La librairie Lamartine de Neuilly organise une grande séance de dédicaces de « La Défense d’aimer » avec Domitille Marbeau Funck-Brentano le samedi 30 novembre de 16h à 19h

La librairie Lamartine de Neuilly organise une grande séance de dédicaces de « La Défense d’aimer » avec Domitille Marbeau Funck-Brentano le samedi 30 novembre de 16h à 19h. Cocktail chez l’auteur suivant la dédicace. Librairie Lamartine de Neuilly 102 Avenue Achille Peretti, 92200 Neuilly-sur-Seine

Le philosophe Marc Alpozzo applaudit à la démarche de Domitille Marbeau Funck-Brentano dans Boojum

S’interdire d’aimer par amour ou aimer le temps d’un festival ?

Hommage à Wagner

De cet amour à mort, de ces couples maudits en littérature, nous retrouvons dans La Défense d’aimer, le court roman de Domtille Marbeau Funck-Brentano sur fond de symphonie wagnérienne, l’histoire d’une double passion, amoureuse et lyrique.

Composée juste près Les Fées, le premier opéra achevé de Wagner (1), La Défense d’aimer, ou la novice de Palerme (2) revendique nettement l’éclairage particulier que l’artiste entendait donner à la célèbre comédie de Shakespeare lui servant de modèle, Mesure pour mesure.

Dans une forme de jeu de miroir et de mise en abyme, ce roman en plusieurs actes et un livret documentaire, entend reprendre l’opéra de Wagner comme fond sonore à un drame amoureux moderne.

La musique [écrit Jean-Claude Casadeus en guise de préface à ce beau roman] peut éveiller en chacun de nous les résonnances de nos propres sentiments. Elle provoque des manifestations sensorielles et affectives, frissons, larmes, joie, bien-être, excitations, angoisse ou apaisement. »

verliebt in Bayreuth

Cette histoire est celle de la jeune Domitille, qui, en 1978 obtient une série de billets pour le festival de Bayreuth. C’est ainsi que « tout commence à gare de l’Est », puisque Domitille se rend à Bayreuth en train.

Depuis mon plus jeune âge j’ai grandi dans l’amour de Wagner. Mes poupées s’appellent Brünnhilde, Freta, Woglinde et mon chat Siegmund. »

Aller à Bayreuth pour écouter Wagner ou pour Patrice Chéreau lui-même ? La fête, l’alcool, les spectacles s’enchainent et l’on retrouve quelques artistes, parmi lesquels il on compte un chef d’orchestre qui est l’ami de Domitille, accompagné de son épouse. Mais Domtille s’amuse à des jeux de son âge. Elle joue à l’amour passionnel : fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis avec un écrivain célèbre, Fasolt dans le roman, dont elle tait le nom (à vous de trouver !) qui écrira en 1980 un assez beau roman sur le festival de Bayreuth au temps de Patrice Chéreau.

Je n’ose pas sortir. Je n’ai qu’un souci : éviter de croiser le regard de Fasolt. Je ne vais pas lui permettre de deviner mon émotion. Je la trouve impudique voire indécente. Mes larmes m’appartiennent. […] Celles que Wagner m’autorise à verser ici émanent de la beauté, elles s’estompent dans le silence. »

Un amour de jeunesse

Reprenant alors le titre de cet opéra de jeunesse de Wagner, l’auteur nous conte le récit d’un amour de jeunesse, une forme de parenthèse amoureuse, vécue sur quelques jours de folie festivalière.

Domitille se laisse à la fois séduire et en même temps résiste à la séduction. Elle s’interdit d’aimer. Elle s’interdit d’aimer par amour pour cet écrivain, dans les bras duquel elle finira par tomber.

Tomber donc amoureuse, le temps d’un festival, alors que les amis prennent des noms de héros wagnériens.

Les couples se font et se défont sur des notes de musique wagnérienne

Mais comme les histoires d’amour trouvent toujours une fin, surtout si ce sont des amours de vacances, le couple que Domitille forme avec cet écrivain se défait, et, laisse derrière lui un souvenir doux, presque tendre, empreint de Wagner et Chéreau.

