Une partie de la presse pour le premier livre de Kathya de BRINON

Une partie de la presse pour le premier livre de Kathya de BRINON

CHRONIQUES ET COMMENTAIRES

sur le livre « DES LARMES DANS LES YEUX ET UN MONSTRE PAR LA MAIN » par Kathya de BRINON (Editions Maïa)

Dominique Iwan sur FranceNetInfos

3 février 2019

« Je viens de finir la lecture de ce témoignage incroyablement bouleversant , j’ai dû faire des pauses tant l’innommable ne se regarde pas facilement dans les yeux.

Ce livre « Des larmes dans les yeux et un monstre par la main » écrit par Kathya de Brinon et paru aux Éditions Maïa, fait partie de ces textes où l’on touche du doigt l’inhumain, la cruauté, la férocité, où l’on reste étourdi de rage et de désespoir.

J’avais ressenti cette même impression de vide absolu, d’indicible atrocité en lisant le roman de Olivier Guez « La disparition de Josef Mengele. »

J’avais dû aussi interrompre de temps en temps ma lecture, pour simplement respirer et regarder autour de moi pour me rassurer.

« Je suis née le 10 août 1948 à Paris, dans une famille où l’amour n’existait pas, ou si peu. …/… Qu’allait-on faire de moi ? Aucun prénom ne m’avait été choisi. Après avoir hésité avec Maud, on m’appela Muriel, au hasard du calendrier… ».

Le décor est posé, les acteurs indifférents et égoïstes la plupart du temps, monstrueux souvent, et parfois à l’écoute et chaleureux pour peu d’entre eux malheureusement, sont en place, ils sont les personnages d’un drame où se joue l’enfance d’une petite fille, bafouée, oubliée, violée, prostituée … forcée par un grand-père indigne, aussi abject que monstrueux.

L’écriture baignée de larmes est pourtant précise et terriblement intime, elle nous prend tous pour témoins des viols jour après jour, de la perversité insoutenable de ce monstre qui ira jusqu’à la prostituer encore petite fille auprès de vieux satyres débauchés et libidineux …

On a tant envie de la prendre dans nos bras pour la protéger, d’entrer dans ces pages et de gratter les mots pour les changer en mots d’enfants, mais c’est l’histoire de Muriel qui finira par parler, dire ces « choses » à sa maman de Saint Ouen …

Mais rien ne sera facile, rien ne sera simple … des études brillantes comme pour exorciser les démons de son enfance, sanctionnées par des diplômes en Droit et en Psychologie, n’empêcheront pas son sentiment de culpabilité d’avoir souvent le dessus dans ses choix de jeune adulte …

Maltraitée physiquement et moralement, elle ne devra qu’à la rencontre avec un psychiatre d’exception, de devenir Kathya et de faire disparaitre, enfin, la petite Muriel.

La dernière phrase digérée et la dernière larme séchée, je suis admirative de cette femme écrivain à l’écriture parfois rude et si précise, une écriture où les câlineries de l’enfance ont bien peu leur place et qui nous pénètre dans ce que nous avons de plus intime. A lire impérativement. »

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Cassiopée

Bouleversant !

10 janvier 2019

« Ce livre est un témoignage, un témoignage très douloureux à écrire, et également difficile à lire par son contenu qui nous envoie en pleine face le comportement violent, cruel, déviant, de certains êtres humains. L’auteur pointe du doigt les exactions qu’elle a subies, elle les couche sur le papier pour transmettre un long cri d’alerte et dire « plus jamais ».

Petite fille heureuse, élevée par des grands-parents aimants, elle revient vivre avec sa mère vers ses neuf ans et, à ce moment-là, sa vie bascule. Son autre grand-père abuse d’elle, livre son corps à ses amis, ne la laisse pas en paix, lui faisant croire que si elle n’accepte pas, un malheur arrivera à son Péli bien aimé (l’autre papi).

