Blog parents recommande « Métamorphose » de Anne-Cécile Hartemann

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Métamorphose : le livre d’Anne Cécile Hartmann qui va vous éclairer sur l’approche du Yoga et l’Amour de Soi

J’ai eu la chance de rencontrer en personne l’auteure du livre METAMORPHOSE – Le courage d’aller vers soiAnne Cécile Hartemann qui insuffle la sagesse divine quand elle transmet ses expériences de vie, ses épreuves traversées en étant parfois bousculée mais restant toujours alignée à son âme intérieure.
Lors de l’atelier yoga, j’ai aimé le côté pratique de postures, de méditation, respirations et aussi les exercices pratiques qui ont été interactifs et permis de s’offrir des échanges avec nos voisins et voisines. Un petit clin d’œil à Colette P. dont j’ai adoré l approche holistique yogiste suite à notre conversation.
Alors, voilà : Métamorphose, c’est un ouvrage, la pierre à l’édifice que l’auteure à poser en ayant le courage d’aller vers elle et utiliser les outils à sa portée pour se réaligner. Ou encore comment utiliser des épreuves difficiles pour se transformer positivement ?
Accueillir ses peines avec son cœur plutôt qu’avec sa tête, c’est la clé de la métamorphose pour Anne-Cécile Hartemann. S’accueillir, recevoir et accepter ses émotions, couper les élastiques du passé via une constellation familiale, le nettoyage intérieur comme extérieur, Cultiver la gratitude au quotidien et se recentrer, avoir le courage de switcher : Tant de clés que l’auteure nous offre ici.
Ce livre fait parti de mes livres de chevets qui me permet de puiser dans les différents outils qu’elle propose c-à-d pleine conscience, communication non violente, Ho’oponopono et bien d’autres.

METAMORPHOSE est un témoignage initiatique bluffant & tellement aligné que l’on aime. Il permet une grande ouverture vers la relation à soi, puis aux autres et ce qui nous entoure. On peut par la suite échanger avec l’auteure qui est au cœur de l’intelligence émotionnelle & de la rencontre du corps et de l’esprit.

Merci

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ENTRETIEN AVEC ANNE-CÉCILE HARTEMANN sur « Métamorphose »

ENTRETIEN AVEC ANNE-CÉCILE HARTEMANN

Bonjour Anne-Cécile, j’ai beaucoup apprécié votre livre que je compare à un couteau Suisse du développement personnel. Tous les angles du travail à fournir sont abordés et à ce titre il est particulièrement complet. Où en êtes-vous de votre Métamorphose ? Pensez-vous être enfin devenue un papillon ? La mue est-elle achevée ?

Bonjour Sophie, je suis ravie de lire que vous avez apprécié mon livre et trouve votre image du couteau Suisse très adaptée, merci pour cette idée que je me permettrai de partager en parlant de l’ouvrage. À propos de la Métamorphose, je crois que c’est le chemin d’une vie. Je pense bien avoir pris mon envol à plusieurs égards, notamment dans la création de différents projets en lien avec le sujet du livre. J’ose mettre en mouvement mes idées grâce à la confiance que j’ai gagnée au fur et à mesure de mon cheminement. Je vois cependant le processus de transformation en constante évolution à travers toutes les sphères de ma vie, mon corps, mon rôle de maman, d’amoureuse, d’amie et mon activité professionnelle. À chaque nouvelle expérience j’apprends et j’évolue. Il y a des périodes d’envol et de nouvelles mues, laissant le temps aux couleurs de s’affiner. Tout le travail que je décris dans le livre m’a offert une base sur laquelle je peux m’appuyer lorsque je rencontre des peurs, des obstacles. En ce sens je peux dire que j’ai une meilleure connaissance de mes forces et de mes faiblesses mais cela ne m’empêche pas de passer par des moments plus difficiles. Je suis mieux outillée pour les traverser avec douceur.

  • P70, vous notez l’importance de la connexion au corps, vous avez réussi à changer votre mode de vie, mais comment éviter la frustration, le manque (d’un verre de vin ou d’une viande rouge) ? Comment véritablement effacer l’envie ?

 Ce changement de mode de vie s’est fait sur une longue période. Je crois que c’est justement en accueillant la frustration et le manque que j’ai pu opérer une transformation en profondeur. J’en parle d’ailleurs dans le petit chapitre sur le chocolat. Quand l’envie se fait sentir, il s’agit d’aller voir si l’on part d’un manque ou d’une envie de se faire plaisir. J’aime bien cette phrase qui me ramène souvent à la réponse « quand il y a urgence, il y a dépendance ». La privation, sans porter attention à tout ce qu’elle renferme de manque au niveau affectif par exemple, ne fera que repousser ou reporter la consommation d’une substance toxique. Le travail sur soi accompagné ou non par un thérapeute engendre la métamorphose qui nous amène non pas à contrôler ou à effacer l’envie mais à ne plus la générer. Le corps finit par ne plus demander la substance compensatrice.

En revanche, selon moi, si l’on part d’une envie de se faire plaisir, de partager un moment avec des amis autour d’un bon verre de vin, il est alors bon de saisir cette occasion et d’en profiter pleinement mais sans excès, en restant à l’écoute de son corps, il sera alors plus à même de bien l’assimiler 

  • P108, vous expliquez que vous croyiez en la complémentarité des approches, avez-vous suivi une analyse classique (type Freudienne ou Lacanienne) ?

 Chaque approche a ses vertus et il est important pour moi de dire que j’ai un grand respect pour toutes les personnes qui ont contribué à faire évoluer la psychologie. Adolescente et jeune adulte, j’ai été accompagnée par des thérapeutes formées avec des approches analytiques classiques, une pédo-psychiatre et plusieurs psychologues, une en France et 2 au Québec.

  • Si oui, quelle serait, selon vous, la différence entre une psychanalyse classique et un travail de développement personnel ? L’un peut-il fonctionner sans l’autre ?

 Le travail psychanalytique est défini comme tel : « il explore l’inconscient et fait remonter à la conscience certains événements pour régler des conflits internes à l’origine des symptômes. C’est un travail qui s’étale sur plusieurs années ». Le développement personnel est lui défini comme : « un ensemble hétéroclite de pratiques appartenant à divers courants de pensées qui ont pour objectif l’amélioration de la connaissance de soi, la valorisation des talents et potentiels, l’amélioration de la qualité de vie et la réalisation de ses aspirations et de ses rêves ». Ce dernier pouvant s’effectuer sur une durée beaucoup plus courte. J’adhère à ces définitions et, d’un point de vue personnel, je n’aurais pas pu effectuer cette transformation sans comprendre l’origine de mes comportements insatisfaisants. L’un peut-il fonctionner sans l’autre ? Tout dépend de la problématique rencontrée par la personne qui souhaite consulter et de son degré de souffrance. Une phobie d’avion ne nécessitera peut-être pas 10 ans d’analyse alors que des relations toxiques répétitives pourront faire l’objet d’un travail plus en profondeur.

  • P89 vous décrivez votre rapport à l’alcool, pensez-vous que vous aviez développé ce qu’on appelle l’alcoolisme mondain ?

