L’Echo des ESTP annonce le roman d’Alain Schmoll

ECHOS DES ESTP

Les ESTP écrivent

Alain Schmoll TP 72

Alain Schmoll a mené une carrière de dirigeant d’entreprises dans le BTP. Passionné par la lecture, il crée un blog littéraire, puis écrit son premier roman : 

La Tentation de la vague

Un thriller social et sentimental, sur fond politique et financier. 

Un peu playboy, un peu bobo, Werner vit à Paris, à l’écart de ses parents, de riches industriels de la filière laitière menant grand train dans leur belle propriété sur le lac de Genève. Lors d’un week-end, il découvre que le groupe familial fait face à des difficultés, faute de répondre aux exigences sociétales actuelles. Pour Werner, se pose la question de la responsabilité, la sienne et celle du groupe.

Romain vit aussi à Paris. Militant de longue date à l’extrême -gauche, passé par les forces spéciales castristes, il a fondé son propre mouvement politique. Il s’appuis sur Julia, sa compagne, et sur Greg, un jeune militant qu’il a formé. Mais voilà que ce dernier, impétueux et séducteur, se met à contester son autorité et à prétendre mettre Julia dans son lit. 

Lors d’une manifestation sur une ZAD, un homme est tué. Est ce une bavure des forces de l’ordre ? Quand les faux-semblants seront levés, Werner et Romain devront affronter une destinée unique exposée à des rebondissements inattendus.

Quand les événements déferlent par flots, on peut profiter du flux, résister, ou attendre que la vague soit passée.

L’auteur : Ingénieur de formation, Alain SCHMOLL a mené une carrière de dirigeant d’entreprises dans le BTP. Passionné par la lecture, il crée un blog littéraire, puis écrit son premier roman, La Tentation de la vague.

« La Tentation de la vague » d’Alain Schmoll, un roman politique et sentimental d’actualité captivant

L’Harmattan, Rue des Ecoles littératures présente « La Tentation de la vague » un roman d’Alain Schmoll, parution  janvier 2020

Pour le recevoir en service de presse / interviewer l’auteur :

guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

Un peu playboy, un peu bobo, Werner vit à Paris, à l’écart de ses parents, de riches industriels de la filière laitière menant grand train dans leur belle propriété sur le lac de Genève. Lors d’un week-end, il découvre que le groupe familial fait face à des difficultés, faute de répondre aux exigences sociétales actuelles. Pour Werner, se pose la question de la responsabilité, la sienne et celle du groupe.

Romain vit aussi à Paris. Militant de longue date à l’extrême -gauche, passé par les forces spéciales castristes, il a fondé son propre mouvement politique. Il s’appuis sur Julia, sa compagne, et sur Greg, un jeune militant qu’il a formé. Mais voilà que ce dernier, impétueux et séducteur, se met à contester son autorité et à prétendre mettre Julia dans son lit. 

Lors d’une manifestation sur une ZAD, un homme est tué. Est ce une bavure des forces de l’ordre ? Quand les faux-semblants seront levés, Werner et Romain devront affronter une destinée unique exposée à des rebondissements inattendus.

Quand les événements déferlent par flots, on peut profiter du flux, résister, ou attendre que la vague soit passée.

L’auteur : Ingénieur de formation, Alain SCHMOLL a mené une carrière de dirigeant d’entreprises dans le BTP. Passionné par la lecture, il crée un blog littéraire, puis écrit son premier roman, La Tentation de la vague.

Daniel Horowitz écrit sur l’affaire Matzneff

Matzneff ou la question du consentement

Vanessa Springora  est une auteure et réalisatrice française,  actuellement directrice des éditions Julliard. Elle a récemment publié chez Grasset un récit autobiographique intitulé « Le Consentement », où elle raconte sa liaison avec l’écrivain Gabriel Matzneff alors qu’elle n’avait que 14 ans.

