« des êtres d’émotion, d’attention et de collaboration, depuis les éléments galactiques les plus lointains jusque dans les plus petits recoins de notre anatomie… »

Guy Vallancien, A l’origine des sensations, des émotions et de la raison

Vaste programme ! Le livre du professeur honoraire de 73 ans Guy Vallancien est une gageure. Son auteur est chirurgien urologue et pionnier de la robotique chirurgicale en France, membre de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie nationale de chirurgie, fondateur de la Convention on Health Analysis and Management et de l’École européenne de chirurgie, membre de l’Office parlementaire de l’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Beaucoup d’éminent titres pour un ambitieux essai qui ne vise – pas moins – qu’à retracer la lignée, des particules subatomiques à la conscience compassionnelle humaine.

L’être humain n’est qu’un maillon d’une chaîne et évolue par mutations pour s’adapter sans cesse à l’univers qui change. Sa visée est la vie, tout simplement, l’élan qui pousse sans raison, juste parce que le vital est ainsi fait. Ceux qui croient peuvent aller au-delà, pas le scientifique qui se limite à constater ce qui est. La vie se développe et se répand par autonomie, fraternité et auto-organisation. C’est ainsi de la cellule à l’homme, et l’animal sapiens ne fait exception que parce qu’il va encore plus loin, ajoutant la compassion.

Notre état de conscience supérieur nous permet d’être méchant gratuitement, mais aussi plus sociable que les espèces animales, dépassant la « loi naturelle » (concept humain) qui fait du plus apte le survivant par excellence. Notons cette réflexion qui nous vient à la lecture du livre : les Américains en sont restés à la loi du plus fort, ce qui rend leur égoïsme implacable et puissant ; mais les Européens sont peut-être en avance dans l’Evolution de la conscience, puisqu’ils donnent à la compassion et à l’entraide une valeur supérieure. L’auteur ne le dit pas car son essai manque de clarté. Il veut trop embrasser et mal étreint. Ses huit chapitres sont inégaux, les premiers utiles en ce qu’ils retracent brillamment la genèse de l’éclosion humaine depuis les origines de l’univers, avec forces références et exemples, les suivants touffus et parfois inutilement polémiques.

La robotique et ladite « intelligence » artificielle (qui n’apparaît que comme la programmation intelligente des concepteurs humains) viennent comme un cheveu sur la soupe et l’auteur ferraille avec les admirateurs et autres croyants de l’humanité « augmentée ». Faut-il « repenser » notre nature humaine comme il le prône ? Notre savant retrouve benoitement les trois étages de l’humain que les Antiques, puis Pascal (les trois ordres) et Nietzsche (chameau, lion, enfant) entre autres, distinguaient déjà : les sensations, les émotions, la raison – avec la charité (Guy Vallancien dit la compassion) en supplément d’âme ou comme propriété émergente de la raison sociale.

S’agit-il d’un essai polémique contre l’IA et les néo-croyants du Transformisme ? S’agit-il d’un essai de scientifique pour tracer une philosophie de l’évolution humaine ? On ne sait trop. Les propos rigoureux, étayés d’exemples de recherches, voisinent avec des raccourcis critiques sur l’actualité et un chapitre 7 incongru sur la bêtise en réseau. « Que reste-t-il dont j’aurais la certitude ? Pas grand-chose ! » avoue-t-il p.233 dans son trop délayé « Point d’orgue » en guise de conclusion. Le livre n’est pas abouti et c’est dommage, car le lecteur est frappé par d’excellentes remarques ici ou là.

Tel le « séquençage de centaines de jeunes Chinois ‘surdoués’ au QI de plus de 130 pour y rechercher le secret d’une intelligence dite supérieure à transmettre aux autres (chinois, bien-sûr), comme semble y travailler l’équipe du Beijing Genomic Institute de Shenzhen ? Course absurde au toujours plus. Quand on aura mesuré le QI des cons à 120, les QI moyens seront à 180 et les supérieurs à 250. Qu’aurons-nous gagné ? Une augmentation du nombre d’individus atteints du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme qui se caractérise par des difficultés significatives dans les interactions sociales »p.103. Sans compter que « le QI » ne mesure que la conformité des esprits au formatage des tests et ne préjuge en rien de « l’intelligence » au sens global de la faculté à s’adapter à tout ce qui survient.

