Jury du Prix Marguerite Duras

Prix Marguerite Duras

Le prix Marguerite Duras consacre alternativement chaque année un des trois domaines suivants : littérature, théâtre et cinéma. Créé par le Conseil Général de Lot-et-Garonne et présidé par Alain Vircondelet (qui est également le fondateur du prix), le jury est composé de quinze personnalités qui ont admiré, joué, aidé, servi ou reconnu l’œuvre de Marguerite Duras. Le prix est remis lors du salon des livres organisé en mai par l’Association Marguerite Duras dans le château de Duras.

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Présidents d’honneur :
Jean Mascolo (fils de Marguerite Duras)
Laurent Terzieff (comédien, écrivain)
Michaël Lonsdale (comédien, écrivain)
Catherine Sellers (comédienne, écrivain)
Président du Prix et juré : Alain Vircondelet (universitaire et écrivain)
Secrétaire du Prix et juré : Claire Deluca
Jurés :
François Barat (cinéaste et écrivain)
Jérôme Beaujour (écrivain et cinéaste)
Fabienne Bergeron (chargée de la culture, Mairie de Trouville)
Chantal Chawaf (écrivain)
Michèle Ponticq (Présidente de l’Association Marguerite Duras)
Viviane Forrester (écrivain, membre du Prix Fémina)
Macha Méril (comédienne et écrivain)
Daniel Mesguich (comédien et écrivain, directeur du Conservatoire National d’Art dramatique)
Dominique Noguez (écrivain, Prix Fémina)
Patrick Poivre d’Arvor (journaliste, écrivain)
Michelle Porte (cinéaste)
Raphael Sorin (écrivain, éditeur)
 

Jury du Prix Marguerite Audoux

Créé en 1997, le prix Marguerite Audoux récompense les auteurs de langue française, dont le style ou la personnalité sont proches de ceux de la romancière Marguerite Audoux, prix Fémina 1910.

Une année sur deux, la remise des prix s’effectue dans le Cher, département d’origine de Marguerite Audoux.

documentaudoux.jpgAlain Rafesthain, Président du Conseil Général du Cher, Président du jury

Geneviève d’Aubuisson, arrière petite-nièce de Marguerite Audoux, vice-présidente du jury

Marie Desplechin, romancière, lauréate du Prix Médicis (essai)

Pierrette Fleutiaux, romancière, lauréate du Prix Fémina

Anne-Marie Garat, romancière, lauréate du Prix Fémina

Benoite Groult, romancière, membre du jury du Prix Fémina

Bernard-Marie Garreau, agrégé de lettres modernes, docteur es lettres, maître de conférences à Bourges

Marc Lambron, agrégé de lettres, lauréat du Prix fémina

Raymond Pinoteau, réalisateur de films

Jean-Yves Ribault, archiviste-paléographe, ancien directeur des archives départementales du Cher et des services d’archives de Paris et de la région Île de France 

Coline Serreau se réfère à Antoinette Fouque dans Nouvelles Clés (juin-août 2009)

col2.jpgRésister – nouvelles clés juin-août 09
Propos recueillis par Patrice van Eersel
 
La grande colère de Coline Serreau
 
Toute la presse a parlé du grand documentaire écologique en six parties que prépare la réalisatrice la moins conformiste de France. Mais sans nous dire de quelle énorme indignation elle est partie – que son reportage autour du monde n’a fait que confirmer.
Selon elle, à peu près partout, les femmes continuent à subir l’inégalité, l’oppression et, pire que tout, la non reconnaissance du rôle créateur de leur ventre. Telle serait la cause n°1 de nos problèmes : le matricide, qui nie l’utérus et l’humus. Vous pensiez que la lutte des femmes était finie ?
 
Coline Serreau, dont nous avons adoré les fictions utopistes – La Belle Verte, La Crise, Saint-Jacques… La Mecque – est partie filmer toutes sortes d’acteurs de la mouvance des « rebelles de l’humus », de Pierre Rabhi à Nicolas Hulot, de l’Indienne Vandana Shiva au Marocain Hassan Zaoual, des savants libertaires aux paysans sans terre. On les verra à l’écran, cet hiver, dans une série de six documentaires-manifestes : La Terre vue de la terre – Solutions locales pour un désordre global. La réalisatrice se trouve en plein dérushage de ses 150 heures de tournage, au moment où nous débarquons chez elle pour lui demander en quoi elle croit, au fond.
 
