La librairie Lamartine de Neuilly organise une grande séance de dédicaces de « La Défense d’aimer » avec Domitille Marbeau Funck-Brentano le samedi 30 novembre de 16h à 19h. Cocktail chez l’auteur suivant la dédicace. Librairie Lamartine de Neuilly 102 Avenue Achille Peretti, 92200 Neuilly-sur-Seine
Auteur : Guilaine Depis
Gilles Laporte consacre une émission de RCF à « La Défense d’aimer » avec Domitille Marbeau Funck-Brentano
Domitille Marbeau Funck-Brentano est l’invitée de Gilles Laporte dans l’émission « Ouvrez les guillemets » sur RCF.
Diffusion mardi 19 novembre à midi et rediffusion samedi 23 novembre à 10h15
Réécoutez l’émission ici : https://rcf.fr/culture/la-defense-d-aimer-domitille-marbeau-funck-brentano
Le magazine ELLE célèbre dans son hors-série la Gymnosophe Anne Bouillon
Article !
Le philosophe Marc Alpozzo applaudit à la démarche de Domitille Marbeau Funck-Brentano dans Boojum
S’interdire d’aimer par amour ou aimer le temps d’un festival ?
Hommage à Wagner
De cet amour à mort, de ces couples maudits en littérature, nous retrouvons dans La Défense d’aimer, le court roman de Domtille Marbeau Funck-Brentano sur fond de symphonie wagnérienne, l’histoire d’une double passion, amoureuse et lyrique.
Composée juste près Les Fées, le premier opéra achevé de Wagner (1), La Défense d’aimer, ou la novice de Palerme (2) revendique nettement l’éclairage particulier que l’artiste entendait donner à la célèbre comédie de Shakespeare lui servant de modèle, Mesure pour mesure.
Dans une forme de jeu de miroir et de mise en abyme, ce roman en plusieurs actes et un livret documentaire, entend reprendre l’opéra de Wagner comme fond sonore à un drame amoureux moderne.
La musique [écrit Jean-Claude Casadeus en guise de préface à ce beau roman] peut éveiller en chacun de nous les résonnances de nos propres sentiments. Elle provoque des manifestations sensorielles et affectives, frissons, larmes, joie, bien-être, excitations, angoisse ou apaisement. »
verliebt in Bayreuth
Cette histoire est celle de la jeune Domitille, qui, en 1978 obtient une série de billets pour le festival de Bayreuth. C’est ainsi que « tout commence à gare de l’Est », puisque Domitille se rend à Bayreuth en train.
Depuis mon plus jeune âge j’ai grandi dans l’amour de Wagner. Mes poupées s’appellent Brünnhilde, Freta, Woglinde et mon chat Siegmund. »
Aller à Bayreuth pour écouter Wagner ou pour Patrice Chéreau lui-même ? La fête, l’alcool, les spectacles s’enchainent et l’on retrouve quelques artistes, parmi lesquels il on compte un chef d’orchestre qui est l’ami de Domitille, accompagné de son épouse. Mais Domtille s’amuse à des jeux de son âge. Elle joue à l’amour passionnel : fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis avec un écrivain célèbre, Fasolt dans le roman, dont elle tait le nom (à vous de trouver !) qui écrira en 1980 un assez beau roman sur le festival de Bayreuth au temps de Patrice Chéreau.
Je n’ose pas sortir. Je n’ai qu’un souci : éviter de croiser le regard de Fasolt. Je ne vais pas lui permettre de deviner mon émotion. Je la trouve impudique voire indécente. Mes larmes m’appartiennent. […] Celles que Wagner m’autorise à verser ici émanent de la beauté, elles s’estompent dans le silence. »
Un amour de jeunesse
Reprenant alors le titre de cet opéra de jeunesse de Wagner, l’auteur nous conte le récit d’un amour de jeunesse, une forme de parenthèse amoureuse, vécue sur quelques jours de folie festivalière.
Domitille se laisse à la fois séduire et en même temps résiste à la séduction. Elle s’interdit d’aimer. Elle s’interdit d’aimer par amour pour cet écrivain, dans les bras duquel elle finira par tomber.
Tomber donc amoureuse, le temps d’un festival, alors que les amis prennent des noms de héros wagnériens.
Les couples se font et se défont sur des notes de musique wagnérienne
Mais comme les histoires d’amour trouvent toujours une fin, surtout si ce sont des amours de vacances, le couple que Domitille forme avec cet écrivain se défait, et, laisse derrière lui un souvenir doux, presque tendre, empreint de Wagner et Chéreau.
Voici donc un récit de vie rapporté par la mémoire dans lequel, tel La rose pourpre du Caire, les personnages sortent du spectacle et prennent leur part dans l’existence ordinaire, au point de transformer le récit initial, de modifier quelques petites choses du spectacle lui-même. Ils montrent également, que tout récit de vie rapporté, devient, par le truchement du matériau noble de la mémoire et de l’imaginaire, un récit (ré)inventé, le seul vrai récit très probablement.
Inutile donc de rechercher ce qui est de l’ordre du vrai ou du faux à propos de tel ou tel écrivain, tel ou tel personnage, puisque l’art de l’artiste ici, a pour principe de réécrire selon son cœur et son intuition créatrice, suivant la source de son inspiration, guidée essentiellement par la musique et l’amour sublimé.
Marc Alpozzo
Domitille Marbeau Funck-Brentano, La Défense d’aimer, L’Harmattan, « Amarante », juin 2019, 146 pages, 15,50 eur
(1) Créé tardivement le 29 juin 1888
(2) Créé le 29 mars 1836.
Résumé de « Pompéi, le sang et la cendre » de Michèle Makki
Michèle MAKKI, Pompéi, le sang et la cendre
Récit agréable à lire, on suit avec plaisir le chemin des personnages empruntés aux différentes castes de la société pompéienne et romaine, récit instructif et détaillé des normes sociétales, des coutumes latines (repas, hospitalité, hygiène, fête d’Apollon…), tableau vivant et réaliste de la société antique, récits de la vie de Néron, récit des combats de gladiateurs… et les tragédies de l’époque : éruption du Vésuve, incendie de Rome, peste.