Quant à « la conscience », dont les religions du Livre font un souffle de Dieu, elle « serait consubstantielle à la matière depuis l’origine de l’Univers, l’esprit émergeant progressivement des appariements particulaires, du bouillonnement moléculaire, des interactions chimiques et des collaborations biologiques » p.146. L’humain apparaît donc comme un être émergeant de la masse vivante, pas un dieu tombé sur la terre ; nous sommes fils des étoiles et non d’un Être mythique, projection machiste du Père et Mâle dominant, élu maître et possesseur de tout ce qui vit et pousse sur la planète. Les Idées pures platoniciennes ne sont qu’une image mentale et le « je pense donc je suis » cartésien doit être remplacé par le « je ressens donc je deviens » pour se sublimer en « j’aime donc je suis » – qui forme un meilleur titre que le trop pesant A l’origine des…

Car par la génétique, la physiologie et la culture, nous, être humains, sommes avant tout « des êtres d’émotion, d’attention et de collaboration, depuis les éléments galactiques les plus lointains jusque dans les plus petits recoins de notre anatomie… » p.248. Ce qu’aucun algorithme ne pourra jamais devenir.

Guy Vallancien, A l’origine des sensations, des émotions et de la raison – J’aime donc je suis,L’Harmattan 2019, 248 pages, €25.00 e-book Kindle €18.99 

Attachée de presse Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

« Notre siècle » a bien lu « J’aime donc je suis » de Guy Vallancien

J’aime donc je suis de Guy Vallancien chez L’harmattan

À l’origine des sensations, des émotions et de la raison 

L’Harmattan nous propose, de Guy Vallancien, À l’origine des sensations, des émotions et de la raison : J’aime donc je suis.

Guy Vallancien est professeur honoraire des universités, membre de l’Académie de médecine et de l’Office parlementaire de l’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Pionnier de la robotique chirurgicale, il réfléchit à la nature humaine à l’aune de l’intelligence artificielle de la robotique et de la génétique.

L’auteur nous embarque dans une histoire qui a débuté il y a presque 14 milliards d’années, avec le big-bang. Il nous le décrit, en nous expliquant qu’à ce point de départ, il n’y a pas eu d’explosion, mais un petit pas grand-chose d’une puissance phénoménale, jusqu’aux galaxies, étoiles, planètes et notre Système solaire, notre petite Terre.

C’est l’objet du chapitre 2, Guy Vallancien nous explique comme est née la vie, comment les atomes se sont regroupés en molécules, en cellules pour arriver à des organismes vivants, dont Sapiens est le plus abouti. Créés avec les mêmes atomes que le reste de l’univers, nos corps furent à l’origine de l’éclosion d’un état de conscience supérieure nous faisant les êtres vivants les plus égoïstes et les plus méchants comme les plus empathiques et les plus sociables.

Dans les chapitres suivant, l’homme se trouve au centre des réflexions et des développements de Guy Vallancien. L’auteur nous parle de son évolution, de ses perceptions du monde qui l’entoure. Pour l’auteur, contrairement aux idées de Platon et Descartes, il faut substituer, le « je pense, donc je suis », par « je ressens donc je deviens » pour aboutir à « j’aime donc je suis ». L’homme s’imagine chaque jour, il est l’imagination de lui-même.

Au fil de ses développements, l’auteur nous rappelle, que nous sommes tous différents, que la normalité n’existe pas, ni l’état de « bonne santé », nous avons tous des problèmes physiques ou psychiques. Ce sont ces différences, en anormalités qui font tout l’intérêt de l’humanité.

Guy Vallancien règle ses comptes avec les GAFA, BATX qui sont, pour lui, des déferlements de conneries. Ils estiment que l’on pourrait prendre ces réseaux planétaires – qui nous contrôlent – à leur propre piège : en arrêtant de nous y connecter sans cesse. « Asphyxié par une nuée de messages dont une fraction infime est des informations réelles. L’honnête homme en sait plus sur un drame vécu à dix mille kilomètres de chez lui que sur la dépression de sa voisine ». « Le soir on s’abrutit à suivre Koh Lanta ou Hanouna »… « Orwell avait donc raison, nous y sommes… à une génération près, nous pas en 1984, mais en 2019 ». Guy Vallancien prône une grève des réseaux sociaux pour affirmer notre liberté de penser et agir.