Quels sont vos critères, pour trier le meilleur de toutes les images que vous avez tournées ?
Aujourd’hui, toute la journée, j’ai décrypté ma longue interview de la philosophe Antoinette Fouque, figure mythique du MLF et fondatrice de la Librairie des Femmes. J’adhère entièrement à ce qu’elle dit sur le meurtre du vivant. La terre et l’utérus, c’est le même mot. Mater, matière, utérus, terre, tout ça a la même racine. L’humus, l’humanisme, l’humilité, voilà mes critères. Les progressistes, dont je me suis longtemps sentie proche, n’ont jamais voulu voir le fond du problème : la relation entre la terre et l’utérus. Aujourd’hui, si les écologistes ne comprennent pas que l’urgence n°1 est l’arrêt du matricide, ils échoueront comme les autres. (…) L’interview fait plusieurs pages….
 

Débat sur la création des femmes (à partir du livre de Thierry Delcourt)

deble_01.jpgEXTRAIT D’ARTISTE FEMININ SINGULIER (Thierry Delcourt)

………….Entre-deux chairs native

Antoinette Fouque, psychanalyste et militante en bute à une théorisation, osons dire terrorisation, freudienne et lacanienne du tout phallique et de la fonction paternelle comme références unaires du symbolique, en tant que ce système fonde l’existence des femmes et des hommes, tenta une révolution de ce symbolique pour y introduire la dimension du lien natif homosexué à la mère pour la petite fille, « terre native » qui résonne avec l’al/ternative ou alter/native de soi que tente et dont parle Agnès Thurnauer. Antoinette Fouque dit : « Le plus souvent, cette terre native est simplement forclose en une espèce de retrait, de chambre noire, d’ombre qui fait que les femmes ont peur d’elles-mêmes, peur de leur autre, qui est leur semblable et en même temps de la différence. »[i] Et donc, elle veut lever cette forclusion du corps de la mère et en désigner la fonction symbolique. Elle ajoute : « Cette homosexualité des femmes, native, c’est la première chambre à soi, d’où élaborer une langue, une pensée, un corps, une vie à soi : narcissisme, oui, mais topique, dynamique a- et post-phallique ; homosexualité structurante, vitale pour le devenir femme ; homosexualité qui n’a rien ou pas grand-chose à faire avec le lesbianisme, qui, lui, désigne une homosexualité de type secondaire, construite sur une identification au père. » Lors d’une interview télévisée, Antoinette Fouque précise : « Il y a une homosexualité primaire qui n’est pas de l’ordre de l’homosexualité telle qu’on l’entend. Le premier corps d’amour pour la fille et pour le garçon, c’est une femme. Si la fille ne retrouve pas à un moment de sa vie ce premier amour, elle est amputée d’une partie d’elle-même. Il m’est même arrivé de penser que si une fille ne retrouve pas cet amour charnel pour sa mère, elle ne pourra pas aimer un homme. Elle n’aura pas traversé tout le champ de potentialités de son corps même… »[ii] Doit-on maintenir ce terme d’homosexualité qui prête à confusion mais qui donne tout de même la dimension d’intense intimité comme une condition pour ouvrir à ce champ symbolique maternel ?

deble_02.jpgJe propose, en le rapprochant de l’entre-deux femmes comme construction d’une identité non phallo-centrée, le terme d’entre-deux chairs native. Cette intimité active tant du côté de la mère que de l’enfant, fille ou garçon, y compris durant son séjour dans le ventre maternel, va de l’allaitement jusqu’aux caresses réciproques, de la comptine au regard-fusion, de l’infra-verbal aux premiers mots qui méritent l’expression de langue maternelle pénétrant le corps dans une vibration jouissive… tout cela supposant, bien sûr, que la souffrance et le refus n’envahissent pas la mère, ni qu’un père ou une institution comme l’ordre des sœurs sainte-Clotilde ou autre barbarie, imposent leur violence ou la rigidité d’un système qui vise à éduquer et à soumettre dans la forclusion du corps charnel et désirant.

Cette construction originaire devient ensuite ce que nous avons étudié supra comme construction de l’originaire actualisée dans le rêve ou la création. Elle reste inconsciente mais toujours opérante dans le moindre acte ou la moindre perception d’un être non coupé de cette origine. Nombre de ‘baby blues’ suivant l’accouchement gagneraient à être considérés à l’aune de ce symbolique maternel forclos. Je me souviens d’une patiente ayant très tôt perdu sa mère et vécu ensuite une situation de maltraitance sournoise de la part d’une belle-mère ; n’ayant pu avoir d’enfant, stérilité mystérieuse, cette patiente a enfin osé une adoption dont elle était ravie : ravie car heureuse mais soudainement dérobée, comme le sol s’était dérobé sous le corps défait de Lol V. Stein, à l’arrivée de sa fille et lorsque celle-ci, cherchant le contact, l’appela maman. Elle s’effondra alors dans l’incapacité psychique à répondre à cet appel convoquant sa chair, même si elle savait encore assurer le quotidien de l’enfant. Il lui fallait d’abord entendre son propre appel et repeupler ses premiers instants avec sa mère de la chaleur d’un contact brutalement perdu, cette terre native dont elle fut amputée ; et même si une psychanalyse avait depuis longtemps revisité ces premiers instants, ce n’est que de les vivre qui pouvait opérer une réelle ouverture à l’entre-deux chairs native.

