RSVP Point presse sur « Complémentaires santé : le SCANDALE ! », Frédéric BIZARD invité par l’UCDF mardi 8 octobre 2013 à 10h30

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POINT PRESSE

Mardi 8 octobre 2013 à 10h30

Hôtel Holiday Inn, salon Elysées

79 avenue du Maine Paris 14ème

A l’occasion de la sortie du livre COMPLÉMENTAIRES SANTÉ : LE SCANDALE ! 
le 9 octobre prochain (éditions Dunod)

Nous vous invitons à rencontrer l’auteur, Frédéric Bizard, économiste de la santé et enseignant à Sciences-Po Paris

Au moment où les organismes complémentaires se voient confier un rôle structurant dans notre système de santé, assiste-t-on à la fin du modèle français ? Frédéric Bizard apporte des réponses aux questions que se posent les professionnels de santé tout comme les usagers, et tente d’introduire clarté et transparence dans ce système.

Merci de vous inscrire auprès de Guilaine Depis (06 84 36 31 85), attachée de presse Grand Public de « Complémentaires santé : le SCANDALE ! » de Frédéric BIZARD

L’Écho de Limoges incite à lire « Marilyn Monroe, la cicatrice » de Claude Delay, un article signé Jacques Devaux (20 septembre 2013)

Capture d’écran 2013-10-03 à 17.01.33.pngCINE LIVRES

Une Etoile et un Lion

Le 22 novembre prochain, ce sera le cinquantième anniversaire de l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy à Dallas. A 46 ans disparaissait, sous les balles d’un tueur encore improbable, l’icône américaine et le chef d’état le plus charismatique au monde.

Quelques quinze mois avant cette date tragique pour l’histoire mondiale, le 5 août 1962, disparaissait dans des circonstances qui demeurent encore aujourd’hui mystérieuses et inexpliquées, Marilyn Monroe. Les destins croisés de ces deux monstres sacrés, allaient alimenter une légende que la poussière des ans ne parvient pas à recouvrir. Indissociables l’un de l’autre, il nous est difficile de penser à l’Etoile sans y accoler le Lion, ces deux figures emblématiques chantées par Vanessa Paradis. Marilyn et John restent dans notre imaginaire, de la même manière que Roméo ne serait rien sans Juliette et qu’Abélard n’existerait pas sans Héloïse.

Et pourtant leur Histoire personnelle ne se confond que dans un ou deux épisodes et la carrière de la star ne s’entrechoque que très peu avec celle du politique. Mais nous avons tous besoin de croire à ces histoires d’amour dans lesquelles le Prince charmant enlève sur son fier destrier, blanc de préférence, la douce jeune fille blonde, éplorée et malheureuse.

Régulièrement paraissent en librairie des ouvrages qui reviennent sur des aspects particuliers, oubliés et originaux de nos légendes. C’est ainsi que nous attendons pour le 10 octobre prochain Au diable vauvert, un «John F. Kennedy à 20 ans», signé Martine Willemin, dans la même collection qui nous avait déjà donné «Marilyn à 20 ans». En attendant, nous lirons chez Fayard, «Marilyn Monroe, la cicatrice» de Claude Delay.

Lorsqu’on s’appelle Norma Jeane, que l’on est une petite fille non désirée et illégitime, que votre mère Gladys est complètement folle et finit à l’asile et que votre seul horizon sont les murs de l’orphelinat où on vous a placée dès votre naissance, il n’est pas étonnant que vous en conserviez une béance profonde et inguérissable et que vous souhaitiez à l’instar d’un reptile, changer de peau. C’est alors que Norma Jeane Baker devint Marilyn Monroe. Claude Delay a su parfaitement cerner la personnalité déroutante de la star et comprendre ce qui l’avait désorientée, l’absence d’un père et la folie d’une mère. C’est sans doute pour cela qu’elle appellera ses trois maris «Papa», comme du reste tous les hommes de sa vie, à l’exception de son dernier amant, son «Prez», John Fitzgerald Kennedy sur lequel il faut lire l’ouvrage de Martine Willemin qui s’attache à nous décrire la jeunesse de celui sur lequel, ni lui, ni personne ne misait et dont le destin unique allait pourtant en faire un mythe mondial.

