Paul-Marie Coûteaux a invité deux fois Nathalie Ganem à parler de Napoléon sur Radio Courtoisie, la seconde fois le 3 janvier 2024
Guilaine Depis, attachée de presse (Balustrade)
Rampe de lancement ! Appuyez-vous sur la balustrade !
Paul-Marie Coûteaux a invité deux fois Nathalie Ganem à parler de Napoléon sur Radio Courtoisie, la seconde fois le 3 janvier 2024
L’Ombre du Roi-Soleil de Claude Rodhain, publié en septembre aux Éditions La Route de la soie, est ce que l’on appelle un roman historique. Cette classification bien commode pour les libraires ne nous sert guère présentement : il s’agit toujours d’écrire à partir du réel, de l’expérience. L’histoire de France est notre héritage, le roman historique est un moyen de ne jamais fixer l’histoire et de lui rendre son caractère toujours actuel. Par Margaux Catalayoud.
Ainsi donc, le romancier aguerri s’approprie avec son œuvre un épisode bien connu à la cour de Louis XIV et qui a concouru à la création de la chambre ardente ; mais il ne s’est pas agi, à la manière d’un roman policier, de résoudre cette affaire des poisons, l’auteur a plutôt mis l’accent sur le rôle majeur que les femmes ont joué dans le règne du Roi, créant alors le personnage fascinant de Louyse Buvard.
En effet, la récente orpheline, Louyse Bouvard, qui vient de nulle part, s’est imposée à la cour, jusqu’à devenir marquise et plus encore… Les sombres péripéties qu’elle traverse sont le fruit d’un caractère extraordinaire dont l’audace est le pendant de l’atmosphère anxiogène.
Sa mère, empoisonneuse, a connu le bûcher et a laissé derrière elle une enfant dont on n’aura de cesse de conter la beauté et bientôt l’intelligence – de se frayer une voie dans un monde hostile où tout n’est que secret, suspicion, superstition. Les nobles trempent dans un trafic que le poison symbolise : qui assassine son mari, qui est jalouse de la nouvelle favorite du roi, qui voudrait se faire aimer, etc.
Ces manigances, aussi extravagantes semblent-elles, ne font aucun doute grâce à la précision historique de l’auteur. Tous les personnages principaux de l’affaire des poisons sont convoqués : la Bosse, la Voisine, la Vigouroux, Fontanges la Reynie, etc, l’auteur réussit avec beaucoup de délicatesse et de fluidité à rendre compte de l’épisode historique sans alourdir le récit.
Et la création, plutôt chiadée, du personnage féminin rend bien le romanesque d’une époque où l’on pouvait encore croire à la magie.
Cette invention est, à proprement parler, l’œuvre de l’écrivain, c’est-à-dire qu’il joue grâce à Louyse, avec elle, à côté d’elle aussi. Le développement narratif la définit comme un être complexe et psychopompe ! De facto, les rapports mère/fille sont troublants car Louyse parle à feu sa mère aux moments cruciaux de sa montée au pouvoir.
Son ascension questionne d’ailleurs la trahison de son appartenance sociale. Comme Jeanne du Barry dans le film éponyme de Maïwenn, fille du peuple et maîtresse de Louis XIV, Louyse Bouvard nous laisse entrevoir un roi attentionné, à la mégalomanie intermittente, j’en veux pour preuve sa confession : « En privé, Louis se qualifie lui-même d’ignorant. A peine lui a-t-on appris à lire et à écrire et ce défaut de connaissance des choses communes de l’histoire, des continents, des fortunes du monde, des conduites et des usages, le fait souvent tomber dans les absurdités les plus grossières, mais il n’en a cure. Il préfère l’action à la connaissance et regarde le savoir avec dédain. »
En somme, L’ombre du Roi Soleil est un roman intelligent qui mêle fiction et histoire, jouant ainsi sur notre fantasme de la Cour et ses souterrains, révélant sans distance les rouages du pouvoir.
Thierry Gineste et Marie de Hennezel tous les deux interviewés dans Question de Philo,
deux interviews organisées et obtenues par Balustrade
Abdel Rahman El Bâcha : Un pianiste entre Orient et Occident
Abdel Rahman El Bâcha, pianiste de renom, transcende les frontières musicales. Son travail approfondi sur l’écriture pianistique et l’harmonie offre des versions instrumentales uniques, comblant le vide laissé par l’absence des voix et des paroles. Pour lui, le qualificatif “classique” englobe aussi les chansons populaires, témoignant de leur résilience à travers le temps.
