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Sur Atlantico, Alexandre del Valle s’est entretenu avec l’essayiste Christian de Moliner

En route vers la partition ?…. Entretien avec l’intellectuel et écrivain Christian de Moliner

Ancien professeur en classe préparatoire, Christian de MOLINER vient de sortir à six mois d’intervalle deux livres iconoclastes. Dans le premier au titre volontairement provocateur, mais parlant « La réserve, avenir du Français de Souche » , cet auteur établit d’abord un panorama mondial et historique des divers conflits ethniques et religieux ; il montre ainsi que de la différence naît nécessairement l’affrontement. Il conclut le livre en se demandant si « les Français de souche » auront bientôt droit à leur réserve à l’instar des Indiens d’Amérique. Mais cette interrogation bien sûr est une provocation. Christian de Moliner vient également de publier un thriller « Trois semaines en Avril » qui se déroule dans un avenir proche assez effrayant. La France a quitté l’euro, les émeutes ethniques sont la règle et seules l’armée et la police maintiennent un semblant d’ordre. Le roman présente les brèves et tragiques amours de Xavier le militaire et de Fatima l’institutrice musulmane qui se dresse contre les islamiques.

Alexandre del Valle : Vous étudiez l’évolution de la société française depuis des années, notamment dans vos fonctions de professeur et dans vos essais. Comme vous le savez, le procès Charlie vient enfin de s’ouvrir, après 5 ans d’attente. L’ouverture de ce procès a suscité des débats houleux autour de la question du blasphème, de facto puni de mort par les jihadistes qui intimident de l’intérieur l’Occident, puis du problème du laxisme judiciaire. Au même moment, le directeur de Valeurs Actuelles Geoffroy Lejeune a été victime d’une nouvelle forme de censure réclamée par la gauche et des lobbies « antiracistes » « néo-racisés », dits « indigénistes », en raison des caricatures de Valeurs actuelles à propos de la députée d’extrême gauche Danielle Obono. Cette dernière a d’ailleurs écrit et dit qu’elle ne « pelure pas Charlie » et a souvent refusé déclarer qu’elle aimait la France….Qu’est-ce que tout cela vous inspire?

Christian de Moliner: Le procès de Charlie Hebdo vient de s’ouvrir 5 ans après les faits. Une majorité de musulmans considère que le blasphème doit être puni, tandis que 20 % des fidèles du Prophète approuvent l’attentat, d’autant plus qu’ils sont jeunes. La coupure au sein de la société française est donc profonde, voir irrémédiable. Nous avons désormais affaire à deux peuples différents. Charlie Hebdo est le symbole de nos divisions et le prodrome d’un avenir difficile. Malheureusement, outre les islamistes qui étendent leur emprise et leur pré carré, la France subit le choc de l’idéologie racialiste : avec les affaires Traoré où la justice française est méprisée et la toute récente polémique autour de Danielle Obono. Les propos de cette dernière quels qu’ils soient sont minimisés, tandis qu’on tombe à bras raccourcis sur valeur actuelle, qui certes n’a pas fait preuve de subtilité, mais n’a pas publié un texte raciste.

Mais la société française n’est plus équitable depuis longtemps. Les racialistes et autres racisés peuvent déverser sans être poursuivis leur propagande anti-blanc qui frôle le racisme, mais on ne passe rien à ceux qui veulent défendre l’identité française. Ce mépris profond du « Blanc », cette perpétuelle remise en question de ceux qui sont encore majoritaires dans leur pays sera source de frustration et provoquera tôt ou tard une réaction violente.

A. Del Valle : Christian de MOLINER, vous venez de sortir un thriller terriblement pessimiste « Trois semaines en avril ». Dans votre livre, suite au Covid 19, la France connaît une crise économique cataclysmique générant 8 millions de chômeurs et induisant des émeutes et la guerre civile.

