Michel Assenmaker sur Françoise Collin

http://www.blogs.erg.be/assenmaker/?p=858

Lettre ouverte
Michel Assenmaker
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« Crâne et ciel“Je sais que c’est le plus haut livre de notre époque” »“On dirait une ville” de Françoise Collin
quel du désir ou de l’absence de désir restitue l’aube. Quel accompagne en piété la passante. Quel la délivre. Quel fait retour dans une phrase et continue la phrase jusqu’au bout dans sa robe d’Iphigénie. Quel la soutient pour le troisième fois et toutes les fois

au moment où sur une fenêtre un rideau s’ouvre, sans que l’on sache ni le spectacle ni la scène, dans l’enclos répété des murs

un peu de poussière aux doigts

p.46, des femmes, Antoinette Fouque, 2008

Iran / Voile : Chahdortt Djavann dans l’enregistrement de son livre audio aux Editions des femmes

Texte recopié du catalogue des trente ans des Editions des femmes :
chah.jpgChahdortt Djavann
 
Lorsque les Editions Des femmes m’ont proposé de faire un CD de Bas les voiles ! et d’en lire moi-même le texte, j’ai été à la fois émue et inquiète. Emue d’une invitation qui était un geste de reconnaissance et de sympathie. Inquiète, parce que je n’étais pas sûre de réussir cet exercice dont je n’avais pas l’expérience. Je ne savais pas poser ma voix. L’émotion précipite mon débit. J’avais conscience, en outre, de mon accent étranger. Je me disais que personne ne me comprendrait et que, de toute manière, je n’arriverais pas au bout de ma tentative.
En même temps, l’idée me séduisait, lire moi-même les mots et les phrases que j’avais écrits dans ma protestation solitaire. Il y avait une grande délicatesse dans la proposition des Editions Des femmes de m’inviter ainsi à faire entendre ma voix.
L’expérience ne m’a pas déçue. La lecture de son propre texte est une épreuve étrange et enrichissante. Se lire à haute voix, c’est à la fois se mettre à distance et se retrouver, s’obliger à écouter et à entendre, à retrouver les mots conçus dans le silence. Ce n’est pas simplement se relire, c’est prendre conscience soudain de l’impact que le texte aura peut-être. Imaginer furtivement ce que d’autres pourront entendre. Si écrire, c’est donner naissance à une idée, à une pensée, à des sentiments, à des émotions, à des convictions…, enregistrer la lecture d’un texte, c’est essayer par un effort très profondément corporel de faire entendre la voix de chaque idée, de chaque phrase, de chaque mot. Au cours de ma lecture à haute voix, j’ai été encouragée par la présence bienveillante de Michelle Muller, qui de temps en temps, non sans un fou rire, corrigeait ma prononciation de tel ou tel mot. J’avais par exemple, à cause de mon accent, beaucoup de mal à prononcer correctement le mot « dehors ».
 
Le soutien sans condition d’Antoinette Fouque, au moment de la sortie de Bas les voiles !, a été très précieux pour moi. J’ai senti que mon témoignage et mes analyses pouvaient parler à d’autres, à beaucoup de femmes occidentales qui n’avaient pas connu la répression des islamistes.
Antoinette Fouque a su m’exprimer une compréhension intellectuelle et une solidarité sans failles qui constituaient un engagement immédiat, sans conditions et sans réserves. La confiance qu’elle a su m’inspirer m’a donné confiance en moi. Elle m’a aidée en me faisant comprendre que je pouvais compter sur elle. Expérience rare.
C.D.