Résumé :
C’est tout d’abord une rencontre entre une jeune femme pompéienne, Vera, et un gladiateur qui lui ôte sa virginité.
Pompéi, an 78 apr. J.-C. : Vera est promise par son père à un riche Pompéien, Quintus Tullius; Vera attend beaucoup de ce mariage qui la libérera de sa vie à la campagne, dans la villa de son père, mais ses espoirs d’amour et de bonheur sont vite déçus : Quintus préfère les hommes. Le père de Vera meurt, suivi bientôt de Quintus, laissant Vera seule avec pour unique parente la veuve Sexta.
Vera rencontre grâce à Livia, son amie éhontée et libertaire, qui l’emmène à un banquet, le gladiateur Albanus dont elle tombe amoureuse malgré son statut social qui le lui interdit. Elle lui rend visite, mais refuse à plusieurs reprises de lui donner son corps avant de lui céder.
Mercilius, riche marchand, souhaite se marier avec la jeune veuve, mais on lui révèle, sous le sceau du secret, les amours de Vera avec un gladiateur. Mercilius ne se décourage pas et entreprend alors de faire la cour à Vera au moyen de différents cadeaux que Vera refuse : il lui offre, entre autres, un paon qui finira dans l’assiette de ses esclaves.
Vera, pour soutenir Albanus, envoie un de ses esclaves, Metellus, demander les services de Burrus, gladiateur affranchi. Metellus s’arrête dans une auberge et se laisse charmer par Melina, prostituée dont il s’éprend et qui lui vole l’argent que Vera lui a confié. Cet épisode permet à Burrus de rencontrer la patronne de l’auberge, Sabina. Finalement, l’ancien gladiateur Burrus accepte de rencontrer Albanus et de l’entraîner au combat. Albanus, ainsi privilégié, provoque alors sans le savoir la haine de l’entraîneur officiel, Merranus, jaloux de Burrus, ainsi que la jalousie des autres gladiateurs, prêts à se venger.
Tandis que Vera continue de fréquenter Albanus, Mercillius, toujours intéressé par le projet d’un mariage, projette de l’enlever pour arriver à ses fins.
Retour chez Sexta : Metellus fugue et retrouve Melina. Il devient un familier de l’auberge et contribuera à l’enlèvement de Vera à l’insu de Burrus.
Oleus, homme à tout faire de la caserne des gladiateurs, apprend à Vera qu’un riche vacancier romain, Rufus Fulvius, a payé pour que les gladiateurs Albanus et Dionysos s’affrontent chez lui. Vera, désespérée à l’idée que son amant puisse perdre la vie, trouve secours auprès de sa parente Sexta qui a de hautes relations dans la société pompéienne. Sexta, en effet, se sert de ses rapports avec Marcia, épouse d’un notable pompéien, pour obtenir que Vera et elle soient conviées au combat, permettant au moins à Vera de voir son amant une dernière fois s’il est vaincu. À cet événement sont conviés des Romains en villégiature, parmi eux, Ursus et le chevalier Marcus. Chez Rufus Fulvius, l’aristocrate romain qui a commandé le combat, Vera a la surprise d’apprendre que l’épouse de l’hôte n’est autre que son amie Livia, qui s’est remariée après son divorce. Heureuse de retrouver son amie, elle se heurte à sa froideur : Livia, en épousant le Romain, est devenue hautaine et refuse de s’abaisser au rang des provinciaux. Mais elle a conservé son caractère audacieux et profite de la nuit pour séduire Albanus qui cède à son charme. Albanus vainc Dionysos.
Après la soirée, Livia réalise qu’elle s’est fait voler un collier précieux ; elle accuse alors une de ses esclaves qui sera cruellement punie. Ursus, Pompéien de bonne famille qui était également invité par Rufus Fulvius, le rapporte quelques jours plus tard en avouant que sa femme est responsable du forfait. Rufus Fulvius ne lui en veut pas ; il espère, en se montrant conciliant, se faire un allié chez les Pompéiens.
Retour à Mercilius, qui fait suivre Vera par un de ses esclaves déguisé en mendiant, Niger. Mercilius se paie également les services du devin Xerxès, qui lui prédit confusément un mariage. Niger qui s’arrête quelquefois à l’auberge de Sabina, y rencontre l’esclave Metellus qui va pouvoir espionner pour le compte du marchand Mercilius. Celui-ci fomente l’enlèvement à l’aide des deux videurs de l’auberge, Ajax et Crassus qu’il paie.
L’empereur Vespasien meurt, le règne de Titus commence.
Livia demande à son mari que le gladiateur Albanus devienne son garde du corps, ce que Rufus Fulvius finit par lui accorder. Il s’arrange avec le magistrat Caius pour truquer les combats lors des jeux donnés en l’honneur d’Apollon de sorte qu’Albanus soit vainqueur, mais au dernier moment, Caius ne tient pas parole. Les Pompéiens le tiennent à l’écart malgré sa bienveillance envers Ursus. Heureusement, Albanus parvient à vaincre son adversaire, Minos de Tarente, par ses propres forces et gagne alors sa liberté. Il pense à réaliser son rêve : retrouver ses enfants et leur mère, réduits en esclavage, qui ont été vendus à un nouveau maître. Mais il comprend que c’est une entreprise désespérée et y renonce.
Après le combat, Ajax et Crassus profitent de la foule pour enlever Vera, mais Crassus, pour se venger de Mercilius qui lui a promis deux fois moins d’argent qu’à Ajax, capture Sexta au lieu de Vera et la conduit chez Mercilius au grand désappointement du marchand. Peu après, Sexta et Mercilius annoncent leur mariage, ce qui étonne beaucoup, mais on apprend ensuite que Sexta a exigé de Mercilius qu’il l’épouse pour sauver son honneur. Après le mariage, Sexta doit se rendre à Misène pour affaires. Son tout nouveau mari l’accompagne ainsi que Marcus, chevalier romain, chrétien en secret, qui doit se rendre à Misène pour remettre des témoignages de chrétiens martyrisés. Marcus engage Albanus comme garde du corps. Vera participe à l’expédition, car Sexta ne veut pas la laisser à Pompéi. Comme tout le monde, elle ignore la liaison de Vera et d’Albanus, car ils se voient à l’insu de tous.