C. de MOLINER : L’impact économique du covid est inconnu à ce jour, mais il sera lourd et les risques d’une déflagration ethnique et religieuse sont élevés, indépendamment de la récession qui menace. Il suffira d’une étincelle pour allumer le brasier. Souvenez-vous des émeutes de 2005 : les forces de l’ordre ont peiné pour reprendre le contrôle du pays et il a fallu proclamer l’état de siège. Depuis, la situation s’est encore dégradée. En 2020, les policiers n’osent plus effectuer d’interpellations dans une centaine de zones. Les invraisemblables émeutes des Grésilles à Dijon démontrent l’étendue de la sécession. Le gouvernement envisage des mesures en partie sécuritaires pour la contrer. On ne connaît pas ce dispositif, mais il risque d’être insuffisant, car nous avons dépassé le stade de la simple police ; tôt ou tard, il faudra déployer des unités militarisées (gendarmes dans un 1iertemps, soldats dans un 2ième). Bientôt, comme dans mon thriller, la loi martiale sera mise en place sur des portions du territoire, la France sera en proie à une insurrection permanente intriquant délinquance et activisme religieux à l’instar de ce qu’a connu l’Irlande du Nord entre 1970 et 1998.

A Del Valle : Vous évoquez souvent dans vos livres la guerre civile en France. Vous avez notamment sorti en 2018 « La guerre de France » dont le nom rappelle évidemment la guerre d’Algérie et dont nous avons parlé dans ces colonnes.

C. de MOLINER : « La guerre de France » décrivait la fin de la déflagration : un cessez-le-feu étant négocié entre identitaires et islamistes. « Trois semaines en avril » décrit le début du conflit. Ce dernier thriller est une histoire complète que je me suis efforcé de rendre captivante et émouvante et dont j’ai essayé de travailler le style.

A. Del Valle : Dans votre roman, vous donnez la parole à tous les protagonistes quels qu’ils soient, en prenant évidemment de nécessaires précautions oratoires quand les opinions étaient par trop excessives.

C. de MOLINER : En effet, je me suis efforcé de ne trahir personne : je rapporte sans les censurer les propos que peuvent tenir un islamiste, qui voudrait imposer la charià à l’univers, un « centriste » qui croit en la coexistence harmonieuse ou un identitaire partisan de la remigration en censurant bien sûr le racisme.

A. Del Valle : Selon vos thrillers, notre pays sera vivisecté en 3 entités reliées par un vague lien confédéral : des zones islamiques où la charia sera appliquée, des enclaves réservées aux « Français de Souche » et assimilés, et le reste du pays. Cela fait peur!

C. de MOLINER : Cette vision cauchemardesque est malheureusement plausible. Je l’ai également développée dans mon essai volontairement provocateur et au titre parlant « La réserve, avenir du Français de Souche » paru fin 2019. Nous pouvons peut-être éviter le pire ; cependant nous serons sans doute obligés de passer un compromis, réactivant sur la base du volontariat le statut coranique qui a disparu en 1962. De telles concessions alliées à une fermeté sans failles et une lutte contre la criminalité constituent à mon avis la seule façon de ramener la paix sans trop compromettre l’équilibre du pays. Cependant il ne faut se faire aucune illusion. La partition est déjà bien avancée : selon un sondage récent plus de 20 % des jeunes musulmans approuvent les attentats de Charlie Hebdo ! Notre pays est fracturé en deux rameaux qui n’ont absolument rien en commun si ce n’est d’habiter dans L’Hexagone. Nous avons également vu lors des élections municipales, l’émergence de listes communautaires. 5 % des Français ont voté pour des listes proches des islamistes et dans toute la France, on trouve des élues voilées notamment dans des équipes de Gauche. De même, on parle dans de grandes villes de mettre en place des horaires séparées pour hommes et femmes dans les piscines et les salles de sports tandis qu’on autorise le burkini. L’islamisation de la société progresse rapidement.

A. Del Valle : Croyez-vous qu’elle soit irréversible ?

C de MOLINER : Je le crains surtout que l’islamisation bénéficie du soutien des pays du Golfe, de la déstabilisation opéré par les Frères musulmans, que vous avez si bien mis en exergue dans votre essai « Le projet ». N’oublions pas non plus le jeu trouble du Sultan néo-ottoman Erdogan. Ce dernier place ses pions, étend son emprise sur les associations culturelles. Cela n’est pas propre à la France, il agit de même dans tout l’occident pour obtenir une vraie capacité de nuisance.