Marianne Vourch et les Éditions Villanelle : Une connexion musicale profonde
Depuis mars 2020, Marianne Vourch, conférencière musicale et productrice à France Musique, orchestre avec passion les Éditions Villanelle. Ces éditions ont pour vocation de révéler la musique dans sa dimension historique et personnelle. Avec Abdel Rahman El Bâcha, elles donnent vie à “Souvenirs Souvenirs”, un album qui revisite 20 joyaux de la chanson française.
Un voyage musical à travers le temps
Dans ce recueil, Marianne Vourch nous convie à une promenade mélodique, offrant non seulement les chansons mais aussi leur histoire. De “La mer” de Charles Trenet à “La Java Bleue” de Frehel, chaque titre résonne avec une histoire unique. Le livre audio, pensé comme un vinyle acidulé, est agrémenté d’un QR code et d’un CD en fin d’ouvrage. Ce dernier ouvre les portes des coulisses de chaque chanson, avec des anecdotes et les paroles, invitant chacun à retrouver le plaisir de chanter ces classiques intemporels.
Les chansons à l’épreuve des courants actuels
Dans ce panorama musical, “Souvenirs Souvenirs” fait écho aux courants actuels. Les titres de l’album guident le lecteur intrinsèquement à travers des thèmes tels que le wokisme, la vague Me Too, ou les débats sociétaux: Pourrait on encore écrire aujourd’hui la chanson d’Yves Dutheil « Prendre un enfant par la main » ?
Ces chansons, empreintes d’une époque révolue, réveillent des questions importantes sur la pertinence culturelle dans un monde en constante évolution.
Échos d’Émancipation : Les Passantes et La Tendresse”
Dans l’album “Souvenirs Souvenirs”, deux joyaux, “Les Passantes” de Brassens et “La Tendresse” de Jacques Brel, émergent comme des phares éclairant l’émancipation féminine et la remise en question du machisme. Brassens, avec “Les Passantes” (1972), offre un hommage musical aux femmes dans une époque où le mouvement de libération de la femme (MLF) s’exprime avec force pour le droit à l’avortement et à la contraception. Cette chanson devient ainsi une ode à la lutte féminine, capturant l’esprit de l’émancipation.
Jacques Brel, avec “La Tendresse”, brise les stéréotypes de la masculinité en montrant qu’un homme peut pleurer. En choisissant ces deux chansons emblématiques, Marianne Vourch transcende la simple compilation musicale pour offrir une réflexion profonde sur les évolutions sociales de l’époque. À travers ces mélodies, l’album devient un témoignage sonore du combat pour l’égalité des sexes.
Le pouvoir des chansons: Une analyse sociologique
Le sociologue Pierre Bourdieu, dans son ouvrage “La Distinction”, souligne le rôle puissant des chansons dans la construction sociale. Il explore comment la musique peut influencer et refléter les normes culturelles de la société. En choisissant des chansons thématiques comme “Les Passantes” et “La Tendresse”, l’album “Souvenirs Souvenirs” est un recueil culturel en paroles et en musiques qui ose s’engager. Il contribue à l’abolition des obscurantismes machistes en ouvrant un dialogue sonore sur l’émancipation féminine et la redéfinition des rôles de genre. Ces mélodies transcendent le temps pour inspirer l’égalité et la tendresse dans notre société contemporaine.
Barbara, témoin de l’Histoire
A l’heure du conflit israélo-palestinien, “Souvenirs Souvenirs” offre un reflet poétique de l’horreur de la guerre, proposant une méditation sur notre temps. Les paroles de “Mon Enfance” de Barbara résonnent comme un écho des temps sombres, évoquant son vécu en tant que jeune juive pendant l’occupation. L’album ouvre une fenêtre sur l’histoire, rappelant les souffrances de la guerre et la nécessité de préserver la paix.
De Gottingen à la réconciliation
La chanson “Gottingen” explore une autre facette, offrant une vision de la jeunesse allemande post-guerre. Elle transcende les stéréotypes pour révéler une jeunesse en quête de renouveau. À travers ces deux chansons, “Souvenirs Souvenirs” devient un véhicule puissant pour la réconciliation. Marianne Vourch, à travers ses choix, construit un pont musical entre des expériences de guerre divergentes, invitant à dépasser les divisions historiques.