Octobre 79 : Vera, Sexta, Marcus et Albanus arrivent à Misène. À Pompéi, l’éruption du Vésuve met brutalement un terme aux conversations badines de Metellus, Ajax et Melina qui finissent par quitter l’auberge et cherchent leur salut dans la fuite. Rufus et Livia s’enfuient eux aussi. Metellus périt. Livia cherche de l’aide auprès de l’entraîneur Merranus, mais finit par mourir dans la caserne des gladiateurs.
À Misène, on assiste aux débuts de l’éruption, la panique règne, les foules se dispersent, Vera se perd et finit par trouver de l’aide auprès de deux hommes qui lui offrent une croix qu’elle prend pour une amulette. Vera retrouve Albanus qui achète de force un char à son propriétaire pour y installer Marcus blessé. On assiste au désespoir des notables de Pompéi angoissés par la perte de leurs biens ; cependant, Sexta a sauvé tout son or en le cachant dans un sac. Marcus a perdu femme et enfants. Vera se sépare d’Albanus, car Sexta lui a dressé un tableau funeste de son avenir si elle restait auprès de lui.
À Rome, Mercilius est devenu un banal citoyen parmi d’autres alors qu’à Pompéi il était un personnage important. Il visite la Capitale et s’éprend de la ville aux sept collines. En se retrouvant dans le quartier mal famé de Rome, Subure, il y croise Albanus. Vera, apprenant cela, s’échappe de la demeure de Marcus, qui les héberge, et rejoint Albanus à Subure. Elle voudrait l’épouser, mais Albanus la confronte à la réalité : c’est impossible dans leur société telle qu’elle est. Quant à Sexta , elle veut marier Vera, qui a perdu toute sa fortune, à un artisan pour la détourner du gladiateur et lui donner un avenir.
Mercilius se découvre une passion pour la gladiature et rêve de donner des combats ; il rencontre Albanus qui continue à se battre comme gladiateur libre. Albanus confie à Vera qu’il n’a pas oublié ses enfants et veut se mettre à leur recherche ce que Vera ne peut accepter.
Nouvel incident à Rome cette fois : un incendie ravage la ville pendant trois jours et trois nuits. Marcus accueille chez lui quelques rescapés de ce désastre.
Tandis que Sexta recommande à Albanus de partir retrouver sa famille, car elle y voit une échappatoire à la déchéance de Vera, Mercilius luiconseille de rester pour profiter de sa renommée de gladiateur. Albanus finira par suivre les conseils de Sexta et par partir, laissant Vera dans un immense chagrin ; néanmoins, il lui fera ses adieux.
Vera apprend qu’elle est enceinte et se met à haïr secrètement Sexta qui a fait partir son amant. Sexta projette d’abandonner le nouveau-né. Une épidémie de peste frappe la ville. Mercilius succombe laissant Sexta veuve pour la seconde fois. Marcus désire se marier avec Vera pour la secourir, et accueillir son enfant ; Vera accepte et donne naissance à une fille à qui Marcus donne le prénom d’Aléthéia.
Thèmes traités :
Destins croisés de l’Histoire, celle de Pompéi, de Rome, de l’empereur Néron, et des histoires particulières des citoyens confrontés à cette Histoire.
Pérégrinations d’une jeune femme qui, après avoir vécu à la campagne, s’éveille à vie citadine à Pompéi d’abord à Rome ensuite.
Condition de la femme dans la société romaine.
Doutes et désillusions amoureuses, éducation sentimentale, itinéraire amoureux d’une Pompéienne du 1er siècle.
Homosexualité.
Amours impossibles d’une dame de la haute société et d’un gladiateur.
Les débuts cachés d’une nouvelle religion : le christianisme.
La fracture sociale entre les différents milieux sociaux : gladiateurs, esclaves, affranchis, commerçants, aristocrates, notables.
Ambition politique et aspiration aux hautes sphères de l’État, jalousie des hommes, valeurs romaines : honneur, hospitalité…
Inversion des valeurs opérées par les chrétiens : primauté de la charité sur l’honneur ou la sauvegarde des apparences.
Vanité des relations mondaines, superficialité des rapports fondés sur l’argent ou le pouvoir Art de la conversation.
Jeux du cirque.
Fragilité de l’homme confronté à la mort
Condition des esclaves.
Amitié déçue (celle de Vera et de Livia est rompue par la fracture sociale et la mondanité de Livia).
A paraître : « La femme aux cicatrices – Survivante de l’inceste » le second livre de Kathya de Brinon
A paraître : « La femme aux cicatrices – Survivante de l’inceste »
le second livre de Kathya de Brinon aux éditions Maia.
Pour le recevoir en service de presse, interviewer l’auteur, contact guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85
Année 1980. Kathya rencontre l’homme de sa vie. Julien était en instance de divorce et père de deux jeunes enfants dont il avait la garde. Sa femme, qui l’avait quitté, ne verra pas d’un bon oeil l’arrivée de la jeune femme et de son fils. Un roman noir va alors commencer. Mariage, naissance d’Alexandra et fratrie recomposée apporteront la sérénité au jeune couple. Le départ de leur fille aînée âgée de 18 ans fera voler en éclat son bonheur. Le départ des autres enfants, au fil des ans, détruira Kathya et ses illusions. Seuls l’amour de Julien et sa réussite dans la presse donneront un sens à sa vie. Un autre viol, des tentatives de suicide, des cauchemars, des amnésies et des dépressions la conduiront à un internement volontaire en psychiatrie. L’abandon de ses enfants, le déni de sa mère quant à l’inceste commis par son père, puis des écrits abjects de sa fille devenue psychologue clinicienne, amèneront Kathya à une ultime mais positive révolte. Ses enfants lui avaient affirmé qu’ils auraient souhaité avoir une « maman comme les autres ». Mais toutes les mamans n’ont pas subi l’inceste et la prostitution infantile, et n’ont pas commencé leur vie de jeune couple avec trois enfants à élever. Après avoir écrit son histoire, elle crée l’association « SOS Violenfance » consacrée à la prévention de l’inceste et de la pédocriminalité. Kathya se bat pour préserver l’enfance en danger. Son leitmotiv : « Il vaut mieux prévenir plutôt que de tenter de guérir ».