Le pire, je pense, est la montée de l’intolérance d’une partie des musulmans qui imposent tranquillement leurs lois. Deux événements sont passé inaperçus alors qu’ils sont effrayants : dans les marchés autour d’Avignon, des fondamentalistes islamistes auraient dissuadé des charcutiers et des bouchers proposant du porc de s’installer, proscrit des stands où l’on vend de l’alcool et des vêtements « légers » pour femmes. Dans un train, deux contrôleurs ont réussi à exfiltrer sans dommage un homme qui était venu à la rescousse d’une jeune femme importunée par 4 jeunes pour sa tenue prétendument indécente. Les agresseurs bien entendu ne seront pas poursuivis et recommenceront à la première occasion. Nous sommes loin de la tolérance demandée pour les tenues « islamiques » il s’agit maintenant d’imposer les normes fondamentalistes à l’ensemble de la société Française. Le pire c’est qu’on ne fait rien. La France abdique sans se battre. Nous sommes dans le scénario de Soumission de Michel Houellebecq. 

Les commentaires de cet article sont à lire ci-après. 

L’Entente cordiale par Stephen Clarke

L’Entente Cordiale        par Stephen Clarke

L’Entente Cordiale, cette célèbre alliance entre les Français et les Britanniques, est aussi importante aujourd’hui que lors de sa signature en 1904. A cause du Brexit, l’Angleterre érige des barrières avec ses voisins, mais l’Entente Cordiale reste intacte et allie les deux pays malgré la politique d’un gouvernement anglais temporairement au pouvoir.

Au début du 20esiècle, le monde est au bord de la guerre mondiale. Non pas celle qui éclatera en 1914, mais une guerre immédiate. Parmi les chefs d’État des puissances européennes, seuls le roi d’Angleterre, Édouard VII, et le président français, Émile Loubet, semblent vraiment œuvrer contre le conflit. Et, même si cela paraît étonnant, ils sont obligés de le faire en secret…

Pourquoi ? Le problème vient du Kaiser allemand, Wilhelm II, neveu d’Édouard VII et petit-fils de l’ancienne Reine d’Angleterre, Victoria. Wilhelm souffre de sévères problèmes psychologiques, et ses ambitions de grandeur le poussent à vouloir rivaliser avec les empires français et britanniques. Wilhelm commence donc à agrandir massivement sa flotte de navires de guerre et son armée, en vue de saisir un empire existant – celui de la France.

Le Kaiser tente d’embarquer son oncle, Édouard VII, et son cousin, le Tsar Nicolas II de Russie – un autre petit-fils de Victoria – dans une alliance familiale. Ce sera l’Allemagne, la Russie et l’Angleterre contre la France. La possibilité d’un tel accord est réelle, car la France et l’Angleterre sont en très mauvais termes politiques, suite notamment à la confrontation de Fachoda.

Le gouvernement britannique n’est pas contre une alliance Anglo-allemande, mais le roi Édouard VII s’y oppose. Avant de finalement devenir roi en 1901, il a passé des années à s’amuser en France. Il était le prince préféré des parisiens, ami ou amant des plus grands noms de la société française. Il parle alors couramment le français, et adore la France. Pas question pour lui de laisser son neveu fou, le Kaiser, écraser son pays d’adoption.

C’est alors, en 1903, qu’Édouard VII monte avec le président Émile Loubet un plan secret pour contourner la volonté politique du gouvernement anglais. Dans un scénario digne de James Bond, ils organisent des réunions secrètes, des visites d’état risqués, entraînant derrière eux des hommes politiques qui se doutent trop tard de ce qui leur arrive.

Et c’est largement dû à ses deux hommes, devenus alliés et amis, qu’en avril 1904 l’Entente Cordiale est signée, ce qui repousse – pour l’instant au moins – la menace d’une guerre dévastatrice. Et quand cette guerre viendra en 1914, grâce à l’Entente, les forces opposées seront à égalité – la France, l’Angleterre et la Russie contre l’Allemagne et l’empire Austro-Hongrois.

L’Entente Cordiale, accord qui a formé l’Europe que nous connaissons aujourd’hui.

