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Virginie Calmels dans Sud Ouest du 23/08/22

Les Républicains : Virginie Calmels, ex-adjointe de Juppé à Bordeaux, candidate à la présidence

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Les Républicains : Virginie Calmels, ex-adjointe de Juppé à Bordeaux, candidate à la présidence
Virginie Calmels avait quitté la politique en 2019. © Crédit photo : Guillaume Bonnaud/SUD OUEST
Par Sudouest.fr avec AFP

Virginie Calmels, ancienne adjointe d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux entre 2014 et 2019, défend une droite « équidistante d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen »

Alors qu’elle s’était retirée de la vie politique en 2019, Virginie Calmels, ex-numéro 2 des Républicains et ancienne adjointe d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux a annoncé au journal « Le Figaro » sa candidature à la présidence du parti, sur une ligne « équilibrée » et « à l’épicentre des différents courants de LR ».

« Je suis candidate à la présidence des Républicains » car « je ne me résigne pas à voir LR enchaîner les défaites et continuer à se rétrécir sans ligne claire », affirme-t-elle. Pour l’instant, seul Éric Ciotti est candidat à la présidence des Républicains programmée début décembre.

Défendant une droite « équidistante d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen » et qui « associe liberté et restauration de la souveraineté », Virginie Calmels, 51 ans, a prôné de « donner « des ailes et de l’air à LR » ».

Limogée en 2018 par Laurent Wauquiez

« Je ne crois pas en des lignes excluantes, soit étatiste et souverainiste, soit trop conservatrice, soit illibérale qui achèveront de perdre les électeurs de droite », ajoute-t-elle.

Très critique du président Emmanuel Macron dont « le « en même temps » montre quotidiennement ses limites », elle estime aussi que « la grande faiblesse du macronisme, c’est le régalien ».

Représentante de la sensibilité libérale au sein de LR, Virginie Calmels avait été limogée en juin 2018 par Laurent Wauquiez, alors patron du parti, et en conflit ouvert avec sa numéro 2. Elle avait notamment critiqué un tract de LR intitulé « Pour que la France reste la France », distribué lors d’une opération de mobilisation, qu’elle avait jugée « anxiogène ».

Les Républicains éliront leur prochain président les 3 et 4 décembre (avec éventuellement un deuxième tour les 10 et 11), pour succéder à Christian Jacob dont l’intérim est assuré par Annie Genevard. La députée du Doubs a fait savoir qu’elle réfléchissait à se lancer, et beaucoup parient sur une candidature du numéro 3 du parti Aurélien Pradié. Les candidats potentiels ont jusqu’au 3 octobre pour déposer les parrainages.

Christian Mégrelis était à nouveau l’invité du club Le Chatelier de LCI avec Bertrand Badie

Christian Mégrelis était à nouveau lundi 22 août 2022 l’invité du club Le Chatelier de LCI avec Bertrand Badie etc

Première partie – Moscou accuse Kiev d’avoir assassiné Daria Douguina. Débat. Itw notamment de Christian Megrelis, auteur du livre « Le naufrage de l’Union soviétique », paru chez Transcontinentale d`Editions.

Deuxième partie – Moscou accuse Kiev d’avoir assassiné Daria Douguina. Débat. Itw notamment de Christian Megrelis, auteur du livre « Le naufrage de l’Union soviétique », paru chez Transcontinentale d’Editions.

Revoir l’émission ici https://www.tf1info.fr/replay-lci/video-le-club-le-chatelier-du-lundi-22-aout-2230030.html

Au sommaire du Club Le Chatelier, la Crimée est toujours la cible de tirs de missiles et de sabotages. Qui est à l’origine de ces attaques ? L’Ukraine peut-elle espérer recupécer ce territoire annexé par la Russie en 2014 ? La fille d’un idéologue russe, proche de Vladimir Poutine, a été assassinée samedi. Qui est le responsable ? Qui est cet idéologue proche du Kremlin ? La centrale nucléraire de Zaporijia en Ukraine est toujours au coeur des inquiétudes de la communauté internationale. Une catastrophe nucléaire peut-elle, une nouvelle fois, toucher l’Europe ? Le 24 août, jour de la fête nationale ukrainienne, doit se tenir le procès des combattants du régiment Azov à Marioupol. Que doit-on attendre de ce procès ? Au Royaume-Unis, des grèves massives touchent le pays depuis plusieurs jours suite à une forte inflation qui a touché le pouvoir d’achat des Britanniques. Cette contestation peut-elle s’installer ? Existe-t-il un parallèle avec les gilets jaunes ?