Pour autant, l’auteur ne nous conseille pas de retourner à l’âge des cavernes, les progrès de l’informatique, l’IA nous aide, notamment en médecine. Mais l’irruption fracassante de l’intelligence artificielle, de la robotique et des techniques génétiques rebat les cartes en nous obligeant à repenser notre propre nature humaine. Une augmentation de nos capacités ne répondra en rien à l’espoir d’un approfondissement de nos êtres en quête d’harmonie.

Guy Vallancien conclut son ouvrage « Je n’ai finalement qu’une seule certitude ‘Diligo ergo sum’(j’aime donc je suis). L’ogre numérique ne pourra jamais restreindre la liberté d’être, bête comme il est, il est incapable de partager les fulgurances et les amitiés qui m’animent ».

Cet ouvrage permet de replacer l’homme dans son environnement et il n’est pas certains que vous utilisiez encore ou de la manière les réseaux sociaux après cette lecture (personnellement, depuis de longues années, je les utilise à 99 % pour le travail et le reste 1 % pour un usage personnel.)

Guy Vallancien, auteur de « J’aime donc je suis », invité de BFM Life

Revoir l’émission du 25 mai avec Guy Vallancien, empruntez ce lien : https://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/bfm-life-du-samedi-25-mai-2019-1163800.html

Pour recevoir son livre ou l’interviewer, contact presse guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

BFM Life du samedi 25 mai 2019

Invités : Clara Bonnavion, présidente de l’ANEMF. François Miquet-Marty, président de Viavoice. Virginie Femery, directrice santé et prévention du Groupe VYV. Jean-René Moreau, président de l’Observatoire social territorial de la MNT. Julia de Funès, philosophe et spécialiste des questions RH. Alexis Berreby, cofondateur de Leadersanté. Guy Vallancien, chirurgien urologue. Solange Ménival, présidente de Stratégie innovations Santé. Grégory Véret, président et cofondateur de Xooloo. – Ainsi que Dominique Noel, présidente du Festival de la Communication Santé.

Société/philo : « J’aime donc je suis », le nouveau livre de Guy Vallancien

Vient de paraître – mai 2019 – Société/Philosophie

J’aime donc je suis

A l’origine des sensations, des émotions et de la raison

un livre de Guy VALLANCIEN aux éditions L’Harmattan

Site officiel de l’auteur Guy Vallancien www.vallancien.fr

Demande d’exemplaires en services de presse ou d’interviews : guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

« J’aime donc je suis », ce nouveau livre de Guy Vallancien est une puissante réflexion plus que jamais nécessaire sur ce qui constitue l’homme, ce qui le rend singulier et donc précieux, face aux robots de l’intelligence artificielle.

En démarrant avec le rappel des connaissances d’un scientifique sur ce qui nous a permis de penser (nos émotions, venant de nos sensations, qui nous font aimer avant de penser), ce livre important interroge sur l’avenir de l’espèce humaine à notre époque où nous sommes tous interconnectés et perplexes face à l’émergence de l’intelligence artificielle.

Aimer : ce que les robots de l’intelligence artificielle ne pourront jamais faire !

L’auteur : Pionnier de la robotique chirurgicale, Guy Vallancien réfléchit à la nature humaine à l’aune de l’intelligence artificielle, de la robotique et de la génétique.

Guy Vallancien est professeur honoraire des universités, président de CHAM, membre de l’Académie de médecine et de l’Office parlementaire de l’évaluation des choix scientifiques et technologiques.

Guy Vallancien a notamment publié « La médecine sans médecin ? »(Gallimard 2015),« La santé n’est pas un droit ? » (Bourin éditeurs, 2007) et aussi au Seuil, au Rocher et chez Michalon.