Stephen Clarke est né en Angleterre et a étudié le français et l’allemand à l’université d’Oxford, avant de devenir lexicographe, actualisant les dictionnaires bilingues, principalement en y ajoutant des termes informatiques et vulgaires.


En 1993, il arrive en France pour travailler comme journaliste.
Il écrit aussi de la fiction, et finalement, après moults refus des éditeurs, en 2004 il édite à compte d’auteur son roman A Year in the Merde et commence à le vendre à des librairies anglophones à Paris.

Après trois mois, le livre attire l’attention d’un grand éditeur anglais, et depuis il s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires dans une vingtaine de pays. Il est traduit en français sous le nom God Save la France.

Stephen a écrit sept autres romans, dont le dernier à paraître, God Save le Brexit ?, une comédie sur l’attitude britannique envers l’Europe et les (autres) Européens.

Son essai Français, je vous haimecontient les onze commandements pour comprendre les Français (dix ne suffisent pas).

Il a écrit plusieurs livres d’histoire sur les relations franco-britanniques, tels que Comment les Français ont gagné Waterloo. Son Mille Ans de Mésentente Cordialesert de lettre d’excuses pour dix siècles de guerres et rivalités entre Francophones et Anglophones. Ce livre, best-seller numéro un en Angleterre, a inspiré l’exposition permanente du Centre Culturel de l’Entente Cordiale au Château d’Hardelot, à côté de Boulogne-sur-Mer, dont Stephen est le commissaire scientifique.

Il a adapté ses livres pour la scène : son roman The Merde Factora été joué à Paris sous forme de spectacle cabaret ; son livre d’histoireMille Ans de Mésentente Cordialea inspiré son spectacle l’Entente Cordiale en Paroles et Musiques, joué à Hardelot en 2018.

Pour la radio, Stephen a co-écrit en français une pièce basée sur son livre Edouard VII, un roi anglais made in France(France Inter) et une sitcom, Les Anglais Débarquent(France Culture).

Il a co-écrit un spectacle, Swinging on the Seine, pour une stand-up américaine, D’yan Forest, dans lequel il joue aussi (performances à Paris et New York), et quand l’occasion se présente, il joue ses propres chansons comiques dans des cabarets ou (vu les conditions actuelles) en ligne.

Il habite à Paris, mais écrit partout.

30 millions d’amis a interviewé la fondatrice des Editions des Coussinets !

https://www.animaux-online.com/article,lecture,2395_deuil-d-rsquo-un-animal-publier-vos-souvenirs-c-rsquo-est-maintenant-possible-.html

Bons plans/ Livres

Pour les amoureux des chiens et des chats, la vie est souvent rythmée par des rencontres mais aussi des pertes… Afin de garder à tout jamais une trace de ces merveilleux compagnons de vie, les éditions des Coussinets proposent de les figer sur le papier. Nous avons rencontré Dominique Beudin, la créatrice de cette maison d’édition pas comme les autres, qui nous parle plus en détail de son projet.

ANIMAUX-ONLINE : COMMENT VOUS EST VENUE L’IDÉE DE CRÉER CETTE MAISON D’ÉDITION ?

Dominique Beudin : J’ai 73 ans et j’ai fait ma carrière à l’Agence française de développement, en Afrique. Quand j’ai arrêté de travailler, j’ai créé ma petite entreprise. Je fais des missions en Afrique depuis 10 ans, mais là, j’ai envie d’arrêter. L’idée de cette maison d’édition m’est venue quand j’ai perdu ma dernière chatte, Peluche. J’ai alors fait un album photos. Ensuite, dans la dernière portée de deux de mes chats, j’ai perdu un chaton et j’ai beaucoup pleuré. Ça peut sembler idiot parce qu’elle est morte à 1 semaine, mais c’est là où j’ai eu besoin d’écrire cette expérience. En lisant des témoignages sur les réseaux sociaux, je me suis rendu compte que c’était la même douleur pour tous les gens qui perdent un chat, que ce soit un bébé ou un chat qui a partagé notre vie pendant 19 ans, comme Peluche. J’ai donc réalisé le premier album de la collection « Tous les chats de ma vie », qui vient de sortir. J’y raconte mon quotidien et celui des chats qui ont partagé – et partagent toujours – ma vie depuis 50 ans.