Jouer avec les sentiments de cette enfant est horrible mais lui faire subir les outrages qu’elle nous explique est destructeur. Cet homme a tué son âme d’enfant, a « éteint » plein de choses en elle. On ne peut pas pardonner de tels faits. A qui parler, comment ne pas se sentir coupable, comment casser la spirale du malheur ? 

C’est un long chemin qu’a parcouru Muriel pour renaître et devenir Kathya. Elle le partage avec nous. Ce qu’elle a vécu est innommable, tant de perversité, tant de malheurs, car malheureusement, il n’y a pas eu que « le monstre » …. 

Entre les chapitres, on a besoin de respirer, de retrouver un peu de couleurs tant tout cela est dur. Mais on lit, on lui tient la main, on veut qu’elle s’en sorte, on a le souhait de savoir si après tout cela, une vie plus heureuse lui a souri, si elle a trouvé les bonnes personnes pour être aidée, puis pour être aimée…

On se dit, une fois de plus, que parfois, les indices d’un mal être sont sous nos yeux et qu’on ne voit rien. Alors, en racontant son histoire, l’auteur tire la sonnette d’alarme : ne fermons pas les yeux ! *

C’est avec une écriture fine, précise, qu’elle se met à nu devant nous, elle ne fait pas dans le pathos, elle ne se plaint pas, elle décrit les situations et on frissonne devant tant de maltraitance …..

Même si on ressort « sonné » de notre lecture, on se dit que les quelques belles rencontres qu’elle a faites lui permettent d’être là aujourd’hui. Il reste encore des personnes merveilleuses prêtes à aider les autres …

Kathya de Brinon a pris la parole, mais elle a pris aussi notre cœur car après l’avoir lue, on ne peut pas l’oublier. »

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 Anne-Catherine SABAS, Psychothérapeute

Il faut absolument lire ce livre !

2 mars 2019

« Il faut du courage pour survivre à l’horreur. Et il en faut encore plus pour oser raconter, et retraverser les cauchemars d’une enfance volée. Kathya a eu ce courage-là. 

Il y a de fortes chances que, comme moi, vous pleuriez en lisant ce livre. Mais pourtant, je vous encourage à le faire. Parce que si nous n’osons pas ouvrir les yeux sur les maltraitances, nous ne pourrons pas les dénoncer, les combattre, et tenter par tous les moyens de les abolir. 

Je suis psychopraticienne, et accompagne depuis 20 ans des victimes. 

Mais c’est surtout la femme et la mère que je suis qui vous encouragent à lire ce livre. 

*Qu’il puisse nous rappeler que nous avons chacun un rôle à jouer dans ce monde, et que l’être humain a en lui des ressources insoupçonnées. 

Que Kathya soit protégée, tous les jours de sa vie, de toute ombre qui pourrait obscurcir son avenir. 

Et qu’elle soit remerciée pour son courage. J’ai envie de la prendre dans mes bras et de lui dire : Ça y est, c’est fini. Tu es vivante. 

Ça va aller maintenant. »

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Mille et une pages L et M

Coup de coeur !

26 janvier 2019

Le commentaire de Lynda :

« Je referme ce livre, mon cœur est brisé, j’ai tellement de peine pour cette petite fille, j’ai tellement eu mal en lisant son histoire.

Le but de l’auteure, pour l’écriture de ce livre, n’est pas d’attirer de la pitié, non elle s’en est sortie avec courage et détermination, comme elle le mentionne dans le résumé de son livre.

Elle veut ouvrir les yeux des parents, des professeurs, des gens qui sont en autorité, sur le sort subi par de jeunes enfants. Elle veut ouvrir les yeux de ces personnes qui se cachent bien souvent derrière des œillères pour ne pas avoir à faire quelque chose.

Muriel, est une enfant non désirée, disons que ça n’aide pas à bien partir dans la vie, sa mère ne l’aime pas, et son père disons qu’il est un peu indifférent. Elle se retrouvera donc chez les grands-parents paternels, et ce sont probablement les seules belles années de sa vie d’enfant et d’adolescente.