J.D.

«Marilyn Monroe, la cicatrice» de Claude Delay.

336 pages – 20,90 € – Editions Fayard.

 et

«John F. Kennedy à 20 ans» de Martine Willemin.

168 pages – 12,50 € – Au Diable vauvert.

Claude Delay évoque « la puissance de l’inconscient » dans son « Marilyn Monroe, la cicatrice » (Fayard, septembre 2013)

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Extrait de la page 10 de

Marilyn Monroe, la cicatrice 

(Fayard, septembre 2013) 

de Claude Delay (photo)

« La puissance de l’inconscient s’abat sur elle. L’inconscient, on le sait, ne connaît pas le temps. Lui seul ne prend pas de rides et nous fait rejoindre dans le rêve des souvenirs enfouis, comme s’il s’agissait de la première version, soudain brûlante dans la fraîcheur de la nuit.

Toucher au sujet Marilyn, c’est s’aventurer sur une embarcation de fortune, par mer d’huile ou gros temps, entre les falaises dressées de l’inconscient : du Poupoupidou et de son sourire baroque, nous naviguons vers la tragédie grecque que représente toute destinée. La folie, l’hérédité, l’abandon, la peur aimantent le parcours de sa glorieuse féminité, dont nous chercherons les « moments biographiques », autant de fils rouges capables de nous donner la direction, pour accompagner sa trajectoire.

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Marilyn le notait dans son Journal, Scott Fitzgerald termine Gatsby le magnifique par : « Car c’est ainsi que nous allons, barques luttant contre un courant qui nous ramène sans cesse vers le passé. »« 

Marilyn-Monroe-marilyn-monroe-12891202-2057-2560-1.jpg« I wanna be loved by you… »

À lire dans Le Huffington Post du 29.09.13 : « Généralisation des complémentaires santé : une mesure avant tout politique ! » par Frédéric BIZARD (auteur de « Complémentaires santé : le SCANDALE », parution le 9 octobre 2013 chez Dunod)

couvBIZARD.jpgParution de Complémentaires santé : le SCANDALE !, le livre de Frédéric BIZARD le 9 octobre 2013 aux Éditions Dunod.

GÉNÉRALISATION DES COMPLÉMENTAIRES SANTÉ : UNE MESURE AVANT TOUT POLITIQUE !

Frédéric Bizard

 
 
 
 

Lors du quarantième congrès de la mutualité française, le Président Hollande faisait la promesse devant une foule de 2500 mutualistes en liesse de généraliser à l’horizon 2017 les complémentaires santé, au nom de l’amélioration de l’accès aux soins. De prime abord, on peut penser que meilleure sera la protection sociale complémentaire des Français en santé, meilleure sera leur situation face à la couverture du risque santé. Dans la situation actuelle du marché de l’assurance santé complémentaire, c’est pourtant loin d’être le cas.