Le livre de Vanessa est clair, concis, et assez lucide compte tenu des circonstances. Elle se dit marquée à jamais de ce que Matzneff l’ait séduite, manipulée et mystifiée alors qu’elle sortait à peine de l’enfance. Elle explique qu’elle s’est donnée corps et âme à ce quinquagénaire parce que « jamais aucun homme ne l’avait regardée de cette façon », et parce qu’elle s’était « sentie désirée pour la première fois » . Il apparaît donc qu’elle reproche surtout à Matzneff de l’avoir déçue : « La situation aurait été bien différente si, au même âge, j’étais tombée follement amoureuse d’un homme de cinquante ans qui, en dépit de toute morale, avait succombé à ma jeunesse. …si j’avais eu la certitude d’être la première et la dernière, si j’avais été, en somme, dans sa vie sentimentale, une exception. Comment ne pas lui pardonner, alors, sa transgression ? L’amour n’a pas d’âge, ce n’est pas la question », estime encore aujourd’hui Vanessa.

Ce n’est donc pas la transgression en elle-même qui semble avoir traumatisé Vanessa, mais plutôt la sensation d’y avoir être entraînée par un homme qui prétendait l’aimer  alors qu’elle estime après coup qu’elle n’a jamais été pour lui autre chose qu’un objet sexuel. Elle trouve que la partie  était inégale entre elle, fille à peine pubère, et cet écrivain célèbre qui se servait de son aura pour séduire. Mais Vanessa contextualise son histoire en précisant que  « dans les années soixante-dix, au nom de la libération des mœurs et de la révolution sexuelle, on se doit de défendre la libre jouissance de tous les corps. Empêcher la sexualité juvénile relève donc de l’oppression sociale et cloisonner la sexualité entre individus de même classe d’âge constituerait une forme de ségrégation. »

De nombreuses personnalités du monde intellectuel et politique étaient à cette époque-là favorables à la dépénalisation de la pédophilie. Cette revendication était même théorisée sur le plan philosophique, et soutenue  par Françoise Dolto, éminente psychologue qui faisait autorité dans le domaine de la pédiatrie. Vanessa rappelle qu’en   1977  « une lettre ouverte en faveur de la dépénalisation des relations sexuelles entre mineurs et adultes, intitulée « À propos d’un procès », est publiée dans Le Monde, signée et soutenue par d’éminents intellectuels, psychanalystes et philosophes de renom, écrivains au sommet de leur gloire, de gauche pour la plupart. On y trouve entre autres les noms de Roland Barthes, Gilles Modeleuse, Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, André Glucksmann, Louis Aragon »

Les mineurs en dessous d’un  certain âge n’ont pas le discernement requis pour consentir à des rapports sexuels. Mais c’est tout aussi vrai pour voyager, ou pour d’autres décisions normalement dévolues à la seule discrétion des parents. Dans ces conditions, comment appréhender ce cas où une mère bien sous tous rapports comme celle de Vanessa détermine en conscience que sa fille a atteint la maturité sexuelle, et que partant elle consente à ce que celle-ci batifole avec un adulte ? Nulle part dans le récit n’apparaît-il que la mère de Vanessa aurait été perverse ou malveillante. Elle est au contraire décrite comme une personne intégrée, sociable et travaillant avec sérieux pour assurer son quotidien.

Vanessa n’épargne pas sa mère dans son récit:  « Lorsque je traverse encore des phases de dépression ou des crises d’angoisse irrépressibles, c’est souvent à ma mère que je m’en prends. De façon chronique, je tente d’obtenir d’elle un semblant d’excuse, une petite contrition. Je lui mène la vie dure. Elle ne cède jamais, cramponnée à ses positions. Lorsque j’essaie de la faire changer d’avis en désignant les adolescents qui nous entourent aujourd’hui : Regarde, tu ne vois pas, à quatorze ans, à quel point on est encore une gamine ? elle me répond : Ça n’a rien à voir. Tu étais bien plus mûre au même âge ».

Le déchaînement médiatique qui s’abat sur Matzneff ces temps-ci fait preuve d’un silence assourdissant concernant la mère de Vanessa, alors que celle-ci porte pourtant la responsabilité d’avoir couvert cette relation.  Elle s’est limitée a exiger de Matzneff de ne pas faire souffrir sa fille, suite à quoi  quoi elle s’est accommodée de la situation. Elle invitait même Matzneff à dîner chez elle, et Vanessa décrit dans son livre ces repas bizarres où  ils étaient tous trois « à  table autour d’un gigot-haricots verts, presque une gentille petite famille…». Tout juste la mère veillait-elle  à ce que les grands-parents de Vanessa ne fussent pas mis au courant. Elle pensait qu’ils  « ne pourraient pas comprendre », ce qui laisse entendre qu’elle-même comprenait. Elle n’avait par ailleurs pas perdu tout contrôle sur Vanessa :  celle-ci passait beaucoup de temps avec son amant, mais revenait à la maison lorsque sa mère l’exigeait. Quand Matzneff proposa à Vanessa de l’accompagner aux Philippines sa mère refusa tout net.