Voici donc un récit de vie rapporté par la mémoire dans lequel, tel La rose pourpre du Caire, les personnages sortent du spectacle et prennent leur part dans l’existence ordinaire, au point de transformer le récit initial, de modifier quelques petites choses du spectacle lui-même. Ils montrent également, que tout récit de vie rapporté, devient, par le truchement du matériau noble de la mémoire et de l’imaginaire, un récit (ré)inventé, le seul vrai récit très probablement.

Inutile donc de rechercher ce qui est de l’ordre du vrai ou du faux à propos de tel ou tel écrivain, tel ou tel personnage, puisque l’art de l’artiste ici, a pour principe de réécrire selon son cœur et son intuition créatrice, suivant la source de son inspiration, guidée essentiellement par la musique et l’amour sublimé.   

Marc Alpozzo

Domitille Marbeau Funck-Brentano, La Défense d’aimer, L’Harmattan, « Amarante », juin 2019, 146 pages, 15,50 eur

(1) Créé tardivement le 29 juin 1888

(2) Créé le 29 mars 1836.

Un roman « à dévorer par tous les amoureux de Wagner » selon Breizh-Info – Merci à Christian de Moliner

La Défense d’aimer, roman wagnérien de Domitille Marbeau Funck-Brentano

Mme Marbeau a entamé depuis quelque temps sa deuxième vie. Après avoir poursuivi une carrière dans le domaine artistique à Radio France, au ministère de la Culture et à la Sacem avant de bifurquer dans les ressources humaines, elle a pu se consacrer, la retraite venue, à son œuvre d’écrivaine. Son premier roman paru, en 2012, L’écho répété des vagues a reçu « le coup de cœur des bibliothécaires » et figurait dans la dernière sélection du prix des lecteurs de notre temps.

Son nouveau roman La Défense d’aimer reprend le titre d’une œuvre de jeunesse de Richard Wagner et est présenté par une préface du grand chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus.

Il est toujours difficile dans une œuvre littéraire de démêler les éléments autobiographiques de ce qui relève de la fiction romanesque qui sublime et embellit (déforme ?) quelque peu les souvenirs. La Défense d’aimer s’inspire sans nul doute de faits réels, vécus pour l’auteure, il y a 41 ans. Elle avait alors 30 ans, avait connu de nombreux deuils. Elle était attachée de presse à Radio France, était divorcée, élevait seule sa fille. Elle se voulait indépendante, ne pas être « la femme de », celle qui attend en vain le coup de téléphone de « l’élu ». Elle voulait rester la maîtresse de son jeu amoureux.

À 4 ans, elle avait découvert l’œuvre de Wagner, assise sur les genoux de son grand-père, et cette musique s’était imprimée dans sa mémoire. En 1978, elle avait réussi à obtenir des billets pour une semaine complète à Bayreuth, une faveur insigne puisque le nombre de places est limité, alors que les aficionados sont nombreux. De peur qu’on ne lui vole ces précieux sésames, elle les avait si bien cachés qu’elle avait failli ne pas les retrouver lors de son départ.

Le roman est la description minutieuse de cette échappée à Bayreuth et des sentiments éprouvés, sentiments que la musique exacerbe et exalte. Qui ne s’est pas senti ivre et heureux, après avoir entendu une chanson remarquable ? Alors plongée dans le temple wagnérien, dans l’œuvre du génie de Bayreuth, servie par des musiciens d’exception, l’auteure ne pouvait que s’envoler.

Et parallèlement à cet émerveillement provoqué par la musique du conjoint de Cosima Liszt, elle a retrouvé un écrivain, un Don Juan, dont elle a jadis repoussé les avances trop rapides et trop brutales. Placée dans un cadre romantique, va-t-elle succomber à son charme ?

