Critique approfondie de l’excellent « Dee Dee Paradize » de Roberto Garcia Saez

Roberto Garcia Saez, Dee Dee Paradize

Le roman qui fait suite à Un éléphant dans une chaussette, chroniqué sur ce blog. Il est plus simple et plus déjanté, se terminant abruptement.

Nous avons laissé Patrick Romero amer, viré de l’ONU où il dirigeait un programme de lutte contre le SIDA et autres tuberculose en Afrique. Accusé sans preuves de s’être mis dans la poche des commissions occultes du fournisseur de médicaments par un flic anglais aigri et borné, il avait tout simplement mis fin à sa mission, permettant au bordel du Machin de ronronner à l’aise dans sa bureaucratie « transparente » mais inefficace. Ce coup de gueule d’un spécialiste en stratégie de santé était bienvenu et bien amené.

La suite est plus facile à lire, plus plaisante, mais moins efficace. L’auteur, comme gêné par son héros, tend à le diluer avant de le finir.

Romero s’est établi en Thaïlande, où il a acheté un appartement à Bangkok, la ville de tous les vices et de tous les plaisirs, avec son femme Isabella. Laquelle s’ennuie de jouer à rester jeune et branchée fêtarde alors que l’âge vient et l’envie d’enfants. Les deux ont bien parrainé un petit Sophea des rues, gamin cambodgien débrouillard et joyeux dans la misère, devenu adulte désormais. Mais Romero n’a jamais eu la vocation de père, bien trop occupé à ses plaisirs égoïstes et flamboyants. Il se voit en grand frère du gamin majeur, comme le Noir Bonaventure le fut pour lui lors de sa jeunesse en Afrique. Il s’affiche avec lui, loue ses services pour aller visiter un village de la frontière où des Chinois déforestent avec l’aval du gouvernement et où un programme de lutte contre le SIDA est en place avec l’association qu’il conseille.

Car il est revenu dans une direction de l’ONU avec un titre ronflant au profil sans objet, permettant à ceux qui l’ont embauché d’avoir un organisateur efficace pour dépenser l’argent facile de l’aide humanitaire. Une étude en double aveugle est entreprise par un labo américain afin de tester un gel intime pour les femmes, censé protéger à près de 80 % de la contamination par le VIH. Curieusement, dans ce village de la frontière où les ouvriers chinois baissent à couilles rabattues, la prévalence augmente au lieu de s’équilibrer entre les lots de placebo et les lots de soin. Y aurait-il une faille ?

Romero rend compte, ce qui le fait haïr de tout le monde, position qu’il adore. Se poser en justicier victime semble être sa tasse de thé. Le flic aigri Harrisson s’empresse de revenir à la charge et d’insinuer que le « pourri » pourrait bien faire du chantage afin d’obtenir encore plus de commissions occultes afin de nourrir son train de vie dispendieux. Sauf qu’on est en Thaïlande, où les prix des plaisirs ne sont pas ceux de Londres. Harrisson s’obstine, en bon puritain borné qui soupçonne le Mal en toute bonne œuvre. Ce qui l’empêche de s’occuper de lui (il sombre dans l’alcool), de sa femme (qui lui est devenue indifférente), de son fils de 14 ans (avec un père absent et une mère rigide, vite devenu pédé), de sa fille de 15 ans (qui veut faire de l’humanitaire en opposition frontale à papa).

Sa névrose rencontre les manigances d’un « révérend » d’une secte de « chrétiens talibans » – évidemment américains du sud – qui veut prouver au monde scientifiquement que tous les produits de soin et de prévention ne sont que des incitations à baiser, donc à « faire le Mal », à l’encontre des commandements de Dieu (qui ne dit rien). Pour cela il magouille les lots avec ses médecins infiltrés ; il veut fausser l’étude. Dommage que l’auteur passe rapidement sur la façon dont il sera contré, cela aurait développé le côté policier de ce roman un peu fade.