La sagesse antique et la construction de la paix
Les philosophes antiques nous enseignent que la paix ne réside pas seulement dans l’absence de guerre, mais dans la compréhension mutuelle et le respect. Comme Sénèque l’a dit : “La paix, c’est l’harmonie des choses contraires.” “Souvenirs Souvenirs” nous rappelle cette harmonie à travers les notes de Barbara et les mélodies apaisantes d’Abdel Rahman El Bâcha. En revisitant ces chansons, nous sommes invités à réfléchir sur notre propre contribution à la paix, à déconstruire les préjugés et à construire des ponts d’empathie.
Ainsi, cet album constitue plus qu’une collection de chansons, il est un appel à l’action pacifique. En mêlant l’histoire personnelle à la trame collective, “Souvenirs Souvenirs” est une sorte de célébration de la diversité, un rappel de notre humanité partagée et une invitation à construire un avenir empreint de compréhension et de paix.
En revisitant ces chansons, Marianne Vourch et Abdel Rahman El Bâcha nous offrent bien plus qu’un simple album : une expérience immersive, un lien entre passé et présent, où la musique résonne comme une mémoire collective, intemporelle et éternelle. “Souvenirs Souvenirs” célèbre la richesse de la chanson française, laissant une empreinte indélébile dans le paysage musical contemporain.
Yves-Alexandre JULIEN
Longtemps considéré comme l’épicentre des tensions mondiales, le conflit israélo-palestinien est l’illustration parfaite d’une situation à la fois inextricable et ancienne. La chronique d’un affrontement immémorial qui, depuis sa genèse, a fauché la vie de milliers de personnes, mettant à mal l’équilibre fragile de la région et créant une discorde internationale persistante.
Par Dominique Vian et Quentin Tousart, auteurs de « Partir de soi pour changer le monde à son échelle » avec les méthodes effectuales (https://effectual-impact.com/
Dans ce contexte de crise aiguë, la situation humanitaire à Gaza représente une urgence des plus critiques. La diplomatie s’efforce alors de concentrer ses efforts autour de l’aide humanitaire, tâchant de réduire les pertes humaines conséquence d’une intervention israélienne en cours. Mais ne faudrait-il pas aussi envisager d’autres moyens d’agir, en tirant parti des dimensions plus complexes de la situation ?
C’est ici que nous devons prendre un moment pour réfléchir à notre processus de prise de décision. En général, nous avons tendance à suivre une séquence systématique : nous identifions un problème, nous déterminons la cause que nous jugeons principale, puis nous cherchons une solution qui annule cette cause. Dans le cas présent, le raisonnement pourrait être le suivant : le Hamas a attaqué Israël, le Hamas est une organisation terroriste qui veut la mort d’Israël, donc il faut l’éliminer. C’est un raisonnement réflexe, une réponse instinctive à une situation de crise.
Cependant, ce type de raisonnement peut nous enfermer dans une logique de confrontation et nous empêcher de voir d’autres options. Il est important de comprendre que chaque problème est un nœud dans un réseau complexe de causes et d’effets. En se concentrant uniquement sur la cause immédiate, nous risquons de négliger d’autres facteurs qui pourraient offrir des pistes pour agir efficacement et durablement.
Pour sortir de ce raisonnement réflexe, nous pouvons proposer une expérience de pensée. Au lieu de se concentrer sur le problème immédiat (l’attaque du Hamas), nous pouvons nous demander : « Qu’est-ce qui changerait si ce problème était résolu ? » En d’autres termes, nous pouvons envisager les implications globales d’une résolution du conflit.
Cette approche nous permet de voir au-delà du conflit immédiat et de comprendre comment sa résolution pourrait affecter d’autres domaines. Par exemple, la fin du conflit pourrait permettre le développement des échanges commerciaux entre Israël et la Palestine, apaisant ainsi les tensions régionales. Elle pourrait également ouvrir la voie à une cohabitation pacifique entre Israéliens et Palestiniens, transformant ainsi les relations internationales.