AO : QUEL EST SON BUT ?

D. B. : Les chats et les chiens sont des membres de la famille comme les autres. En racontant notre vie par le prisme de nos animaux, je pense que l’on peut arriver à intéresser davantage de personnes. L’amour des animaux est alors le trait d’union entre l’auteur et le lecteur. Et puis, il s’agit surtout d’immortaliser cette période de notre vie. À partir du moment où on la raconte, où on l’illustre, on n’oublie plus. 

AO : CONCRÈTEMENT, COMMENT CELA S’ORGANISE ?

D. B. : Je prévois deux types de choses. Le livre collectif avec un chapitre par animal ou par auteur, alimenté par 5 personnes maximum. Il faut que ce soit écrit dans un bon français, sinon je propose une réécriture et là, c’est plus cher. J’aurais pour principe de ne pas refuser, toutefois, s’il y a vraiment trop de travail et que ce n’est pas publiable en l’état, je proposerai plutôt une mise en ligne sur le blog. Si c’est bien écrit, ça ira vite, je ferai juste la mise en page et je produirai l’album.
Autre cas de figure : quelqu’un qui a un livre entier tout prêt. Là, par exemple, il y a un monsieur qui m’a envoyé un livre de 250 pages sur 3 chiens, c’est pratiquement prêt à être édité, ce que l’on va faire. Dans ce cas-là, c’est du sur-mesure. Le principe est de publier l’amour que l’on a eu pour nos animaux. Le reste, je m’en occupe. Je pense que ce concept peut encourager les gens à se lancer dans l’écriture. Chaque livre sera un produit à traiter différemment. Le prochain ouvrage que je voudrais sortir est : « Nos petits rescapés », qui réunirait des témoignages de sauvetages de chatons, mais aussi d’animaux qui se sont remis d’accidents ou de graves maladies.

AO : COMMENT COMPTEZ-VOUS DISTRIBUER CES OUVRAGES ?

D. B. : Pour la distribution, en plus du cercle familial et amical des auteurs, je pense à déposer quelques exemplaires dans des librairies. Je vais essayer d’avoir des points dans la plupart des grandes villes. Mais surtout, je pense au circuit vétérinaire. Le mien m’a déjà pris un exemplaire et des flyers, et m’a dit qu’il renverrait les gens qui sont intéressés vers moi. Je pense également aux expositions félines et canines et aux bars à chats.

D. B. : L’argent que devront débourser les auteurs variera en fonction de ce qu’ils demanderont. Disons que si le texte n’est pas à reprendre, qu’il y a assez de photos et que c’est dans le cadre d’un livre collectif à 3 ou à 4, je pense que, hormis le coût de fabrication, ça ne coûtera pas plus de 300 ou 400 euros, à tout casser. 

Pour soumettre vos idées d’ouvrage, vous pouvez contacter les éditions des Coussinets à Plume@editionsdescoussinets.fr
Toutes les informations sont à retrouver sur leur site.

Flavie Flament reçoit sur RTL Paula Marchioni

Travail : comment recevoir de la reconnaissance professionnelle ?

Une majorité de salariés français estiment manquer de reconnaissance au travail. On a décidé d’en parler dans « On est fait pour s’entendre »…

On est fait pour s’entendre Flavie Flament

Prime, augmentation de salaire, remerciement, compliment, valorisation, pot, soirée… La reconnaissance au travail se manifeste sous de multiples formes. Quand elle vient à manquer, la motivation et le bien-être des employés s’en ressentent, au point de générer de la frustration, de la lassitude et du découragement. Si certains managers et directeurs de ressources humaines ont compris l’importance de la reconnaissance au travail, d’autres la négligent et accordent peu d’importance à l’épanouissement de leurs équipes. Que faire quand elle n’est pas au rendez-vous ? La reconnaissance au travail est-elle essentielle ?

Pour Fabienne Broucaret, journaliste et créatrice du « My Happy Job », « en cette année de crise, nombreux sont ceux qui ont fait beaucoup d’efforts, et la reconnaissance est au cœur des préoccupations. Elle passe par des choses simples telles que la politesse, de la gratitude, de la considération… » De simples gestes qui permettent d’instaurer un climat de confiance, car c’est bien cette notion de confiance mutuelle entre les patrons et les collaborateurs qui est en jeu.  

