TÉMOIGNAGE INÉDIT !!! « Un rescapé de La Méduse : mémoires du capitaine Dupont, 1775-1850 » – Manuscrit original de Daniel Dupont présenté et commenté par Philippe Collonge – NOUVEAUTÉ HIVER 2014-2015 aux Éditions La Découvrance

UN MANUSCRIT INÉDIT aux Éditions La Découvrance

 

Un rescapé de La Méduse :

mémoires du capitaine Dupont, 1775 – 1850

Manuscrit original de Daniel Dupont

présenté et commenté par Philippe Collonge

 

Lire la Présentation de Philippe Collonge ICI, un extrait de la première partie ICI et un extrait de la deuxième partie ICI

 

meduse1.jpgParution novembre 2014

 

Attachée de presse : Guilaine Depis

Tél :  06 84 36 31 85 – Courriel : guilaine_depis@yahoo.com

 

• Un film intitulé La machine – nom attribué par les rescapés de la Méduse – est programmé sur ARTE cette fin d’année 2014.

• Juillet 2016 : bicentenaire de l’échouement de la Méduse.

 

Collection : Document

Format : 15 x 21

Nombre de pages : 162, texte

Illustrations : 17 pages N & B

Prix TTC : 17 euros

Date de parution : novembre 2014

ISBN 13 : 978-2-84265-834-2

Thème CLIL : 3388 – 3389

Rayon librairie : Histoire (Révolution, Restauration), histoire maritime

 

Le livre

Capitaine de l’armée française, le capitaine Daniel Dupont embarque à bord de la frégate La Méduse afin de participer à la réorganisation de la colonie française du Sénégal.

Le commandement du navire est confié à un marin de peu d’expérience : Hugues Duroy de Chaumarey.

Celui-ci, malgré les avis de marins confirmés va multiplier les erreurs de navigation, et, dans la nuit du 2 au 3 juillet 1816, échoue la frégate sur un banc de sable au large du Sénégal.

 

La Méduse transporte plus de quatre cents hommes, mais ne dispose que de six canots de sauvetage. Après quelques tentatives infructueuses pour dégager le navire, le 5 juillet, les officiers donnent l’ordre d’évacuation.

Les gradés s’installent dans les canots, mais les marins et soldats en surnombre (cent cinquante) sont entassés sur un radeau mal construit et abandonnés en pleine mer.

 

meduse2.jpgDurant douze jours, le radeau va dériver au gré des flots. Sans nourriture ni eau potable, de l’eau jusqu’aux genoux, les passagers sont contraints à des actes ignobles. Certains iront même jusqu’à manger la chair de leurs camarades et à boire leur urine. « Le 7, je repris connaissance et en ouvrant les yeux j’aperçus un matelot qui me coupait le pied. Je n’avais pas la force de le retirer, cependant je lui demandais ce qu’il faisait… Je m’aperçus que le malheureux avait perdu la tête. » (Extrait des carnets du capitaine Dupont).

 

Les officiers présents tentèrent d’empêcher le massacre, en vain.

Quinze hommes sur un radeau… c’est ce que découvre, dans la matinée du 17 juillet 1816, le brick L’Argus, au large des côtes de la Mauritanie. Parmi eux, Daniel Dupont, un capitaine d’infanterie sorti du rang ; il est à la fois le plus élevé en grade et en âge des survivants du radeau de La Méduse…

Plusieurs rescapés publieront le récit de ce drame au retentissement considérable.

Daniel Dupont se contentera, à la fin de sa vie, de rédiger ses Mémoires à l’intention de sa famille.

S’il ne dit peut-être pas tout, par pudeur sans doute, tout ce qu’il dit porte l’accent de la sincérité. Ses écrits retracent vingt-cinq années d’une carrière militaire originale qui, de la Révolution à la Restauration, passe par la Vendée, les Antilles, l’Angleterre

et le Sénégal.

 

Philippe Collonge, passionné d’histoire, a retrouvé les manuscrits originaux détenus par les descendants du capitaine Dupont. Ces Mémoires, soigneusement étudiés et documentés, apportent à un large public le témoignage authentique d’un héros involontaire et modeste.