Après ces quelques années, elle se retrouve à la maison, la mère a donné naissance à un fils et cet enfant est l’enfant roi de la maison. Mais pour Muriel le cauchemar, l’enfer commence.

Un monstre s’en prendra à elle, son grand-père maternel, viol, prostitution, menace, abus physiques et mentaux, rien n’arrête le monstre pour détruire cette petite fille.

Butée à un mur quand elle essaie d’en parler à ses parents, sa mère entre autres, mériterait la prison pour la façon qu’elle a traité sa propre fille… Je ne peux pas croire qu’il y ait des gens comme ça, malheureusement, c’est le cas, comme on voit souvent dans les faits divers relatés par les journaux.

Quand on est aussi mal parti dans la vie, ça ne s’arrête pas, adulte, elle est encore sous l’emprise d’un abuseur, elle est en couple avec un alcoolique qui la battra et la violera.

Comment on survit à tout ça ? Comment se fait-il que jamais personne n’a aidé cette enfant, comment se fait-il que les professeurs, les parents, la famille n’ont rien vu et surtout n’ont rien fait ?

Avec courage, avec détermination, avec l’espoir qu’un jour, il y aura du soleil dans sa vie, elle s’en sortira.

Muriel qui deviendra Kathya, avec l’aide d’un psychiatre qui a décidé de l’aider, de la faire revivre.

Kathya, a une plume très émouvante, et malgré la tristesse, l’abomination de ce qu’elle a vécu, on peut sentir la paix en elle, une certaine sérénité qu’elle a atteint, mettant derrière elle, sans oublier par contre, sa vie d’enfer, ce monstre qui a lui a volé sa vie.

Coup de cœur, oui, pour le courage, pour la détermination à s’en sortir, je ne peux que vous recommander ce livre, lecture difficile, oui très, mais il faut la lire ! »

Annick FERRANT (Lectrice de premiers romans pour  » Lecture en tête « )

22 avril 2019

« Poignant récit de vie. L’histoire de Kathya est tout sauf banale. 

Son père, industriel, se sent comme engoncé dans un mariage précoce. Il aime sa jeune épouse, certes, mais déjà un enfant… une petite fille… Ils la prénomment Muriel. 

Peu après sa naissance, Muriel est confiée à ses grands-parents paternels. Ils la débaptisent immédiatement pour l’appeler Kathya. 

Deux prénoms. Deux familles. Une dans laquelle elle est chérie et une dans laquelle elle passe inaperçue. Sa mère manifeste ouvertement son aversion envers sa fille. 

Sa mère ne l’aime pas. Kathya ne se demande pas pourquoi, l’enfant réagit en enfant, si sa mère ne l’aime pas, c’est qu’elle ne mérite pas d’être aimée. Donc, elle ne s’aimera pas non plus. La boucle est bouclée. Un enfant ne se remet jamais d’une mère qui ne l’aime pas. 

Le psychisme de Kathya commence à se morceler.

L’histoire pourrait s’arrêter là, elle est déjà assez atroce, mais non ! les évènements s’enchaînent.

La mère de Kathya est fâchée avec ses parents. La brouille de famille se dissipe lorsque Kathya a neuf ans et elle rencontre son grand-père. Son « adorable » grand-père, pépé Henri. 

Les pédophiles sont doués pour détecter les manques affectifs chez enfants et ils s’y engouffrent, sans vergogne. Pépé Henri terrorise la petite fille. Pression, chantage, manipulation. Il casse la construction infantile déjà fragilisée. Il culpabilise la petite fille. Tout est de sa faute ! Il la traite en femme. L’appelle « sa petite femme ».

Ce n’est pas insupportable à lire, rassurez-vous. L’auteur ne laisse pas le lecteur barboter dans l’horreur et la compassion. 