Capture d’écran 2013-10-01 à 18.26.22.pngLe vrai sujet porte sur la restructuration d’un système de financement des complémentaires santé en France qui est devenu inefficace, coûteux et injuste. Il est devenu inefficace car le marché ne permet pas aux assurés de disposer d’une couverture adaptée à leur profil de risque. Les garanties sont incompréhensibles pour le quidam, indiquant des pourcentages de remboursement sur une base inconnue du grand public et non une valeur en euros. Elles sont trompeuses car elles intègrent dans la plupart des contrats la part remboursée par la sécurité sociale (ce n’est pas l’indication en bas des contrats qui justifie cette situation). Un 200% pour des lunettes simples représentent une participation de la complémentaire de 10 euros, soit 5% du prix moyen de la lunette; un 100% en orthodontie pour enfant est en fait une participation nulle de la complémentaire puisque c’est la sécurité sociale qui rembourse 193 euros. Les principaux acteurs du marché refusant de rendre disponible sur internet les tarifs et les garanties de leurs contrats, les Français n’ont pas les moyens de choisir de façon éclairée leur contrat, et doivent donc être guidés par l’opérateur qui fait le choix pour l’assuré.Cette généralisation est déjà réalisée puisque 96% de la population française est couverte. Les deux millions et demie de personnes qui n’en ont pas évoquent deux raisons majeures pour ne pas en souscrire, des raisons financières et l’appartenance au système ALD (affections de longue durée) qui leur permet d’être remboursé à 100% pour leurs principaux soins. Près de neuf millions de Français sont sous le régime des ALD et ils devraient être autour de douze millions en 2020. Les personnes n’ayant pas besoin de complémentaires pour la raison d’appartenance au régime ALD ne peuvent être que plus nombreux au cours du temps. S’agissant des raisons financières, elles sont dues soient aux primes trop chères soient à l’absence de rentabilité des contrats. Les cotisations des contrats ayant augmenté à un rythme effréné depuis 2000, le taux d’effort (part des cotisations dans le revenu) pour les ménages modestes dépasse aujourd’hui 10%. La question centrale n’est donc plus la quantité de personnes couvertes, le marché est saturé.

Capture d’écran 2013-10-01 à 18.27.38.pngLe système de complémentaires est aussi très couteux dans ses charges de production et de distribution qui représentent plus de 7,3 milliards d’euros, soit 22% des cotisations contre 4,5% pour l’assurance maladie. La palme d’or des frais d’administration revient aux mutuelles qui font de la non transparence de ces frais un nouveau dogme, au mépris des valeurs historiques de la mutualité française. Ceci fait d’ailleurs du système de santé français le système de santé le plus coûteux des pays de l’OCDE en termes de frais administratifs, après celui des Etats-Unis. Cette opacité du marché se traduit par une rentabilité négative des contrats pour des millions de Français. Pour un couple de 45 ans avec deux enfants ou un couple de retraités de 65 ans en bonne santé et consommant des soins de façon raisonnable, un contrat standard se traduit souvent par une perte de plus de 1000 euros par an*. Sur le seul critère de la rentabilité, un contrat de complémentaire santé n’a pas d’intérêt pour eux. La nécessité de surconsommer des soins pour rentabiliser son contrat augmente les dépenses de santé et creuse le déficit de la sécurité sociale. En couvrant systématiquement les tickets modérateurs, les complémentaires déresponsabilisent les Français de la notion de coût en santé. Il ne manquait plus que la généralisation du tiers payant pour construire un modèle presque parfait de déresponsabilisation totale des Français dans leur consommation de soins. On vient de nous annoncer que cela va être le cas en 2017, au nom évidemment de l’amélioration de l’accès aux soins; nous voilà rassurés. En réalité, en mettant à genoux notre système de financement public, de telles évolutions de notre système de financement, pour autant qu’elles aient lieu un jour, seraient une catastrophe pour les plus modestes d’entre nous, qui verraient la qualité du panier de soins solidaires s’effondrer (cette qualité devenant la dernière variable de régulation des dépenses publiques de santé).

Enfin, il est profondément injuste puisque tous les Français sont loin de disposer d’un accès égal à la couverture complémentaire. Les contrats collectifs des salariés sont quasiment deux fois moins chers et de bien meilleure qualité en garantie que les contrats individuels, grâce notamment aux quatre milliards d’euros d’argent public en aides fiscales et sociales. L’accord ANI, qui généralise les contrats collectifs à toutes les entreprises ne change rien à la situation des millions de chômeurs, retraités, étudiants et travailleurs indépendants. Il risque d’ailleurs de se traduire par la souscription forcée de salariés à des contrats collectifs de mauvaise qualité, ce qui pourrait poser la question constitutionnelle de la liberté contractuelle des personnes.

