Quelle place pour les maths dans notre parcours ? Débat animé par Louise Cunéo du magazine Le Point jeudi 23 mai 2019 à 18h30 Place St Sulpice

Quatrième Communiqué mai 2019

20ème anniversaire
Salon Culture et Jeux Mathématiques – « Jouons ensemble aux mathématiques ».

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Quelle place pour les maths dans notre parcours ?

attachée de presse guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

www.cijm.org 

La huitième édition de la Semaine nationale des mathématiques qui vient d’avoir lieu a montré à tous les élèves des écoles, collèges et lycées ainsi qu’à leurs parents, une image actuelle, vivante et attractive des mathématiques.

Le Salon Culture et Jeux mathématiques, organisé depuis l’année 2000 par le Comité International des Jeux mathématiques, a depuis longtemps défriché cette voie. Il soufflera ses 20 bougies, Place Saint-Sulpice, du 23 au 26 mai et déclinera, à travers le prisme du plaisir de jouer, le thème 2019 « Jouons ensemble aux mathématiques ».

N’ayant jamais aussi bien porté son nom que cette année, le Salon Culture et Jeux mathématiques va déployer, davantage encore que dans toutes les précédentes éditions, son arsenal de jeux de toutes sortes, son exploration interdisciplinaire, artistique et ludique, ses concours, ses compétitions, ses spectacles et ses rencontres avec un public de tout âge et de tout niveau.

L’idée sous-jacente qui sous-tend cette action de promotion des mathématiques est que l’on n’apprend jamais aussi efficacement qu’en s’amusant et que le divertissement peut être source de savoir et d’élévation.

Débat public le jeudi 23 mai à 18h30

Quelle place pour les mathématiques dans le parcours éducatif ?

animé par Louise Cuneo, Cheffe de service Éducation du magazine Le Point en présence de Charles Torossian

(Conseiller spécial en charge du plan, Villani-Torossian sur l’enseignement des mathématiques) et d’acteurs majeurs du monde mathématique et associatif.

Une occasion de donner la parole aux enseignants, aux chercheurs, aux utilisateurs des mathématiques mais aussi à Madame et Monsieur Tout le Monde via les réseaux sociaux, de voir s’affronter les contradictions. Peut-on contester aujourd’hui, avec la troisième révolution industrielle et notamment la puissance extraordinaire de l’Intelligence Artificielle, que les mathématiques sont plus que jamais, incontournables ?

Ce débat riche en questionnement devrait trouver des réponses tout le long des 4 jours du salon, à travers les stands d’animations, les spectacles et les conférences rencontres. Preuve sera faite, nous l’espérons, du potentiel interdisciplinaire, universel et interculturel de cette discipline.

La meilleure façon de vous en convaincre est de venir découvrir toutes les facettes de cette joyeuse manifestation et participer nombreux au 20ème salon Culture et jeux Mathématiques.

Comité International des Jeux Mathématiques

Association nationale de jeunesse et d’éducation populaire Agréée Association nationale de l’Éducation Nationale

CIJM – Institut Henri Poincaré 11 rue Pierre et Marie Curie 75231 PARIS Cedex 05

cijm@cijm.org N° SIRET : 433 879 343 00047 APE 927 C

Kernews interviewe Pierre Ménat

interview audio à écouter ici : https://kernews.com/france-cherche-desesperement/1220/

À l’approche des élections européennes, Pierre Ménat publie « France cherche Europe désespérément ». L’auteur a été ambassadeur de France en Roumanie, en Pologne, en Tunisie et aux Pays-Bas, et il a été le conseiller de Jacques Chirac à l’Élysée sur les questions européennes. Ce diplomate de carrière a aussi été conseiller de deux ministres des affaires étrangères, Alain Juppé et Jean-Bernard Raimond, et directeur des affaires européennes au Quai d’Orsay. Le fond du problème, c’est que les Français ne comprennent pas l’Europe. En fait, ils ont envie que cette Europe soit conforme à leur vision de notre pays : « La France a été à l’origine du projet européen et, avec le général de Gaulle, elle a construit une Europe qui était à son image, en tenant compte des autres partenaires évidemment. Mais nous n’étions que six et, pendant très longtemps, cette Europe a été conforme aux attentes des Français, grâce à la politique agricole commune qui a été pendant très longtemps la seule politique européenne. Progressivement, les choses ont changé, pour plusieurs raisons : d’abord, par l’effet du nombre, puisque nous sommes passés de 6 à 28 membres, en comptant encore le Royaume-Uni, aussi, parce que la principale politique régionale de cohésion bénéficie en priorité aux pays les moins prospères, enfin, en raison du facteur linguistique, puisque l’anglais va rester la langue de travail principal de l’Europe ».