La petite musique littéraire de Mme Marbeau se lit d’une traite. Son récit, écrit au présent de l’indicatif et à la première personne, possède quelques échappées sublimes, quelques assonances particulièrement réussies. Avec ses mots, elle parvient à évoquer la musique du maître de Bayreuth, à la faire sentir au lecteur, ce qui est une prouesse.

Si les caractères des deux principaux protagonistes sont bien rendus et psychologiquement justes, les autres personnages ne sont que des figures de papier. Sans doute, le récit très court (154 pages) ne leur laissait pas la place d’exister. Peut-être aussi est-ce le signe que l’auteure ne les a pas vus lors de son séjour à Bayreuth, prise par la musique de Wagner et par ses jeux amoureux ?

Ce roman est un roman à dévorer par tous les amoureux de Wagner et par ceux qui sont sensibles aux charmes des phrases et des mots et qui savent goûter leur beauté.

Christian de MOLINER, auteur de Juste avant ma mort, et Islamisme radical, comment sortir de l’impasse.

Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V

ForumOpera a repéré « La Défense d’aimer »

Liebesverbot à Bayreuth par Laurent Bury

Non, ne vous y trompez pas : ce n’est pas de sitôt que l’un des premiers essais lyriques de Wagner aura le droit d’être représenté à Bayreuth. Sous le titre La Défense d’aimer, le roman que Domitille Marbeau Funck-Brentano fait paraître aux éditions L’Harmattan (qui a aussi sa collection de fiction, on ne le sait pas toujours) retrace l’éphémère idylle de l’auteure avec un séduisant individu qu’elle s’amuse à surnommer Fasolt, idylle qui se noue entre les différents soirs d’un cycle du Ring donné sur la verte colline en 1978. Après avoir obtenu des places pour la fameuse Tétralogie du centenaire (il est ici et là question de la production signée Patrice Chéreau, et notamment du « jeu d’une folle sensualité » qu’il exige des chanteurs), la narratrice se rend à Bayreuth où elle succombe vite au charme d’un individu volage, s’embarquant dans une passion forcément sans lendemain. Peut-être plus que par ses liens finalement assez ténus avec le spectacle wagnérien, le livre pourra intriguer lecteur par son côté roman à clef : l’auteure est accompagnée en Allemagne par un chef d’orchestre prénommé Jean-Claude, et le mystérieux Fasolt étant un romancier français qui, sous son nom de plume, s’était notamment penché sur le cas de Floria Tosca. Si l’on ajoute que ce court récit est dédié « à la mémoire de Jean-Pierre A. », on comprendra à quel jeu il permet de s’amuser.

Domitille Mabeau Funck-Brentano, La Défense d’aimer, préface de Jean-Claude Casadesus. L’Harmattan, juin 2019, 15,50 euros. ISBN : 978-2-343-17461-7

Invitation pour la soirée de lancement à la librairie Gallimard de « La Défense d’aimer » mardi 12 novembre à 19h

A vos agendas !

e vous donne rendez-vous ce mardi 12 novembre à 19h à la librairie Gallimard, où suite au bel article qu’il a écrit sur « La Défense d’aimer », j’ai proposé à l’écrivain Luc-Olivier d’Algange d’interviewer mon auteur Domitille Marbeau Funck-Brentano. Je présenterai la soirée, il y aura des bulles et la rencontre sera filmée par un cameraman professionnel. La Présidente du Cercle Richard Wagner de Paris Annie Benoit sera présente et Cyril Plante représentera le Musée virtuel Richard Wagner, deux associations soutenant avec ferveur ce roman d’amour qui se passe à Bayreuth en 1978.

Qui vient ?