RESUME DU LIVRE : J’aime donc je suis A l’origine des sensations, des émotions et de la raison : 

Ouverture :  L’Homme n’avait au départ rien d’un super héros pour se libérer à ce point des contingences naturellesjusqu’à forger son autonomie à nulle autre pareille : Un corps sans longue queue ni défenses, pas de crocs ni de griffes, juste des ongles et des dents. Des réflexes lents, une force modérée, une vision diurne médiocre au spectre limité, des oreilles qui ne captent que les sons et à faible distance, un nez qui ne sent pas grand-chose et des pieds qui ne perçoivent pas les vibrations lointaines. Ajoutons à ce tableau peu flatteur une vitesse de pointe minable à être dévoré en moins de deux par un guépard ou un crocodile, une gestation donnant naissance à une progéniture en tout petit nombre, lente à s’émanciper, sans commune mesure avec les millions d’œufs pondus ou les portées qui se dressent sur leurs pattes dès la mise bas. il lui restait une seule issue pour survivre : Réfléchir afin de prévoir,  inventer jusqu’aux symboles qui le font agir en se dépassant et communiquer comme aucun autre animal ne le fait grâce aux différents langages qu’il inventa.

1° chapitre « A l’origine de ses capacités, l’énergie et la matière » :  Ni big …ni Bang ! L’Univers s’est développé, il y a 13,8 milliards d’années, dans le   silence et le noir sidéral d’un évènement qui n’a fait ni bang, ni boum, ni plouf, ni crac…Cet instant n’était même pas Big mais au contraire tout petit, quoique d’une puissance phénoménale : fluctuations intenses d’énergie considérable dans un espace infinitésimal porté à ue température à milliards de degrés. Dès les premiers instants de l’univers les particules puis les atomes collaborent, fusions incessantes dans des combinaisons de plus en plus complexes. L’espace s’expand sans cesse à milliards de galaxies et a Terre naquit de la fusion d‘astéroïdes. Boule de feu au départ il y a 4,5 milliards d’années notre planète contient 4 atomes qui composent la quasi-totalité de l’univers : le carbone, l’hydrogène, l’oxygène et l’azotepour aboutir a la diversité incroyable des êtres vivants grâce à une succession gagnante de collaborations et de persistance : Energie et inertie, deux forces étroitement mêlées. Dynamique et statique se partagent le monde.Nous sommes les fils et filles des étoiles et des fusions atomiques.

2° chapitre« Puis la biologie fit son chemin » :A partir du regroupement d’atomes simples l’univers créa des molécules puis de cellules, des organes et des organismes dont Sapiens est le plus abouti. Fusion et destruction, amour et haine étroitement mêlés des éléments matériels. Dans cette évolution l’Homme capable de s’introspecter grâce au développement de son cerveau apparait comme le plus sociables des égoïstes. Vivre c’est échanger et toute matière est plus ou moins vivante en ce qu’elle communique. Il y aurait donc des bribes d’intelligence puis de conscience dès les premiers moments où les particules se sont frottées les unes aux autres. Nos corps sont devenus des sommets de complexité et de communications entre les cellules qui les composent. La symbiose qui fait vivre les êtres ensemble et l’homéostasie qui maintient l’équilibre du corps sont les clefs de l’organisation de nos êtres. Miracle d’une organisation qui s’est effectuée sans programme défini, ni chef suprême, ni flics, ni inspecteurs, mais par unprocessus d’auto-organisation amenant à « l’émergence » de structures de qualité supérieure à la somme des  éléments qui les composent.

3° chapitre« La machinerie humaine » :   je suis fait de vide à 99%la matière étant l’élément le moins fréquent dans l’univers, mais ce vide est traversé par d’innombrables particules qui se connectent.  La cellule est le première être vivant apparu sous la forme des bactéries, nos mèresplus que nos ennemies depuis 3,8 milliards d’années et nos corps fonctionnent tous seuls sans rien nous demander, jour et nuit. Notre présence consciente au monde ne dépasse pas 1%de notre activité globale. On pourrait se faire peur !