Au bout de douloureux tiraillements Vanessa finit par quitter Matzneff. Elle s’en ouvre à sa mère, qui au lieu de s’en  réjouir « reste d’abord sans voix, puis lance d’un air attristé : « Le pauvre, tu es sûre ? Il t’adore ! »

Ce livre ne révèle rien de nouveau sur Matzneff en tant que tel, parce que lui-même a de tous temps relaté ses extravagances dans ses livres. Ce que nous apprenons, en revanche, c’est à quel point le consentement de la mère de Vanessa a été déterminant.  Sa participation, tout comme celle de son entourage, est patente.

Plus de trente ans après les faits la vox populi réclame des sanctions contre Matzneff, mais bizarrement épargne ceux qui, à commencer par la mère de Vanessa, ont été partie prenante ou complaisants. Alors de deux choses l’une : des sanctions pour tout le monde, ou pour personne. Il est peut-être plus raisonnable d’opter pour personne, parce que tout le monde, ça fait trop de monde.

« Père, Passe et Manque » un recueil de nouvelles de Jacques FIORENTINO

Père, Passe et Manque

de Jacques FIORENTINO

un recueil de nouvelles paru aux éditions Assyelles en janvier 2020

Pour le recevoir / interviewer l’auteur, merci de contacter guilaine_depis@yahoo.com

Beaucoup de choses ont été dites ou écrites sur les mères. Il n’en est pas de même pour les pères.

Quand devient-on père ? Quelle place pour le père…de la conception de l’enfant à son indépendance, en passant par la naissance ?

Pourquoi haine et amour s’affrontent-ils ou se conjuguent-ils ?

Autant de questions auxquelles l’auteur tente d’apporter des réponses, non comme le ferait un sociologue ou un psychologue, mais en simple raconter de vies.

Nous traversons donc avec lui des parcours de pères au cours d’histoires sombres souvent, émouvantes toujours, avec une écriture cinématographique qui nous plonge immédiatement et totalement dans la dramaturgie. Vécues à vif et vues par les yeux d’enfants, de pères, d’amis, ces histoires de vie reflètent la complexité et l’hétérogénéité de cet étrange statut qui est celui de père.

Jacques Fiorentino écrit depuis l’âge de quatorze ans.

De sa vie professionnelle, comme médecin et comme consultant, il a tiré une empathie profonde pour l’humain, croisant des femmes et des hommes qui tentaient de vivre ou simplement de survivre. Et puis un jour vint où il a décidé de donner vie à ces histoires.

Ce furent un premier recueil de nouvelles sous le titre un peu provocateur de « Et si le Diable était une femme ? » (2013) puis une publication récente d’un bref roman « Inachevé à quatre mains » au sous-titre évocateur « Une histoire d’amour des années 2000 ».

Le théâtre, une de ses passions, l’occupa ensuite avec deux textes, « Cancer pour un duo d’amour » et « La vie par-dessus tout » à la tonalité plus optimiste… Ce fut ensuite l’écriture d’un scénario « Basculements » pour assouvir une autre passion, le cinéma…

Il nous livre aujourd’hui ce nouveau recueil de nouvelles dans lequel il s’implique personnellement, plus qu’il ne l’avait fait jusqu’à présent.

« Les 150 derniers jours » sur France Net Infos par Dominique Iwan

Les 150 derniers jours – Mission Humanis par l’auteur de L’âme de la fontaine étourdie Gérard Muller

Après la mécanique quantique, l’astrophysique et les trous noirs avec  L’âme de la fontaine étourdie, lire ou relire ma chronique https://www.francenetinfos.com/lame-de-la-fontaine-etourdie-le-dernier-roman-de-gerard-muller-193810/

… l’auteur nous plonge à nouveau dans un univers qu’il connaît parfaitement l’espace et le travail des ingénieurs qui maîtrisent un haut niveau de technologie.

Gérard Muller signe un thriller nerveux et haletant, troisième opus de sa trilogie de romans scientifiques publiés en 2019 aux Editions Lazare et Capucine.