 J’ai été me renseigner sur ce qu’est l’alcoolisme mondain après avoir lu votre question. Je savais que je pouvais être sujette à cette dépendance étant donné un antécédent familial. J’ai donc toujours été consciente de mon rapport à l’alcool. Il est certain que je pouvais facilement me déresponsabiliser de ma consommation par les différentes occasions de boire qui s’offraient à moi mais j’ai toujours été attentive de ne pas plonger dans des extrêmes. C’est lorsque j’ai commencé ce travail de connexion au corps et aux émotions que j’ai compris que je pouvais boire de l’alcool pour anesthésier un malaise ou une souffrance. Plus j’ai développé la capacité à accueillir ces émotions désagréables et à les comprendre, moins j’ai eu besoin de les anesthésier.

  • Pour revenir sur la complémentarité des approches, vous connaissez l’EMDR (eye movement desensitization and reprocessing) ? Qu’en pensez-vous et pourriez-vous nous expliquer la différence avec l’hypnose ?

 Je parle de l’EMDR dans le livre car je connais plusieurs personnes qui y ont fait appel et pour qui cela a été aidant. Par le mouvement des yeux, la technique de l’EMDR, permet, le traitement du syndrome du stress post-traumatique et des phobies. La thérapie par l’hypnose vise à rendre accessibles au sujet des ressources peu exploitées de son cerveau et à activer ses pouvoirs d’auto-guérison à l’aide de suggestions réalisées durant cet état modifié de conscience. Il est délicat pour moi de vous en dire davantage dans la mesure où je ne suis pas une spécialiste et que je n’ai expérimenté aucune des 2 approches.

  • P111 Vous expliquez que l’on peut réellement changer sa façon de penser. Cela semble difficile à comprendre pour un profane. Comment être profondément convaincu de ce changement de réflexion et surtout y a-t-il, parfois des « rechutes » ?

 Je compare souvent les pensées limitantes à un chemin. Nous avons été conditionnés par la société, l’école, l’éducation de nos parents. Parce que le cerveau suit plus facilement les chemins connus, nous les avons pris des centaines de fois, ils sont devenus des autoroutes. Il est très facile d’y retourner. Transformer ses pensées demande beaucoup de travail en commençant par identifier les pensées toxiques qui nous empêchent d’avancer. Ce chemin par lequel nous sommes passés des centaines de fois est si facile à prendre qu’il peut y avoir de nombreuses rechutes. Le mot « courage » n’est pas dans le titre de mon livre par hasard. Il faut d’abord s’arrêter sur le bord de l’autoroute pour ensuite décider de prendre un nouveau chemin qu’il sera, dans les premiers temps, difficile d’emprunter. Plus on ira, plus le chemin sera facile. Dans ma pratique thérapeutique avec l’Approche non directive créatrice, ANDC® on parle de zones sensibles, cet espace vulnérable où l’on peut accueillir avec empathie pourquoi nous avons si souvent emprunté l’autoroute. Une fois cette prise de conscience effectuée, on peut choisir une nouvelle voie et trouver plus de satisfaction dans notre vie.

  • P113 « Au lieu de mettre mon attention sur l’amoureux que je n’avais plus, j’ai commencé à voir tout l’amour qu’il y avait autour de moi », pourtant, comme l’a écrit Lamartine,  « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » ?

 Je trouve toujours important de remettre les citations dans leur contexte. Selon mes recherches, Lamartine a vécu une histoire passionnelle avec une femme. Ils se sont promis l’amour mais quand Lamartine revient l’année suivante pour la retrouver, elle est grièvement malade et meurt. Hors contexte, cette phrase pourrait évoquer de la dépendance affective alors qu’il semble s’agir davantage d’une étape de deuil. Un de mes thérapeutes m’avait soufflé, après la séparation du père de mes enfants en parlant de l’amoureux, « un plus quand il est là mais pas un moins lorsqu’il n’est pas là ». Lorsque « tout est dépeuplé » quand un seul être vous manque, c’est soit qu’il s’agit d’une étape de deuil, incontournable, soit qu’il s’agit d’un trouble de l’attachement si la souffrance perdure de façon excessive. Il peut être intéressant de se pencher sur le rapport aux peurs de perdre, d’abandon, de rejet qui pourrait guider nos vies. L’amour de soi et l’amour des autres personnes significatives autour de nous (familles, amis, collègues, etc.) constituent une manière de garder l’équilibre lorsque l’amoureux ou l’amoureuse n’est plus là.

  • P173, Concernant le test des neufs signes de la dépendance affective, ne pensez-vous pas que tout le monde peut répondre oui à au moins cinq questions ? Il y a dans l’amour une forme de dépendance. Comment faire la différence entre le « normal » et le « pathologique » ?

 J’ai envie de parler du besoin légitime d’amour, plutôt que d’une dépendance à l’amour. Le besoin d’amour est universel et nous avons le pouvoir de nous en occuper. La dépendance se subit en souffrance, laissant le pouvoir à l’extérieur de nous, sans capacité d’agir. Pouvoir répondre non à toutes ces questions implique un travail de responsabilisation qui permettra de retrouver le pouvoir sur sa vie. Selon moi, l’état de souffrance est indicateur d’une relation pathologique puisque l’amour est bienveillant.

  • Toujours sur la dépendance affective, P218/219, ne pensez-vous pas qu’il y a une dépendance « originelle » dans l’amour maternel ?

Oui, l’être humain est le plus dépendant des espèces du règne animal dans la durée avant l’autonomie. Pour des raisons biologiques d’abord mais aussi affectives. Sans amour maternel ou d’une figure d’attachement sécure, le développement psychique du bébé est affecté. Dans ce cas, il faut parfois des années pour s’en affranchir. Mais dans le cas d’un attachement sécure, il ne devrait pas y avoir de basculement vers la dépendance affective.

  • P229 Vous écrivez « j’aime les êtres humains », en effet tout au long de la lecture de votre livre, on décèle un profond humanisme, dans quelle mesure celui-ci a contribué à votre métamorphose ?

 « Seul on va vite, ensemble on va plus loin ». J’aime bien l’image des boules à facettes pour illustrer la relation à l’autre. Tantôt ombre, tantôt lumière, les différentes facettes de notre être peuvent s’éclairer de façon plus intense grâce au reflet de l’autre. La relation peut exposer à des parties de nous que nous n’aimons pas voir mais elle peut aussi être source de compréhension, de soutien et d’amour. C’est en étant conscient, que l’on peut accueillir et transformer la souffrance. Jamais je ne me serais rendue aussi loin sans cultiver les relations qui m’entourent. La relation aide, c’est d’ailleurs le nom que porte mon métier Thérapeute en relation d’aide. Pour ma part elle contribue à m’apaiser, m’accepter, me propulser, m’aimer. Au fil des années, j’ai appris à développer des relations authentiques dans toutes les sphères de ma vie, elles me permettent de trouver du réconfort pour passer à travers un moment plus difficile, elles me poussent à approfondir des réflexions dans des occasions de partage, elles sont aussi source d’enrichissement lorsque je m’ouvre à la différence, grâce à elles, j’avance, j’évolue, je me métamorphose.