L’auteur attire plutôt l’attention sur le déni, l’aveuglement et le silence.

L’image de l’inceste ne franchit pas la barre d’un esprit ordinaire. Elle est trop horrible. 

Voyez comme c’est difficile encore maintenant ! Alors, dans les années 60…

Eprouver du désir sexuel pour un enfant !

Parce qu’il faut dire les choses.

Et mettre les mots exacts sur des actes ignobles.

Pour des gens ordinaires, c’est tellement inenvisageable !

Il vaut mieux fermer les yeux et faire comme si cela n’avait jamais existé. D’ailleurs, cela a-t-il réellement existé ? 

Ah oui… les rapports médicaux l’attestent ! C’est gênant, ça !

Kathya de Brinon, détruite et accusée de mensonge a poussé comme elle a pu. Sans fortification pour l’aider. 

Victime-coupable-victime-coupable. Jusqu’à plus de trente ans. Victime-coupable. Image faussée. Image fauchée avant l’âge de dix ans. L’âge où l’on se souvient de tout.

Kathya s’est réfugie dans les études. Et heureusement, elle a réussi des études brillantes. 

Elle souffrira toute sa vie de crises d’amnésie qui détériorent sa vie familiale et sa vie sociale. Des crises qui la ramènent chaque fois, à l’âge de neuf ans.

Ce témoignage est une alerte. 

Le but de Kathya est de visser une ampoule rouge dans nos esprits. 

Une ampoule qui s’allume automatiquement au moindre signe de sévices corporels ou psychologiques liés à un enfant. 

Une ampoule qui s’allume dès qu’un adulte adopte un comportement inadéquat avec un enfant. Mais je rêve sans doute ! »

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Sara95

Le souffle coupé !

17 février 2019

« Ce témoignage est juste bouleversant ! une vie cassée dès l’enfance et une traversée successive d’évènements incroyable ! la perversité de l’humain et de son absence de pitié et de remords me laisse sans voix ! une mère insensible à sa chair, comment sortir la tête de l’eau et faire comme si la vie valait le coup ! 

Beaucoup trop de misères pour une personne que j’aurais aimé rencontrer dans ce parcours pour lui proposer mon épaule. Vous avez une chose que peu de personne peuvent avoir c’est la bonté de votre âme ! Ça n’a pas de prix ! vous avez été entouré de très mauvaises personnes mais de très bonnes aussi ! vous avez eu de la malchance en amour mais beaucoup de chance dans le professionnel. 

J’ai appris une chose dans cette vie, toujours un mal pour un bien. 

J’attends avec impatience la suite de votre prochain témoignage. 

Dans celui-ci, j’ai reconnu des périodes et des situations qui ont été des embuches dans ma vie. 

Mais vous avez vécu le pire je pense, être sous l’emprise d’un monstre qui de surcroit est votre grand père. Je vous souhaite le meilleur pour la suite. Bien à vous. »

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Gael Barre ou Marie Fillinger

1 avril 2019

« Livre lu d’une traite, le récit est captivant ! Je recommande. »

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Samson

17 mars 2019

« Il faut parfois oser regarder la réalité en face su ce qu’est notre société. Protéger un enfant devrait être le devoir de chaque adulte. »

Isabelle R.

21 février 2019

« Livre très perturbant en raison des émotions qu’il dégage. »

Pour plus d’information, merci de consulter ma page Facebook « Kathya de Brinon ».

Sur YouTube, en tapant « Kathya de Brinon », vous pouvez voir deux vidéos :

–          Mon interview sur NRJ12 le 28 janvier 2019, dans l’émission « Crimes et faits divers ».

–          La présentation de mon livre par Jacques Alexandre dans l’émission littéraire « Parenthèse » sur France Art TV.

Sur Google, vous trouverez une chronique récente de Philippe de RIEMAECKER sur le numéro mai-juin 2019 de BABEL-ART (pages 3 et 4).

 

 

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