L’auteur : Après des études de Droit et de Psychologie, Kathya de Brinon a étudié le journalisme. Elle enseignera pendant plusieurs années avant de trouver sa voie dans la presse professionnelle lorsqu’elle sera nommée rédactrice en chef d’une revue spécialisée en électronique.
Puis elle créera sa société d’édition afin de lancer la première revue bilingue dans ce domaine. Créée en 2019, l’association « SOS Violenfance » sera son ultime combat contre les pédocriminels.
24 € ttc
Kathya de BRINON crée SOS Violenfance pour mener des actions de prévention contre la pédocriminalité notamment incestueuse
COMMUNIQUE DE PRESSE
« J’avais neuf ans, et une enfance merveilleusement heureuse. Certes, je n’étais pas élevée par mes parents, mais cela m’indifférait. J’étais aimée, protégée et choyée par mes grands-parents paternels. La vie me souriait, et je la croquais à pleines dents…
Mais un monstre, le père de ma mère, a croisé mon chemin. Il m’a violée, puis prostituée à ses riches amis notables. Je n’avais que neuf ans, et mon enfance innocente a volé en éclat à tout jamais ! On ne guérit pas de l’inceste, on y survit… »
Après la publication de mes deux livres : « Des larmes dans les yeux et un monstre par la main » et « La femme aux cicatrices. Survivante de l’inceste » aux Éditions Maïa, j’ai pris une décision mûrement réfléchie, avec toujours ce leitmotiv en tête … « Il vaut mieux prévenir que guérir. Tous les enfants ont droit à une enfance heureuse et innocente. »
Avec mon mari et plusieurs ami(e)s proches, nous avons créé l’association : « SOS VIOLENFANCE. Prévention de l’inceste et de la pédocriminalité » J’en suis la Présidente fondatrice. Elle a été officiellement créée le vendredi 13 septembre 2019. Un vendredi 13, cela devrait nous porter chance …
Notre mission : développer des actions de prévention, car selon le Ministère de la Justice :
4 affaires de violences sexuelles sur 10 sont des agressions sexuelles sur mineur,
65 % des viols sur mineurs sont le fait d’une connaissance et dans 22 % des cas il y a lien familial ou sentimental.
De plus, une étude nous montre qu’avant 6 ans et dans 70 % des cas, ces violences sont infligées par un membre de la famille. Dans 96 % des cas les agresseurs sont des hommes, et ils sont des proches dans 94 % des cas. (selon l’enquête nationale «Impact et prise en charge des violences sexuelles de l’enfance à l’âge adulte », réalisée par l’association de Muriel Salmona en 2015).
L’association SOS Violenfancea pour objet premier de définir et mener à bien des actions visant à développer la préventioncontre les agressions sexuelles commises sur les enfants dans le cadre familial (inceste) ou non (pédocriminalité, viols, prostitution…), ainsi que contre les agressions physiques ou psychologiques commises sur les enfants.
Si elle est sollicitée, l’association est disposée à joindre ses actions à celles de toute autre association poursuivant le même objet, ou un objet complémentaire tel que : assistance juridique ou psychologique auprès des victimes, groupes de parole et ateliers divers, évolution de la législation concernée, actions thérapeutiques, aide à la reconstruction des victimes, publication d’ouvrages et brochures, etc.
La prévention est notre mission, nous allons devoir nous rendre dans les milieux qui encadrent et touchent à l’enfance. Pour atteindre cet objectif, nous devons nous faire connaitre, notre présence est déjà très active sur les réseaux sociaux, en attendant notre site internet en cours de réalisation :
https://www.facebook.com/VIOLENFANCE/
http://sosviolenfance.over-blog.com/
https://www.linkedin.com/company/sos-violenfance
- Nous nous rendrons dans les écoles, les collèges, les lycées pour rencontrer les élèves, les parents d’élèves et les enseignants …
- Nous nous rendrons dans les centres de loisirs, les centres sportifs, qui dépendent des mairies et des conseils départementaux, pour rencontrer les animateurs et les directeurs …
- Nous nous rendrons dans les mairies pour rencontrer les élus en charge de la protection de l’enfance et de la prévention …
SOYEZ NOMBREUX A NOUS REJOINDRE, TOUTE AIDE SERA LA BIENVENUE
Association Violenfance – 07 83 27 74 75
Note d’intention :
Message de Kathya de BRINON…
Bienvenue sur la page de la nouvelle association « SOS VIOLENFANCE », créée officiellement ce vendredi 13 septembre !
Ancienne victime d’inceste et de prostitution infantile entre 9 et 11 ans par le père de ma mère, et après avoir réussi à écrire mon histoire dans deux ouvrages autobiographiques afin de contribuer au combat contre la pédocriminalité, j’ai décidé, sous l’amicale pression de nombreux amis, de créer une association à but non lucratif que j’ai dénommée :
« SOS VIOLENFANCE »
Prévention de l’inceste et de la pédocriminalité
Son objet est de définir et mener à bien diverses actions visant à développer la prévention contre les agressions sexuelles commises sur les enfants dans le cadre familial (inceste) ou en environnements extérieurs tels que scolaire, sportif, centre de vacances…
Sans oublier les agressions physiques et psychologiques qui leur sont souvent liées : j’ai moi-même subi des violences physiques et psychologiques de la part de mes tortionnaires ainsi que je l’ai écrit dans mon premier livre
Je ne suis pas la première victime d’inceste à témoigner, ni la dernière hélas, et je suis admirative de toutes celles et ceux qui ont eu le courage de le faire .