4° chapitre« Conscient mais de quoi ? »  Platon et Descartes se sont trompés : les idées pures n’existent pas.  je pense donc je suis est à remplacer par « je ressens donc je deviens »  pour  aboutir à « j’aime donc je suis » :Diligo ergo sum au lieu decogito ergo sum Mon cerveau travaille pour moi  en me montrant des cartographies prise dans ma mémoire pour reconstruire le monde qui m’entoure. Je m’invente chaque jour :  Je suis l’imagination de moi-même. Mes sens ne me montrent qu’une partie du réel. Les perceptions sont toujours en retard sur la réalité au présent. Le présent n’existe pas. Je suis fait du passé afin de prévoir l’avenir pour transformer le monde, spécificité proprement humaine à la différence de l’animal qui ne modifie pas son environnement pour exister, il ne fait que le subir. L’Homme veut le dominer en bien ou en mal.

5° chapitre« L’homme normal y a pas » : Nous sommes tous différents.   L’état de bonne santé n’existe pas car on est toujours atteint par quelques problèmes physiques ou psychiques. La perfection nous est inconnue. Tant mieux, Sinon quel ennui ! tous pareils !!! L’horreur. Nous sommes des A-normaux qui collaborent et ce sont nos variations, nos folies et  nos manques qui font la richesse de l‘humanité.

6° chapitre« Le progrès à la trappe » : mot devenu presque grossier, le savant ne fait plus recette,emporté par les opinions qui circulent sans aucun esprit critique sur les réseaux sociaux ; un monde s’croule alors que le nouveau univers n’est pas encore né. La raison qui permit à l’homme de mieux comprendre son environnement ainsi que lui-même a failli dans son incapacité à le rendre meilleur. Le vingtième siècle connût a la fois des progrès scientifiques majeurs et les pires des barbaries totalitaires staliniennes, maoïstes et nazies.

7° chapitre« Un monde en friche » :les GAFA et les BATX, ces plateformes planétaires américaines et chinoises qui nous contrôlent sont à prendre à leur propre piège :faisons la grève des clics et arrêtons  de nous connecter sans cesse.Pendant ce temps l’Europe se traine et se vautre dans le contentement d’elle-même, repue, assistée, prot »égée, mais pour combien de temps encore ? accident de parcours ou Fin de civilisation ? la queston est posée. On accepte de réduire les émissions de co2, on combat la malbouffe, les pesticides et on laisse dire n’importe quoi par n’importe qui sur les réseaux.A quand un nutri-score de l’espritpour contrecarrer le déferlement de conneries balancées chaque jour sans preuve alimentant les peurs les plus vulgaires.

8° chapitre« Debout les hommes ! » : En même temps l’IA nous aide, notamment en médecine pour réparer l’homme malade ou blessé, mais gare à l’augmentation de nos capacités physiques et cognitives que proposent les marchands de bonheur numérique ! Vivre mille ans n’aucun senscar si l’humanité n’évolue pas en passant le bâton à de nouveaux venus, elle périclitera rapidement ; danger du transhumanisme, négation de la personne humaine en voulant relier nos cerveaux à des systèmes informatiques implantés car ce sont les entreprises qui les construiront ou les hackers qui deviendront nos maitres. Jusqu’où ne pas aller trop loin dans la folie démiurgique du toujours plus quantitatif alors que je cherche simplement plus de densité d’être.Lançons une grève des réseaux sociaux pour affirmer notre liberté de penser et d’agir, en réduisant le buzziness des marchands planétaires de rêves inutiles.

Point d’orgue :   j’aime donc je suis, seule certitude qui m’anime et me fait me lever chaque matin, car je vis d’abord des sens avant d’utiliser de temps en temps ma raison. La créativité ne s’explique pas, ne se calcule pas, elle survient sans crier gare ! l’amour ne se comptabilise pas en statistiques ni ne se transmet en algorithmes. Si ma conscience ne représente qu’une petite fraction de ma présence au monde, elle me rend autonome dans mes pensées et actions jusqu’ à dire NON et me sacrifier pour une cause supérieure La haine et la méchanceté ne peuvent vaincre l’empathie et l’amour dans la mesure ou génétiquement, physiologiquement et culturellement nous sommes d’abord des êtres d’attention et de partage.