A l’inverse, l’auteur se fait une joie d’en rajouter côté baise tous azimuts entre garçons, entre filles, garçon et fille, dominateur et dominant, amis et prostitués. Agrémenté de doses de whisky à assommer un éléphant et de piquouzes diverses à assécher tout désir. Isabella finira par quitter la Thaïlande pour œuvrer en Afrique, quitter Patrick pour se faire monter par un Noir, quitter la vie de plaisirs pour se faire engrosser. Quant à Patrick, bien ravagé par tout ce qu’il consomme et entreprend, il finit mal. Et son Dee Dee bien pire.

Comme quoi le bonheur n’est jamais dans l’excès, qu’il soit de plaisirs ou de vertu.

Roberto Garcia Saez, Dee Dee Paradize, 2021, éditions Atramenta (Finlande), 229 pages, €22.00 e-book Kindle €9.99

Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

Un roman bien écrit avec « des parodies de jargon technocratique international » « qui se lit avec plaisir » sur Roberto Garcia Saez

Roberto Garcia Saez, Un éléphant dans une chaussette

Utiliser les fonds de l’ONU pour une politique de santé dans les pays du tiers monde est aussi laborieux que de faire entrer un éléphant dans une chaussette. Le titre est ici bien choisi parce que le roman, un tantinet policier, évoque les tribulations d’une société de conseil embauchée par le programme mondial au Congo pour traiter le sida, le paludisme et autres choses encore. La société est efficace, remerciée pour son bon travail, mais hors procédures le plus souvent. Car la bureaucratie onusienne n’a rien à envier à la bureaucratie américaine – dont elle est dérivée. Il faut tout documenter, tout justifier, se barder d’autorisations après appels d’offre dûment effectués. La fameuse « transparence », si démocratique en théorie, est en termes d’efficacité redoutablement contreproductive. ONU signifie Ô nu, ce qui veut dire se mettre à poil devant les technocrates en pompes Gucci bien cirées des couloirs climatisés du siège de New York, alors que les besoins sur le terrain, dans la touffeur tropicale, la crasse et la poussière, sont incommensurables.

L’auteur s’est spécialisé dans le conseil aux politiques de santé, parfois fonctionnaire sur contrat de quelques années, parfois consultant. Il a œuvré à l’ONU, à l’OMS, au Fonds mondial, à l’Union européenne ; il est allé en Afrique, en Asie, à Genève. Il connaît bien ce milieu d’humanitaires de haut vol, passant leur temps dans les avions entre deux réunions, se sentant investis d’une mission de la plus haute Importance, au-dessus de tout pouvoir au nom du soin.

Si Patrick, son personnage de chef de projet sanitaire pour l’ONU officie en Afrique, qu’il aime bien, il se repose en Thaïlande, paradis de tous les plaisirs. Sa femme Isabella oscille entre Bangkok où ils viennent d’acheter un appartement, à Londres où elle poursuit une formation médicale spécialisée à l’international, et l’Espagne où elle a sa famille. Le traqueur de malversations est Paul, policier anglais parvenu à force de cours du soir et de persévérance au poste de représentant britannique au nouveau service des fraudes à l’humanitaire, une sorte de Tracfin onusien. Pétri de bonnes intentions presbytériennes contre la corruption, Paul ne voit pas plus loin que le rendement exigé de lui par les instances ; il ne voit pas que tout dollar claqué hors des clous bloque la machine de l’aide médicale et que les gens sur le terrain en claquent.

Un roman bien écrit, découpé en chapitres courts traitant chacun d’un sujet qui fait avancer l’histoire, avec des personnages bien typés, des parodies de jargon technocratique international en regard de la réalité du terrain, et des échappées sexuelles de tous genres en guise de récréations. Se lit avec plaisir.

Un éléphant dans une chaussette est suivi par Dee Dee Paradize, l’acte 2 du même théâtre, paru aux mêmes éditions et dont je rendrai compte bientôt.