L’épigraphe en début de livre « Si l’on apprenait que la fin du monde était pour demain, je planterais quand même un arbre. » citation de Martin Luther King, pourrait résumer à elle seule ce roman qui se passe en 2019 à moins de cinq mois d’un cataclysme annoncé.

Un astéroide non identifié se dirige vers la Terre qu’il devrait percuter dans 150 jours … Face à cette collision inévitable, les agences spatiales du monde entier vont se coordonner pour travailler sur des projets permettant d’éviter le chaos …

… 150 jours où chaque grand esprit scientifique de quelque pays que ce soit (ce sera plus difficile dans certains pays que dans d’autres), va tenter de mettre de côté son ego pour parler en enfin de notre bien commun la Terre …

… cette Terre que l’on s’acharne à détruire et je ne parle pas seulement du seul réchauffement climatique, mais des guerres, des conflits sans fin, des violences quotidiennes, de la radicalisation, du manque d’écoute, d’empathie, de respect pour les différences …

… cette Terre est pourtant notre bien commun. On a tellement pris l’habitude d’y naitre et d’y mourir qu’il nous est impossible d’imaginer que cet ensemble de choses qui sont supposées contribuer au bonheur collectif pourrait disparaitre.

C’est dans cette configuration sociale, politique et geopolitique que l’astéroide qui fonce vers nous va se charger de nous rappeler nos contradictions et nos ambivalences, à travers un décompte du temps anxiogène et alarmant.

Et l’on s’aperçoit que face à notre anéantissement programmé, les états, les nations, les gouvernements au prix de nombreuses tergiversations basées sur le contrôle, le pouvoir et les arrières pensées politiques, vont conjuguer leurs connaissances et mettre de côté leurs individualités pour sauver ce qui peut être encore sauvé.

Ce roman d’apparence scientifique pose en fait les vraies questions, la vraie question … que sommes nous prêts à tenter, à faire pour sauver cette planète qui nous abrite depuis si longtemps, qui nous nourrit, qui nous désaltère, nous réchauffe ou nous rafraichit, nous protège ou nous agresse selon que notre attitude est généreuse ou vindicative ?

L’auteur Gérard Muller a-t-il écrit un livre d’anticipation ou de prospective ? Pouvons-nous encore imaginer un gouvernement mondial de la connaissance scientifique qui nous aiderait a émerger de l’individualisme forcené des états et des hommes en cas de catastrophe imminente ? je l’espère.

Ce livre a le mérite de nous faire réfléchir, c’est à ce titre que je le recommande vivement.

 

Philip Kayne est dans la prestigieuse revue Ultreïa grâce à l’égyptologue Florence Quentin

Ultreïa de janvier 2020

Bifurcations et empreintes

Beaucoup d’encre a coulé sur le légendaire couple d’Akhenaton, premier monothéiste de l’histoire, et de l’iconique Néfertiti : Philip Kayne nous entraîne tambour battant dans une histoire haletante où le roman peut prendre toutes les libertés mais aussi ouvrir des pistes à des questions très discutées, comme les liens entre le culte à Aton et le Dieu des Hébreux. Un bel hommage à « la magnificence sociale, culturelle et spirituelle des bords du Nil ». Florence Quentin

Le Dit des Mots fait l’éloge du « Pompéi » de Michèle Makki – Merci à Francois Cardinali

L’amour et le feu dans la Rome antique

Dans Pompei. Le sang et la cendre (*), Michèle Makki signe un roman à géométrie variable où, derrière l’histoire d’amour impossible entre une patricienne et un gladiateur, elle décrit avec une grande finesse la vie romaine au quotidien, les querelles de castes… Un tableau vivant et prenant.

Entre la ville détruite par l’éruption du Vésuve et Rome, Pompéi. Le sang et la cendre confie le lecteur au cœur de la vie des Romains à travers l’histoire d’un amour impossible. Celui d’une jeune femme de la haute société de Pompéi, Vera, et d’un gladiateur, Albanus, au premier siècle après Jésus-Christ. Peuvent-ils vivre leur passion au grand jour ou faut-il les cacher nuit après nuit ? Vera découvre l’amour et la sensualité avec un homme que la société lui défend d’aimer.  À travers les grandes vagues de l’histoire surgissent, dans la mosaïque de la vie quotidienne, les passions et les espoirs de ceux qui habitaient Pompéi,  disparue sous des coulées de lave et une pluie de cendres.

