Interview de Francis Cransac par Pierre Côme dans Actualité Aveyron

Les Rencontres d’Aubrac cultivent un ton décalé

CULTURE. Pour la 18ème année consécutive, les Rencontres d’Aubrac élisent domicile dans le nord du département. Un rendez-vous bien ancré dans le paysage culturel français.

Francis Cransac, président de l’association « À la Rencontre d’Écrivains » et organisateur heureux des Rencontres d’Aubrac se livre.

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Vous avez ouvert hier les 18èmes rencontres d’Aubrac. L’âge de la maturité ?

Ces rencontres sont véritablement inscrites dans le paysage littéraire français. Le soutien que nous apporte le ministère de la Culture depuis la deuxième édition est là pour l’attester. Aujourd’hui nous bénéficions d’un bel enthousiasme de la part des participants et du public. Un enthousiasme qui va au-delà de la région de l’Aubrac et qui rayonne sur tout le département.

Qu’est-ce qui distingue les Rencontres d’Aubrac des autres rendez-vous littéraires ?

Je pense que nous savons sortir des sentiers battus. Les Rencontres d’Aubrac ont la faculté de traiter d’aspects pluridisciplinaires en matière artistique et culturelle. Les différentes approches se croisent, qu’elles émanent d’écrivains, d’universitaires, de scientifiques mais aussi de lecteurs. Cette année, nous clôturons un cycle de réflexion entamé l’an passé. Il s’agit des Imaginaires de l’Eden. Un thème qui est discuté aussi bien de manière chronologique qu’à travers les différentes cultures arabes, asiatiques ou indiennes, par exemple.

Cfrancis fr3.jpges Rencontres sont donc bien pour tous publics ?

Bien sûr ! À l’image des tables rondes que nous avons mises en place. Il s’agit ainsi d’une autre manière de communiquer entre participants et public pour un meilleur échange des idées. Au fil du temps, le public se prend au jeu. Je me bats depuis que les Rencontres d’Aubrac existent pour avoir un esprit de grande ouverture.

Que vous apporte l’Aubrac pour ces rencontres ?

Le lieu a une emprise sur l’appréhension de la littérature qui est évoquée. Les grands espaces sont propices à donner une autre acception aux textes évoqués. L’Aubrac est un lieu privilégié où le temps est privilégié. C’est en quelque sorte un lieu décalé pour accueillir les pensées des intervenants venus des quatre coins du monde.

Propos recueillis par Pierre Côme

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