« La Conversation », le premier roman frais et profond, très contemporain d’Alexandre Arditti

La Balustrade de Guilaine Depis vous propose pour la période juin à décembre 2021:
(pour demander un livre, merci d’adresser un mail à guilaine_depis@yahoo.com et pour interviewer l’auteur sms 06 84 36 31 85)
 
« La Conversation » le premier roman d’Alexandre Arditti 
aux Editions Les Presses Littéraires

Brillant, drôle, décapant.

L’histoire : Charlotte, une jeune journaliste de vingt ans interviewe Victor Esmenard, un ancien Président de la République de quatre-vingt dix ans : deux générations, deux caractères, deux visions de l’existence, deux trajectoires se confrontent. Un entretien initiatique. Les idées fusent, c’est jubilatoire. 

Un certain style de vie dilettante et désinvolte, lucide. 
Un culte affirmé de la liberté comme valeur première.
 
S’inscrivant dans une tradition classique (Jean-Claude Brisville, Henri de Montherlant, Jean d’Ormesson, Amélie Nothomb…), l’art du dialogue à bâtons rompus, Alexandre Arditti rend hommage à ses maîtres en renouvelant ce genre littéraire emblématique de l’esprit français à l’époque du Covid et d’un certain totalitarisme idéologique étouffant peu à peu l’ensemble de la planète.
 
Tous les thèmes qui embrassent une vie humaine y passent en vrac : l’évolution du journalisme, les désillusions de l’amitié (clin d’oeil à Emmanuel Bove !), le goût de l’aventure, l’écriture, la mondialisation, le voyage dans son acception ancestrale, le tourisme de masse, l’art de vivre de l’hexagone, l’autocensure à laquelle conduit la bien-pensance qui s’impatronise tout autour du globe, l’amour et les mutations du couple, l’infantilisation de la société, la transformation de la ville et même les bienfaits de l’alcool.
 
* C’est volontiers cynique, parfois caustique, toujours percutant. Avec une misanthropie qui réconforte autant que du Schopenhauer. 
* Un mixte d’épicurisme et de stoïcisme comme recette du « bonheur » qui n’est qu’une somme de moments.

« La vie est courte, tellement courte. Ne perdez pas de temps. »

« Lorsque la culpabilité vous ronge au moment d’acheter un morceau d’entrecôte, de partir en week- end ou de choisir un film, vous pouvez considérer que vous êtes proche de la fin d’une certaine civilisation… »

« À la fin d’une vie, ce ne sont pas des romances insipides dont on se souvient. On se souvient du feu. »
 
L’auteur : Alexandre Arditti est journaliste et éditeur de presse. Après des études de sciences politiques, de droit et de marketing, il collabore à divers organismes audiovisuels ainsi qu’à de nombreux titres de la presse économique et culturelle. Passionné de voyage, il fonde les Editions Grands Voyageurs en 2003. 
Depuis 2008, il dirige le magazine Voyages & Hôtels de Rêve, diffusé en kiosques dans une dizaine de pays francophones.
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