Roberto Garcia Saez, Un éléphant dans une chaussette, 2021, éditions Atramenta Finlande, 232 pages, €22.00 e-book Kindle €9,99

Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

Roberto Garcia Saez, écrivain militant, porte l’étendard du combat pour les libertés des personnes LGBT

Papier Roberto Garcia Saez – Droit humains et LGBT – auteur de Dee Dee Paradize

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Le narratif anti-LGBT : Les attaques contre l’« idéologie du genre » se sont multipliées ces dernières années dans le monde entier, dominant le débat public alimenté par les réseaux électroniques et soutenus par de nombreuses organisations catholiques et évangéliques de droite. Bien que pas toujours d’accord, ces groupes s’accordent à dire que la famille traditionnelle est attaquée, que les enfants en classe sont endoctrinés pour devenir homosexuels et que le « genre » est une idéologie dangereuse, voire diabolique, qui menace de détruire les familles, les cultures locales , la civilisation, et même « l’homme » lui-même.

Historique du mouvement LGBTGI+ : En 1948, la Déclaration universelle des droits de l’homme ne fait aucune mention de l’orientation sexuelle : à l’époque l’homosexualité est largement un sujet tabou dans la société civile3.  La dénomination « LGBT » vient des États Unis, il y a un demi-siècle. La mèche est allumée aux aurores du 28 juin 1969, au Stonewall Inn dans le quartier de Greenwich Village à New York, suite à une descente de police dans un bar gay. En réponse à cette agression dans l’Amérique de Nixon, une série de manifestations spontanées de membres de la communauté Gay et lesbiens enflamme les rues du village. Les émeutes sont largement considérées comme un événement décisif qui a transformé le mouvement de libération gay et la lutte du XXe siècle pour les droits des LGBT aux États-Unis. Il faut attendre le début du xxie siècle pour que les droits LGBT soient pris en compte officiellement dans les droits humains, à travers la Déclaration de Montréal sur les droits humains des LGBT en 2006, l’adoption des principes de Yogyakarta en 2007. En 2008, une déclaration sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre est proposée à l’Assemblée générale des Nations unies par la France et les Pays-Bas et est approuvée par 66 États6. Cependant une contre-déclaration proposée par la Syrie est adoptée par 57 États7. En 2011 à l’initiative de l’Afrique du Sud, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies adopte une résolution affirmant les droits LGBT8. C’est la première fois qu’un organe des Nations unies adopte formellement un texte sur les droits LGBT8. Le 12 novembre 2020, la vice-présidente de la Commission européenne Věra Jourová a présenté un plan pour lutter contre les discriminations et la haine envers les personnes LGBT, et renforcer les droits des couples homoparentaux9.

Les arguments utilisés par le mouvement de l’idéologie anti-genre assemblent et lancent des revendications afin de vaincre ce qu’ils considèrent comme une « idéologie du genre » ou des « études sur le genre » par tous les moyens rhétoriques nécessaires. Par exemple, ils s’opposent au « genre » parce qu’il nie supposément le sexe biologique ou parce qu’il sape le caractère naturel ou divin de la famille hétéronormative. Ils craignent que les hommes perdent leur position dominante ou soient fatalement diminués si nous commençons à cesser de penser en fonction des sexes. Ils pensent que les enfants se font suggérer de changer de sexe, sont activement recrutés par des personnes homosexuelles et trans, ou sont poussés à se déclarer homosexuels dans des contextes éducatifs où un discours ouvert sur le genre est caricaturé comme une forme d’endoctrinement. Et ils craignent que si quelque chose appelé « genre » est socialement accepté, un flot de perversités sexuelles, y compris la bestialité et la pédophilie, se déchaînera sur la terre. Le principal objectif du mouvement est de renverser la législation progressiste obtenue au cours des dernières décennies par les mouvements LGBTQI et féministes. En effet, en s’attaquant au « genre », ils s’opposent à la liberté reproductive des femmes et aux droits des parents isolés, s’opposent à la protection des femmes contre le viol et la violence domestique, nient les droits juridiques et sociaux des personnes trans ainsi qu’un éventail complet de garanties juridiques et institutionnelles contre la discrimination sexuelle, l’internement psychiatrique forcé, le harcèlement physique brutal et le meurtre. Toute cette ferveur s’est intensifiée pendant une période de pandémie au cours de laquelle la violence domestique a grimpé en flèche et les enfants homosexuels et trans ont été privés de leurs espaces de rassemblement dans des communautés vitales.