Face à un problème insoluble, une possibilité inattendue peut émerger d’un raisonnement non intuitif. C’est ici qu’intervient la méthode FOCAL qui propose de systématiser une réflexion autour des effets du problèmes qui se trouvent être des enjeux de notre volonté d’agir. Plutôt que de se focaliser exclusivement sur le conflit lui-même, la méthode FOCAL propose d’élargir notre regard pour englober ses implications plus larges.
Imaginez un instant une situation où les dirigeants israéliens et palestiniens s’accordent sur une solution à deux États. Les effets d’une telle résolution seraient loin de se limiter à la cessation des hostilités. Ils déborderaient bien au-delà des frontières de ces deux nations, ayant un impact sur l’économie, la politique et la société sur une échelle globale.
L’un des premiers effets serait le développement des échanges commerciaux entre les deux États et leurs partenaires internationaux. Cela apaisera non seulement les relations avec ces derniers, mais aussi celles des pays accueillant d’importantes diasporas israéliennes ou palestiniennes. Les peuples israélien et palestinien eux-mêmes pourraient envisager un futur de cohabitation pacifique.
Mais les conséquences s’étendent encore plus loin. La résolution du conflit pourrait débloquer des coopérations internationales sur des enjeux majeurs, tels que le climat, qui sont souvent relégués au second plan en temps de crise. Elle pourrait aussi marquer le début d’une ère de coopération inédite ouvrant la voie à une transformation majeure du paysage diplomatique mondial. Si une coexistence pacifique entre Israël et la Palestine devient possible, alors elle deviendrait envisageable partout. Ainsi, par cette démarche, nous sommes amenés à reconsidérer nos connaissances et à envisager de nouvelles possibilités d’action mais cette fois-ci au niveau des effets.
Agir en considérant l’enjeu climatique permet de penser que le terrorisme et de nombreux états qui veulent changer l’ordre mondial sont très souvent financés grâce à la manne financière du pétrole, du gaz ou du charbon. C’est le cas notamment des États comme l’Arabie saoudite, l’Iran qui finance le Hezbollah, le Qatar et la Russie.
Ainsi, il semble que le climat et la sobriété énergétique deviennent de potentielles clefs pour la paix, non seulement au Moyen-Orient, mais aussi dans nos propres contrées. En reliant les problèmes entre eux, on ouvre de nouvelles perspectives d’actions et l’on trouve ici de nouveaux arguments pour accélérer la transition énergétique.
Parallèlement, le changement climatique perturbe le Moyen-Orient avec des sécheresses de plus en plus fréquentes et des migrations de population à venir. En accélérant la transition énergétique, nous pourrions faire d’une pierre plusieurs coups : assécher les sources de financement de nombreux Etats voyous, réduire les migrations de populations, sources de perturbations géopolitiques supplémentaires.
Dans un monde complexe comme le nôtre, n’est-il pas temps d’affronter nos problèmes en exploitant toutes les possibilités offertes par la logique moyens effets (logique effectuale). En somme, la méthode FOCAL nous invite à repenser nos modes de raisonnement, pour affronter avec ingéniosité et pragmatisme les défis majeurs de notre époque.
Finalement, ce mode de raisonnement n’est pas nouveau et à montré que dans l’histoire, certains ont su nous faire sortir d’impasses. C’est le cas de l’abolition de l’esclavage en Angleterre au 19° siècle très bien décrit dans le film Amazing Grace de Michael Apted (2012). William Wilberforce aidé de l’avocat James Stephen a lutté pour l’abolition de l’esclavage en décidant de s’attaquer à un maillon critique du système : le transport maritime. En retirant la protection des navires sous pavillon de complaisance américain, l’esclavage est devenu non rentable car le coût du transport des esclaves a été immédiatement renchéri. Plus aucun armateur ne voulait risquer de perdre son bateau devenu impossible à assurer. Une main d’œuvre locale payée devenait moins chère qu’un travail gratuit de personnes transportées. Ceci met en lumière trois règles pour surmonter des défis complexes.
La première règle est de ne jamais s’attaquer frontalement à un système, car il se défendra. C’est ce qu’a appris William Wilberforce, qui a lutté pour l’abolition de l’esclavage. De même, le Hamas s’est retranché dans ses tunnels et mobilise ses alliés pour se défendre.
La deuxième règle est de s’attaquer à un maillon critique du système. Dans le cas de l’esclavage, c’était le transport maritime. Pour le conflit israelo palestinien, c’est la transition énergétique.