« On dirait une ville » sur Médiapart par Jacques Dubois

http://www.mediapart.fr/club/edition/bookclub/article/170508/quelque-chose-d-une-ville-0

Quelque chose d’une ville
Article Commentaires 17 mai 2008Par Jacques Dubois
Edition : Bookclub

L’auteure est devenue parisienne avec le temps. Dans de petits textes entre poésie et roman, elle tente de restituer certains des repères de son quotidien au sein de la métropole. Depuis son quartier, elle regarde agir quelques-uns de ceux avec lesquels elle traite ou simplement qui passent. Beaucoup d’entre eux, à l’évidence, n’ont pas la vie drôle, aimeraient changer de destin. Mais qu’y faire et comment savoir ? Reste à trouver l’écriture qui, en dix lignes, vingt lignes, une page, dira sans pathos vain le « comment c’est » de ce qui leur arrive. Or, elle est à l’œuvre, cette écriture, suggérant sans trahir, tenant la bonne distance, adoptant le ton juste.

L’ auteure, vous la connaissez. Elle s’appelle Françoise Collin et est philosophe. Elle a écrit des ouvrages mémorables sur Maurice Blanchot et sur Hanna Arendt. Elle fut à la pointe du combat féministe, fondant les Cahiers du Grif en 1973. On lui est reconnaissant de la pause qu’elle fait ici dans un petit livre inspiré. Cela tourne autour de la question de savoir ce qu’est une grande ville aujourd’hui comme de la manière dont chacun y assure son existence.Cela donne de simples récits qui commencent par « Sur la place de la République où cria de Gaulle, où défilent par milliers les cégétistes » ou s’intitulent « Comment on se fait des amis à Paris ». De l’un à l’autre, cela va, cela vient et c’est très réussi. Oui, on dirait une ville et on dirait une vie, sans rien qui pèse ou qui pose.

Françoise Collin, On dirait une ville, Paris, Des femmes/Antoinette Fouque, 2008.

l’auteur sur sa poésie

LE TEMPS DU TABLEAU

J’ai toujours écrit de la poésie, parallèlement aux romans. Pour aller au cœur de l’écriture, car la poésie représente pour moi l’éthique du travail de la langue.

Le défi de Le Temps du tableau consiste à proposer au lecteur de la poésie au même titre que la prose. Ce dont témoignent les sous-titres de ses trois parties :
1. Récit
2. Théâtre
3. Lettre

Ce livre regroupe un travail de plusieurs années. S’il ne s’agit pas d’un recueil de poésie (cf. sa structure), il peut cependant se lire en l’ouvrant au hasard. Les poèmes évoquent Los Angeles, Saint-Pétersbourg, une plage de Toscane… Le Temps du tableau sort en Juin et peut tout à fait convenir à une lecture d’été, de voyages.

C.W.

Ne ratez pas Sophie Freud ! En France pour 24 heures seulement !! (soirée le 14 mai, 18h30)

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A l’ombre de la famille Freud

Sophie Freud

En espérant que les nombreux ponts du mois de mai vous donnent l’occasion de profiter de tous les petits bonheurs de l’existence dont la dévorante vie professionnelle ne vous laisse pas le loisir, je me manifeste discrètement, par un petit émile, pour vous faire part du séjour de 24 heures à Paris (elle vit aux Etats-Unis) de Sophie Freud…. (24 heures chrono du mercredi 14 mai, 16 h top départ au jeudi 15 mai, 16 h ligne d’arrivée !!) Être réactif(ve) ! Ne pas la louper ! L’occasion de rencontrer une descendante directe du grand Sigmund (fille de son second fils – Martin Freud – avec son épouse Esti)

FREUD… Un nom qui invite à rêver…. Et une suggestion de son attachée de presse aux éditions Des femmes pour éventuellement vous mettre en contact avec elle pour toute idée médiatique… En plus, sa photo (ci-jointe, ainsi que l’argumentaire de son livre à paraître aux éditions Des femmes le 22 mai), avec ce sourire si humain, ce rayonnement absolu, devrait vous rassurer sur sa personnalité, et vous désinhiber face à une aussi grande dame ! N’hésitez donc pas à m’appeler de toute urgence pour toute interview d’elle ! 06.84.36.31.85

