Evoquer avec gravité une histoire d’amour sado-masochiste, le premier roman de Pierre March

La Balustrade de Guilaine Depis vous propose pour la période octobre à mars 2021:
(pour demander un livre, merci d’adresser un mail à guilaine_depis@yahoo.com et pour interviewer l’auteur sms 06 84 36 31 85)
 
« La petite fille qui regardait le Bosphore » le premier roman de Pierre March 
Préface de Maîtresse Françoise (qui fut la grande entremetteuse de LA rencontre du livre)
aux Editions Le Four banal*
 
Parution en novembre 2021
Sortie simultanée pour le public anglophone (Traductrice Hannah Doyle)
 
* Loin de tout folklore, outrance ou provocation, le parti pris de l’auteur est l’évocation sérieuse, et même grave, d’un sujet poignant : Le sado-masochisme. 
 
* Un sujet difficile, délicat à comprendre et qui peut choquer les imbéciles qui jugent la sexualité des autres adultes consentants. Or, rien ne peut moins être jugé par autrui que la sexualité entre adultes consentants. 
Les imbéciles ignorent aussi sans doute que nombre des plus grands philosophes et écrivains se sont penchés sérieusement sur ce sujet : D’où vient le masochisme ? Le besoin d’avoir mal ? De préférer le fouet aux caresses ?
 
Une histoire d’amour folle, sulfureuse : « Depuis Shakespeare on n’a plus guère écrit d’histoire d’amour qui mérite d’être lue. Tout a été résumé en ces deux destins tragiques et je n’oserai leur comparer le nôtre. Il y manque un sacrifice en premier lieu, le mien. »
* Une ode élégiaque à une femme, une femme intelligente, surdouée, qui savait aimer et ne savait pas vivre.
* Pierre March dit par le temps infini qu’il lui a fallu pour pouvoir écrire ce récit, véritable mausolée de papier, la difficulté de vivre un tel amour et de le voir périr.
* Le destin peu commun de cette femme, née dans la communauté juive d’Istanbul, étudiante brillante à Notre dame de Sion, doctorante précurseure dans un domaine encore confidentiel quand elle débarque à l’Université Claude Bernard à Lyon pour y étudier la génétique et qui créera en France le premier laboratoire privé alors très masculin.
 
« Je ne te retrouve que maintenant. La nuit est déjà bien commencée et tu es là, immatérielle dans l’air ambiant, et me manquent déjà l’odeur acidulée de ta peau, la lumière de ton rire, ta voix infiniment douce qui me demandait : 
– « Fouette-moi, fouettez-moi, Maître, je vous en prie ! », et ton corps dénudé et offert, soumis à mon désir, paisible comme il l’était après s’être plié à mes exigences les plus troubles. Me manque aussi ce sentiment d’être Maître du monde après que j’aie triomphé de toi. »
La maison d’édition : Autrefois, le Ban était la règle qui régissait les rapports entre les seigneurs et les habitants. Le seigneur devait ainsi mettre à disposition contre une redevance, des équipements que les gens n’avaient pas le droit de posséder: un moulin, un pressoir, un four… Le gens cuisaient leur pain au four banal. Le pain était de bonne qualité et le four banal était un lieu de rencontre, d’échange, de partage. On y racontait des histoires, des ragots aussi… 
L’auteur : Pierre March a travaillé comme Directeur des Ressources humaines dans de grands groupes, un métier qui lui a permis de prendre conscience de ses talents de diplomate. Au bout de 30 années de gestation, ce livre sur celle qui s’appelait *Marine quand il l’a rencontrée sous le pseudonyme *Hugo Boss paraît enfin comme une impérieuse nécessité.
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