  • Connaissez-vous le « modèle » de Brooke Castillo :
  • C = les circonstances (elles sont complètement neutres, je ne peux pas les changer, ex : je me suis fait emboutir ma voiture)
  • P = la pensée (celle qui découle des circonstances, ex : la personne aurait pu laisser son nom, elle est malhonnête)
  • E = l’émotion (qui découle de la pensée et non de la circonstance ex : je suis en colère)
  • A : l’action (ex : je m’énerve)
  • R : le résultat (je pleure et je pense que les gens sont méchants)

      Le raisonnement de BC est de démontrer que tout part de la pensée que nous avons à la suite de la circonstance et que le résultat  est donc lié à la pensée. Si nous changeons notre pensée, nous pouvons nous éviter beaucoup de souffrance, mais ne s’agit-il pas là d’une forme d’auto persuasion ?

 J’ai déjà entendu parler de ce modèle mais n’ai pas eu l’occasion d’approfondir. Avec les personnes que j’accompagne en thérapie, je travaille beaucoup à discerner l’imaginaire de la réalité. Nous perdons effectivement beaucoup de pouvoir lorsque nous sommes guidés par certaines pensées. J’entendais ce matin une émission sur la colère. Marguerite Duras y était citée « il est beaucoup plus difficile de se défaire d’une habitude de pensée que de lancer un pavé dans une vitrine ». Ce que j’ai compris et expérimenté au cours de mes formations et thérapies, c’est qu’un événement extérieur peut raviver des blessures du passé. Il peut s’avérer nécessaire de prendre un pas de recul pour comprendre d’où peut venir une réaction excessive et inappropriée. C’est alors qu’il est possible de réagir de façon plus adaptée aux événements qui surviennent. Dans ce cas, il ne s’agit plus d’auto-persuasion.

  • Avez-vous la Foi ?

 Au cours des dernières années, je me suis intéressée à la spiritualité. Au moment où j’écris ces lignes, ce que je peux dire, c’est que grâce au travail que j’ai fait sur moi, j’ai développé une confiance en moi et je crois que c’est cette confiance qui me permet de trouver une sécurité intérieure qui me propulse et m’aide à trouver des ressources lorsque j’en ai besoin. C’est aussi en apprenant à lâcher prise lorsque je vis des moments d’impuissance que je peux trouver du réconfort et que finalement les problèmes trouvent des solutions. Je crois que nous avons des ressources insoupçonnées en nous et autour de nous, dans la relation à soi, aux autres et au monde avec tout ce que la nature a d’inspirant à nous offrir.

  • A la fin du livre, vous remerciez longuement vos parents, vous leur avez donc pardonné ? Vous semblez complètement satisfaite de la teneur de vos relations, notamment avec votre père. Vous êtes allée vers lui, mais est-il venu vers vous aussi ?

 Le chapitre sur le sujet du pardon a été pour moi un moment important du livre mais aussi une étape cruciale de mon cheminement. On m’a d’ailleurs invitée à témoigner avec mon père dans le cadre d’une émission de radio au Québec à ce sujet il y a quelques jours. Je crois que l’élément déterminant dans le processus du pardon a été d’accueillir le vécu souffrant, par moi d’abord avec l’aide de mes thérapeutes, en relation ensuite avec mes parents. Je suis certes allée vers eux, mais ils m’ont accueillie. Je suis toujours touchée de repenser à ce cadeau que nous nous sommes offerts en dépassant la culpabilité et les peurs. En reconnaissant l’histoire difficile et le vécu souffrant qui en découlait, j’ai trouvé une forme de paix intérieure. Le pardon m’a aussi amenée à accepter mes parents tels qu’ils sont avec leurs failles. Ils ont fait ce qu’ils ont pu avec le peu d’outils qu’ils avaient à l’époque. C’est en établissant cet équilibre entre accueillir les émotions de colère, de peine, d’insécurité, d’impuissance et accepter le parcours de vie, que j’ai pu commencer à composer avec ce que je suis. Je peux dire aujourd’hui que la relation avec mes deux parents est équilibrée. Grâce aux outils de communication consciente auxquels je me suis formée, je suis en mesure d’exprimer les malaises mais aussi les joies en relation avec eux, j’identifie plus facilement les zones sensibles, les limites, les besoins et je suis capable d’en prendre soin. Fascinée par le pouvoir de cette communication, j’ai décidé de me former à la thérapie relationnelle. J’accompagne aujourd’hui des dyades et des couples à développer, l’écoute, l’empathie et l’expression de ce qu’ils vivent en relation. C’est une façon pour moi de contribuer à un monde meilleur, une relation à la fois.

Sophie Rey a consciencieusement lu « Métamorphose » de Anne-Cécile Hartemann

MÉTAMORPHOSE (Le courage d’aller vers soi)

Anne-Cécile Hartemann

“Ce qui ne me tue pas me rend plus fort” écrit Nietzsche dans Crépuscule des idoles ; c’est l’histoire d’Anne-Cécile Hartemann. C’est l’histoire d’une combattante revenue victorieuse  d’une guerre qui l’aura mené jusqu’au plus profond d’elle-même.

 Forte de son expérience, Anne-Cécile nous offre un livre témoignage, mais aussi un véritable manuel d’apprentissage du développement personnel.  Pédagogique, on y trouve une multitude d’exercices et de références à suivre, qui permettent au lecteur d’emprunter le même chemin que l’auteure.

 « L’intention de ce livre est par conséquent de mettre en lumière les outils auxquels j’ai eu recours, d’en parler avec mes mots, à partir de mon expérience et, de façon concrète de vous laisser le soin de les explorer à votre convenance. P18 »

 Le livre est composé de trois partie suivant un ordre chronologique : Partie un, la préparation à la métamorphose, partie deux la connexion à soi, à son corps et aux autres, partie trois le passage à l’action.

Après douze ans de vie commune, le père des deux enfants d’Anne-Cécile la quitte brutalement en l’espace de quinze jours. C’est l’élément déclencheur d’une longue et profonde remise en question. Elle prend conscience de sa dépendance affective.

Ce sont les crises qui font avancer l’humanité, à l’image de celle-ci, Anne-Cécile Hartemann en est le parfait exemple.

Malgré la douleur de la séparation d’avec son compagnon, Anne-Cécile trouve la force en elle d’affronter cette souffrance et décide de se remettre en question avec courage et honnêteté.

Elle réalise alors qu’elle n’a jamais guéri des souffrances de son enfance.

Issue de parents séparés alors même qu’elle était encore dans le ventre de sa mère, l’auteure grandi dans une insécurité affective, puis, à l’âge de sept ans doit supporter un beau père toxique et manipulateur.

Elle comprend qu’elle doit trouver le courage de faire face à cette enfance malheureuse. Anne-Cécile est une résiliente, elle commence alors à soigner ses maux.

« J’ai été porté par une puissance incroyable, et j’ai reçu une aide très précieuse que je décris dans cette essai. Ce soutien m’a permis de regarder la plaie et de m’armer pour commencer à la soigner. Patience, courage, confiance, ce mantra m’a habité et m’habite toujours. C’est ainsi que j’avance. P23 »

 Ainsi, au fil des pages, Anne-Cécile nous livre des pistes de développement personnel, à travers  des exercices simples et ludiques mais qui, lorsqu’ils sont pratiqués régulièrement et sérieusement sont d’une puissance insoupçonnée.

C’est la notion de neuroplasticité.

« Depuis plusieurs années, la recherche fait des découvertes fascinantes sur le cerveau humain, et nous n’avons pas fini d’en apprendre sur la neuroplasticité. La possibilité de modifier les circuits neuronaux est aujourd’hui prouvée. Je l’ai moi-même expérimenté. Notre identité n’est jamais définitive, rien n’est figé. P24 ».