Par ailleurs, pour les non-journalistes, qu’ils soient pleinement rassurés : ils pourront également « voir » et entendre Sophie Freud, ce mercredi 14 mai, de 18h30 à 21h30 lors d’une soirée organisée en son honneur par Antoinette Fouque dans son Espace des Femmes (35 rue Jacob, Paris 6ème, métro Saint-Germain-des-Prés, bus 63, vélib rue Saint-Benoit). Merci, par avance, de votre présence – et de faire circuler l’information sur ce qui EST un événement autant dans le domaine de la psychanalyse (fatalement, bien que « A l’ombre de la famille Freud », notre nouveauté éditoriale, ne soit en rien un ouvrage de psy) que dans ceux de l’histoire du XXème siècle et des femmes.)

Conférence de presse de Maître Gisèle Halimi à l’Espace des Femmes-Antoinette Fouque, mardi 13 mai, 15h30

Des femmes – Antoinette Fouque présentent… 8e40e1c9175e33ee98a76b94c3b40970.jpg

La clause de l’Européenne la plus favorisée

Choisir la cause des femmes & Gisèle Halimi

Conçu par Gisèle Halimi, ce projet ouvre de nouvelles perspectives pour l’Europe. Identifier, à travers les législations des 27 pays membres, les lois les plus avancées pour les femmes, en faire un « bouquet législatif » offert aux 250 millions d’Européennes, tel est l’ambitieux travail que, durant deux ans, juristes, économistes, sociologues et syndicalistes de Choisir la cause des femmes ont mené à bien. Enrichi par des contributions de 52 représentantes et représentants des pays concernés, ce travail est aujourd’hui pris en compte par les plus hautes autorités politiques et soutenu par la Commission Européenne et la Présidence française de l’Union Européenne.

« Alors que l’Union européenne est souvent un instrument de confiscation de la souveraineté démocratique
et de destruction des acquis sociaux, l’association française Choisir la cause des femmes s’est lancée depuis
2005 dans un pari : ébaucher une Europe où l’harmonisation se ferait par le haut plutôt que par le bas, et
qui accroîtrait le bien-être de ses citoyens ou en l’occurence de ces citoyennes. »

Le Monde Diplomatique, mai 2008.

« L’élaboration de la Clause de l’Européenne la plus favorisée se révèle une démarche novatrice qui pourrait bien devenir l’une des modalités prioritaires de la construction de l’Europe des valeurs. Les critiques des eurosceptiques sur la législation européenne seraient dépassées. (…) Si la Clause de l’Européenne la plus favorisée réussit, d’autres domaines pourraient suivre et changer la relation des citoyens à la construction européenne, perçue comme régressive en matière de droits. » Jean-Luc Sauron, Professeur de droit européen à l’université de Paris IX (Dauphine), président de l’Association des juristes européens, Le Monde Diplomatique, mai 2008.

« Il me semblerait judicieux de faire de la Clause de l’Européenne la plus favorisée un exemple de loi idéale, une sorte de « rêve devenu réalité » qui considèrerait tous les aspects d’un point de vue féministe. »Tanja Auvinen, secrétaire générale de Nytkis, coalition des associations féministes finlandaises.

« Nous vivons un moment très critique de l’histoire, qui est une régression par rapport au XXème siècle.
(…) Il ne suffit pas de conquérir la majorité dans les Parlements pour obtenir les meilleures lois : il convient
avant tout de reconquérir l’âme et l’imagination des femmes. »
Luciana Castellina, co-fondatrice du quotidien Il Manifesto, ancienne députée du PCI.

« Le projet de la Clause de l’Européenne la plus favorisée est un outil splendide pour construire cette Europe tout en développant des aspects qui, partiront des femmes, c’est-à-dire des citoyennes, mettant au centre les êtres humains… » Elfriede Harth (Allemagne) représentante en Europe de Catholics For a Free Choice.