Pour la troisième saison consécutive Bénédicte Le Chatelier est aux commandes du Club Le Chatelier. Trois heures pour prendre le temps de l’analyse et du débat avec une équipe composée d’experts sur des questions clés de l’actualité. Elle est accompagnée de Thierry Coiffier pour les JT. Les éditorialistes de LCI apportent leur expertise dans leurs domaines de prédilection comme la politique, l’économie, les relations internationales, l’environnement ou encore les affaires judiciaires. Sont notamment présents aux côtés de Bénédicte Le Chatelier, Arlette Chabot, Alexis Brezet, Maurice Szafran, Patrice Duhamel, Jean-Luc Mano, Jérôme Chapuis ou encore Valérie Nataf, Catherine Jentile de Canecaude et Christophe Moulin.

Sur Musil de François de Combret « Les parallèles possibles avec l’Europe actuelle sont nombreux »

« La substantifique moelle de l’homme sans qualité. François de Combret.

La substantifique moelle de l’homme sans qualité. » François de Combret. Éditions du Palio. Janvier 2022. 438 pages. 21 euros 50.François de Combret, magistrat honoraire à la Cour des comptes est l’auteur du livre : La substantifique moelle de l’homme sans qualité. Cet écrivain a déjà publié le Bréviaire de la recherche du temps perdu (Droz 2019).L’ambition de ce livre est de rendre accessible la lecture de « l’ Homme sans qualité » de Robert Musil.

L’auteur réussi la gageure de présenter et de commenter ce livre foisonnant.. Musil a écrit l’œuvre de sa vie, L’ouvrage de Musil est à la fois philosophique, moral, politique, et poétique. Il décrit l’Empire Austro-Hongrois, surnommé par Musil la Cacanie, à la veille de la Première Guerre mondiale. Ce surnom, la Cacanie cela vient de K et K kaiserlich und königlich.Le thème principal qui sous-tend l’action n’apparaît pas tout de suite dans l’œuvre de Musil, « Ce n’est qu’à la page 110 qu’apparaît pour la première fois cette « Action Patriotique », qui sera le fil conducteur de toute le roman. » : nous dit François de Combret page 67.

Cette Action patriotique vise à fêter le jubilé les soixante-dix ans de l’empereur François-Joseph. Jubilé, jamais fêté car l’empereur est décédé en 1916.

Ulrich, le héros du roman fait partie de l’Action Parallèle, qui prend le relais de l’Action Patriotique et devient un laboratoire d’idées pour cet important évènement à venir.

François de Combret décèle l’humour de Musil dans cette satire brillante de société Austro-Hongroise à veille du chaos. De grandes idées sont pourtant brassées par l’Action Parallèle, notamment celles concernant l’âme. François de Combret cite l’auteur de l’Homme sans qualités page 127 : « Dans la jeunesse, c’est un sentiment très fort d’incertitude que l’on fait. Dans la vieillesse, c’est l’étonnement de n’avoir pas fait davantage que l’on s’était proposé. Dans l’entre deux, c’est la consolation de penser que l’on est un brave type ou un type tout court. » p127

Ulrich fréquente le salon d’Hermine Guzzi, une lointaine cousine d’Ulrich que celui-ci surnomme Diotime, en référence à un personnage féminin de Platon dans le banquet.

Les chapitres à portées philosophiques, alternent avec d’autres plus légers. François de Combret par les choix des citations de Musil nous montre l’enlisement de l’Action Parallèle et la chute inéluctable de l’Empire des Habsbourg, pourtant le lecteur pressent une autre fin possible, la figure de François-Joseph, empereur de la paix est évoquée. Les parallèles possibles avec l’Europe actuelle sont nombreux.

Christian Mégrelis encore sur LCI le 20 août 2022

Première partie – Christian Mégrelis, auteur du livre « Le naufrage de l’Union soviétique », paru chez Transcontinentale d’Editions, est invité pour commenter les actualités. Itw de celui-ci.