Une rencontre exceptionnelle autour du roman wagnérien de mon auteur Domitille Marbeau Funck-Brentano.
Luc-Olivier d’Algange et moi nous lui poserons des questions sur Bayreuth, l’amour, le Ring et l’amour du Ring…

Pour prévoir le cocktail avec champagne, nous vous remercions de vous inscrire par mail à guilaine_depis@yahoo.com (c’est aussi l’adresse mail pour le réclamer en service de presse / contacter l’auteur)

L’écrivain Luc-Olivier d’Algange a parfaitement compris le sens de « La Défense d’aimer », c’est le choix entre le pouvoir et l’amour

Un roman wagnérien de Domitille Marbeau Funck-Brentano

Il nous sera permis d’aimer le roman de Domitille Marbeau Funck-Brentano, pour son allant, la limpidité de son style qui laisse frémir les êtres et les choses, la proximité, que l’on devine, avec l’histoire qui nous contée et l’aura de bonheur des instants qu’elle évoque.
Si le critique ne doit se défendre d’aimer, il convient toutefois qu’il s’interdise de résumer le récit, d’en réduire le propos à l’anecdote. Il ne trahira pas en disant que l’ensemble se tient sous une égide wagnérienne, que nous sommes à Bayreuth et que la vie rêvée de l’art s’entrelace à la vie de la narratrice. Cette façon d’être au monde, à la fois ici et ailleurs, dans la réalité et dans le mythe, n’est pas, de loin, la plus mauvaise façon de vivre et d’écrire un roman.
« Nous avons », écrivait Nietzsche, – qui fut tour à tour le plus fervent admirateur et le plus sévère contempteur de Wagner, – « l’art pour ne pas mourir de la vérité ». Ce roman wagnérien illustre le moment où la voix du cœur vient à la rencontre de ce que nous recevons de l’art, pour s’y mêler, pour en faire un seul mystère amoureux.
Par devers tant de commentaires savants et de réinterprétations scéniques parfois controuvées, il est un message de la Tétralogie qui nous parvient sans faillir: nous sommes, et l’écriture au présent du roman nous rend à cette évidence, et quoiqu’il nous advienne, conduit à devoir choisir, ici et maintenant, entre le pouvoir et l’amour.
Luc-Olivier d’Algange

Domitille Marbeau Funck-Brentano, La Défense d’aimer, L’Harmattan 2019

« les amants de la musique classique » mis en lumière dans Le Dit des Mots de François Cardinali

L’amour et la Musique https://fcardi17.wordpress.com/2019/10/17/pour-lamour-de-wagner/?fbclid=IwAR3g4QVbYkO75cY9rCNHANYlaWsB8RWUQeE_Rr49Vw3JZKU64ejn53nKROY

Fine connaisseuse du microcosme de la musique classique, Domitille Marbeau Funck-Brentano marie une histoire d’amour fougueuse à sa passion pour Wagner dans un court roman, La Défense d’aimer(*). Un voyage sentiment qui ne manque pas de sel.

Une femme  raconte son expérience première du festival de Bayreuth en 1978.  Un coup de cœur car, elle aime Wagner depuis des lustres. A 4 ans déjà, sur les genoux de son grand-père, adorateur du Maître, elle sentait que musique et amour étaient à l’unisson. Elle s’est donc fait une fête de vivre parmi les fervents amoureux du maestro allemand…

Empruntant son titre à une œuvre de jeunesse de Richard Wagner, Domitille Marbeau Funck-Brentano décrit avec une grande finesse la découverte de Bayreuth, lieu de pèlerinage de tous les passionnés d’opéra. Elle écrit : « Bayreuth me fait penser à une cathédrale où des fidèles vont apprendre des vérités sur la condition humaine : l’argent et les mécanismes du pouvoir, l’amour avec son lot de ruse, de mensonge et de dissimulation, mais aussi de générosité et de détresse et, pour terminer, la fin des dieux assimilés à la révolution, quand Dieu est mort et que tout est permis : « J’ai voulu changer la société, disait Wagner, elle m’a résisté, je l’analyse. »

On n’a pas travaillé dix-huit ans dans le secteur culturel – comme attachée de presse de l’Orchestre national de France notamment – sans connaître le milieu de la musique classique sur le bout de sa partition. Domitille Marbeau Funck-Brentano le prouve dans ses pages où elle marie l’amour de la musique wagnérienne au coup de foudre amoureux.