DEE DEE dans « Un Eléphant dans une Chaussette » « Dee Dee Paradize » : Durant ma carrière au sein d’organisations Internationales dans la lutte contre les grandes pandémies (Union Européenne, Fond Mondial, ONU), j’ai été le témoin d’un argument similaire notamment dans la lutte contre le VIH-Sida. Au début des années 2000, l’administration G. W, Bush stigmatisait clairement les personnes qui étaient le plus à risque de contracter le virus (Gay, Transgenres/transsexuels, travailleurs.euses du sexe et usagé.es de drogues intraveineuses). Leur approche idéologique (ABC : Abstinence, Behavior, Condom) se basait sur le fait qu’il fallait rectifier « des comportements déviants ». En stigmatisant ces personnes nous avons favorisé la propagation de l’épidémie à cette époque dans beaucoup de pays. Un autre pays comme la Thaïlande, à l’époque dirigée par Thaksin Shinawatra, livra carrément une guerre contre la drogue sans distinction entre les trafiquants et les usagers.

Dee Dee est un personnage central de mes deux romans. Ce transgenre Congolais rêve de justice sociale et d’une vie libre qu’elle pense trouver en Thaïlande. Originaire de Kinshasa, elle entretient une relation ambiguë avec un fonctionnaire des Nations Unies atypique en poste sur place, brillant et libertin (Patrick Roméro). Sous l’œil complice de son épouse, tous deux se retrouvent régulièrement dans un échange aussi tendre que sensuel. Sous fonds de dictature de la transparence au sein des Nations Unies, Patrick est accusé par un flic buté de Scotland Yard d’être la pierre angulaire d’une malversation financière. Alors que Patrick aidera Dee Dee à s’envoler pour Bangkok, cette dernière se retrouve bien malgré elle au centre d’une investigation internationale qui nous fait voyager entre l’Afrique, l’Asie et les sièges sociaux climatisés de l’ONU.

Pour développer le personnage de Dee Dee, je me suis inspiré d’une des figures emblématiques de la révolte de Stonewall, Marsha P. Johnson, une Drag-queen afro-americaine. Mais aussi d’amies rencontrées lors de mes années de missions en Asie du Sud-Est dans mes activités de lutte contre le VIH-Sida au sein du Fonds Mondial.

Situation en Europe et dans le monde : Si en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique latine, les lois interdisant l’homosexualité ont été abolies, dans 69 pays l’homosexualité est illégale (selon le rapport 2020 [1] de l’Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (Ilga). La loi y prévoit des sanctions ou les juges y prononcent des peines à l’encontre des gays et lesbiennes. Dans 11 pays, les relations homosexuelles sont passibles de la peine de mort. Certains pays considèrent les relations entre adultes de même sexe comme un crime, d’autres États mentionnent dans leurs textes de loi des « actes contre-nature », « indécents » ou « immoraux », laissant la place à l’arbitraire des juges. En Juin 2021, le parlement hongrois a voté une loi pour éliminer des écoles publiques tout enseignement lié à « l’homosexualité et au changement de genre », associant les droits et l’éducation LGBTQI à la pédophilie et aux politiques culturelles totalitaires. En décembre 2020, la Cour suprême de Roumanie a invalidé une loi qui aurait interdit l’enseignement de la « théorie de l’identité de genre », mais le débat sur ce sujet reste violent. Parmi les 32 pays d’Afrique qui interdisent l’homosexualité, citons des pays très peuplés : Nigeria, Éthiopie, Égypte, Tanzanie, Algérie ou Maroc par exemple. En Asie, 22 pays sont aussi dans ce cas, parmi lesquels on trouve l’Indonésie, le Bangladesh, le Pakistan, la Birmanie, l’Iran, l’Irak et Singapour.