Seconde partie – Christian Mégrelis, auteur du livre « Le naufrage de l’Union soviétique », paru chez Transcontinentale d’Editions, est invité pour commenter les actualités. Itw de celui-ci.

Selon Actualitté, « Laurent Geoffroy/Sedel, le devient pleinement avec ce livre »

Petite histoire d’un Juif français : celui qui n’aurait pas dû vivre

« Écrire après Auschwitz est barbare », déclare péremptoirement Adorno. La phrase paraît paradoxale, tant les témoignages consacrés à cette tragédie abondent. Dédicacé, entre autres, à Primo Lévi, ce livre de Laurent Geoffroy, fils de déporté, s’apparente avant tout à un récit familial. Médecin comme son père, l’auteur revient sur l’histoire même des siens, et livre ses réflexions de Juif laïc, volontiers anticonformiste, en un volume sincère, surprenant. Par Étienne Ruhaud.

Sous-titrée « résurrections », rédigée à plus de soixante-quinze ans, cette « petite histoire » s’ouvre précisément par une sorte de renaissance. Brillant chirurgien orthopédique, Laurent Geoffroy, gravement malade, subit une greffe de foie, se retrouvant ainsi dans la peau du patient. Cette nouvelle condition (vivre avec l’organe d’un autre, et donc renaître, d’une certaine façon, à un âge déjà avancé) lui donne envie d’écrire.

Grand lecteur, auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation scientifique, Geoffroy décide cette fois de se livrer, et de livrer certains secrets familiaux. Fuyant les pogroms d’avant-guerre en Europe de l’Est, établie à Paris, la famille du narrateur se trouve naturellement en proie aux persécutions vichyssoises. Tandis que sa mère, Sarah, enceinte, suivie par sa grand-mère, arrive à fuir, le père, René, finit à Auschwitz, puis parvient, miraculeusement, à s’échapper, en compagnie d’un certain Charlie, lors d’un transfert. C’est alors que Sarah accouche, à plusieurs milliers de kilomètres, d’un fils né sous X, appelé Laurent Geoffroy, et non Sedel. Nous sommes en 1943.

Se cacher, travestir son identité est une question de survie. Est-ce pour cela que Geoffroy parle de lui à la troisième personne, sous le prénom de Georges ? Le récit n’a, en apparence, rien de fictionnel. Très factuel, clinique, mais sensible, le livre tourne essentiellement autour d’une figure paternelle aimante, elle-même ressuscitée après l’épreuve de la déportation. Revenu à la vie d’avant, la vie normale, René reprend sa carrière de médecin, quand son épouse est dentiste. Une fois à la retraite, l’homme décide d’évoquer son expérience.

Plusieurs volumes sont ainsi publiés. Pour autant, à la différence de son ami Charlie, René (re-né), ne souhaite pas témoigner de vive voix, retourner sur place : « À part l’écriture du livre, il [René], ne s’est pas investi dans la mémoire ». De fait, il s’agit surtout d’écrire, de « tourner la page », soit d’effectuer une sorte de thérapie, après le traumatisme.

Judéité(s) ?

Né sous X, donc, Laurent Geoffroy ne deviendra pleinement Laurent Sedel qu’en novembre 1948, recouvrant ainsi sa vraie identité. Pour autant, dans le dernier chapitre, le narrateur déclare ne pas non plus être Georges, dont il vient pourtant de dérouler l’histoire familiale. Qui parle, donc, exactement ? On s’interroge sur la véritable identité de l’écrivant, qui lui-même s’interroge, semble errer. Car Geoffroy, venu au monde sous de singuliers auspices, n’aura jamais pratiqué la religion de ses ancêtres. Ramené, bon gré mal gré, à ses origines, le chirurgien ne prend conscience de sa judéité qu’à l’âge de douze ans, soit relativement tard.

Et s’il peut se sentir juif à l’occasion d’un voyage en Israël, il persiste à condamner vigoureusement le sionisme, synonyme selon lui d’apartheid. En résultent une permanente ambiguïté, ainsi qu’une position iconoclaste, difficile à définir et à défendre face à un éditeur. Condamnant l’antisémitisme d’un Soral, d’un Dieudonné, Laurent Geoffroy s’attaque également au détournement historique opéré (selon lui), par le « gourou » Claude Lanzmann ou par Élie Wiesel. Claude Lanzmann parce qu’il accuse indûment l’ensemble des Polonais, peuple martyrisé par Hitler, d’antisémitisme, et qu’il parle à la place des vrais déportés.

