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Le métier d’avocat en France
de Gérald PANDELON
Collection « Que sais-je ? » aux Presses Universitaires de France (PUF)
PARUTION : 20/02/2019
La parole est à la défense
Quels sont les grands principes qui régissent la profession d’avocat ? Comment s’y forme-t-on ? Quels sont les droits de la défense ?
Maître Gérald Pandelon décrit les us et coutumes du métier d’avocat, certains de ses usages étant très anciens et perdurant jusqu’aujourd’hui. C’est même cette alliance entre tradition – la robe, la conférence du stage, la figure historique du bâtonnier… – et une modernité qui s’accélère à l’heure des nouvelles technologies – du RPVA (réseau privé virtuel des avocats) au RGPD (règlement général de la protection des données) – qui fonde la spécificité d’une profession méconnue et parfois décriée, pourtant particulièrement indispensable.
Or, après l’« ubérisation » des legal tech, l’intelligence artificielle (IA) et ses solutions prédictives ne sont-elles pas en train de remettre en question le rôle de l’avocat ? Devant ces évolutions récentes, cette belle profession saura-t-elle conserver ce qui fait sa grandeur et sa vertu première, à savoir son humanité ?
Docteur en droit privé et sciences criminelles, docteur en science politique et diplômé de Sciences-Po, Gérald Pandelon est avocat pénaliste au barreau de Paris.
Pagination : 128 Format : 11.5 x 17.6 cm Présentation : Broché ISBN : 978-2-13-081118-3
Collection « Que sais-je ? »
Prix : 9 € Nouveauté

Alors que le projet de réforme de la justice est actuellement examiné à l’Assemblée nationale, plusieurs avocats prennent la plume pour raconter leur métier et les affaires qui les ont le plus marqués. Françoise Cotta, avocate pénaliste de renom, revient sur sa carrière dans La robe noire (Fayard, 16 janvier), tout comme Nicolas Gardères, qui livre, le même jour, Voyage d’un avocat aux pays des extrêmes(L’Observatoire). Dans ce document, celui qu’on décrit fréquemment comme l’avocat d’extrême gauche qui défend l’extrême droite explique comment il défend en premier lieu la liberté d’expression et les libertés fondamentales. Le lendemain, Fabienne Roy-Nansion, plusieurs fois bâtonnière du barreau dans le Nord, raconte dans Droit au cœur (Michel Lafon) les grandes affaires qu’elle a traitées – notamment le procès Outreau – et la misère des oubliés de la France périphérique. Richard Malka et Georges Kiejman livrent dans Eloge de l’irrévérence (Grasset, 13 février) leurs plaidoiries du procès du journal satirique Charlie Hebdo en 2007 dans lesquelles ils prônent le droit de se moquer des idées et des religions.
Au-delà des sinistrés de la rue d’Aubagne qui ont perdu leurs vies, de multiples locataires subissent également des dommages collatéraux en raison de l’obligation qui leur est faites par la mairie de quitter leurs appartements, lesquels pourtant n’ont été impactés que faiblement par ce drame.