Il existe déjà de nombreuses associations agissant pour la protection de l’enfance depuis des années, voire plusieurs décennies pour certaines. Elles ont ainsi acquis une réputation indiscutable, et je tiens à saluer l’engagement de tous les bénévoles qui y participent
Je ne chercherai jamais à les concurrencer. Chaque association a son histoire, ses motivations, ses objectifs, sa philosophie
Ma motivation personnelle, c’est mon enfance qui a basculé, du jour au lendemain, d’un bonheur total à un enfer insupportable. Je souhaiterais que cela ne se reproduise jamais plus. Aucun autre enfant ne devrait subir de tels supplices. Je sais bien que je suis dans l’utopie, mais que cela ne nous empêche pas d’agir…
Comme beaucoup de victimes de l’inceste et de la pédocriminalité, j’ai fait maintes tentatives de suicide. Mais j’ai survécu… Et c’est la « survivante » qui a pris la décision de se battre afin de tenter de préserver l’innocence de nos enfants.
Je désire donc axer nos activités en priorité vers la prévention, ce que certaines associations font déjà, mais je pense que nous ne serons jamais assez nombreux pour parvenir à terrasser ces fléaux immondes que sont l’inceste et de la pédocriminalité. L’actualité quotidienne est là pour nous le rappeler sans cesse
Si notre jeune association est contactée par d’anciennes victimes ou des proches de victimes d’inceste ou de pédocriminalité en recherche de soutien psychologique ou juridique, les professionnels qui m’accompagneront, et que je vous présenterai ultérieurement, les orienteront vers l’une ou l’autre des associations qui agissent en ce sens avec compétence.
Notre association est disposée à joindre ses efforts à toutes celles qui poursuivent le même objet, et/ou un objet complémentaire tel que : assistance juridique ou psychologique auprès des victimes, groupes de parole et ateliers divers, évolution de la législation concernée, actions thérapeutiques, aide à la reconstruction des victimes, publication d’ouvrages et brochures, etc
Je tiens à rappeler que l’unique objet de la création de « SOS VIOLENFANCE » est la prévention et la protection de l’enfance, aussi bien en Ile-de-France où je réside ainsi que dans toutes nos provinces. Je vous parlerai bientôt des bénévoles qui ont déjà manifesté le désir de se joindre à nous
Il m’arrive parfois de rêver à un Monde idéal où nous pourrions mettre fin à toutes nos associations qui seraient devenues sans objet, parce qu’il n’y aurait plus d’innocentes et jeunes victimes à sauver…
Une partie de la presse pour le premier livre de Kathya de BRINON
Une partie de la presse pour le premier livre de Kathya de BRINON
CHRONIQUES ET COMMENTAIRES
sur le livre « DES LARMES DANS LES YEUX ET UN MONSTRE PAR LA MAIN » par Kathya de BRINON (Editions Maïa)
Dominique Iwan sur FranceNetInfos
3 février 2019
« Je viens de finir la lecture de ce témoignage incroyablement bouleversant , j’ai dû faire des pauses tant l’innommable ne se regarde pas facilement dans les yeux.
Ce livre « Des larmes dans les yeux et un monstre par la main » écrit par Kathya de Brinon et paru aux Éditions Maïa, fait partie de ces textes où l’on touche du doigt l’inhumain, la cruauté, la férocité, où l’on reste étourdi de rage et de désespoir.
J’avais ressenti cette même impression de vide absolu, d’indicible atrocité en lisant le roman de Olivier Guez « La disparition de Josef Mengele. »
J’avais dû aussi interrompre de temps en temps ma lecture, pour simplement respirer et regarder autour de moi pour me rassurer.
« Je suis née le 10 août 1948 à Paris, dans une famille où l’amour n’existait pas, ou si peu. …/… Qu’allait-on faire de moi ? Aucun prénom ne m’avait été choisi. Après avoir hésité avec Maud, on m’appela Muriel, au hasard du calendrier… ».
Le décor est posé, les acteurs indifférents et égoïstes la plupart du temps, monstrueux souvent, et parfois à l’écoute et chaleureux pour peu d’entre eux malheureusement, sont en place, ils sont les personnages d’un drame où se joue l’enfance d’une petite fille, bafouée, oubliée, violée, prostituée … forcée par un grand-père indigne, aussi abject que monstrueux.
L’écriture baignée de larmes est pourtant précise et terriblement intime, elle nous prend tous pour témoins des viols jour après jour, de la perversité insoutenable de ce monstre qui ira jusqu’à la prostituer encore petite fille auprès de vieux satyres débauchés et libidineux …
On a tant envie de la prendre dans nos bras pour la protéger, d’entrer dans ces pages et de gratter les mots pour les changer en mots d’enfants, mais c’est l’histoire de Muriel qui finira par parler, dire ces « choses » à sa maman de Saint Ouen …
Mais rien ne sera facile, rien ne sera simple … des études brillantes comme pour exorciser les démons de son enfance, sanctionnées par des diplômes en Droit et en Psychologie, n’empêcheront pas son sentiment de culpabilité d’avoir souvent le dessus dans ses choix de jeune adulte …
Maltraitée physiquement et moralement, elle ne devra qu’à la rencontre avec un psychiatre d’exception, de devenir Kathya et de faire disparaitre, enfin, la petite Muriel.
La dernière phrase digérée et la dernière larme séchée, je suis admirative de cette femme écrivain à l’écriture parfois rude et si précise, une écriture où les câlineries de l’enfance ont bien peu leur place et qui nous pénètre dans ce que nous avons de plus intime. A lire impérativement. »
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10 janvier 2019
« Ce livre est un témoignage, un témoignage très douloureux à écrire, et également difficile à lire par son contenu qui nous envoie en pleine face le comportement violent, cruel, déviant, de certains êtres humains. L’auteur pointe du doigt les exactions qu’elle a subies, elle les couche sur le papier pour transmettre un long cri d’alerte et dire « plus jamais ».
