeur tueur, dragueur et vaniteux en fait les frais au café, après un délicieux poulet accompagné de tomates confites au four (Jasmine se pourléchera des restes, prendra encore 100 g en plus de ses 6 kilos bien fourrés).

Catou est une chatte, donc observatrice et impitoyable aux détails. Elle ne parle pas (évidemment) mais sait s’exprimer (évidemment – tous les compagnons de chats le savent) : frottement, griffes dehors, miaulement, saut léger pour faire tomber les objets. Pas n’importe lesquels ! Ceux qui permettent à maitresse Agathe (hommage à la reine du crime anglaise) et à son amie Armelle (prof de math éprise de logique) d’orienter leurs hypothèses sur la plus probable.

J’ai l’honneur de connaître la bête et son théâtre d’opération, niché dans un recoin proche de Saint-Germain des Prés. Jasmine condescend à se laisser parfois caresser et à jouer, considérant tout de ses yeux verts. Tout est vrai (sauf le lave-vaisselle, qui n’existe pas) et tout est inventé, pour le plaisir de la lecture. Car un chat policier, et dans le 6ème arrondissement, dame, cela ne s’est jamais vu !

Christian de Moliner, Jasmine Catou détective, 2019, éditions du Val, 109 pages, €6.50 e-book Kindle €4.50 

Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

Dédicace de Philip Kayne à la librairie SORBONNE MASSENA d’ANTIBES le 12 octobre 2019

Philip Kayne dédicacera sa saga « Les Conquérants d’Aton » à la librairie LA SORBONNE MASSENA samedi 12 octobre à Antibes de 10h à 19h.adresse : 10 avenue Robert Soleau, 06600 ANTIBES JUAN LES PINS

Il vous attend nombreux !

Coup de coeur de Patrick Poivre d’Arvor, il est d’ores et déjà invité au prochain Salon du Livre de Monaco en avril 2020.

Trois événements prestigieux autour de « La Défense d’aimer »

Pour les amoureux du Ring… et de l’amour !

 

Un roman recommandé par le Cercle National Richard Wagner de Paris

Trois grands rendez-vous avec l’auteur autour du livre : 

 

      Mardi 12 novembre à 19h, 

soirée de lancement du livre par la Librairie Gallimard 

suivie d’un cocktail dînatoire proche (inscription auprès de l’attachée de presse par mail guilaine_depis@yahoo.com) 15 boulevard Raspail 75 007 Paris

 

      Dimanche 8 décembre à 15h15, présentation du livre au Cercle National Richard Wagner de Paris à l’Hôtel Bedford 17 rue de l’Arcade 75 008 Paris (aux membres)

 

      Jeudi  26 mars 2020, en prélude aux « Moments musicaux de l’Hermitage » à la Baule, soirée « Coup d’éclat » à Pornichet de présentation du livre par Guilaine Depis et entretien avec l’auteur Domitille Marbeau Funck-Brentano 

 

Alex Dutilh consacre un « Open Jazz » à Laurent Dehors

A réécouter : https://www.francemusique.fr/emissions/open-jazz/laurent-dehors-une-nuit-a-l-opera-76101

Après un opus 1 très remarqué, Laurent Dehors continue son exploration de l’opéra, de l’époque baroque au XXème siècle, entouré d’une nouvelle équipe de musiciens dans “Une petite histoire de l’opéra, vol. 2”.

Laurent Dehors, une nuit à l'opéra
Tous Dehors, © Christophe Charpenel

Au sommaire aujourd’hui

  • Laurent Dehors à la Une

De Bizet à Purcell en passant par Mozart, Verdi, Rameau… ou par une version slam d’un opéra flamand, le répertoire s’égaie, se contorsionne, s’ornemente, se réinvente avec finesse.

Laurent Dehors poursuit avec bonheur dans « Une petite histoire de l’opéra, Vol 2 »  son exploration du répertoire lyrique avec comme boussole intérieure ses propres repères de compositeur jazz. Respectueux mais audacieux, exigeant mais joyeux et poétique, il repousse les frontières esthétiques pour insuffler un vent frais et décoiffant aux pièces incontournables de l’Opéra ainsi qu’à des airs moins connus et une pièce originale. Laurent Dehors offre un décalage fantaisiste et profond, porté par la soprano solaire Tineke Van Ingelgem et cinq poly-instrumentistes talentueux prêts à repousser les contours esthétiques du répertoire opératique avec une aisance un brin « no-limit ».