En l’absence de cette reconnaissance dans le travail, l’épanouissement n’est pas le même. « La souffrance d’un manque de reconnaissance se définie par plusieurs choses, comme le fait de ne plus se sentir à sa place dans son travail, vis a vis des autres. Elle est identitaire. Le travail est une reconnaissance de la place qu’on occupe, et de qui on est » analyse Isabelle Métenier, psychologue.

Par quoi passe cette reconnaissance ?

La reconnaissance permet d’être d’abord à l’aise, et de se sentir à sa place dans son travail. Elle peut se manifester par l’attention que nous portent nos patrons au quotidien, et pas seulement durant un entretien annuel. Ludivine, auditrice RTL, souhaitait témoigner dans l’émission : « J’ai travaillé pendant longtemps avec un couple dans le milieu médical. Lui était jovial et agréable, elle était très froide. Je ne trouvais plus ma place. Cette relation atteignait des valeurs qui me sont chères, comme le respect. Je n’arrivais plus à avancer »

Sur le plan comptable, la reconnaissance peut aussi se ressentir sur lesalaire. « J’ai toujours eu des primes, et je ne me plaignais pas de mon salaire. Mais ce salaire sous forme de virement, n’était jamais accompagné d’un petit mot sympa ou d’un encouragement. L’argent avait moins de valeur pour moi qu’une reconnaissance orale » poursuit Ludivine.

Et lorsque le télé-travail s’impose comme durant la pandémie de Covid-19, l’écrit joue un rôle prépondérant pour le moral et la satisfaction personnelle. « En cette année ou l’on travaille beaucoup à distance et par écrit, la reconnaissance est d’autant plus importante. Un petit mail avec écrit « Merci » ne coûte rien, mais elle récompense en quelque sorte le travail accompli » explique Fabienne Broucaret. De multiples formes donc pour exprimer cette reconnaissance, qui nous permet avant tout d’avoir confiance en nous, et de rester productif et heureux de ce que l’on fait au travail…

Vous souhaitez témoigner par écrit, intervenir dans l’émission ou proposer des sujets ? Envoyez-nous un mail à l’adresse suivante : onestfaitpoursentendre@rtl.fr (ici) ou contactez-nous en message privé sur nos réseaux sociaux : Facebook et Twitter !

On est fait pour s’entendre, le magazine qui vous ressemble et vous rassemble, de 14h30 à 15h30, en direct sur RTL.

Invitées

– Fabienne Broucaret, journaliste, créatrice du site My Happy Job

– Isabelle Méténier, psychologue.

– Paula Marchioni, auteur de  » N’en fais pas une affaire personnelle  » chez Eyrolles.

Alexandre del Valle interviewe Christian de Moliner sur « Trois semaines en avril » pour Boulevard Voltaire

Alexandre del Valle interviewe Christian de Moliner sur « Trois semaines en avril » pour Boulevard Voltaire

Christian de Moliner : « Il suffirait d’une étincelle pour allumer le brasier »

En 2004, Christian de Moliner publiait un thriller : Trois semaines en avril… Il vient d’en publier une version actualisée. Alexandre del Valle a bien voulu interroger l’auteur.

Votre thriller est terriblement pessimiste. Pour vous, suite au Covid-19, la France connaîtra une crise économique cataclysmique qui pourrait générer huit millions de chômeurs et induire des émeutes, voire la guerre civile.

L’impact économique du Covid-19 est inconnu à ce jour, mais il sera lourd. Je pense que les risques d’une déflagration ethnique et religieuse sont élevés, indépendamment de la récession qui menace. Il suffirait d’une étincelle pour allumer le brasier. Souvenez-vous des émeutes de 2005 : les forces de l’ordre ont peiné pour reprendre le contrôle du pays et il avait fallu décréter l’état d’urgence.

