Prix de l’Académie Charles Cros (Fanny Ardant et Kiejman)

3346030016657.jpgLa maladie de la mort.jpg

Bonsoir,

C’est désormais officiel : dimanche 24 juin, à 17 h 30 Place Saint-Sulpice, l’Académie Charles Cros décernera exceptionnellement son Prix Coup de coeur – Parole enregistrée (Tout au long de l’année, les groupes de travail spécialisés de l’Académie écoutent les nouveaux disques au fur et à mesure qu’ils paraissent. Ils sélectionnent une fois par an (parfois une fois par semestre) les disques qui leur paraissent devoir tout particulièrement être portés à l’attention du public : excellence de l’interprétation, œuvres inédites, répertoires oubliés, nouveaux talents d’interprètes, audace ou courage éditorial sont autant de critères pris en compte pour se voir décerné un Coup de Coeur. Les disques sélectionnés comme Coups de coeur figurent automatiquement dans la présélection de disques soumis au vote des Grands Prix Charles Cros du palmarès annuel.) à DEUX oeuvres des Editions Des femmes, un CD et un DVD :

– Fanny Ardant pour son superbe livre audio « La maladie de la mort » de Marguerite Duras, qui appartient à notre collection Bibliothèque des Voix. (repris d’un spectacle créé à la scène du Théâtre de la Madeleine le 6 juin 2006)
– Maître Georges Kiejman pour son livre-DVD inaugurant notre collection Bibliothèque des Regards « Les grands procès de l’Histoire ». (affaire Caillaux, affaire Kravchenko, Procès Pétain racontés par un grand avocat, fabuleux orateur, qui aurait aussi bien pu être comédien)

A l’heure où l’oralité de la littérature est en vogue partout dans le monde et où les collections audio pullulent, il est nécessaire de rappeler qu’Antoinette Fouque a été en 1980 la pionnière de ce mode de transmission de la beauté : « Je voulais dédier ces premiers livres parlants à ma mère, fille d’émigrants, qui n’est jamais allée à l’école, et à ma fille qui se plaignait encore de ne pas arriver à lire, et à toutes celles qui entre interdit et inhibition ne trouvent ni le temps, ni la liberté de prendre un livre. Je crois que par l’oreille on peut aller très loin… On n’a peut-être pas encore commencé à penser la voix. Une voix, c’est l’Orient du texte, son commencement. La lecture doit libérer, faire entendre la voix du texte -qui n’est pas la voix de l’auteur-, qui est sa voix matricielle, qui est dans lui comme dans les contes le génie est dans le flacon. Voix-génie, génitale, génitrice du texte. Elle y est encryptée dirait Derrida, prisonnière dirait Proust. » Antoinette Fouque

Jolie soirée à vous, je vous joins comme d’habitude les deux argumentaires à ce courriel et je guette (adresse exclusive presse.desfemmes@orange.fr) vos désirs de réception pour chronique de l’une, l’autre ou les deux de ces parutions.

Laisser un commentaire