 



[i]  Fouque Antoinette  Il y a deux sexes,  Ed. Gallimard  1995

[ii]  Fouque Antoinette interview France 5 du 10/10/08 réalisée par Julie Bertuccelli

Maglione (qui a exposé l’hiver dernier à la Galerie des femmes) au Centre Pompidou

Notre amie Milvia Maglione remarquée à l’exposition Elles du Centre Pompidou

27 mai – 31 juil. 2009
Paris. Centre Pompidou


Dans un parcours thématique et chronologique, l’accrochage réunit une sélection de plus de 500 oeuvres, de plus de 200 artistes, du début
du XXe siècle à nos jours. Des figures emblématiques telles Sonia Delaunay ou Frida Khalo voisinent avec les grandes créatrices contemporaines telles que Sophie Calle, Annette Messager ou Louise Bourgeois…………

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Notre Christine Spengler reçoit la Légion d’honneur lundi 1er juin à Madrid (qui n’a pas lu son livre ?)

Christine Spengler, photographe et correspondante de guerre, recevra des mains de Monsieur Bruno Delaye, Ambassadeur de France en Espagne, les insignes de chevalier de la Légion d’honneur le 1er juin 2009.
Sa distinction a été conférée par le Président de la République Française.
Après avoir reçu la distinction de chevalier des Arts et Lettres au ministère de la Culture à Paris, elle a souhaité recevoir cette nouvelle
distinction à Madrid, la ville de son enfance qui l’a tant inspirée.

Son double portrait, copyright Philippe Warner.

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Le Prix Lucien Dufils décerné au livre de Juliette Drouet. bravo à Gérard Pouchain ! (annoncé dans Le Havre Libre, Le Courrier Cauchois édition Caux littoral, Le Havre-Presse…)

Gérard Pouchain a obtenu le prix Lucien Dufils, décerné par l’Académie des Belles Lettres et des Beaux Arts du Pays de Caux, pour « Juliette Drouet, souvenirs ».

Ce prix lui sera remis samedi 27 juin, à 11 h, à Etretat, au foyer des Anciens (aile gauche de la mairie).2556E3E889FA49F6_876A4F6A73FB40C1_w_ouestfrance_.jpg 
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Aung San Suu Kyi : L’URGENCE DE LA MOBILISATION

Avec ELLE !

Bien avant Carla Bruni, Antoinette Fouque a publié, soutenu, rencontré, aimé Aung San Suu Kyi. Qu’on se le dise… et qu’on la sauve !media_l_406813.jpglivre6.jpg

Aung San Suu Kyi
Se libérer de la peur

Prix Nobel de la Paix 1991
Préfaces de François Mitterrand et Vaclav Havel

Traduit de l’anglais par et Thérèse Réveillé

220 p. – 14,50
1991
– réédition 2004
 » Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur : la peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l’exercent, et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime… Dans sa forme la plus insidieuse, la peur prend le masque du bon sens, voire de la sagesse, en condamnant comme insensés, imprudents, inefficaces ou inutiles les petits gestes quotidiens de courage qui aident à préserver respect de soi et dignité humaine. Un peuple assujetti à une loi de fer et conditionné par la crainte a bien du mal à se libérer des souillures débilitantes de la peur. Mais aucune machinerie d’État, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de resurgir encore et toujours, car la peur n’est pas l’état naturel de l’homme civilisé. « 
A.S.S.K

Depuis 1988, en Birmanie, Aung San Suu Kyi affronte avec le plus grand courage et par une lutte non-violente, l’une des pires dictatures de la planète. Assignée à résidence en juillet 1989, elle fut condamnée à un silence et à un isolement complets, malgré l’écrasante victoire aux élections de Mai 1990 du Parti démocratique qu’elle a fondé.
Née en 1945, diplômée d’Oxford en philosophie, sciences politiques et sciences économiques, elle a reçu en 1990 le Prix Thorolf Rafto pour la défense des Droits de l’homme décerné par la Norvège et le Prix Sakharov pour la liberté de pensée décerné par le Parlement européen.
En 1991, le Prix Nobel de la Paix a fait connaître son combat au monde entier.