Titulaire d’un master en philosophie et d’un master en littérature française ainsi que d’un bachelor en italien, Michèle Makki  a enseigné le latin et le français comme professeur avant de devenir journaliste puis auteure. Dans ce roman très documenté et très précis,  la romancière déroule son histoire en multipliant les personnages secondaires qui donnent un indéniable relief à ce récit d’un amour consommé, mais que l’on sent impossible. D’autant plus qu’Albanus n’a jamais oublié la famille qu’il a dû abandonner après avoir été réduit en esclavage. L’auteure décrit ainsi ses réflexions nocturnes : « De cette faille avaient surgi sa femme et ses enfants plus nettement que jamais ses souvenirs ne les lui avaient montrés.  Sa pensée s’était mise à leur parler et il entendait leurs voix lui répondre. »

Traversant les règnes de Vespasien et de Titus ou, au gré des moments, la violence est plus ou moins présente, ou l’on sent monter la persécution contre les Chrétiens qui se cachent, comme un des riches patriciens, ce Marcus de l’histoire, le roman de Michèle Makki décrit de manière minutieuse et très vivante la vie sous la Rome antique, montrant aussi bien les fractures entre classes sociales que la vie quotidienne au cœur des marchés, la beauté de la capitale romaine ou la douceur de vivre dans les « villae », les riches résidences secondaires dans la campagne entourant Pompéi.

De gladiateurs, il est, bien sûr, question dans ce récit où la romancière sait nous faire partager le quotidien de ces combattants qui sont comme des champions sportifs du monde moderne, des figures qui prennent bien des risques, sans pour autant être condamnés à mourir automatiquement  en cas de défaite (Albanus en est la preuve dès le début), et qui fascinent certaines femmes de la bonne société romaine. Un « métier » qui a même pu être ouvert, durant une courte période, aux femmes.

Montrant la fascination que ces jeux du cirque pouvait exercer auprès d’une large partie de la population et qui étaient aussi l’occasion pour ses organisateurs d’afficher leur puissance financière, Pompéi. Le sang et la cendredépasse une simple histoire de gladiateurs. Avec une grande curiosité s’appuyant sur la vulgarisation d’une belle érudition, Michèle Makki fait revivre tout un moment de l’histoire de Rome, décrivant aussi bien l’éruption du volcan qui détruisit la ville antique, plongeant dans la misère quelques patriciens qui y survécurent, que la magnificence de Rome marquée elle-aussi par des drames : son incendie comme l’épidémie de peste.

Sous sa plume (ou plutôt sa souris), la romancière fait revivre avec brio ce quotidien antique. Ainsi quand elle décrit la découverte par l’entrepreneur Mercilius du forum romain : « Ses abords étaient encombrés de mulets, d’ânes, de chevaux attachés à un anneau planté dans le sol. Le forum réservait aux seuls humains son dallage de marbre brillant. Les animaux attendaient leurs propriétaires qui baguenaudaient, quêtant les premiers ragots. Hors du forum, point de salut ! On y apprenait les nouvelles officielles, on assistait à un sacrifice devant le temple de Jupiter, les amateurs de poésie s’extasiaient à écouter les déclamations du poète Paulus, célébrité désargentée; le portique offrait à la population un abri contre le soleil tapant ou les intempéries. »

Un roman historique aussi prenant que vivant – les pages sur l’éruption du Vésuve sont très réussies – que vivant et respectant la vérité historique.

(*) Ed. Baudelaire

 
 

Valérie Fauchet au Salon Parapsy Porte de Champerret les 13 et 16 février 2020


Valérie Fauchet fera deux conférences au Salon Parapsy 2020 :

Jeudi 13 février 2020 de 17 h 15 à 18 h 15:
La médiumnité / la voyance
Parcours de vie – une certaine philosophie de l’existence
Avec la participation de Claude – Eric Martin / psychanalyste qui a fait la préface de son livre .

Et dimanche 16 février 2020 de 13 h 30 à 14 h 30 La médiumnité / la voyance Un autre accès à l’inconscient

Elle dédicacera également  son livre jeudi 13 et vendredi 14 sur place .