Jouant avec les noms des personnages de L’Or du Rhin, elle décrit, dans un roman conçu comme une partition, le coup de foudre de son personnage et la nuit d’amour passionnée qu’elle vit avec un certain Fasolt. C’est dans cette scène de sexe décrite avec une certaine poésie que l’auteure fait montre d’une belle inspiration. « Prenant la harpe à bras-le-corps je me mis à pincer une corde dès que le chef tendit sa baguette en ma direction et me sentis aussitôt aspirée par une spirale de sons surnaturels qui m’encerclaient de manière éblouissante. »

Par cet aller-retour entre l’opéra mis en scène par Patrice Chéreau, sous la baguette de Pierre Boulez, La Défense d’aimer est une histoire qui met en lumière les amants de la musique classique. Quand la passion se décline sur tous les tons.

(*) Ed. L’Harmattan/ Collection Amarante

« l’auteur rend suffisamment bien Bayreuth pour que l’on puisse croire en être » par Argoul

Domitille Marbeau Funck-Brentano, La défense d’aimer

Ce roman va plonger le lecteur dans l’univers initié des croyants de Wagner et le grand amour qui naît des passions remuées par la Tétralogie à Bayreuth. Il est cependant trop court, trop autobiographique, écrit au trop plat temps présent, pour véritablement décoller. En reste un drame romantique de la fin des années 1970 qui accroche le cœur comme l’âme.

Une femme qui dit « je » raconte son expérience première du festival de Bayreuth en 1978. Longtemps, elle avait aimé Wagner. A 4 ans déjà, sur les genoux de son grand-père, adorateur du Maître, elle sentait que musique et amour étaient à l’unisson. Elle s’est donc fait une fête de vivre parmi l’élite des amants de la musique totale, dont Nietzsche disait qu’il était difficile de se déprendre (lui l’a fait).

Bayreuth en festival, ce sont des journées entières d’opéra sans presque aucune pause, un bain de musique et de lumières, des acteurs pris par leur rôle et le mythe, en arrière-plan, qui remue l’or et l’amour, la passion et le tragique. Patrice Chéreau officiait cette année-là.

Parmi les spectateurs, des gens connus et, parmi eux, des relations et des amis de la narratrice. Un chef d’orchestre (le Jean-Claude Casadeus qui a écrit une très courte préface ?), un « écrivain-célèbre » de la gauche presque au pouvoir, géant boulimique de mots, de bouffe et de femmes (le Jean-Pierre Angrémy alias Pierre-Jean Remy, auteur de la Floria Tosca citée, qui a aujourd’hui disparu des radars littéraires ?). Je n’ai lu de lui que le prix du roman de l’Académie française pour Une ville Immortelle, un imaginaire de Florence, mais cela ne m’a pas laissé un souvenir impérissable (…).

Que de belles pages (…) dans ce livre ! Le début est un peu lent (…) Puis la musique s’élève, le roman se construit comme une partition musicale ; elle enveloppe la narratrice comme le paysage, et l’écriture s’envole, lyrique. La passion naît de petites choses engluées dans la grande, les sentiments remués comme la mer par les vagues. Bayreuth est un bain de jouvence, un culte orgiaque à l’opéra – auquel je n’ai jamais assisté mais que l’auteur rend suffisamment bien pour que l’on puisse croire en être.

Le titre, énigmatique, est tiré d’une œuvre de jeunesse de Richard Wagner. Il dit le grand amour impossible, le fusionnel des jumeaux Siegmund et Sieglinde, le conflit entre l’amour et la puissance pour Siegfried et Brunhilde, les facettes de la personnalité irréconciliables en même temps. Tout amour est contingent, mené par la passion, elle-même attisée par l’illusion lyrique dont la musique séductrice de Wagner amplifie les effets. « Je me complais dans cette confusion douce-amère : le baiser de Jean-Pierre au cœur de la forêt et celui de Siegfried sur son rocher entouré de flammes » p.119.

Domitille Marbeau Funck-Brentano, La défense d’aimer, 2019, éditions L’Harmattan collection Amarante, 143 pages, €15.50

Attachée de presse Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com