Christian Mégrelis était le 4 juin 2022 l’invité de l’émission « En toute franchise » sur LCI de Amélie Carrouer

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Guilaine Depis, attachée de presse (Balustrade)
Rampe de lancement ! Appuyez-vous sur la balustrade !
Christian Mégrelis était le 4 juin 2022 l’invité de l’émission « En toute franchise » sur LCI de Amélie Carrouer

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Revoir l’émission : https://www.cnews.fr/emission/2022-06-03/90-minutes-info-du-03062022-1225729

Dans la Russie hantée par le fantôme de GrossmanQuand un homme de théâtre Pierre débarque à Saint-Pétersbourg jouer une pièce inspirée de l’œuvre de Vassili Grossman pour faire passer son message humaniste, il a pour guide Assia, une autre amoureuse de cet auteur longtemps banni. C’est le début d’un voyage à deux dans une Russie dominée par celui que la jeune femme surnomme – au grand dam de Markov, ce mari dont elle s’est séparée et qui monté en grande dans la communication sous Poutine – « le Vieux-Blond », que ce roman nous invite alors.
De fait, Grossman fut longtemps en Russie un de ces auteurs maudits et censurés. Journaliste de guerre sous Staline, passé ensuite à la littérature, Grossman a signé une œuvre marquée par une réflexion sur le pouvoir, la foi, l’identité russe. Juif, il se refuse à sacrifier au credo nationaliste cher au Kremlin et le KGB interdit ses livres à la fin de sa vie en allant même jusqu’à confisquer son manuscrit, avec un détail que rappelle Jean Winiger : ils récupèrent tout, « y compris les rubans de sa machine à écrire » !
Il faudra le courage d’un Andreï Sakharov pour que Vie et destin, son œuvre majeure, soit passée en microfilm en Occident et éditée à l’Ouest. Il faudra attendre ensuite la Perestroïka de Gorbatchev, pour que ce gros livre ne soit enfin autorité en Russie… Or les récits de la bataille de Stalingrad, d’un réalisme effroyable, fascinent d’autant plus Pierre et Assia qu’elle est la petite-fille d’un général qui fut héros de Stalingrad quand Pierre eut, lui, une grand-mère qui résista dans les Glières.
Réécouter l’émission du 1er juin 2022 : réécouter ici https://www.radiocourtoisie.fr/2022/06/01/libre-journal-de-la-resistance-francaise-du-1er-juin-2022-la-fin-dun-monde/

Le «quoi qu’il en coûte» a anesthésié notre pays!Christian Mégrelis était le 2 juin 2022 l’invité de Brunet et compagnie sur LCI à 23h

Revoir l’émission : https://www.tf1info.fr/replay-lci/video-brunet-et-cie-du-02-juin-2022-2222118.html

« NFT Révolution » dans Rolling Stone


Revoir l’émission de John Karp du 30 mai 2022

Chacun a lu dans son enfance L’île au trésor de Robert-Louis Stevenson, ou en a vu l’un des films. Les randonneurs ont sans doute lu Voyage avec un âne dans les Cévennes, du même auteur. Il fait régulièrement des émules, et Didier Guillot est parti sur ses chemins. Oh, il parle peu de Stevenson, juste au détour d’une phrase, l’écrivain écossais est juste une marque, un itinéraire proposé, pas même un guide de vie sauvage ou simplement naturelle.
L’auteur, la cinquantaine, ouvrier devenu juriste à force de cours du soir pour s’en sortir, sortir de soi et de ses brisures d’enfance, a voulu prendre un bol d’air, faire une pause, retrouver une nostalgie : celle de son grand frère Daniel, mort à 23 ans volontairement parce qu’inadapté à l’existence, probablement bipolaire. Didier nous raconte, au fil du chemin, le bonheur d’être grand frère, le seul bonheur du sien. Lui, le petit, se sentait aimé, admiré, protégé, élevé. Dans de belles pages il dit avec pudeur ces moments que la marche lui remémore, la promenade dans les chemins avec l’aîné, la pêche à la rivière, les jeux d’eau, les insectes sur la peau, et toujours ce sentiment d’être là parce qu’un autre qui vous aime est à côté. Il lui a appris à rêver puis, à 13 ans, l’a laissé.
Pour le reste, quelques anecdotes sur les bobos des cuisses et des pieds, la soif et la fatigue, les gîtes et les bistros, les vieux de rencontre ou l’Anglais alcoolo, l’ex-routarde pieds nus qui accumule les plats de terroir par bonheur de donner à manger, la randonneuse qui se targue de ne voyager qu’avec deux slips, le jeune homme généreux de sa bouteille d’eau mais qui canne dans les montées. Un zeste d’humour, beaucoup d’empathie pour les arbres, les roches, la forêt.
Des phrases ciselées avec l’amour du travail bien fait, les mots ajustés en marqueterie, peu d’épanchements et de lyrisme mais les sauts et gambades d’un esprit au fil d’un chemin. Juste un pas de côté.
Didier Guillot, J’ai appris à rêver… sur les pas de Stevenson, 2021, éditions La Trace, 173 pages, €16.00
Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com