Depuis, la situation s’est encore dégradée. En 2020, les policiers n’osent plus effectuer d’interpellations dans une centaine de zones. Les invraisemblables affrontements des Grésilles, à Dijon, démontrent l’étendue de la sécession. Le gouvernement envisage des mesures en partie sécuritaires pour la contrer. On ne connaît pas ce dispositif, mais il risque d’être insuffisant car nous avons dépassé le stade de la simple police ; tôt ou tard, il faudra déployer des unités militarisées (gendarmes dans un premier temps, armée dans un deuxième). Bientôt, comme dans mon thriller, la loi martiale pourrait être mise en place sur des portions du territoire, dans une France en proie à une insurrection permanente intriquant délinquance et activisme religieux, à l’instar de ce qu’a connu l’Irlande du Nord entre 1970 et 1998.

Vous évoquez souvent, dans vos livres, la guerre civile en France. …avez notamment sorti, en 2018, La Guerre de France, dont le nom rappelle évidemment la guerre d’Algérie.

La Guerre de France décrivait la fin de la déflagration : un cessez-le-feu était négocié entre identitaires et islamistes. Trois semaines en avril… décrit le début du conflit. C’est une histoire complète que je me suis efforcé de rendre captivante et émouvante et dont j’ai essayé de travailler le style.

Dans votre roman, vous donnez la parole à tous les protagonistes quels qu’ils soient, en prenant évidemment de nécessaires précautions oratoires quand les opinions sont par trop excessives.

En effet, je me suis attaché à ne trahir personne : je rapporte sans les censurer les propos que peuvent tenir un islamiste, un « centriste » qui croit en la coexistence harmonieuse ou un identitaire partisan de la remigration, en censurant, bien sûr, le racisme.

Selon vos thrillers, notre pays sera vivisecté en trois entités reliées par un vague lien confédéral : des zones islamiques où la charia sera appliquée, des enclaves réservées aux « Français de souche » et assimilés et le reste du pays. Cela fait peur.

Cette vision cauchemardesque est le pire de ce qui peut nous arriver. Je l’ai également développée dans mon essai volontairement provocateur et au titre parlant, La réserve, avenir du « Français de souche » ?, paru fin 2019. Nous pouvons éviter d’en arriver là ; cependant, nous serons sans doute obligés de passer un compromis, réactivant, sur la base du volontariat, le statut coranique qui a disparu en 1962. De telles concessions alliées à une fermeté sans failles et une lutte contre la criminalité constituent, à mon avis, la seule façon de ramener la concorde sans trop compromettre l’équilibre du pays.

Programme du 38ème Marché de la Poésie du 21 au 25 octobre 2020 (UNIQUE EVENEMENT LITTERAIRE DE CETTE IMPORTANCE MAINTENU EN FRANCE POUR L’ANNEE 2020)

Communiqué de presse « Edition spéciale Pour le livre et la lecture ! »: ICI

Programme à télécharger en PDF : 38 MDLP dossier automne com

ou à consulter ICI

contact presse / informations / interviews : guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

 38eMarché de la Poésie

mercredi 21 – dimanche 25 octobre

place Saint-Sulpice Paris 6e

L’un des rares événement littéraire de grande ampleur maintenu en 2020

 

Dans les circonstances exceptionnelles de 2020, le Marché de la Poésie se distingue pour avoir eu la détermination nécessaire à la réalisation de son report, plutôt que de sa suppression.

 

Depuis mars dernier, conscients de l’absence d’événements littéraires de grande ampleur, nous avons souhaité continuer dedéfendre le travail des éditeurs et des revues qui constituent l’édition indépendante.

 

Le Marché de la Poésie est, pour nombre d’entre eux, un lieu vitrine incontournable pour cette production peu visible par ailleurs.

 

Aujourd’hui en difficulté, les différents acteurs de la chaîne du livre ont plus que jamais besoin de retrouver leur public. Ils seront donc les seuls invités d’honneur de cette édition d’automne spéciale « Pour le livre et la lecture ! ».

 

Cette session sera également l’occasion de célébrer les 30 ans du Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde pour braquer nos projecteurs sur la poésie d’Outre-Mer en compagnie de notre Présidente d’honneur, Sylvie Glissant.  

 

Les mesures sanitaires seront draconiennes mais indispensables : pour que le Marché de la Poésie puisse se tenir, il nous faudra nous conformer aux gestes barrières (port du masque obligatoire dans l’enceinte, lavage des mains à l’entrée…).