La profusion d’instruments (glockenspiel, balafon, vibraphone, marimba, batterie, trombone, tuba, soubassophone, saxophones, clarinettes, guimbarde, cornemuse, banjo, guitare, piano et piano préparé), l’étendue vocale de la soprano Tineke Van Ingelgem, la richesse d’interprétation et d’inventivité, font de « La Petite histoire de l’opéra opus 2 » un projet surprenant d’humour et d’énergie.
(extrait du communiqué de presse)

A écouter dans Jazz Club de Yvan Amar du samedi 21 septembre

« Les 150 derniers jours », opus 3 de la trilogie de romans scientifiques de Gérard MULLER

Gérard Muller publie l’opus 3 de sa trilogie de romans scientifiques aux éditions Lazare et Capucine

Parution octobre 2019 du roman

« Les 150 derniers jours – Mission Humanis »

Un astronome vient de découvrir un astéroïde non identifié. Sa trajectoire doit lui faire percuter la Terre dans 150 jours. Par sa taille, ce corps céleste est un tueur et l’humanité prend alors conscience de la possible disparition de la vie sur notre planète. Les agences spatiales du monde entier décident officiellement de se coordonner pour le neutraliser avant qu’il ne soit trop tard.

Jean, ingénieur du CNES, nommé responsable de la mission européenne, obtient les pleins pouvoirs du Président de la République. Il va tenter de mener à bien un terrible challenge : trouver la parade pour détruire l’astéroïde avant la collision et coordonner tous les projets sans les arrières pensées politiques des Russes, Chinois et Américains, qui vont tout faire pour être la nation qui sauvera la Terre.

Alors que le compte à rebours est lancé, une femme va surgir d’un passé que Jean pensait à jamais oublié et lui révéler un secret qui bouleversera sa vie, si l’impact imminent est évité.

Ce thriller est le troisième opus de sa trilogie de romans scientifiques publiés cette année : après la mécanique quantique, l’astrophysique et les trous noirs, avec « L’âme de la fontaine étourdie » et « Le soleil noir de Tenerife », Gérard Muller plonge à nouveau ses lecteurs dans un univers qu’il connaît parfaitement : l’espace, les corps célestes, les fusées, les satellites, et le travail des ingénieurs qui maîtrisent cette haute technologie.

Prix 15 €

François Vicaire repère une vraie Reine de la nuit dans « TOUS DEHORS »

http://theatreennormandie1.over-blog.com1.over-blog.com

L’opéra « OPUS 2 » de Laurent Dehors : la reine de la nuit chez Hellzapoppin

29 Septembre 2019 , Rédigé par François Vicaire

On avait aimé le premier OPUS de la petite histoire de l’Opéra concocté par Laurent Dehors et sa joyeuse équipe de musiciens, on adore cette nouvelle facette d’une talent qui joue de tous les genres avec une maestria époustouflante.
Dans le survol qu’il fait de l’univers si particulier du lyrique et dont a priori on pourrait le croire plutôt étranger, Dehors donne un coup de pied dans la fourmilière des certitudes en s’appropriant un répertoire qui n’a plus d’âge et dont on pensait tout connaître au point parfois de se surprendre à le rabâcher avec une délectation nostalgique.
Dans les choix qui ont été faits pour cet épatant CD, se côtoient des « standards » comme la « Habanera » de « Carmen ou le « Una furtiva Lacrima » de « L’elixir d’amor » que l’on redécouvre à l’aune d’une vision qui est tout, sauf iconoclaste. C’est que le principe de ce travail ne relève pas de la simple adaptation mais s’affirme comme un détournement d’intentions réfléchi et musicalement savamment construit.

Tineke van Ingelgem

Il en va ainsi d’une toccata dans laquelle, si on tend bien l’oreille, on retrouve le Monteverdi de « L’Orféo » mais aussi et, surtout, dans une « Carmen » qui ne perd rien de ses qualités originelles mais qui prend une dimension nouvelle et percutante grâce, entre autre, à Tineke van Ingelgem (elle fut « Médée » la saison dernière à l’Opéra de Rouen) dont l’agilité de tessiture et la beauté du timbre restitue à la note près l’air de Micaëla ou celui de « Didon ». On pourrait même dire qu’en dépit de contre-chants téméraires mais jamais dévastateurs, il y a une grande fidélité et, pourrait-on dire, une authentique relecture de ses chefs-d’oeuvres impérissables, qu’ils soient de Purcell ou de Vivaldi, dans la manière dont Laurent Dehors les revisite.

Et si le choeur des enfants de « Carmen » prend une allure proche de l’univers d’Hellzapoppin, par contre le mambo de « West Side Story » s’épanouit dans une version que Bernstein lui-même n’aurait pas désavouée.

Quelque part Laurent Dehors est le petit-fils de l’André Popp «du « Piccolo saxo » et l’héritier du Gérard Calvi des « Branquignolles ». Les uns comme les autres sont tous sortis d’un moule classique qu’ils ont su apprivoiser en portant sur lui ce qu’on pourrait appeler un « irrespectueux respect »

Et, cerise sur le gâteau, pour clore cette succession de numéros tous plus succulents les uns que les autres, Tineke van Ingelgem s’offre hors programme le luxe d’une « Reine de la nuit » totalement ébouriffée à l’image même de cet « Opus 2» dont on espère qu’il ne sera pas le dernier.