 

PORTRAIT COLLONGE PH  082-2.jpgL’auteur : Philippe Collonge qui présente et commente le manuscrit original du Capitaine Dupont

Né au Maroc en 1941, Philippe Collonge a toujours travaillé au sein du Groupe Air France dont il a été chef des Ventes pendant plusieurs années. Après différentes expériences dans des filiales du Groupe (Hôtels Méridien, Visit France, Jet Tours) il a terminé sa carrière comme directeur général de GO VOYAGES. En 1998, jeune retraité, il décide d’ouvrir une boutique de livres anciens qu’il va animer pendant quelques années avant de consacrer l’essentiel de son temps à des recherches historiques. Il s’attache à faire revivre des épisodes et des personnages de la petite histoire au travers de publications et de conférences régionales. Des Antilles au Sénégal, où il a vécu plusieurs années, en passant par la petite ville de Maintenon (28) où il réside

désormais, ses nombreux déplacements l’ont amené à croiser les traces du capitaine Dupont, un des dix survivants du radeau de La Méduse, dont il a retrouvé et commenté les Mémoires.

 

À propos du capitaine Daniel Dupont :

Né à Pierres – mort à Maintenon (Eure-et-Loir). En 1848, à soixante-treize ans, il devint maire adjoint de Maintenon.

Il mourut deux ans plus tard. Une rue de la ville porte son nom et une plaque commémorative est apposée sur sa maison, au 4, rue Saint-Pierre.

 

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Quatrième de couverture

Quinze hommes sur un radeau… c’est ce que découvre, dans la matinée du 17 juillet 1816, le brick L’Argus, au large des côtes de la Mauritanie. Parmi eux, Daniel Dupont, un capitaine d’infanterie sorti du rang ; il est à la fois le plus élevé en grade et en âge des survivants du radeau de La Méduse

 

Plusieurs rescapés publieront le récit de ce drame au retentissement considérable. Daniel Dupont se contentera, à la fin de sa vie, de rédiger ses Mémoires à l’intention de sa famille. S’il ne dit peut-être pas tout, par pudeur sans doute, tout ce qu’il dit porte l’accent de la sincérité.

 

Philippe Collonge, passionné d’histoire, a retrouvé les manuscrits originaux détenus par les descendants du capitaine Dupont (né à Pierres et décédé à Maintenon, Eure-et-Loir). Ils retracent vingt-cinq années d’une carrière militaire originale qui, de la Révolution à la Restauration, passe par la Vendée, les Antilles, l’Angleterre et le Sénégal. Ces Mémoires, soigneusement étudiés et documentés, apportent à un large public le témoignage authentique d’un héros involontaire et modeste.

 

Sommaire

Présentation des Mémoires par Philippe Collonge

Remerciements

États de services et campagnes du capitaine Dupont

 

Première partie (1792 – 1815)

I. La guerre en Vendée (1792 – 1794)

II. Campagnes aux Antilles : Guadeloupe, Saint-Eustache et Marie-Galante (1795 – 1800)

III. Dupont officier. — Révolte des Noirs. — Expédition en Colombie. — Séjour dans l’île de Saint-Martin et garnisons en Guadeloupe (1801 – 1809)

IV. Guerre contre les Anglais. — Dupont se distingue au combat. — Capitulation des Antilles et captivité en Angleterre (1810 – 1814)

V. Retour émouvant à Maintenon après vingt-deux ans d’absence (1814)

VI. Nouvelle campagne aux Antilles. — Offensive des Anglais pendant les Cent- Jours. — De retour à Maintenon, Dupont reçoit l’ordre de partir pour le Sénégal (1814 – 1816)

 

Seconde partie (1816 – 1818) — Voyage en Afrique par terre et par mer en 1816

I. La Méduse fait voile pour le Sénégal : la frégate isolée s’échoue sur le banc d’Arguant (2 juillet 1816)

II. Organisation désastreuse du renflouement de La Méduse et du sauvetage de ses passagers (2 – 5 juillet)

III. Premières nuits d’horreur sur le radeau pour les naufragés abandonnés à leur sort (5 – 7 juillet)

IV. Les journées tragiques se succèdent : faim, soif, délires et actes de désespoir (8 – 13 juillet)

V. Derniers jours d’angoisses et de souffrances : quinze survivants recueillis par le brick L’Argus (14 – 17 juillet)

VI. Du Sénégal… à Maintenon (juillet 1816 – février 1818)

 

 Épilogue :

Que devinrent Daniel Dupont et les principaux acteurs de cette tragique aventure ?

Géricault et son Radeau de La Méduse.

 

 Annexes :

I. La Vendée en 1793

II. Situation des Antilles à la fin du XVIIIe siècle

III. Description par Daniel Dupont de la région du Cap-Vert en 1816

 

IV. À la recherche de La Méduse

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