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Christine Orban entre dans la Bibliothèque des Voix (« Deux fois par semaine »)

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Christine Orban
Deux fois par semaine

lu par l’auteure

Coffret 2 CD- 27 €

Deux fois par semaine est le récit d’une psychanalyse : celle d’une jeune femme de 20 ans, mariée depuis peu, et devant faire face à la mort prochaine de son mari, malade et condamné. Enfermée dans sa douleur, bloc de silence qui la sépare du monde extérieur, elle va réapprendre, grâce à son psychanalyste, à se confronter à l’altérité. Au cours des séances une relation se crée, faite de provocations, de mille détails qu’elle note avec une grande précision, et peu à peu cette immense douleur qui ne peut pas se dire affleure en notations rapides et d’autant plus émouvantes.
Comment admettre et dire l’irréparable quand on est dans l’éternité de la jeunesse ? Comment vivre dans l’imminence de la mort quand on a 20 ans et qu’on aime pour la première fois ? Dans ce rapport presque muet entre la jeune patiente et le vieux psychanalyste, tout est évoqué de ce qui se tisse de si fragile et essentiel dans la relation à l’autre : cette présence-là, fondamentale, qui agit comme rempart à l’irréparable, et lui permet de briser la vitre, de retrouver le verbe, d’accepter de vivre envers et contre tout.

Christine Orban est l’auteure de nombreux romans, dont Le collectionneur, L’attente, et, récemment, Petites phrases pour traverser la vie en cas de tempête… et par beau temps aussi.

Roger Dadoun célèbre les femmes !

RD par RV0006.JPGTexte figurant dans le catalogue des trente ans des éditions Des femmes :  
Trentenaire de l’ardente sereine guerre de trente ans, conduite,
ô blanches caravelles,
tous voiles chus,
sur hautains et hardis calicots,
contre cohortes bottées casquées cuirassées,
tenant en embuscade clinquants phallus
d’hargneux cadets pondus hors le ventre toujours fécond de la bête immonde,
la Gorgone fasciste des églises, sectes, intégrismes, pouvoirs, partis,
 
à tes nus pieds, ô des femmes, je déplie,
voix de mémoire amie,
le poème tapis rouge
 
(et que viennent donc s’y encorner les mufles minotaures !)
 
Etrennes de trente années du livre,
trente années tigresses aux griffes de papier
au joyeux au soyeux au rugueux rugissement,
trente glorieuses larguant toute gloriole et tout décorum,
 
ô des femmes
 
bénies soyez-vous entre toutes les âmes, et zélés corps,
pour avoir duré, simplement duré,
en juste fidélité,
orfévrant fins trésors de ferme tendresse,
par-delà flèches cupides, venins de langues et de regards,
plumes à l’injure crasse, bras tendus poings dressés prêts à frapper
des machismes sectaires mafieux acoquinés pour se payer
virile casse et culbute cavalière.
Point ne conviennent ici plaintes, élégies et thrènes,
mais bien plutôt accorte clameur d’hymne dionysiaque,
et plus sûrement l’ode isiaque
au miel hyménoptère,
pour la saga fabuleuse d’Isis à la divine partyhénogénèse,
car du néant, du nihil,
fui le Nil luxueux voluptueux lustral,
tu surgis,
toi ma lumineuse,
des eaux mères matricielles,
tu t’informes toi-même,
ô Mère primordiale,
pour une parade isiaque
qui ravisse l’extasié univers entre terre et ciel,
tu emmontes, artisane cosmique, les trente pièces d’Osiris le Morcelé,
fils frère amant dieu cadavre énigme, meursaub*
dispersé aux quatre horizons et qui,agrippé à ton sein, s’y enkyste,
s’acharnant, ô sombres mystères, à régler tes errances d’amour
déraisonné
 – mais où est donc passée, poisson, du viril voyou,
la verge oxyrhinque** ?
 
