Communiqué de presse de Virginie Calmels candidate à la Présidence du parti « Les Républicains »

Cliquez ICI pour avoir le communiqué de presse en version PDF 29 08 22

COMMUNIQUE DE PRESSE de Madame Virginie Calmels,

candidate à la Présidence du Parti « Les Républicains »

Paris le 29 août 2022          

Ce matin dans l’info lettre POLITICO, les responsables du parti Les Républicains ont fait savoir que ma candidature n’était pas valide et ont transmis à des journalistes copie de la lettre que la Haute Autorité m’a adressée samedi.

Après avoir prédit que je n’aurai pas mes parrainages, puis refusé que je prenne la parole aux universités des jeunes républicains à Angers le week-end prochain (alors que l’autre candidat déclaré Eric Ciotti participera à une table ronde…), voilà désormais que l’on tente de trouver fort opportunément un moyen d’éviter ma candidature.

Pourquoi se donner tant de mal pour que je ne puisse pas me présenter à la présidence de mon Parti ? 

J’ai bien conscience que mon profil de femme chef d’entreprise qui ne vit pas de la politique dérange et que je viens bousculer un scénario bien huilé écrit d’avance.

Mais je n’imaginais pas qu’ils soient capables de telles manœuvres. 

La lettre de mise en demeure et de mise au point juridique que mon avocat Maître Jérémie Assous vient d’adresser à la Haute Autorité devrait permettre de clore le débat sur la validité de ma candidature. 

Décidément, si je suis un gros problème pour certains barons, je serai une solution pour les militants et les élus locaux, comme en attestent les très nombreux messages et les parrainages que je reçois sur mon site internet www.VirginieCalmels.fr .

Qu’ils sachent que je me battrai pour eux jusqu’au bout ! 

Ces tentatives pour empêcher ma candidature ne font que renforcer ma détermination à assainir un Parti qui en a bien besoin !

 

Les plis du temps de France Culture sur Proust avec Hélène Waysbord (2/2)

Résumé

Du temps perdu au temps retrouvé, Proust est l’inventeur d’une machine à explorer le temps. Ses phrases élastiques s’étirent, se bouclent et nous propulsent dans la quatrième dimension.

En savoir plus

Contrairement à ce que pourrait laisser entendre le titre, À la Recherche du temps perdu n’est pas une évocation surannée du temps qui passe mais une anticipation moderne du temps comme illusion.

Bien plus proche du physicien Einstein que de son cousin philosophe Bergson, Proust rend le temps élastique en étirant ses phrases, crée de chapitre en chapitre, un véritable bloc espace-temps qui abolit le passage du temps et raconte une histoire qui ne suit plus la flèche du temps mais va et vient entre passé et présent.

« Proust nous invite à un voyage, comme si nous étions un ludion flottant dans ce milieu aquatique qu’est le temps.” –Thibault Damour

Double page extraite du cahier 39 (Le côté de Guermantes)
Double page extraite du cahier 39 (Le côté de Guermantes) 

– © Bibliothèque nationale de France, NAF 16679

Contemporain de Freud, la Recherche est également un voyage à l’intérieur de la psyché. Proust se comparait à un “plongeur qui sonde”. Entre mémoire et oubli, l’écrivain creuse les différentes strates de la mémoire jusqu’à atteindre notre moi “extra-temporel le plus profond. »

En proie à l’insomnie, Proust s’endort, se réveille. Sans relâche, l’écrivain assemble, déplace ces fragments extraits de la nuit. Il noircit les feuilles, écrit dans les marges, ajoute des paperolles collées aux pages. Et il gagne ainsi son combat contre le temps.

“ Le temps est en train de gagner. Mais il y a un petit David qui défie ce Goliath, c’est Proust ” – Anne Simon

À lire aussi : Passion Proust

Texte lu : À la recherche du temps perdu, Bibliothèque de la Pléiade, 1987

Avec la collaboration de :

