Laurence Zordan cite Antoinette Fouque aux côtés de Régis Debray et Thierry de Montbrial dans La Quinzaine Littéraire (1er au 15 janvier 2010)

zordann.jpgLA QUINZAINE LITTERAIRE – Du 1er au 15 janvier 2010

GEOPOLITIQUE
 
MONDIOLOGIE ou MONDIALOGIE ?
 
Par Laurence ZORDAN
 
Quel discours tenir sur la mondialisation qui ne se borne pas à la description de flux ou à une approche critique de ses mérites et de ses méfaits ? La science du monde n’est-elle pas singulièrement absente d’un terme qui renvoie à une nébuleuse : interconnexion planétaire, globalisation…? « On a abusé du syllogisme : tout est global, donc la réponse doit être globale. Mais alors, à qui d’agir, puisqu’il n’y a pas de président global du peuple global ? Sauf l’évanescente « gouvernance globale », – remarque Hubert Védrine – , infra, post ou pseudo-démocratique, en fait synarchique… Réponse globale, impuissance proclamée des nations ? » – poursuit-il – « Disons plutôt : à problèmes globaux, réponse collective ». L’histoire économique globale et l’expérience d’une entreprise mondiale offrent la trame d’une telle réponse. L’intérêt est donc manifeste de rapprocher un ouvrage théorique et une enquête de terrain.
 
Philippe Norel
L’Histoire écconomique globale Seuil, 261 p., 20 euros
 
Philippe d’Iribarne
L’épreuve des différences, L’expérience d’une entreprise mondiale Seuil, 165 p., 17 euros
 
(…) Corps de l’article à  consulter dans La Quinzaine Littéraire (…) Un matériau foisonnant existe pour une mondiologie. Faut-il lui préférer une mondialogie, au sens de la dialogie nuancée par Mikhaïl Bakhtine ? Un dialogue qui permette de décrire le monde, qui fasse le lien entre différentes formes d’un logos qui dépasse les frontières : médiologie de Régis Debray, praxéologie de Thierry de Montbrial, féminologie d’Antoinette Fouque.

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