Se libérer de la peur rassemble les textes et discours politiques d’Aung San Suu Kyi durant la période où elle a pris la tête du mouvement démocratique birman, entre Août 1988 et Juillet 1989.
Quatre essais, plus anciens, les précèdent : une biographie de son père, Aung San, héros de l’Indépendance birmane, une présentation historique de son pays, et deux études sur l’histoire intellectuelle de la Birmanie.
La dernière partie est consacrée à la vie d’Aung San Suu Kyi. Deux de ses amies, Ma Than E et Ann Paternak Slater, témoignent de son précoce éveil politique. Deux spécialistes de la Birmanie, Joseph Silverstein et Philip Kreager, expliquent son immense contribution à la lutte non-violente de son peuple.
Michael Aris, mari d’Aung San Suu Kyi, a réuni et présenté les textes qui composent ce recueil. Professeur permanent au St Antony’s College d’Oxford, et professeur associé au département des Etudes tibétaines et himalayennes de l’Université de Harvard (USA). Il est mort en 1999.
La publication en France de Se libérer de la peur est un geste de solidarité qui vise à intensifier la mobilisation internationale pour obtenir la libération de Aung San Suu Kyi.

Notre CD de Marina Vlady chroniqué par Jérôme Serri (magazine Lire de mai 2009)

Jérôme Serri chronique le livre audio de Marina Vlady dans le Magazine Lire de mai 2009 :

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Le Violon de Rothschild, La Princesse par Anton Tchekhov, lu par Marina Vlady – Editions Des femmes, 1 CD

Fabricant de cercueils, le vieux Iakhov vit dans une chaumière avec sa femme, un poêle, un lit, quelques outils, un violon au mur pour améliorer le quotidien. A l’orchestre, il ne cesse de se disputer avec Rothschild. Jamais il n’eut un geste de tendresse pour sa femme. Il y a cinquante ans, ils ont eu une petite fille. Elle est morte, mais il a oublié. Sa femme s’est un jour alitée sans rien dire. Pour gagner du temps, il prit les mesures avant qu’elle ne fermât les yeux. De retour du cimetière, il fut pris de remords. Pourquoi les hommes ne savent-ils donc pas vivre ? Avant de mourir, il demandera au prêtre de donner son violon à Rothschild. Un violon que les hommes ne se lasseront plus d’écouter et qui leur déchirera le coeur. Que la musique soit le chant du malheur auquel se condamnent des hommes incapables d’humanité, c’est ce que nous dit ici Tchekhov. Que ce chant puisse être réparateur, c’est ce qu’il nous dit encore.

J.S.

Vernissage Françoise Gilot, jeudi 28 mai, dès 18h30, 35 rue Jacob

 RYTHMES DYNAMIQUES

 

Le mouvement c’est la vie, l’univers ne tient pas en place. Des atomes aux systèmes stellaires, tout bouge, tout palpite, tout transite, se déroule, se replie, ondoie, s’étend, rayonne, se multiplie, se sépare, se rencogne, se démarque, augmente, diminue, tout prend part à la grande danse cosmique où la seule chose permanente est le changement.

Le mouvement se traduit par des courbes dynamiques convexes ou concaves à modules variés qui se reçoivent, se repoussent ou servent à formuler des arabesques étranges. Les lignes droites sont agissantes à condition de n’etre pas horizontales, image du repos absolu. Les verticales montent ou descendent alors que les diagonales sont comme des flèches ou des vecteurs actifs, et l’agitation culmine avec les lignes en zig-zag qui sillonnent la toile, tel l’éclair avant les fracas du tonnerre, ou les obliques divergentes qui rappellent le rayonnement du soleil.

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Françoise GILOT

 

 

  Françoise Gilot, l’une des artistes importantes de la seconde moitié du vingtième siècle, a montré ses œuvres pendant plus de cinquante ans dans les centres artistiques majeurs d’Europe et d’Amérique du Nord.

 

Elle demeure une figure maîtresse dans le monde de l’art, créant le lien idéal entre l’Ecole de Paris des années quarante et cinquante, et la scène artistique contemporaine des Etats-Unis.

De nombreux musées et collections privées, d’Europe et du Nouveau Monde, possèdent ses peintures, dessins, monotypes et estampes originales.

 

Elle est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages ; le plus connu étant Vivre avec Picasso- édition Calmann-Levy(1965), The Fugitive Eye (1976), Le Regard et Son Masque – édition Calmann-Levy (1983), Françoise Gilot :Trajectoire du Peintre (1987), et Matisse et Picasso, une amitié – édition Laffont (1990)

 

Née et élevée à Paris, aujourd’hui citoyenne américaine, Fran
çoise Gilot est Commandeur de l’Ordre des Arts et Lettres (1988), Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur (1990) et Officier de l’Ordre National du Mérite (1996). Elle a été élue par ses pairs à la National Academy of Design, à New York.