Trente années d’oeuvres nous vécûmes,
Et ce fut minutes de sable mémorial, broderies de fière écume,
jours ouvragés de parole empoignée
de parole extorquée renouée
de parole étoilée déliée
 
Arianes mes soeurs, toutes, combien de fils tendîtes-vous
en labyrinthes pareils à des miroirs sans tain ?
Tissage-pénélope de textes qui s’entextent se contextent se détextent,
écritures en nave
ttes qui filent et claquent et s’affolent et s’apaisent,
livrant, gorgées d’ivrèmes, ces pages, ces pages, ces pages,
en étranges nappés japon piqués de pointes et gouffres. (…)
 
* meursaub, en arabe, « voyou », « coquin ».
 
** Le sexe d’Osiris fut avalé par le poisson oxyrhinque (cf : Psychanalysis entre chien et loup, Imago/PUF, 1984)

Les lettres françaises : spécial Catherine Lopès-Curval (Georges Férou & Gérard-Georges Lemaire)

artwork_images_140197_480314_catherine-lopes-curval.jpgLES LETTRES FRANÇAISES, du 3 mai 2008

Illustrations de Catherine Lopès-Curval + article de Georges Férou sur sa peinture
Catherine Lopès-Curval au pays des merveilles

CATHERINE LOPES-CURVAL AU PAYS DES MERVEILLES

LES METAMORPHOSES D’ALICE de Catherine Lopès-Curval, Espace-Galerie des femmes, jusqu’à fin mai

Catherine Lopès-Curval entretient avec la littérature une relation étroite, profonde et même paradoxale. Quand elle s’est emparée voici quelques années de l’oeuvre de Franz Kafka, elle s’est mise en tête de suivre Joseph K. pas à pas. Plus elle s’est attachée à la lettre du texte, plus elle l’a rendu pictural : en réalisant ce transport dans le langage de la peinture des épisodes à la fois burlesques et tragiques du Procès, elle en a révélé le caractère onirique. En reconstituant avec une précision renversante l’univers décrit par l’écrivain pragois, elle a construit son propre roman. À partir de cette longue et intime relation, elle a pu prendre toute la mesure du sens de son art et en a excédé les limites.
Quand elle a de nouveau éprouvé le désir de se confronter à une oeuvre littéraire, elle a choisi Alice au pays des merveilles. Cette fois, elle a procédé de manière moins systématique. Son attention s’est d’abord portée sur les anamorphoses incessantes du corps de la jeune égérie du révérend Dodgson. Ses transformations anatomiques lui ont fourni un fil conducteur et aussi le motif d’une confrontation à l’espace du tableau : son corps est toujours trop grand, trop petit ; les êtres et les choses qui l’entourent changent donc à leur tour d’échelle au cours de ce voyage initiatique. La raison et le bon sens n’ont plus de place : seules s’imposent les lois abstraites du logicien.
Alors Alice tombe dans un tube interminable rempli de pilules assez suspectes (ces pilules sont omniprésentes). Elle se retrouve en grande conversation avec le mille-pattes bleu juché sur un champignon gris (tout aussi suspect que les pilules) en train de fumer son narguilé. Il ne s’agit pas seulement pour elle de subir des changements inattendus de proportions : les couleurs sont elles aussi soumises à des mutations violentes renforçant la bizarrerie des événements.
Pour rendre cet univers trouble où tout ce qui est enchanté s’avère dangereux, l’artiste a construit une fantaisie picturale où le plus absurde, le plus improbable sont la norme. La part ludique de l’art pictural tel qu’elle le vit et nous le transmet y trouve largement son compte. Avec cette grande suite de compositions, Catherine Lopès-Curval a poursuivi une quête commencée à ses débuts par des récits tirés de l’imaginaire urbain. Elle a proposé une lecture – sa lecture – du livre de Lewis Carroll ; elle est peu académique et fantasmée. Du même coup, Catherine Lopès-Curval démontre que peindre peut signifier prendre le thé avec le lièvre de Mars et le chapelier fou…

Georges Férou

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