Capture d’écran 2013-10-01 à 18.28.09.pngLe Ministre Benoit Hamon vient de déclarer que « ce n’est pas le MEDEF qui fait les lois en France ». En effet ! Mais ce ne doit pas être davantage la Mutualité française !Très en pointe sur ce dossier, la mutualité française mène depuis quelque temps une politique étonnante tant elle est dangereuse pour son propre secteur et néfaste pour notre système de santé, que ce soit dans la négligence des valeurs historiques mutualistes (refus de la transparence des frais de gestion, maintien de l’opacité des contrats…) ou dans la conception non mutualisé de ses produits (segmentation du marché). La généralisation de la complémentaire santé est d’ailleurs avant tout une promesse présidentielle faite sur demande insistante de cette même mutualité française. Tout comme l’était l’avenant 8 de la convention médicale (encadrement des dépassements d’honoraires) qui va couter très cher à l’Assurance Maladie ; tout comme l’est la mise en place de réseaux de soins mutualistes (proposition de loi Le Roux) en cours de discussion, qui supprimera des libertés tout en diminuant la qualité des soins des plus défavorisés; tout comme l’est enfin le plafonnement des dépassements d’honoraires des nouveaux contrats responsables du PLFSS 2014. Ajoutons à cela la loi Hamon sur l’économie sociale et solidaire qui exclut les complémentaires santé de la possibilité de résiliation d’un contrat d’assurance à tout moment alors que c’est en santé où c’est le plus justifié et important puisque l’assurance n’est pas obligatoire. On peut se demander où se situe l’intérêt général dans toutes ces prises de décisions.

Voir le livre : Complémentaires santé : le scandale !, éditions Dunod, sortie le 9 octobre 2013

Service littéraire place le livre de Claude Delay dans ses « coups de coeur » (octobre 2013)

logo-header1.jpgSERVICE LITTÉRAIRE

Le Journal des Écrivains fait par des Écrivains, N°66 

Octobre 2013

2,50 euros

Marilyn Monroe, la Cicatrice, de Claude Delay.

Marilyn appelait ses trois maris « papa ». Elle ne s’est jamais remise de son enfance, elle à l’orphelinat et sa mère à l’asile. Elle n’a pas eu des maîtres à penser, mais des maîtres à mourir. Remarquable analyse de Claude Delay (Fayard, 334 p., 20,90€)

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Frédéric Saenen, premier excellent lecteur des « Nouvelles bartlebyennes » d’Emmanuel Steiner pour Le Salon littéraire (20 septembre 2013)

Frédéric Saenen ouvre le bal des recensions en consacrant un très bel article au premier recueil de nouvelles d’Emmanuel Steiner (parution le 14 octobre 2013 aux Éditions Chroniques du çà et là)

Emmanuel Steiner : « Préférer ne pas »

par Frédéric Saenen pour Le Salon littéraire

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Il n’est pas fréquent de voir apparaître, de façon concomitante, une collection littéraire et, en son sein, un jeune auteur au talent fort abouti. Pourtant, lorsque d’ici quelques décennies l’on redécouvrira ses premiers textes divulgués, il se dira qu’Emmanuel Steiner est né à la publication en même temps que la maison d’édition qui l’accueillait.

Les Chroniques du çà et là portent un nom riche de ces hasards dont les surréalistes nous ont appris qu’ils étaient en fait des rendez-vous. Et les personnages qui peuplent l’imaginaire de Steiner correspondent à merveille à ce parti pris de dispersion et de décorticage par le menu que laisse entrevoir son éditeur.