Quel merveilleux espoir alors, puisque tout est entre nos mains !

Un second outil dont nous parle Anne-Cécile et qui est évoqué dés le début de l’ouvrage est l’ANDC (approche non directive créatrice).

« L’approche non directive créatrice est une approche relationnelle, professionnelle de nature affective. Elle favorise le développement de l’amour de soi et de la confiance en soi. Elle favorise également l’épanouissement de la créativité, le cheminement vers l’autonomie et la liberté d’être, dans le respect du fonctionnement global de l’être humain et du rythme de progression des étapes de son évolution, de sa croissance et de son autocréation. P30 »

 S’ouvrir à son monde émotionnel et comprendre ses besoins. Accepter le changement avec courage, patience et gratitude pour se libérer et s’épanouir. Lâcher prise en douceur et avec confiance. Savoir dire merci.

Exercice 1

La métamorphose commence à s’accomplir, les premiers résultats se font sentir.

Anne-Cécile change sa façon de consommer, devient flexitarienne et pratique le jeûne. Le Yoga est sa nouvelle passion.

Elle dort mieux et lorsqu’elle est stressée préfère faire un exercice de cohérence cardiaque ou de méditation plutôt que de déboucher une bouteille de vin.

Nous n’avons pas tous les mêmes valeurs, mais pour bien se connaître et aller au plus profond de soi-même, il faut connaître celles qui nous correspondent. Là encore Anne-Cécile nous propose un exercice simple, mais si puissant qu’il peut véritablement être un pilier du changement.

Valeurs
Besoins

La loi de l’attraction ainsi que l’intuition «  Les synchronicités peuvent se manifester dans toutes sortes de situation, et pas seulement pour des évènements majeurs. Si on écoute sa petite voix intérieure, qu’on est résolu à la suivre et qu’on est à l’affût des signes qui nous confirment qu’on fait bonne route, il y a de bonnes chances que ce que l’on souhaite, parfois même inconsciemment, se produise, et sous une forme inattendue. P213 », la pensée positive, la confiance en soi et en l’avenir, l’empathie font l’ensemble des notions qui participent à son évolution personnelle.

« L’empathie demande de se connecter à sa propre vulnérabilité pour être en mesure de ressentir la fragilité de l’autre. P156 ».

 Ne nous méprenons pas, même si le livre est une bouffée d’espérance pour tous les cabossés de la vie, et même si Anne-Cécile nous dévoile tous les outils nécessaires à ce changement, celle-ci, en toute honnêteté, nous explique aussi que cette construction personnelle ne se fait pas sans peine. L’auteure insiste sur le fait qu’il faut faire preuve de patience, de courage et de confiance. Peut-être même de Foi. Foi en l’univers et Foi en soi même.

L’honnêteté, et la sincérité sont ce qui définissent d’ailleurs Anne-Cécile. Son ouvrage est une prise de risque personnelle car elle ose se livrer à ses lecteurs en toute transparence.

« J’ai longuement hésité à aborder la question de cette partie sombre de mon être. Traiter de la dépendance affective, dans sa dimension pathologique (la dépendance étant inhérente à l’être humain), demande de me dévoiler en cohérence et en authenticité(…).P171 »

 « Ce qui est différent dans ce livre est ce qui m’appartient en propre : j’écris avec cœur et authenticité, avec ma personnalité et mes particularités. P 200 »

 Avec cœur et authenticité effectivement, et cela se ressent tout au long de la lecture.

Ce livre est une mine d’or, un ouvrage majeur dans le monde du développement personnel.

A lire, à relire, à garder sur sa table de chevet.

Un livre soutien, un livre intelligent et nécessaire.

Depuis sa lecture nous mettons en pratique les exercices et nous avons beaucoup d’espoir de suivre le chemin d’Anne-Cécile Hartemann.

Edition du CRAM

Attachée de presse : Guilaine Depis

L’écrivain Sophie Marie L recommande « Métamorphose » d’Anne-Cécile Hartemann

Les ami(e)s, bientôt Noël et une formidable opportunité de se faire plaisir en offrant ce petit guide lumineux et merveilleux témoignage d’une métamorphose, à vos proches, ainsi qu’à vous-même.
J’ai rencontré Anne-Cécile, il y a quelques semaines, lors de son passage parisien. Invitée à un atelier découverte à l’hôtel La Louisiane pour la signature de ce petit bijou grâce à notre fée Guilaine Depis. Je dis petit bijou, car il ne s’agit pas là d’un énième texte traitant de développement personnel. Mais d’un livre qui offre de nombreuses clés et étapes d’accès à une reconstriction durable. Comment sortir de la dépression? D’un gouffre de douleurs vertigineux d’une vie qui soudain s’écroule? D’une situation actée par des événements sur lesquels nous n’avons aucune prise, aucun contrôle? Comment décider d’une métamorphose et accepter de relâcher le passé pour vivre dans l’instant et la lumière? Quels outils? Quelles procédures? Quand on sait que le mental devient le pire des monstres quand on tente de se battre contre lui et le faire taire. Anne-Cécile est thérapeute, enseignante de Hatha Yoga, et animatrice de cercles philosophiques. Son texte est précis, trois parties, simples, une méthodologie, des explications intelligibles, l’expérience d’une femme inspirante. Il n’y a pas de mystère mais un miracle initié de l’intérieur qui demande constance et engagement dans cette vie. Notre seule certitude étant l’impermanence, chaque instant délivre un champ infini de possibles pour se redécouvrir, et se reprogrammer. Comme nous avons besoin chaque jour d’une douche pour laver notre corps, nous avons besoin de ce nettoyage mental qui conduira à la métamorphose. Je ne vous en dirai pas plus. Simplement de vous donner un peu d’amour, et de lire ce texte que vous ne manquerez pas de partager à votre tour.
et pour en finir, ces quelques mots du grand Kabir “Wherever you are is the entry point.”

RSVP 13 novembre Soirée Yoga, méditation et cocktail dînatoire avec Anne-Cécile Hartemann

Balustrade Santé Bien-être Psycho

Vous invite à

une Rencontre exceptionnelle Corps & Esprit

avec Anne-Cécile HARTEMANN, thérapeute en relation d’aide, enseignante de Hatha yoga et animatrice de cercles philosophiques

Expérience unique de yoga

et méditation offertes

Précédant un cocktail dînatoire

Samedi 13 novembre 2021

à l’Hôtel La Louisiane60 rue de Seine Paris 6°

De 18h à 21h30

Réservation obligatoire par sms 06 84 36 31 85

Programme de la soirée :

18h Atelier de yoga avec Anne-Cécile HARTEMANN ; 19h Présentation de « Métamorphose », le livre de l’invitée ; 
20h Dédicace, échanges avec la salle, cocktail dînatoire

Contact presse : guilaine_depis@yahoo.com

Grand entretien – Anne-Cécile Hartemann dans Lettres capitales

Grand entretien. Anne-Cécile Hartemann : « Assister à la métamorphose d’un être humain est un privilège »

Parler du livre Métamorphose – Le courage d’aller vers soi écrit par la thérapeute française vivant à Montréal Anne-Cécile Hartemann s’avère être un exercice ô combien nécessaire pour sortir des clichés et des sentiers battus auxquels nous ont habitués les opuscules se revendiquant du genre de développement personnel. Qualifié par son éditeur de récit et guide, ce livre se construit sur une propédeutique basée sur l’expérience personnelle comme preuve incontestable à la fois de sa nécessité et de sa réussite. Ces deux lignes conductrices font incontestablement sa richesse et ne demandent qu’à être mises en lumière. D’où, ce grand entretien avec son auteure.