  • ISABELLE SERÇA, professeure de littérature (Toulouse), Proust et le temps : Un dictionnaire, Le Pommier, 2022
  • ANNE SIMON, directrice de recherche CNRS, La Rumeur des distances traversées. Proust, une esthétique de la surimpression,* Garnier, 2018
  • NATHALIE MAURIAC DYER, directrice de recherche CNRS, Les soixante-quinze feuillets et autres manuscrits inédits, Gallimard, 2021
  • GUILLAUME PERRIER, professeur du secondaire, La Mémoire du lecteur. Essai sur Albertine disparue et Le Temps retrouvé, Garnier, 2011
  • ANDRÉ BENHAÏM, professeur de littérature française (Princeton), Panim visages de Proust, Presses Universitaires Du Septentrion, 2006
  • ANTOINE COMPAGNON, professeur émérite au Collège de France, Proust entre deux siècles, Seuil, 1989
  • HÉLÈNE WAYSBORD, La chambre de Léonie, Le Vistemboir, 2021
  • FRANÇOIS BON, écrivain, Proust est une fiction, Seuil, 2013*,* chaîne YouTube
  • GÉRARD MACÉ, poète, essayiste, photographe*, Le Manteau de Fortuny*, Gallimard, 1987
  • PIERRE BERGOUNIOUX, écrivain, Bréviaire de littérature à l’usage des vivants, Bréal, 2004
  • GUILLAUME FAU, Conservateur à la Bibliothèque nationale
  • PHILIPPE ZARD, maître de conférences Paris Ouest-Nanterre, La Fiction de l’Occident : Thomas Mann, Franz Kafka, Albert Cohen, PUF, 1999
  • THIBAULT DAMOUR, physicien, Si Einstein m’était conté, Le Cherche-midi, 2005
  • JEAN YVES TADIÉ, biographe de Marcel Proust, Le sens de la mémoire, en collaboration avec Marc Tadié, Gallimard, 1999
  • NICOLAS RAGONNEAU, créateur du site Proustonomics, auteur de Proustonomics, cent ans avec Marcel Proust, le temps qu’il fait, 2021

En partenariat avec le magazine L’OBS

Virginie Calmels dans Sud Ouest du 25/08/22

Virginie Calmels brigue la présidence de LR : « Si on ne change pas, on finira comme le PS »

  Lecture 2 min
Virginie Calmels brigue la présidence de LR : « Si on ne change pas, on finira comme le PS »
Virginie Calmels : « Je suis une « ordo-libérale », c’est-à-dire très ferme sur la restauration de l’autorité de l’État et libérale sur le plan économique. » © Crédit photo : Archives Philippe Taris / “Sud Ouest”
Par Jefferson Desport – j.desport@sudouest.fr

L’ex-adjointe d’Alain Juppé à Bordeaux est candidate à la présidence des Républicains dont elle a déjà été numéro 2, avant d’être écartée par Laurent Wauquiez en 2018. Interview

Depuis février 2019 et votre départ de la mairie de Bordeaux, dans le sillage de celui d’Alain Juppé, vous êtes restée discrète au plan politique. Pourquoi revenir et briguer la présidence de LR ?

La décrépitude de mon parti me fait peur. Si on ne change pas, on finira comme le PS. Il y a quatre ans, j’étais numéro 2 de LR et déjà je tirais la sonnette d’alarme. J’ai dit que ce parti était en train de se rétrécir sur une ligne politique que je jugeais excluante. J’ai dit qu’on allait dans le mur. Mais, à la tête du parti, on n’a pas accepté ce débat. Depuis, je n’ai pas voulu gêner. Je n’ai rien dit après le très faible score aux européennes (8 %) qui a conduit Laurent Wauquiez à la démission de la présidence. Ce résultat prouve que c’était un échec.

Au chapitre des échecs, il y a surtout eu celui de Valérie Pécresse à la présidentielle. Comment l’expliquez-vous ?

Le parti doit accompagner et ne pas être un frein ou un boulet. Mais un parti en aussi mauvais état ne peut pas être un soutien. Ensuite, Valérie Pécresse a payé la montée des extrêmes et le vote utile. Beaucoup d’électeurs de droite se sont reportés sur Emmanuel Macron à cause de ce risque des extrêmes. Enfin, il y a eu des erreurs et malheureusement, la forme a prévalu sur le fond.

La droite n’a plus gagné une présidentielle depuis 2007. Que proposez-vous ?

Il faut des lignes claires et équidistantes entre Macron et Le Pen et pas qu’identitaires. Je suis une « ordo-libérale », c’est-à-dire très ferme sur la restauration de l’autorité de l’État, les sujets régaliens – sécurité, défense, lutte contre l’immigration – et libérale sur le plan économique. C’est pour ça que je ne suis pas macroniste.

L’idée est donc de changer de ligne, d’être plus au centre ?

La ligne de la droite n’est pas claire. Certaines personnes peuvent être tentées d’être sur une rhétorique qui n’est pas celle de la droite républicaine comme je l’entends. Et si LR a perdu autant adhérents et d’électeurs, c’est aussi parce qu’on a tourné le dos au libéralisme.

Quelle sera votre méthode ?

Je propose une nouvelle façon de faire, ce que j’appelle : « des ailes et de l’air » pour LR. Nous devons remettre du débat, nous réintéresser à des sujets majeurs – le climat, le travail, le progrès scientifique, écologique… –, accueillir de nouveaux talents, de nouvelles sensibilités, ne pas avoir peur de la concurrence.

LR est donc à un tournant ?

Si on rate cette étape, on n’aura que nos yeux pour pleurer dans cinq ans. On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas. On a l’exemple du PS sous les yeux. Qui aurait pensé que le parti de François Mitterrand pouvait disparaître ? Là, on parle du parti du général De Gaulle, de Philippe Séguin, d’Alain Juppé, de Nicolas Sarkozy. Le rassemblement de notre famille politique passe par un changement de ligne et de méthode.