Petite fille heureuse, élevée par des grands-parents aimants, elle revient vivre avec sa mère vers ses neuf ans et, à ce moment-là, sa vie bascule. Son autre grand-père abuse d’elle, livre son corps à ses amis, ne la laisse pas en paix, lui faisant croire que si elle n’accepte pas, un malheur arrivera à son Péli bien aimé (l’autre papi).
Jouer avec les sentiments de cette enfant est horrible mais lui faire subir les outrages qu’elle nous explique est destructeur. Cet homme a tué son âme d’enfant, a « éteint » plein de choses en elle. On ne peut pas pardonner de tels faits. A qui parler, comment ne pas se sentir coupable, comment casser la spirale du malheur ?
C’est un long chemin qu’a parcouru Muriel pour renaître et devenir Kathya. Elle le partage avec nous. Ce qu’elle a vécu est innommable, tant de perversité, tant de malheurs, car malheureusement, il n’y a pas eu que « le monstre » ….
Entre les chapitres, on a besoin de respirer, de retrouver un peu de couleurs tant tout cela est dur. Mais on lit, on lui tient la main, on veut qu’elle s’en sorte, on a le souhait de savoir si après tout cela, une vie plus heureuse lui a souri, si elle a trouvé les bonnes personnes pour être aidée, puis pour être aimée…
On se dit, une fois de plus, que parfois, les indices d’un mal être sont sous nos yeux et qu’on ne voit rien. Alors, en racontant son histoire, l’auteur tire la sonnette d’alarme : ne fermons pas les yeux ! *
C’est avec une écriture fine, précise, qu’elle se met à nu devant nous, elle ne fait pas dans le pathos, elle ne se plaint pas, elle décrit les situations et on frissonne devant tant de maltraitance …..
Même si on ressort « sonné » de notre lecture, on se dit que les quelques belles rencontres qu’elle a faites lui permettent d’être là aujourd’hui. Il reste encore des personnes merveilleuses prêtes à aider les autres …
Kathya de Brinon a pris la parole, mais elle a pris aussi notre cœur car après l’avoir lue, on ne peut pas l’oublier. »
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Anne-Catherine SABAS, Psychothérapeute
Il faut absolument lire ce livre !
2 mars 2019
« Il faut du courage pour survivre à l’horreur. Et il en faut encore plus pour oser raconter, et retraverser les cauchemars d’une enfance volée. Kathya a eu ce courage-là.
Il y a de fortes chances que, comme moi, vous pleuriez en lisant ce livre. Mais pourtant, je vous encourage à le faire. Parce que si nous n’osons pas ouvrir les yeux sur les maltraitances, nous ne pourrons pas les dénoncer, les combattre, et tenter par tous les moyens de les abolir.
Je suis psychopraticienne, et accompagne depuis 20 ans des victimes.
Mais c’est surtout la femme et la mère que je suis qui vous encouragent à lire ce livre.
*Qu’il puisse nous rappeler que nous avons chacun un rôle à jouer dans ce monde, et que l’être humain a en lui des ressources insoupçonnées.
Que Kathya soit protégée, tous les jours de sa vie, de toute ombre qui pourrait obscurcir son avenir.
Et qu’elle soit remerciée pour son courage. J’ai envie de la prendre dans mes bras et de lui dire : Ça y est, c’est fini. Tu es vivante.
Ça va aller maintenant. »
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26 janvier 2019
Le commentaire de Lynda :
« Je referme ce livre, mon cœur est brisé, j’ai tellement de peine pour cette petite fille, j’ai tellement eu mal en lisant son histoire.
Le but de l’auteure, pour l’écriture de ce livre, n’est pas d’attirer de la pitié, non elle s’en est sortie avec courage et détermination, comme elle le mentionne dans le résumé de son livre.
Elle veut ouvrir les yeux des parents, des professeurs, des gens qui sont en autorité, sur le sort subi par de jeunes enfants. Elle veut ouvrir les yeux de ces personnes qui se cachent bien souvent derrière des œillères pour ne pas avoir à faire quelque chose.
Muriel, est une enfant non désirée, disons que ça n’aide pas à bien partir dans la vie, sa mère ne l’aime pas, et son père disons qu’il est un peu indifférent. Elle se retrouvera donc chez les grands-parents paternels, et ce sont probablement les seules belles années de sa vie d’enfant et d’adolescente.
Après ces quelques années, elle se retrouve à la maison, la mère a donné naissance à un fils et cet enfant est l’enfant roi de la maison. Mais pour Muriel le cauchemar, l’enfer commence.
Un monstre s’en prendra à elle, son grand-père maternel, viol, prostitution, menace, abus physiques et mentaux, rien n’arrête le monstre pour détruire cette petite fille.
Butée à un mur quand elle essaie d’en parler à ses parents, sa mère entre autres, mériterait la prison pour la façon qu’elle a traité sa propre fille… Je ne peux pas croire qu’il y ait des gens comme ça, malheureusement, c’est le cas, comme on voit souvent dans les faits divers relatés par les journaux.
Quand on est aussi mal parti dans la vie, ça ne s’arrête pas, adulte, elle est encore sous l’emprise d’un abuseur, elle est en couple avec un alcoolique qui la battra et la violera.
Comment on survit à tout ça ? Comment se fait-il que jamais personne n’a aidé cette enfant, comment se fait-il que les professeurs, les parents, la famille n’ont rien vu et surtout n’ont rien fait ?
Avec courage, avec détermination, avec l’espoir qu’un jour, il y aura du soleil dans sa vie, elle s’en sortira.
Muriel qui deviendra Kathya, avec l’aide d’un psychiatre qui a décidé de l’aider, de la faire revivre.
Kathya, a une plume très émouvante, et malgré la tristesse, l’abomination de ce qu’elle a vécu, on peut sentir la paix en elle, une certaine sérénité qu’elle a atteint, mettant derrière elle, sans oublier par contre, sa vie d’enfer, ce monstre qui a lui a volé sa vie.
Coup de cœur, oui, pour le courage, pour la détermination à s’en sortir, je ne peux que vous recommander ce livre, lecture difficile, oui très, mais il faut la lire ! »
Annick FERRANT (Lectrice de premiers romans pour » Lecture en tête « )
22 avril 2019
« Poignant récit de vie. L’histoire de Kathya est tout sauf banale.