Vous est née en France et vous vivez depuis 2004 à Montréal. Comment êtes-vous arrivée au Québec et quel a été en quelques mots votre parcours de vie ?

J’ai grandi dans le Calvados et étudié à l’EM-Normandie Business School qui m’a amenée à voyager au Pays-Bas, puis au Canada pour un stage de fin d’études. J’y ai rencontré le père de mes 2 enfants, je me suis mariée et j’ai obtenu la citoyenneté canadienne quelques années plus tard. En 2016, après 12 ans de vie commune, mon mari me quittait, ce fut un tsunami émotionnel et l’élément déclencheur de ma propre métamorphose. J’ai plongé au cœur de mes blessures d’enfance, affronté mes peurs et pris conscience de mes croyances limitantes. Une étape à la fois, avec tous les outils que je partage dans Métamorphose… le courage d’aller vers soi, j’ai transformé tant ma vie personnelle que professionnelle. Après 15 ans à travailler dans le domaine du marketing, de la communication et de l’événementiel, j’ai suivi plusieurs formations. Je suis aujourd’hui TRA, Thérapeute en relation d’aideMD par l’ANDCMD, enseignante de Hatha Yoga et animatrice de cercles philosophiques pour petits et grands.

En quoi consiste votre métier thérapeute en relation d’aide ?

Je suis heureuse d’avoir l’occasion de faire connaitre le métier que j’exerce. Ayant été moi-même accompagnée par des thérapeutes en relation d’aide, j’ai pu constater les bénéfices d’un tel accompagnement et j’ai choisi de me former pour aider à mon tour des personnes désireuses de transformer leur vie pour aller vers plus de bien-être.

En tant que thérapeute en relation d’aide, je travaille avec l’Approche non-directive créatrice, ANDC® de Colette Portelance. Le préalable à l’exercice de ce métier est le travail sur soi, c’est la raison pour laquelle la première année de la formation que j’ai suivie au Centre de relation d’aide de Montréal y est consacrée. Forte de ma propre expérience, je suis donc en capacité d’accueillir avec une profonde empathie le vécu des personnes qui viennent en thérapie. Comme je le mentionne lors des premières rencontres, il peut m’arriver d’être émue lorsque j’entends un vécu souffrant ou joyeux. Cette sensibilité que j’ai appris à développer aide l’autre à se connecter à sa propre sensibilité par effet miroir, c’est toute l’idée de la connexion à soi et à l’autre qui se manifeste. C’est ainsi que la personne apprend à s’accepter et à s’aimer avec ses forces et ses difficultés.

Souvent inconscients des traces qu’ont laissées les événements du passé, nous avons tendance à reproduire des situations qui ne sont plus adaptées à la vie d’adulte que nous sommes devenus. Je mets en lumière les fonctionnements tantôt défensifs tantôt constructifs des personnes que j’accompagne, sans jugement. Je les aide à comprendre et exprimer leurs besoins en relation. Je les aide à sortir de la victimisation et à prendre conscience de leur responsabilité. J’aime donner l’image de la lanterne qui éclaire le chemin de vie. En aucun cas je n’influence mes clients dans leur cheminement car la personne la mieux placée pour connaitre le chemin c’est nous-même.

Je ressors remplie de gratitude à la fin de chacune des thérapies. Assister à la métamorphose d’un être humain est un privilège.

Vous êtes également enseignante de Hatha Yoga et animatrice de cercles philosophiques. Pourriez-vous nous donner plus de détails sur ces deux activités ?

Thérapeute en relation d’aide, enseignante de yoga et animatrice de cercles philosophiques avec les enfants ont pour moi la même finalité, ils sont des moyens d’accompagner sur le chemin de la métamorphose.

Pratiquer le yoga et philosopher sont deux passions que je cultive depuis plusieurs années et qui me paraissent complémentaires. J’ai créé YOLO, yoga et philo en 2018. Même si je pratique ces deux activités séparément, lorsque je guide une pratique de yoga, j’intègre des réflexions et des thèmes philosophiques comme la joie, la beauté, la vulnérabilité, l’amitié, et chaque cercle philosophique que j’anime avec les enfants est précédé d’une pratique de yoga.

La préparation des cours de yoga autant que des cercles philosophiques est inspirée par des lectures, des événements, des rencontres, d’une chanson, de l’environnement ou toute autre stimulation en rapport avec la connexion à soi, aux autres et au monde. Ces références sont d’ailleurs partagées à la fin de chaque cours avec les participants.

Un cours de yoga comporte  plusieurs étapes : méditation guidée autour du thème choisi (par exemple « prendre du recul »), techniques de respiration et postures en lien avec le thème (observer l’environnement pendant une posture avec la tête en bas pour explorer une autre perspective, je propose des exercices comme de se placer « au coin » de la pièce et de vérifier comment on se sent, puis de prendre un pas de recul, puis deux et de continuer d’observer les sensations), après la pratique physique, les cours se terminent par la posture de relaxation finale, shavasana,  toujours guidée par la réflexion initiale qui agit comme fil conducteur pendant l’heure que dure le cours. À la fin de chaque cours, je sollicite des retours et des suggestions auprès des participants.   

En ce qui concerne les cercles philosophiques avec les enfants, je les anime dans des écoles primaires avec le souci toujours présent de travailler en amont, d’aider les enfants à penser par et pour eux-mêmes, de développer leur esprit critique, de rester connecté à leurs sensations, à leurs émotions et à leur intuition et d’être à l’écoute de l’autre. Les ateliers d’une durée d’environ une heure, se déroulent de la façon suivante : les enfants sont placés en cercle et tour à tour font part de leur « météo intérieure », nous effectuons ensuite une pratique de l’attention et une ou deux postures de yoga, le thème est introduit tantôt avec un texte, une image, une chanson ou encore un objet, les enfants sont placés en petits groupes et élaborent une question. Nous procédons à un vote pour savoir sur quelle question nous allons philosopher (par exemple : « qu’est-ce qu’un ami ? », « faut-il toujours dire la vérité ? » ou encore « pourquoi on existe ? »), s’ensuivent des tours de paroles pour explorer le thème retenu. Les enfants sont ensuite invités à faire un dessin qui leur permet d’exprimer par un autre moyen leur expérience.

Métamorphose, qui est votre premier livre, a un incontestable caractère autobiographique. Son intention, écrivez-vous dans son introduction, est « de mettre en lumière les outils auxquels j’ai eu recours, d’en parler avec mes mots, à partir de mon expérience ». En quoi consiste cette démarche et sur quelle expérience de vie vous concernant repose-t-elle ?

Comme je le mentionnais dans le concept de non-directivité de l’approche avec laquelle je travaille comme thérapeute, je crois que chacun connait au fond ce qui est bon pour lui. Il était important pour moi de ne pas arriver avec des conseils ou des recettes magiques. J’ai donc décidé de parler de ce qui a fonctionné pour moi et de faire confiance que chaque lecteur pourrait trouver les outils qui seront bons pour lui, là où il en est rendu de son propre cheminement. C’est d’ailleurs un commentaire que je reçois régulièrement, les lecteurs apprécient de se sentir libres dans leur exploration. Je reste émerveillée de voir comment chaque personne me partage l’élément qui l’a le plus inspiré dans le livre, ce n’est jamais la même chose !