Alors, comment faire repartir le projet européen ? D’abord, il faudrait retrouver notre âme, souligne Pierre Ménat : « Quand on regarde les idées des pères fondateurs, certains étaient plus fédéralistes, d’autres plus souverainistes, mais le projet européen comportait plusieurs dimensions et une très forte ambition, non seulement économique, mais aussi politique. Ce projet s’est heurté aux objections de nos partenaires dont la plupart ne conçoivent pas la politique étrangère sans une certaine dépendance vis-à-vis des États-Unis. Aujourd’hui, c’est probablement l’une des pistes de relance, puisque nous constatons que les États-Unis se désintéressent de la cause européenne. Ils veulent toujours avoir un rôle de direction, mais ils veulent moins s’impliquer, puisque nous sommes dans un monde où des grandes puissances, comme la Russie ou la Chine, se sont renforcées. L’âme européenne, ce serait de constituer une puissance globale qui aurait tous les attributs de la puissance, mais c’est un long chemin… » Comment retrouver son âme, alors que les stratégies des États sont différentes ? Il suffit de se souvenir de la position de la France au moment de la deuxième guerre du Golfe : « Tous les mécanismes ne remplacent pas l’accord politique et, dans cette affaire, nous avions une majorité de pays européens qui se sont alignés sur Washington, mais cet épisode peut donner lieu à réflexion, y compris chez nos partenaires. Cette affaire de l’Irak a bouleversé profondément la donne stratégique. Je suis peut-être un peu trop optimiste, mais je pense que si l’on relançait un tel projet aujourd’hui, nous aurions un peu plus de cohérence. En plus, nous sommes dans un domaine où nous pourrons mobiliser que ceux qui le souhaitent… »

Dans son histoire de l’Europe, Pierre Ménat compare la fondation de l’union européenne à un mariage : « C’est le début qui marque à jamais le devenir de l’Union… » Or, si l’on était amoureux au début, c’est en vivant ensemble que l’on ne s’entend plus : « On a lancé ce mariage à six à cause de la Seconde Guerre mondiale et, tout de suite après la guerre, pour traiter les problèmes de la reconstruction et de la remise à niveau de l’Allemagne, qui était de l’intérêt collectif, on a décidé de faire ce choix européen. Il y a eu quelques tentatives qui ont échoué et, ensuite, il y a eu le Traité de Rome, qui était essentiellement une organisation économique, mais qui a été revisité par le général de Gaulle, qui a imposé par exemple une politique agricole commune. Les premiers problèmes sont arrivés avec l’élargissement au Royaume-Uni puisque nous avons eu un partenaire qui, aussitôt entré, a commencé à discuter, à dire qu’il n’était pas content et que beaucoup de choses n’allaient pas. Il a demandé de l’argent et des dérogations. Et cela a continué jusqu’au Brexit… Tout cela s’est développé avec d’autres pays et maintenant nous ne sommes plus dans un mariage, mais dans une énorme association, puisque nous n’avons pas réussi à fixer des règles communes avant le grand élargissement ». Pour réussir cette union, Pierre Ménat estime qu’il est nécessaire de renforcer les règles communes : « Nous devrons avoir des institutions plus solides pour tenir le choc, car, avec 28 membres, il faut avoir une gouvernance plus solide. C’est la raison de l’échec. On parle beaucoup du Traité de Lisbonne ou du référendum de 2005, mais on ne parle pas de l’échec qui a été le nôtre à Amsterdam, que je relate assez longuement dans mon livre. Il fallait renforcer les institutions et la Commission européenne avant l’élargissement. C’était un organe extrêmement puissant et solide, chacun peut le contester, mais elle tenait sa force de son faible nombre de sa collégialité. Nous ne sommes pas arrivés à restaurer une commission collégiale, parce que chaque nouveau pays a voulu son commissaire européen. On a donc été obligé d’avoir cette règle d’un commissaire par État membre et, avec 27 membres, la Commission ne peut pas vraiment remplir ses différentes missions ».

« France cherche Europe désespérément. » de Pierre Ménat est publié aux Éditions Pepper.