Son père, industriel, se sent comme engoncé dans un mariage précoce. Il aime sa jeune épouse, certes, mais déjà un enfant… une petite fille… Ils la prénomment Muriel.
Peu après sa naissance, Muriel est confiée à ses grands-parents paternels. Ils la débaptisent immédiatement pour l’appeler Kathya.
Deux prénoms. Deux familles. Une dans laquelle elle est chérie et une dans laquelle elle passe inaperçue. Sa mère manifeste ouvertement son aversion envers sa fille.
Sa mère ne l’aime pas. Kathya ne se demande pas pourquoi, l’enfant réagit en enfant, si sa mère ne l’aime pas, c’est qu’elle ne mérite pas d’être aimée. Donc, elle ne s’aimera pas non plus. La boucle est bouclée. Un enfant ne se remet jamais d’une mère qui ne l’aime pas.
Le psychisme de Kathya commence à se morceler.
L’histoire pourrait s’arrêter là, elle est déjà assez atroce, mais non ! les évènements s’enchaînent.
La mère de Kathya est fâchée avec ses parents. La brouille de famille se dissipe lorsque Kathya a neuf ans et elle rencontre son grand-père. Son « adorable » grand-père, pépé Henri.
Les pédophiles sont doués pour détecter les manques affectifs chez enfants et ils s’y engouffrent, sans vergogne. Pépé Henri terrorise la petite fille. Pression, chantage, manipulation. Il casse la construction infantile déjà fragilisée. Il culpabilise la petite fille. Tout est de sa faute ! Il la traite en femme. L’appelle « sa petite femme ».
Ce n’est pas insupportable à lire, rassurez-vous. L’auteur ne laisse pas le lecteur barboter dans l’horreur et la compassion.
L’auteur attire plutôt l’attention sur le déni, l’aveuglement et le silence.
L’image de l’inceste ne franchit pas la barre d’un esprit ordinaire. Elle est trop horrible.
Voyez comme c’est difficile encore maintenant ! Alors, dans les années 60…
Eprouver du désir sexuel pour un enfant !
Parce qu’il faut dire les choses.
Et mettre les mots exacts sur des actes ignobles.
Pour des gens ordinaires, c’est tellement inenvisageable !
Il vaut mieux fermer les yeux et faire comme si cela n’avait jamais existé. D’ailleurs, cela a-t-il réellement existé ?
Ah oui… les rapports médicaux l’attestent ! C’est gênant, ça !
Kathya de Brinon, détruite et accusée de mensonge a poussé comme elle a pu. Sans fortification pour l’aider.
Victime-coupable-victime-coupable. Jusqu’à plus de trente ans. Victime-coupable. Image faussée. Image fauchée avant l’âge de dix ans. L’âge où l’on se souvient de tout.
Kathya s’est réfugie dans les études. Et heureusement, elle a réussi des études brillantes.
Elle souffrira toute sa vie de crises d’amnésie qui détériorent sa vie familiale et sa vie sociale. Des crises qui la ramènent chaque fois, à l’âge de neuf ans.
Ce témoignage est une alerte.
Le but de Kathya est de visser une ampoule rouge dans nos esprits.
Une ampoule qui s’allume automatiquement au moindre signe de sévices corporels ou psychologiques liés à un enfant.
Une ampoule qui s’allume dès qu’un adulte adopte un comportement inadéquat avec un enfant. Mais je rêve sans doute ! »
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Sara95
Le souffle coupé !
17 février 2019
« Ce témoignage est juste bouleversant ! une vie cassée dès l’enfance et une traversée successive d’évènements incroyable ! la perversité de l’humain et de son absence de pitié et de remords me laisse sans voix ! une mère insensible à sa chair, comment sortir la tête de l’eau et faire comme si la vie valait le coup !
Beaucoup trop de misères pour une personne que j’aurais aimé rencontrer dans ce parcours pour lui proposer mon épaule. Vous avez une chose que peu de personne peuvent avoir c’est la bonté de votre âme ! Ça n’a pas de prix ! vous avez été entouré de très mauvaises personnes mais de très bonnes aussi ! vous avez eu de la malchance en amour mais beaucoup de chance dans le professionnel.
J’ai appris une chose dans cette vie, toujours un mal pour un bien.
J’attends avec impatience la suite de votre prochain témoignage.
Dans celui-ci, j’ai reconnu des périodes et des situations qui ont été des embuches dans ma vie.
Mais vous avez vécu le pire je pense, être sous l’emprise d’un monstre qui de surcroit est votre grand père. Je vous souhaite le meilleur pour la suite. Bien à vous. »
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1 avril 2019
« Livre lu d’une traite, le récit est captivant ! Je recommande. »
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Samson
17 mars 2019
« Il faut parfois oser regarder la réalité en face su ce qu’est notre société. Protéger un enfant devrait être le devoir de chaque adulte. »
Isabelle R.
21 février 2019
« Livre très perturbant en raison des émotions qu’il dégage. »
Pour plus d’information, merci de consulter ma page Facebook « Kathya de Brinon ».
Sur YouTube, en tapant « Kathya de Brinon », vous pouvez voir deux vidéos :
– Mon interview sur NRJ12 le 28 janvier 2019, dans l’émission « Crimes et faits divers ».
– La présentation de mon livre par Jacques Alexandre dans l’émission littéraire « Parenthèse » sur France Art TV.
Sur Google, vous trouverez une chronique récente de Philippe de RIEMAECKER sur le numéro mai-juin 2019 de BABEL-ART (pages 3 et 4).