Constatant les impacts des outils découverts au fur et à mesure de ma propre métamorphose, mon entourage, interpellé par ma transformation, m’a sollicitée sur la manière dont j’avais procédé. J’ai donc partagé mon expérience et à mon heureuse surprise j’ai vu ces personnes se transformer à leur tour. Il m’est alors venu à l’esprit de partager cette expérience à un plus grand nombre par le biais d’un livre.

De par son titre, ainsi que l’image du papillon qui illustre sa couverture, votre livre, renvoie vers les idées de changement, d’évolution, de rénovation. Lesquels de ces synonymes reflètent-ils au mieux l’esprit de votre démarche d’écriture ?

Le changement est défini comme suit : action, fait de changer, de modifier quelque chose, passage d’un état à un autre. Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, il est bien question de changement dans l’esprit de ma démarche d’écriture.

La rénovation quant à elle signifie remettre à neuf par de profondes transformations, transformation aboutissant à un meilleur état. Il en est question également mais j’emploierais plutôt le terme de restauration. Comme on déblaye des gravats, que l’on découvre des trésors cachés et qu’on les remet en lumière.

Mais sans hésitation, je choisirais « évolution », d’une part, parce qu’il figure dans mes 4 valeurs piliers qui agissent comme une boussole dans ma vie, mon fameux P.A.P.E : Plaisir-Authenticité-Partage-Évolution, et d’autre part, parce que j’aime l’idée d’évolution, plus douce, qui intègre le fait que nous sommes toujours nous, mais dans une version plus épanouie, à l’image de la chenille et du papillon.

Deux autres mots-phares que vous utilisez toujours dans l’Introduction renforce cette idée de journal personnel. Vous parlez d’un « incroyable voyage au cœur de mon être », ainsi que de cheminement. Comment comprendre cette idée de parcours vers et au plus profond de son être intérieur ?  

Pour reprendre la métaphore du chantier de restauration, lorsque le travail, le « voyage » commencent, on ne peut imaginer ce qu’on va découvrir. Là d’où je viens, jamais je n’aurais pu imaginer répondre aujourd’hui à cet entretien après avoir écrit un livre ! J’insiste beaucoup sur la notion de cheminement, étape par étape avec patience, courage et confiance. Certes, ce chantier est semé d’embuches, mais quelle joie de découvrir les trésors qui dorment en nous. Dépouillé des croyances limitantes, de l’éducation, des traumatismes, il est alors possible de se connecter à notre être intérieur, de retrouver notre mission de vie et aux joies qui l’accompagnent.  La notion et les moyens de connexion à soi, à notre être intérieur est largement explicitée dans le chapitre 2.B du livre.

Il y a ensuite le caractère de guide, genre qui vient soutenir et appuyer l’idée de voyage. Comment définiriez-vous ce genre narratif et quelle importance a-t-il dans la construction de la structure de votre livre ?

Le genre narratif est à la fois autobiographique, ce qui a permis une construction chronologique des étapes nécessaires à la métamorphose, et guide par les outils qui permettent de franchir ces étapes. Dans un souci de partage qui fait partie de mes valeurs piliers et de crédibilité quant à l’efficacité de ces outils de par ma propre expérience, ce genre narratif m’est venu tout naturellement.

Que pouvez-vous nous dire de la structure de votre livre ? Quel est son fil conducteur, et que signifie la phrase que vous mentionnez concernant votre totale liberté qui vous fait dire que « rien n’est figé » ?  

Le livre est divisé en 3 sections. Le premier chapitre propose une façon de se préparer à la métamorphose. Le deuxième est consacré à la connexion au corps, à soi, aux autres. Enfin, le dernier chapitre est consacré au passage à l’action et inclut une section qui invite à la prévention et à l’éducation, afin que les citoyens de demain s’épargnent des dérives douloureuses.

En ce qui concerne le fil conducteur, j’ai eu le souci pendant tout le processus d’écriture de rendre les explications simples et efficaces en répondant sans cesse à la question « mais comment fait-on ? ».

C’est pourquoi chaque outil est abordé sous 3 angles :

1-Description de l’outil avec les mots des créateurs et références à leurs sites et ouvrages.

2-Comment l’outil a fonctionné pour moi. Je partage mon expérience avec beaucoup d’authenticité.

3- Des exercices pratiques pour permettre aux lecteurs d’apprivoiser l’outil.

J’aborde dans le livre de nombreux thèmes comme la prise de conscience, le courage, les besoins, la responsabilisation ou comment sortir de la victime et arrêter de subir les événements pour retrouver du pouvoir sur sa vie, l’écoute de soi, de l’autre, l’amour de soi, ce grand incontournable.

Pour répondre à la question de la liberté que je prends d’affirmer que « rien n’est figé », je m’appuie sur la neuroplasticité, les nombreux témoignages de gens qui ont radicalement transformé leurs vies, et sur ma propre expérience.  Les chemins neuronaux peuvent être modifiés jusqu’à la fin de notre vie. Je réfère également à la notion de responsabilité, quand on arrête de remettre la responsabilité de notre bonheur à l’extérieur de soi, des possibles jamais imaginés peuvent survenir.

Quant à la richesse de votre ouvrage, je me permets de relever ces trois sources : des situations issues de votre propre vécu ; des informations acquises lors de vos diverses formations et des données glanées au fil d’une riche bibliographie que vous partagez d’ailleurs à la fin de votre livre. Êtes-vous d’accord avec ce schéma, y a-t-il d’autres éléments qui méritent d’être rajoutés ?

J’y ajouterais l’importance des rencontres et des échanges avec toutes les personnes qui m’ont accompagnée pendant les 4 années qui ont précédé la rédaction de ce livre et au cours de son écriture. J’insiste à cette occasion sur la notion de « croissance relationnelle »,  ce proverbe africain illustre bien mon propos « seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ».

Revenons, si vous le souhaitez, à l’idée de métamorphose de votre livre. À ce propos, j’aimerais vous interroger sur plusieurs aspects auxquels votre ouvrage conduit. Le premier est celui de l’égo. Au-delà des définitions diverses et variées, vous insistez sur la double signification de ce mot, celle d’unicité (« ce qui fait que je suis moi »), et celle de barrière, de limite à la découverte et au changement de soi (« me détacher de l’emprisonnement de mes pelures identitaires »). Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

Je consacre une grande place dans le chapitre de la connexion à son être intérieur à l’ego parce qu’il m’apparait essentiel dans cette quête de connaissance de soi. Agissant tantôt comme une enveloppe identitaire indispensable à la représentation et à la conscience que l’on a de soi-même et qui nous sépare du reste du monde, tantôt, en effet, comme une barrière à la découverte de soi et en cela pouvant entraver notre développement personnel. C’est un équilibre permanent à trouver pour faire la part des choses dans toutes les circonstances qui nous mettent en difficulté pour à la fois conserver une identité nécessaire à la survie sans bloquer l’accès à notre être véritable caché par les pelures identitaires qui à la fois nous sécurisent et nous emprisonnent.