La troisième règle est que tout ce qui ne se voit pas ne se conçoit pas. Agir sur la périphérie du système permet d’éviter les réactions des détracteurs. Toute action de transition énergétique semble déconnectée du problème pour la plupart des gens, ce qui n’est pas le cas.
Ces règles s’appliquent à toute transformation d’un système en place et elles soulignent l’importance de comprendre comment agir dans un système complexe pour transformer des problèmes apparemment insolubles.
C’est en changeant notre façon de voir les choses et de raisonner, que nous pourrons enfin trouver des moyens d’agir en face de problèmes les plus inextricables.
Dominique Vian et Quentin Tousart
Dominique Vian est professeur associé en cognition entrepreneuriale à SKEMA Business School. Docteur en sciences de gestion de Telecom ParisTech, Dominique Vian est l’auteur de six méthodes effectuales déjà utilisées dans une soixantaine d’incubateurs, pépinières, technopoles, mais aussi par des consultants en stratégie d’entreprise, des directions générales et d’innovation (notamment ISMA360 et FOCAL).
Quentin Tousart a créé à l’âge de 22 ans, la startup e-commerce Webdistrib qu’il a pu revendre prospère en 2006. Avec un esprit créatif et novateur, il a alors créé Webpulser, une agence e-commerce qui connaît également un joli succès. Ses valeurs principales sont la coopération, l’espoir et la liberté.
Par Caroline Marquet – Napoléon “Rendez-vous à l’Élysée” au Théâtre de Nesle, plonge les spectateurs dans les méandres du destin de Napoléon Bonaparte, mettant en lumière le tournant crucial du 21 juin 1815. Après la défaite à Waterloo, l’Empereur revient en hâte au palais de l’Élysée, cherchant à raviver l’enthousiasme du peuple et à restaurer l’union nationale.
Napoléon ce n’est pas seulement le film de RidleyScott (truffé d’erreurs historiques soit dit en passant), c’est surtout et avant tout la pièce de théâtre de Nathalie Ganem “Rendez-vous à l’Elysée”. La pièce explore les couloirs du pouvoir, avec le palais de l’Élysée comme toile de fond emblématique. Les murs du palais deviennent le théâtre d’un rendez-vous manqué entre Napoléon et le destin de la France, symbolisant l’ultime tentative de l’Empereur de réécrire l’histoire à son avantage.
Le 21 juin 1815 marque un moment décisif dans l’histoire de Napoléon. Défait à Waterloo, il se hâte de retourner au palais de l’Élysée, désireux de reprendre les armes et de reconquérir le soutien de la population. C’est une tentative désespérée pour inverser le cours de son destin politique.
Alors que Napoléon parcourt les murs du palais, il croise le chemin de Joseph Fouché, son pire ennemi politique. L’ombre de Fouché plane sur le destin de l’Empereur, et c’est lors de ce rendez-vous à l’Élysée que Fouché scelle malheureusement le sort de Napoléon.
“Rendez-vous à l’Élysée” dépeint avec intensité la tragédie politique qui se joue entre les murs du pouvoir. Les espoirs de Napoléon, ses aspirations à rallumer la flamme de l’enthousiasme national, se heurtent à la réalité implacable de la politique et des intrigues.
L’évènement sur scène est bien plus qu’une simple pièce de théâtre. C’est une exploration émotionnelle et historique, une plongée dans les intrigues politiques qui ont scellé le destin de Napoléon Bonaparte. Une pièce incontournable pour ceux qui cherchent à comprendre les complexités de l’histoire française.
La pièce, publiée en septembre 2023 dans la collection “Théâtres” des éditions L’Harmattan, offre une réflexion profonde sur le destin de Napoléon et son dernier acte désespéré à l’Élysée. Les spectateurs sont invités à plonger dans cette exploration captivante d’un moment clé de l’histoire française.
Auteur : Nathalie Ganem
Artistes : Benjamin Arba, Sarah Denys, et en alternance, Blaise Le Boulanger et Jean-Charles Garcia
Metteur en scène : Nathalie Ganem
Représentations du 2 décembre 2023 au 20 janvier 2024- les samedis 15 h/vendredis 19 h (relâche le 9/12)
Théâtre de Nesle – 8 Rue de Nesle, 75006 Paris
téléphone : 01 46 34 61 04
Tarif : 22 euros
Durée : 1h20