Kathya de BRINON à Livre Paris 2019
COMMUNIQUE de PRESSE
Salon« LIVRE PARIS », 15-18 mars 2019
KATHYA DE BRINON Stand D39
« Des larmes dans les yeux et un monstre par la main »
Éditions Maïa
Dans mon enfance, j’ai été victime d’inceste et de prostitution infantile. Après plusieurs tentatives inachevées, j’ai fini par réussir à écrire mon histoire dans ce premier ouvrage autobiographique qui couvre mes 30 premières années…
Je l’ai écrit, non pour me raconter ou faire pleurer sur mon sort, mais pour montrer que l’on peut surmonter l’indicible, pour aider les anciennes victimes et leurs proches à retrouver espoir, et aussi pour participer à la prévention en attirant l’attention des parents sur les risques encourus par les jeunes enfants face aux pédocriminels qui nous entourent sournoisement…
Dans ce but, j’ai créé en octobre 2018 ma page Facebook « Kathya de Brinon ».
J’ai participé à plusieurs réunions organisées par des associations luttant contre la pédocriminalité. J’ai également organisé et animé à Paris le 11 janvier 2019 un débat / dédicaces, entourée de 6 auteurs que j’avais invités.
J’ai ensuite été invitée à témoigner le 28 janvier 2019 sur NRJ12 dans l’émission « Crimes et faits divers ». Cet entretien télévisé est visible sur YouTube.
Dans les jours suivant cette émission, mon livre s’est retrouvé sur « Amazon » à la trentième place des meilleures ventes pendant quelques jours. Et sur la « FNAC Libr Chapitre », il est toujours dans les dix premiers pendant la durée du Salon, après avoir été numéro 1 ou 2 pendant plusieurs jours.
Je m’en réjouis surtout pour la cause que j’ai choisie de défendre : la lutte contre la pédocriminalité, la prévention, et notamment pour l’imprescriptibilité des crimes sexuels sur enfants.
Je rédige actuellement mon second livre qui traitera des séquelles à long terme de l’inceste sur la femme devenue adulte puis mère, toujours avec pour principal souci de pouvoir aider et conseiller les anciennes victimes et leurs proches.
AUTEURE membre de la « Société des Gens de Lettres » (SGDL)
« un roman incongru, hilarant et bien conté » selon Argoul
Erwann Créac’h, La montée des marches
L’univers du cinéma (français) vous intéresse ? Un jeune auteur, mais déjà aguerri, vous fait pénétrer les arcanes de ce monde de paillettes qui masque des misères. C’est que l’on n’arrive pas sans efforts constants et obstinés, là comme ailleurs ! Le personnage a mis près d’une décennie à émerger, commençant tout en bas de l’échelle comme « renfort régie », éminemment précaire, avant de trouver de petits boulots çà et là, sans compétence aucune parfois. Il a fini par écrire et réaliser son propre film, mais non sans stress.
Monter les marches se fait en deux étapes : la première est d’être reconnu du métier pour accéder aux forums et au « statut » d’intermittent ; la seconde est d’être consacré par un prix pour un film ou un rôle. A chaque fois, de moins en moins d’élus. Ils se connaissent tous, se recommandent leurs protégés (souvent des filles), se défendent des importuns (évidemment trop nombreux). La couverture dessinée du livre montre un jeune homme à la coiffure nette, mâchoire carrée, regard volontaire porté vers le haut, nœud papillon mais torse nu, devant les marches rouges du tapis du festival à Cannes. Il en veut, vigoureux, amoureux. Tel l’auteur qui accouche de son roman au forceps.
L’ironie est que la promotion canapé joue pour le personnage comme le veut la tradition. Être homme ne dispense pas de coucher. Surtout avec des filles. C’est Anh qui lui met le pied à l’étrier, puis Nadia, Judith, Nathalie, Leila, Mina qui aurait bien voulu… (…)
Un film « d’auteur » (dont la visée commerciale n’est pas la priorité) se tourne dans « l’urgence » et avec des « bouts de ficelle ». Il n’y a jamais assez d’argent, ni de temps. Notre époque aime l’urgence avec ce sentiment d’être à la pointe du présent et de donner tout ce qu’on a, comme si le travail dans la durée n’avait aucune importance. Quant à « l’artiste », il veut tout, tout de suite, ego narcissique surdimensionné : « Il faut faire un film comme on fait un braquage : la bonne volonté, le temps et même l’émotion des comédiens, il faut tout prendre. Et voler ce qu’on refuse de vous donner » p.268.
Né en 1973, Erwann a exercé plusieurs métiers tels que vétérinaire, acteur de théâtre, figurant puis auteur de cinéma, metteur en scène et producteur de films. Les 30 millions d’amis des bêtes lui ont déjà décerné leur prix littéraire en 2011 pour Carnivores domestiques. A 46 ans, il cherche encore sa voie dans l’écriture après le reste. N’a-t-il pas publié un CD de chansons d’une voix chaude sous le titre évocateur de Je nage en juin de cette année ? Ce second roman fait partie d’une œuvre encore en chantier.
Louons la précision des métiers, fort bien décrits, avec le vocabulaire technique adéquat ; tout comme le cheminement de l’idée de scénario jusqu’au film bradé en streaming trois ans après sa sortie, en passant par les préfinancements et les financements définitifs. Le lecteur a plaisir à s’instruire tout en étant captivé par une histoire à rebondissements. Car les scènes et les éclats ne manquent pas. L’humour masque les émotions de temps à autre, comme p.243 : « Mais… tu bandes ! s’exclame-t-elle comme si elle venait de découvrir une aubergine dans son lit ». C’est incongru, hilarant. L’histoire est plutôt bien contée (…) Restent Solange et Nathalie, que l’on a l’impression de connaître, ou Leïla, bimbo fragile qui court après son potentiel d’actrice sans encore le rattraper.
« Chaque enfant devrait avoir un certain droit d’écoute, d’attention. Ceux qui en ont été privés n’en finissent pas de réclamer leur dû. Plus tard, tous ces enfants qu’on a pas assez écoutés rêvent d’une scène ou d’un plateau de cinéma » p.302. Et l’écrivain qu’est Erwann Créac’h de rêver scénariser et réaliser, à l’image de ce vrai film cité en épilogue, Samson et Delilah, caméra d’or à Cannes en 2009, un film australien. L’imaginaire du désir est plutôt une réussite.
Erwann Créac’h, La montée des marches, 2019, éditions Encre rouge, 309 pages, €21.50
Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com