En France les discriminations homophobes sont interdites par la loi. Toutefois, les brimades et violences persistent. Le droit constitue une avancée essentielle mais ne dit pas tout des conditions de vie des personnes gays et lesbiennes.

Roberto Garcia Saez, un romancier engagé dans le monde humanitaire et dans la cause LGBT

Roberto Garcia Saez

Romans régulièrement montés au théâtre en France et à l’étranger où il est question de sida, de paludisme, de santé, de sexualité, de drogue, d’LGBT, de mondialisation, de diversité, de solidarité, d’inégalités sociales, d’ ego. 

Recevoir le(s) livre(s) / interview : merci de contacter guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

https://www.robertogarciasaez.com

Le monde onusien, arrière-cours et dépendances

Un éléphant dans une chaussette (acte I) *Réédition de « ONU soit qui mal y pense »

suivi de

Dee Dee Paradize (acte II)

Après le succès de son premier ouvrage ONU soit qui mal y pense (paru en 2011 aux éditions des Etoiles), republié sous le titre Un Éléphant dans une chaussette, Roberto Garcia Saez nous livre la suite des aventures de Patrick Roméro et du policier Paul Harrisson dans Dee Dee Paradize. Des années plus tard, la traque du golden boy de l’humanitaire reprend. Dans cette histoire en deux actes, on vit le destin croisé de deux ego masculins que tout semble opposer. « Chacun est la tique sanguinolente de l’autre. Jusqu’à l’extinction des feux. Mensonge, vérité, c’est 50-50. Sauf pour ceux qui n’ont pas les moyens de miser ».

Dans cette nouvelle fiction qui file en trombe entre l’Asie et l’Afrique, Roberto Garcia Saez nous replonge dans l’univers pachydermique et abracadabrantesque des Nations Unies et des grandes ONG où, derrière la noblesse des luttes qu’elles mènent contre des fléaux comme le sida, s’épanouissent en marge turpitudes et bassesses.

Son personnage principal, Patrick Roméro, expert en santé publique et lutte contre le VIH Sida, aussi libertin que prodigue, revient dans ce deuxième roman blanchi des perfides accusations dont il avait fait l’objet et qui auraient bien pu gripper l’engrenage bien huilé de sa réussite. Mais le flic Harrisson, dont la vie a ranci depuis que Roméro lui a échappé, entend bien éteindre une bonne fois pour toute le sourire narquois de ce soi-disant chevalier blanc de l’humanitaire. Sur leur route tombent des Dee Dee « comme autant de belles fleurs piquouzées jusqu’à plus soif pour se sauver de leurs vies de traviole ».

Entre les lignes de cette course poursuite déjantée, l’auteur livre son regard nourri par une expérience de terrain sur des questions dont la réponse ne se trouve pas au café du commerce : santé publique, place des institutions internationales dans l’échiquier mondial, la justice sociale, lutte contre les inégalités, dictature de la transparence, corruption, réforme sanitaire, esclavagisme sexuel, etc.

Ce livre propose aussi une réflexion sur l’importance de renforcer la sécurité sanitaire mondiale à travers des approches multilatérales. À l’heure où sévit la Covid 19, la vocation de cet ouvrage est d’interpeller le public, en particulier la jeunesse, sur la gestion des pandémies à venir, et la nouvelle donne mondiale dans laquelle le multilatéralisme devient une nécessité évidente.