Je terminerais en citant Ram Dass dans son livre Vieillir en pleine conscience « Si nous voulons apprendre de nos ténèbres, si nous voulons qu’elles nous aident à nous renforcer et à guérir, nous devons échapper à la bulle qu’est l’ego pour nous ouvrir à l’immense étendue de l’âme. »

S’ouvrir pour découvrir l’immensité de l’âme me renvoie à votre affirmation sur les limites de l’environnement émotionnel : « Je devais poser des limites pour prendre soin de moi ». Que signifie dans ce contexte « dire oui pour être aimée » ?

« Dire oui pour être aimé », c’est un amour conditionnel que l’on s’impose inconsciemment, c’est penser qu’on ne peut pas être aimée pour ce que l’on est, c’est s’exposer à se perdre. Ce point majeur, sous-tendu par la peur de perdre l’amour de l’autre parce qu’on n’est pas capable de se donner cet amour soi-même, revient régulièrement en thérapie avec les personnes que j’accompagne. Conscient de ce fonctionnement, il est alors nécessaire de commencer par nourrir l’amour de soi qui peut passer par l’identification de ses besoins et poser des limites pour prendre soin de soi en apprenant à dire non.

Autrement dit, il s’agit de faire ce « ménage intérieur » comme opération préliminaire et nécessaire au cheminement vers la métamorphose. Quelles sont dans ce contexte « les techniques de libération des émotions » ?

L’image du terrain à cultiver revient à plusieurs reprises dans le livre. Tout comme on enlèverait des roches ou des mauvaises herbes pour obtenir une terre propice à la création d’un jardin fertile, l’acceptation et le lâcher prise, se libérer du juge intérieur, apprivoiser la vulnérabilité, couper les élastiques du passé, travailler avec les différentes parts de soi et découvrir le pouvoir du pardon ont été, en ce qui me concerne, un préalable incontournable à la métamorphose.

Dans ce contexte on peut parfois faire face à des résistances tenaces nécessitant des techniques plus ciblées sur les émotions telles que l’EFT (Emotional Freedom Technique), l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) ou encore le TRE® (Trauma Releasing Exercices). Je poursuis mes recherches quant à ces techniques qui me paraissent fort utiles dans le cadre de ce « ménage intérieur ».

Vous dites que la question « Qu’est-ce que l’amour » vous fascine. Pourquoi ? Comment y répondez-vous ?

Pour répondre à votre question, j’ai effectué une recherche dans mon livre et j’ai trouvé 153 fois le mot amour. Cela illustre bien la fascination que j’ai pour cette question. Elle est universelle et anime les esprits depuis toujours. Il serait intéressant de savoir combien de pages, de chansons, de films, de discussions traitent du sujet. Pour reprendre les termes d’Eva Illouz dans le hors-série de Philosophie magazine paru en aout 2021, de l’amour « huile invisible qui alimente sans cesse le marché de la consommation » à l’amour inconditionnel, en passant par la dépendance affective, le sujet est vaste et occupe une place majeure dans la vie de l’être humain d’une manière générale. L’amour est fondateur, source de vie lorsqu’il est présent de façon bienveillante, son absence ou l’idée leurrée que l’on peut s’en faire peut être destructrice.

Après avoir expérimenté plusieurs formes d’amour plus ou moins souffrantes, je peux dire aujourd’hui que l’amour est source de joie, de plénitude, de sécurité, qu’il se vit en relation à soi, aux autres et à l’environnement. En ce qui me concerne, l’amour agit comme une boussole et pour reprendre un des exercices que je propose dans le livre, quand survient une difficulté, un questionnement, je me pose la question « que ferait l’amour dans ces circonstances ? », dans la plupart des cas, je retrouve mon chemin.

Il ne faut pas confondre cet amour avec la dépendance affective. Quelles sont les limites de ce type de relations et comment peut-on les éviter ?

Je reprendrais cette phrase de Colette Portelance pour illustrer les limites d’une relation de dépendance affective « Lorsque tu donnes ton pouvoir à l’autre, tu perds ta liberté ». En terme de limites, la dépendance affective peut engendrer la perte d’autonomie, l’oubli de soi jusqu’à la mort psychique dans des circonstances extrêmes. Préalable à la manière de les éviter, il faut d’abord en prendre conscience. Pour se faire, le seuil de tolérance de la souffrance de chacun est déterminant. Quand il est atteint, étape par étape, le travail peut commencer avec patience et détermination pour éviter la répétition du scénario dans une autre relation. Un véritable sevrage pourra s’opérer en passant par l’identification des besoins, la guérison des blessures du passé, la mise en place de mécanismes de protection, l’amour de soi, la responsabilisation pour aller vers une relation d’amour authentique et partagée rétablissant l’équilibre.

Vous mettez à la disposition des lecteurs une riche bibliographie. Quel conseil leur donneriez-vous pour s’y retrouver ?

Je m’intéresse depuis quelques semaines au sujet de l’intuition. Je crois qu’au fond, chacun sait ce qui est bon pour lui. J’ai envie de conseiller aux lecteurs de s’amuser et d’écouter leur petite voix intérieure qui les guidera vers l’outil qui éveille en eux la joie et de s’ouvrir aux signes que celui-ci pourrait mettre sur leur chemin. Certains préfèreront lire, d’autres visionner des vidéos ou encore écouter des podcasts. La bibliographie de Métamorphose, que j’ai intitulée « boite à outils », est découpée par catégories, laissant à chacun le loisir de se diriger vers le support qui lui correspond au moment opportun.

Et pour vous joindre ?

Le partage fait partie de mes « 4 valeurs piliers », c’est la raison pour laquelle j’ai créé différentes façons de me joindre :

  • Site web : https://www.achartemann.com/
  • Page Facebook : @Anne-Cécile Hartemann, TRA, Thérapeute en relation d’aideMD
  • Page Facebook : @YOLO yogaetphilo
  • Instagram : @Annececilehartemann
  • Adresse mail pour un accès plus direct : achartemann@gmail.com

Au plaisir d’échanger avec vous autour de la métamorphose !

Propos recueillis par Dan Burcea

Anne-Cécile Hartemann, Métamorphose – Le courage d’aller vers soi, Éditions du CRAM, mai 2021, 246 pages.

Quelques réactions au livre de Anne-Cécile Hartemann

LIVRE

France Inter – Noëlle Bréham dans son émission Les petits bateaux du 13 juin 2021:

« Pour les vacances, si vous lisiez un livre qui ressemble aux petits bateaux…il arrive à rendre compréhensible des choses qui sont assez subtiles, des choses de la vie, de notre vie. Métamorphose, le courage d’aller vers soi est écrit par Anne-Cécile Hartemann, ce n’est ni Bouddha, ni Freud, ni Jésus, si Socrate, mais une canadienne du 21e siècle qui a eu son lot de soucis, peut-être de soucis qui ressemblent aux nôtres, elle ne s’étend pas beaucoup dessus, on comprend juste qu’elle a souffert et qu’elle est toujours en selle et même confortablement, au point qu’elle peut s’offrir des obstacles et de bons galops. Ce livre a été écrit à la première personne, il fourmille de petites et grandes idées, toujours bonnes et même plus, il donne le moral et du courage. Et si, suivant notre avancement personnel, il peut enfoncer 1 ou 2 portes ouvertes, où est le problème? J’aime assez qu’on me tienne la porte, ça permet une circulation plus fluide. »

 

Librairie normande L’eau vive spécialisée dans la croissance personnelle– Rémi Merlande :

« Il existe beaucoup de livres sur le développement personnel. Autant de pratiques que de théoriques. Et je me suis souvent perdu à travers cette jungle littéraire. Puis est venu le jour (il y a 5 jours exactement), où, travaillant en librairie, je suis tombé sur ce nouveau livre, écrit par Anne-Cécile Hartemann.