Pierre Ménat répond aux questions de Yannick Urrien

interview audio à écouter ici : https://kernews.com/france-cherche-desesperement/1220/

Dans « Le Devoir » au Canada, May Telmissany publie un excellent article sur le Dolan de Laurent Beurdeley

On est enthousiasmé par les films de Xavier Dolan (et par sa persona) ou on ne l’est pas. Aucun autre acteur-scénariste-réalisateur n’a suscité autant de polémiques et d’interrogations au cours des 10 dernières années au Québec. Après avoir conquis la scène du cinéma international, Dolan, réalisateur prodige le plus controversé de la province, fait l’objet d’une enquête biographique extraordinaire signée Laurent Beurdeley.

Paru le mois dernier à Montréal aux Éditions du CRAM sous le titre Xavier Dolan l’indomptable, le livre sort au moment où Dolan fête ses 30 ans et qu’il célèbre 10 ans de carrière marquée par une grande multiplicité esthétique, mais aussi par une vaste polémique souvent nourrie par ses interventions inlassables sur les réseaux médiatiques et sociaux.

Lorsqu’il reçoit des distinctions à Cannes pour son premier film, J’ai tué ma mère, en 2009, Dolan a 20 ans. Aujourd’hui, à l’âge de 30 ans, il aurait signé 7 longs métrages de fiction et obtenu des prix suprêmes à Cannes et ailleurs, sur lesquels revient régulièrement son biographe.

Autodidacte et érudit, Dolan est un phénomène cinématographique et médiatique qui attire à la fois les éloges et les diatribes des critiques et du grand public. On évoque, entre autres, l’ego surdimensionné du vilain petit canard qui serait également adulé par les fans et pastiché à la télévision. L’œuvre, cependant, s’incruste dans le réseau de la cinéphilie mondiale avec des films comme Mommy (2014) et Juste la fin du monde (2016) qui, eux, se présentent comme de véritables succès.

Biographie incontournable

Laurent Beurdeley est maître de conférences à l’Université de Reims. Ses recherches portent notamment sur le Maghreb, la transition démocratique, l’islam, les arts et la culture, ainsi que les questions de genre. Son champ de spécialisation n’a donc rien à voir avec les études cinématographiques, et pourtant il excelle dans l’analyse du phénomène filmique tant par son érudition que par ses commentaires astucieux sur les contextes de production et de réception des films.

Cela n’empêche pas que certains chapitres semblent moins bien ficelés que d’autres. La discussion des thématiques de prédilection dans l’œuvre de Dolan (identité et différence, représentation des femmes, critique de la famille) laisse à désirer. Par contre, une structure claire et solide permet de faire avancer le livre de façon méthodique jusqu’à la conclusion.

En plus des chapitres anecdotiques et thématiques, une analyse détaillée de chacun des films de Dolan est offerte à partir du chapitre neuf à raison d’un chapitre par film. La valeur des analyses contextuelles proposées par l’auteur demeure donc incommensurable. La découverte de l’œuvre de Dolan incite l’auteur à porter un regard critique sur ce réalisateur hors norme en insistant non seulement sur son univers créatif, mais aussi sur le contexte filmique et social dans lequel chacun de ses films a évolué.

Extrêmement bien documentée, particulièrement agréable à lire, cette biographie analytique s’avère un must pour les cinéphiles, les étudiants en cinéma, les critiques et les historiens du film. Une traduction en anglais serait certainement souhaitable et s’alignera désormais avec le bilinguisme affiché du prodigieux acteur-réalisateur.

On nous raconte comment Dolan abandonne l’école à l’âge de 17 ans, comment il gère les rapports familiaux et pourquoi il n’a jamais vécu le fardeau d’une révélation de son homosexualité à la famille. Ceci expliquerait peut-être le style Nouvelle Vague du cinéaste autodidacte, l’importance des rapports de groupe dans ses films, et pourquoi l’homosexualité de ses personnages n’est pas la problématique centrale des films.

Beurdeley explique à ce sujet : « Le souci du metteur en scène consiste à montrer la diversité humaine, à la déployer selon des sexualités multiples, et s’interroge sur leur acceptabilité sociale. » Son but ultime serait la normalisation de l’homosexualité dans la société, au-delà de la ghettoïsation sociale et générique.

