Essai : “Carnet de route. De l’Oronte à l’Euphrate” d’Anne-Lise Blanchard
Publié le 29 octobre 2020 (Mise à jour le 29/10) Par Albert Huber
« Tout acte d’amour est une œuvre de paix. Sa grandeur ou sa petitesse importe peu », c’est avec cette pensée de Mère Theresa que s’ouvre ce récit de voyage humanitaire au Proche-Orient en 2017-2018.
Il retrace une année de pérégrination en Syrie, en Jordanie et en Irak, à la rencontre de ces peuples, de leurs épreuves, leurs espérances, leur soif de vivre malgré le chaos imposé par des guerres sans fin. Une année au contact d’acteurs de la minorité chrétienne pour l’essentiel. Grégoire III, patriarche syrien émérite de l’Église catholique melkite, préface l’ouvrage.
« J’ai voulu témoigner de la douceur de vivre de ces populations côtoyant l’horreur des attaques islamistes. Dire également la Foi, l’Espérance et la Charité incarnées par ces héros au quotidien, au regard libre et fier, face à la folie destructrice du terrorisme », témoigne l’autrice Anne-Lise Blanchard. Elle déplore au passage l’attitude de l’Occident dans la crise, l’embargo économique qu’il impose et, selon elle, le « pillage des cerveaux » qu’il organise en vidant le Proche-Orient de ses cadres médecins, ingénieurs, universitaires…
Carnet de route. De l’Oronte à l’Euphrate, Anne-Lise Blanchard, Via Romana, 130 p., 15 €.