Et je ne puis vous dire qu’une chose: ce livre est un trésor.

Car l’auteure met en lumière un fait indiscutable et qui pourtant nous échappe encore: le courage d’aller vers soi. Nous avons tellement fusionnés avec les masques que nous portons chaque jour, que nous avons oublié qui nous sommes.

Avec ce livre, Madame Hartemann, thérapeute en relation d’aide, vous partage les clés pour vous aider dans votre croissance personnelle, mais surtout relationnelle: le rapport à soi, mais aussi le rapport aux autres. Vous y trouverez une panoplie d’outils pratiques et nécessaires à la reconnexion à soi (Ikigaï, la gratitude, l’alimentation saine et consciente, apprendre à écouter les messages du corps, etc.)

Je terminerai en citant l’extrait que Madame Hartemann met en avant au début du livre. Il s’agit d’un extrait de « vas où ton cœur te porte, de Susanna Tamaro:

 » Si je suis quelque part,

Si je trouve le moyen de te voir,

Je serai seulement triste, comme je suis

Triste lorsque je vois une vie gâchée,

Une vie dans laquelle l’amour n’a pas réussi à se frayer un chemin.

Prends soin de toi. Chaque fois que,

En grandissant, tu auras envie de

Transformer les erreurs en justice,

Souviens-toi que la première révolution à

Accomplir se trouve à l’intérieur de soi, la

Première et la plus importante.

Lutter pour une idée sans avoir aucune

Idée de soi est l’une des choses les plus dangereuses que l’on puisse faire »

Merci Madame Hartemann pour ce livre plein de ressources, d’espoir, et de reconnexion. »

Commentaires de lecteurs :

 

« J’ai la conviction que ton livre m’a été destiné ! Ton message est profond! Merci pour ton humble et authentique partage. Facile à lire, j’avais de la difficulté à le poser. Merci pour chacune des lignes où tu as mis ton cœur et sûrement versé quelques larmes (…) Ton livre est une brise d’apaisement, d’amour et d’espoir! Merci pour ce beau cadeau! » Nancy

 « Je tenais à te dire bravo pour le merveilleux livre que tu as écrit. Je le termine et je sais qu’il fera maintenant partie de ma boîte à outils. Merci d’avoir partagé ton expérience personnelle dans l’humilité et tes belles découvertes qui nous aideront, nous les lecteurs, dans notre processus de guérison. » Tracy

« Même si je m’étais dit que je regarderai ton livre dans plusieurs semaines, j’ai voulu en parcourir quelques pages…Aïe, j’en suis rendu à la page 53: c’est trop addictif, très agréable à lire et les exercices très courts et pratiques sont supers! » Thierry

« Une approche positive pour vous aider dans votre voyage intérieur »

Anne-Cécile Hartemann, Métamorphose

 

Née en France en 1981, Anne-Cécile Hartemann a émigré au Canada en 2004 puis a divorcé en 2016. Elle était dévastée. Elle décrit dès lors son « incroyable voyage au cœur de mon être, voyage au cours duquel j’ai eu accès à des outils puissants qui ont façonné la femme que je suis devenu » p.17. Effondrée comme beaucoup par la fin d’un projet de vie en couple idéalisé dans ce Québec où l’hiver dure six mois et où les relations sont très basiques sur fond de religion catholique austère, l’autrice a réussi à rassembler dans ce livre les ressources qui ont conduit son chemin pour en sortir.

Il s’agit donc d’un guide de la connaissance de soi, fondé sur un patchwork de méthodes bricolées à mesure qu’elle les découvre mais organisé par étapes chronologiques. En trois chapitres, vous saurez tout pour sortir du puits de l’angoisse et de la négativité : tout d’abord se préparer à la métamorphose ; ensuite le mode d’emploi de la connexion ; enfin la métamorphose elle-même. L’autrice est femme et a eu deux petites filles, mais elle enfante cette méthode qui peut marcher aussi pour les hommes, dit-elle.

Le répertoire de concepts, d’outils et d’exercices est décrit comme « inspirant », ce qui à mon avis ne veut pas dire grand-chose, confondant en un même mot une réminiscence de respiration physique et d’inspiration spirituelle – mais c’est un mot attrape-tout du marketing à la mode et je suis sûr que cela, quelque part, vous séduit. Anne-Cécile Hartemann a œuvré une quinzaine d’années dans ce domaine de la communication et de la vente, métier qui permet de croire que les outils de manipulation de la conscience de soi et des autres sont aptes à résoudre les problèmes de relations entre soi et les autres. Je n’en suis pas convaincu personnellement.

Vous aurez en revanche une connaissance pratique de l’approche non directive créatrice, de la respiration en pleine conscience, du minimalisme, de l’Humanitude, de la communication non violente, de l’Expanders (une envie de se stretcher correctement), de Ho’oponopono « secret » des guérisseurs hawaïens, et ainsi de suite. Je vous les laisse découvrir, certaines valent leur pesant d’ironie dans la manipulation des mots recouvrant des attitudes de simple bon sens. Il s’agit toujours de sortir de soi par les exercices physiques, l’apaisement des passions et l’élévation spirituelle par le silence des bruits parasite, sortir par des méthodes adaptées des orientaux de ce petit soi occidental égoïste et revanchard qui enferme dans le ressentiment et la victimisation. Rien que la proposition d’une voie est prometteuse à celles et ceux qui cherchent. Il y a de multiples chemins pour s’éveiller.

Cet ouvrage apporte non seulement des connaissances théoriques sans pesanteur, mais est surtout ponctué d’exercices pratiques que chacun peut expérimenter comme apprendre à recevoir ou à donner, imaginer cinq vies, dire merci (ce qui n’est pas si simple), se sentir « énergisé » au contact d’une personne (je ne sais trop ce que cela veut dire sinon de l’écouter avec l’attention qu’elle mérite), accueillir et pardonner (essence même de l’Ho’oponopono) ou encore faire une pause « en pleine conscience » (sans penser à autre chose).

Ce manuel vous aidera, si vous en ressentez le besoin. En tout cas l’auteure a ressenti l’envie de partager son expérience et son approche est positive. Elle est devenue thérapeute en relation d’aide, soit TRA et ce manuel pratique est aussi une publicité pour son nouveau métier. Il peut aider dans leur voyage intérieur celles et ceux qui ne se sont toujours pas trouvés.

Anne-Cécile Hartemann, Métamorphose – Le courage d’aller vers soi, éditions du CRAM, Montréal, 2021, 245 pages, €19.00 e-book Kindle €12.99

Attachée de presse en France Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

Le site de l’autrice https://www.achartemann.com/

Son Facebook https://www.facebook.com/Anne-C%C3%A9cile-Hartemann-TRA-Th%C3%A9rapeute-en-relation-daide-103570081564583/?__xts__%5B%AB0%BB%5D=68.a

Sa fiche LinkedIn 

Et même Instagram (l’autrice est partout)