On apprécierait également les chapitres consacrés aux prises de position de Xavier Dolan et les rapports que tisse Beurdeley entre les positions de Dolan et l’œuvre elle-même. Le rejet, par exemple, de l’appellation cinéma queer et toute la controverse qui s’ensuit place le cinéaste encore une fois en marge des grandes idéologies identitaires postmodernes.

D’indomptable, il devient une séduisante légende urbaine, engagé à la fois dans un processus d’affirmation et de distance. En politique, il soutient le mouvement étudiant de 2012, critique farouchement la charte des valeurs québécoises en 2013, appuie Québec solidaire et rejette la stagnation du confort et de l’indifférence, en affichant (parfois sans le réclamer) ses couleurs de nomade de la pensée.

Cinéaste du devenir-révolutionnaire dans le sens deleuzien du terme, Dolan se défend contre ceux qui le jugent ou le condamnent en faisant un cinéma qui lui ressemble : farouche, antimasculiniste, minoritaire et philosophe. Tout à son honneur !

 

Pierre Ménat était l’invité de Judith Grimaldi sur France 24 samedi 13 avril 2019 pour parler du Brexit

Pierre Ménat était l’invité de Judith Grimaldi sur France 24 samedi 13 avril 2019 pour parler du Brexit, auquel il consacre un chapitre dans son livre « France cherche Europe désespérément » ; vous pouvez revoir l’émission ici : https://www.france24.com/fr/video/20190418-pierre-menat-cest-le-resultat-dune-serie-reports-le-royaume-uni-doit-participer-elect

 

Pierre Ménat en débat avec d’autres auteurs de livres sur l’Europe à L’Harmattan

Revoir ici l’intervention de Pierre Ménat en direct de l’Espace L’Harmattan. Pierre Ménat (ancien ambassadeur de France en Pologne, Roumanie, Tunisie et aux Pays-Bas, et surtout ancien Conseiller aux affaires européennes de deux Présidents de la République – Chirac et Hollande) présente son livre « France cherche Europe désespérément ».

En direct de l’Espace L’Harmattan, mon auteur Pierre Ménat (ancien ambassadeur de France en Pologne, Roumanie, Tunisie et aux Pays-Bas, et surtout ancien Conseiller aux affaires européennes de deux Présidents de la République – Chirac et Hollande) présente son livre « France cherche Europe désespérément ».

Publiée par Guilaine Depis sur Lundi 15 avril 2019

CharlElie Couture, Président d’honneur du 37ème Marché de la Poésie

Site officiel : http://www.marche-poesie.com

Site officiel de CharlElie Couture : https://www.charlelie.com

Pour en avoir davantage, pour interviewer CharlElie Couture, le Président d’honneur du 37èmeMarché de la Poésie (du 5 au 9 juin Place Saint-Sulpice + la périphérie dans toute la France et dans le monde ; programme envoyé sur simple demande), ou bien le Président Yves Boudier, le Délégué général Vincent Gimeno-Pons, merci de contacter l’attachée de presse guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

CharlElie Couture, Président d’honneur du 37èmeMarché de la Poésie : Si cela nous a paru une évidence, l’intéressé confie volontiers avoir mis 40 ans avant d’admettre qu’il était poète. 

Pour CharlElie Couture, être poète, c’est d’abord une attitude, une relation au monde. 

Il fait sienne la maxime de Rilke : « une oeuvre d’art est bonne si elle provient de la nécessité » ; selon lui, on naît poète, on est poète, on respire poète, on pense poète, on aime poète, on souffre poète et on meurt poète. 

« Être poète est une caractéristique intrinsèque à ceux qui sont les vrais poètes, c’est à dire qui se contentent d’être, sans chercher à juxtaposer des mots les uns à côtés des autres pour constituer un poème. Il faut rejeter tous les artifices, tous les efforts, la poésie doit couler du coeur comme l’eau de pluie tombe du ciel, sans se forcer, parce que c’est c’est comme ça. A l’instar du cerisier qui produit ses cerises, le poète crée son oeuvre tout simplement parce qu’il ne peut pas faire autrement, parce que c’est dans sa nature profonde, le contraire d’une volonté, d’un travail ou d’une ambition. Ainsi se révèlent les pépites et étincelle la beauté pure. » CharlElie Couture

Le titre de son dernier recueil de poèmes publié au Castor Astral « La mécanique du Ciel » vient d’un questionnement mythique sur l’univers : serait-il chaos ou organisé ? Peu importe, l’essentiel est de lui trouver de la poésie…