Élie Wiesel, car sa pensée, suivant celle de Lanzmann, sert précisément le sionisme américain, et donc, pour Laurent Geoffroy, l’oppression des Palestiniens. « Juif assimilé », républicain, donc, humaniste, Georges, double de Laurent, se bat contre le repli sur soi, et prône des valeurs universelles : « le communautarisme ambiant ne fait qu’accroître les distances ».

Parfois maladroit, mais attachant

« Il [l’éditeur] n’a pas compris mon propos », se désole Laurent Geoffroy. Il est vrai que le livre, qualifié de « brûlot », n’est pas toujours simple, et tranche avec tout consensus. Conscient du danger que sa franchise lui fait courir, l’auteur assume, et persiste à refuser la « sacralisation de la mémoire », soit, comme dit plus haut, le mésusage de la Shoah (terme d’ailleurs contesté). Nous ne pouvons que saluer pareil courage.

Malgré tout, l’ouvrage paraît souvent manquer de cohérence, demeurer légèrement fourre-tout. Certains parallèles établis entre la traite négrière, l’« islamophobie » française et la persécution des Juifs ne sont pas nécessairement heureux, et peuvent relever du poncif. De même, la victimisation relative des terroristes du Bataclan, considérés bon an mal an, comme les fruits d’une société excluante, a de quoi choquer dans son caractère unilatéral.

Aucune compassion n’est accordée aux vrais martyrs, jeunes, sacrifiés sur l’autel de la tolérance, soi-disant privilégiés par la naissance et, de fait, réduits au silence. Sincère, mais naïf, très idéaliste, Laurent Geoffroy s’égare quelque peu. Le propos est trop vaste, trop ambitieux, et le livre demeure indéfinissable. Autobiographie ? Essai ? Ce flou artistique se retrouve à travers l’histoire même de Georges, dont nous ne pouvons déterminer l’identité, et qui se cherche… Un directeur de collection sévère, exigeant, aurait dû corriger le tir, élaguer, corriger les quelques coquilles restantes. L’Harmattan ne l’a pas fait.

Les pages les plus intéressantes, les plus émouvantes, restent celles consacrées à ce même Georges et à son père René, juifs un peu malgré eux, médecins dévoués pris dans l’étau, prisonniers d’une religion « qui n’est pas une race » qu’ils n’ont pas choisie et qu’ils ne suivent pas, sans en ressentir toutefois la moindre honte. Un vrai lyrisme pointe à chaque ligne, lorsque Geoffroy/Sedel/Ledes/Georges parle des siens.

Outre la franchise, nous sommes également frappés par la vaste culture du chirurgien auteur, par l’abondance de références littéraires variées, par la présence de L.F. Céline « grand écrivain et antisémite notoire », mais aussi, au hasard des pages, de Sacher-Masoch, Jules Romains, et tant d’autres. Georges (qui est-il réellement ?) aurait « dû être écrivain ». Laurent Geoffroy/Sedel, le devient pleinement avec ce livre. Malgré ses défauts, cette Petite histoire mérite d’être lue et commentée, y compris surtout — de façon critique, honnête.

Lire un extrait

ActuaLitté

Laurent Geoffroy Editions L’Harmattan
Petite histoire d’un juif français. Résurrections
22/03/2022 232 pages 21,00 €

Esteban Frédéric chez Bob Bellanca sur BTLV

Sixième sens, bénédiction ou malédiction ? Avec Esteban Frédéric

Le sixième sens avec Esteban Frédéric

Le sixième sens est-il une bénédiction ? Depuis bientôt 10 ans que j’interroge des médiums, je me suis souvent posé cette question. Et elle est légitime quand on sait que la plupart du temps, ces facultés d’hypersensibilité, de clairvoyance, de clairaudience, de clairsentience, arrivent dès le plus jeune âge.

Comme dans le film du même nom, le « sixième sens » peut faire peur et engendrer des cauchemars chez des jeunes gens qui ne sont pas armés pour les vivre, les gérer et encore moins les maitriser. Dans ce nouveau numéro de « Face au mystère », Bob Bellanca reçoit un médium 2.0, nouvelle génération.

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