A propos de l’auteur

Roberto Garcia Saez est un expert reconnu du monde humanitaire qui a ce titre effectue des missions d’aide au renforcement des politiques de santé depuis 25 ans. Il a alterné des postes à l’Union Européenne, au Fonds Mondial, de fonctionnaire à l’ONU, et d’expert indépendant pour diverses organisations internationales en Afrique, Asie, New York et Genève. II dirige aujourd’hui une société de conseils stratégiques pour différentes agences des Nations Unies, le Fonds Mondial et gouvernements www.hmsteam.org. Pour écrire ce roman où se mêlent cynisme et humour, Roberto s’est inspiré de son expérience dans la lutte contre les grandes pandémies à travers le monde notamment le VIH Sida, le Paludisme et de l’enjeu que représente la justice sociale dans la santé mondiale. www.robertogarciasaez.com – Facebook roberto garcia saez – LinkedIn: Roberto Garcia Saez – Twitter: @garcia_saez  

Son engagement

Roberto Garcia Saez a décidé de s’engager avec ses livres pour des causes qui lui tiennent à cœur en lançant l’opération 1 livre = 1 don : pour chaque livre vendu, un euro sera reversé à deus associations, une fondation de soutien aux victimes de violences sexuelles en République Démocratique du Congo, et à une organisation qui donne des opportunités aux enfants défavorisés au Cambodge.« Les fléaux que sont le sida, le paludisme et la tuberculose frappent encore aujourd’hui des centaines de millions de personnes dans le monde et auront tué 3 millions de personnes en 2020. Ces livres sont une manière pour moi de partager mon expérience dans la lutte contre ces grandes pandémies et de sensibiliser les jeunes sur le fait que cette lutte n’est pas terminée. Il m’a semblé naturel que ces livres, à travers cette opération, participent à ce combat qui fait partie intégrante de ma vie professionnelle ». Roberto Garcia Saez

Les associations « coups de cœur » de Roberto Garcia Saez

A propos de la Fondation Dr Denis Mukwege

« Nous tenons à remercier Roberto Garcia Saez pour son soutien à notre engagement envers notre objectif de mettre fin à la violence sexuelle en temps de guerre et de lutter contre le VIH et les autres infections sexuellement transmissibles qui sont souvent le produit de la violence sexuelle liée aux conflits. » La Fondation Dr. Denis Mukwege.

La Fondation Dr Denis Mukwege est une organisation internationale de défense des droits humains qui œuvre en faveur des victimes de violences sexuelles liées aux conflits. En attirant l’attention sur les crimes les plus honteux commis pendant les conflits, la Fondation envisage un monde dans lequel la violence sexuelle en tant qu’arme de guerre n’est plus tolérée. La Fondation travaille pour que les victimes de ces crimes reçoivent les soins holistiques dont ils ont besoin et obtiennent des réparations ; pour qu’elles aient la liberté de s’exprimer et de s’organiser à l’échelle mondiale pour mettre fin à la violence sexuelle en temps de guerre. 

A propos de la Fondation Krousar Thmey (Nouvelle Famille en Khmer)

« Roberto nous a connus en 2000 au Cambodge lorsqu’il était le Directeur du projet de lutte contre le paludisme pour l’Union Européenne. Après la création de maisons et de petits centres à taille humaine pour des enfants orphelins ou abandonnés, nous avons lancé dès 1994 les toutes premières écoles pour enfants aveugles ou sourds du pays, avec la création du braille khmer et de la langue des signes cambodgienne. En 2019, après 10 ans d’une collaboration progressive pour la reprise des écoles par le ministère de l’éducation, ce transfert se réalisait. Cet acte majeur devrait être le but de toute ONG qui se respecte. C’est cet esprit de développement que soutient Roberto ». Benoît Duchateau-Arminjon, Fondateur de Krousar Thmey

La Fondation Krousar Thmey a été créée en 1991 par Benoît Duchateau-Arminjon pour aider des enfants abandonnés dans les camps de réfugiés de Thaïlande. Elle propose un éventail de programmes interconnectés pour une prise en charge complète des enfants défavorisés qu’elle accueille au sein de ses structures. Plus de 2500 enfants y sont accueillis. La Fondation s’attache à former et responsabiliser les acteurs locaux. Reconnue internationalement, elle a vocation à être gérée par les Cambodgiens pour les Cambodgiens. Ainsi, elle emploie plus de 60 salariés cambodgiens, et uniquement 4 volontaires internationaux sur des postes spécifiques : communication, relations donateurs et finance. www.krousar-thmey.org