Les « personnages » ? Plutôt les prête-noms, ou mieux encore, les prête-pronoms. Dépourvues de majuscule, sans véritable densité physique, les silhouettes floues que sont « elle » ou « il » se trouvent systématiquement présentées en situation, dans la synchronie de leur questionnement sur elles-mêmes. Qu’elles aient décidé, par arrêt arbitraire, de pratiquer le coït, de s’émasculer, de tourner le dos à leur domicile et à leur vie, de se faire seppuku, de détruire le chef-d’œuvre qu’elles viennent d’achever ou de changer de nom, les voix à peine incarnées qui traversent ce recueil n’ont en commun que de manifester la volonté d’un suprême renoncement. Et ce, sans lyrisme outrancier : après avoir esquissé une mise à plat de leurs objectifs ou entamé un vague projet de confession intime pour développer leurs raisons, les voilà le sexe tranché au creux de la main, le sabre fouaillant leurs entrailles fumantes, ou arpentant une rue, direction l’horizon désert.

emmanuelsteiner id.jpgChaque entité de Steiner pourrait faire sienne l’impression suivante, que l’une d’entre elles verbalise ainsi : « les événements extérieurs glissent sur lui, à moins que ce ne soit lui qui glisse à l’extérieur des événements, il ne saurait le dire avec précision, la seule chose dont il soit sûr, c’est d’un certain nivellement des valeurs. » Il ne s’agit en rien de valeurs morales dans ces pages, cette dimension en semblant d’ailleurs évacuée au plus grand bénéfice de la littérature pure ; mais de valeurs mathématiques des sensations, des émotions, des destinées, qui avoisinent dangereusement le zéro. À un tel stade, l’annulation du désir et des ambitions permet le ressourcement absolu, ou du moins procure-t-elle un sentiment d’indifférence libérateur, une jubilation mutique.  

Les fantômes de grands aînés planent sur ces Nouvelles bartlebyennes, à commencer par celui du fascinant personnage créé par Melville. Mais il y a aussi, « çà et là », une tonalité qui rappellera aux férus du genre l’acidité d’un Jacques Sternberg et le surréalisme à froid de certaines plumes japonaises contemporaines. Dans un style limpide, qui tire ses effets majeurs de son total dénuement d’affect, Steiner reformule la sempiternelle réponse : « Je préfère ne pas » par un questionnement : « et si la finalité de tout écrivain ou créateur en général était de viser à la cessation de son activité ? »

Ses épures minimalistes démontrent qu’à l’alternative entre espoir et désespoir, s’ajoute une troisième voie, très simple : celle de la vie immédiatement sondée.

Frédéric SAENEN

Emmanuel Steiner, Nouvelles bartlebyennes, octobre 2013, Chroniques du çà et là, 95 pp., 10 euros

Hommage au critique, Frédéric Saenen : 

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Frédéric Saenen vit à Liège. Il a étudié la philologie romane à l’ULg, avant d’y travailler comme chargé d’enseignement en français – langue étrangère au sein de l’ISLV. Son œuvre a d’abord été poétique, de Seul tenant (1998) à Qui je fuis (2003), ses deux principaux recueils. « Je suis de forme et pas de fond » annonce-t-il dans l’un de ses premiers textes. En effet, l’auteur affectionne tout ce qui rend sensible la matière sonore du langage et son écriture ne cesse d’être traversée par la performance orale.

L’œuvre de Céline – sur lequel Frédéric Saenen a réalisé son mémoire de licence – constitue indubitablement une source vive et une force motrice du projet esthétique de l’auteur et de sa réflexion sur le langage. Sa poésie n’est pas pur jeu verbal cependant ; elle recèle toujours une profondeur insoupçonnée derrière le ludisme de surface et nourrit la part obscure et féroce d’un regard sans concessions, sur le monde comme sur l’intime.

Plus récemment, Frédéric Saenen s’est consacré à l’écriture de textes brefs en prose (Quatre femmes, 2010), mais a aussi développé une intense activité de critique dans de nombreuses revues spécialisées. Il vient de publier un Dictionnaire du pamphlet (éd. Infolio) très remarqué. Son activité littéraire est enfin celle d’un animateur, fidèle à l’esprit collectif et joyeusement franc-tireur de la tradition liégeoise : il a participé au Big Band de Littérature féroce (2000-2001) et a co-dirigé la revue Jibrile (2003-2006).Capture d’écran 2013-09-29 à 12.46.45.png

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