L’émission télé « La boite à idée » a craqué pour « Talion aiguille » de Richard Joffo

Regardez l’émission Télé de Richard Joffo sur « Talion aiguille » : 

Richard Joffo état l’invité d’IDF1 dans l’émission de Isabelle et Olivier animateurs de l’émission « La Boite à Idée » durant laquelle il a pu présenter son Thriller et surtout expliquer le concept novateur de Talion Aiguille.

https://www.smartrezo.com/talion-aiguille-thriller/tv-talion-aiguille-sur-idf1-le-18-octobre-2018-avec-isabelle-et.html?vod=15850

« Les Volponi », premier tome d’une saga très élogieusement remarquée d’Aurélie Gantier

Les VOLPONI de Aurélia GANTIER

Parution le 12 novembre 2018 aux éditions Une heure en été

Attachée de presse : guilaine_depis@yahoo.com Guilaine Depis 06 84 36 31 85

Maison d’édition indépendante dédiée à la littérature adulte et jeunesse contemporaine, Une Heure en Eté veut croire à la conciliation d’un modèle professionnel et ambitieux avec l’enthousiasme créatif. Les contacts récents de la fondatrice tant avec des auteurs de maisons traditionnelles qu’avec des éditeurs indépendants ont révélé un manque de moyens, de compétences et d’entrain : frustration des auteurs et sentiment d’être emprisonné d’un côté, manque d’argent, site périmé, pas d’accès aux médias traditionnels, méconnaissance des nouveaux médias et difficulté à évoluer de l’autre.

Une heure en été pense qu’il est envisageable de faire différemment avec enthousiasme, ambition et en prenant du plaisir. Sa mission est la promotion de la littérature sous toutes ses formes (papier, numérique, audio), en s’appuyant sur tous les médias et relais à disposition (diffusion multicanal).

Résumé : 1947. Tunis sous le protectorat français. Marcello Volponi et Crocefissa Panzone, deux Siciliens de Tunis, se rencontrent à un bal. De leurs ébats tumultueux, naîtra l’union de deux familles. Des relations charnelles aux mariages forcés, du combat contre la poliomyélite aux coups de couteaux, les membres du clan a rontent les épreuves du quotidien et font des choix souvent irrévocables. Comme celui de s’enrôler dans la Légion étrangère, celui de partir ou de rester. Mais ils avancent, malgré leurs passions, malgré leurs débordements, malgré l’histoire. Deux familles, une multitude de vies. Parmi elles, la femme, les femmes : on parle de destins tracés, de vies révoltées, d’obéissance forcée. Et puis, il y a Rosaria, l’enfant, aimée, rejetée, fragile et secrète, son regard, sa destinée.

Premier volume d’une trilogie qui se poursuivra à Paris du milieu des années 50 au début des années 90, Les Volponi, genèse tunisienne est le roman d’une époque, celle du Tunis de l’après-guerre, Tunis et son histoire, Tunis et ses communautés.

L’auteure, Aurélia GANTIER : une femme engagée pour les Droits de l’Homme et la cause des femmes.

Aurélia Gantier est parisienne. Elle se décrit elle-même comme une militante pour les droits de l’homme, de la littérature et de la flânerie.

Elle a utilisé son blog Les causeries d’Aurélia, en ligne depuis 2016, comme laboratoire de création littéraire. Son slogan ? « Et si on se racontait des histoires ? »

Les histoires, Aurélia adore ça. On lui en raconte depuis toute petite. Des histoires de l’après-guerre en Tunisie notamment. Comme les Volponi, les membres de sa famille maternelle sont siciliens de Tunis et la plupart d’entre eux ont immigré en France à l’indépendance. Dans cette famille, chaque personnage est une histoire à lui tout seul, et, s’il s’agit d’une fiction, la plupart des personnages et des anecdotes du roman sont empreints à la réalité. Plus jeune, Aurélia racontait à ses amis qu’hormis la pédophilie, sa famille avait vécu à peu près tout ce qu’il fallait vivre. C’est dire si toutes ces histoires l’ont marquée. Elle ne pouvait laisser passer un si beau matériau.

En exergue du livre, il est écrit : « à ma mère, à ma grand-mère, à ces origines diffuses, lointaines, inachevées. Parfum de vérité, fantasme de jeune fille. » Sa mère et sa grand-mère l’ont élevée dans la fierté de ces origines et les deux étant aujourd’hui décédées, c’est à elles qu’elle veut rendre hommage.

Mentionner cette lignée de femme n’est pas anodin : en 2010, Aurélia a cofondé Women’s WordWide Web – W4. Pendant près de 7 ans, elle s’est engagée pour l’émancipation des femmes et des jeunes filles. Peut-être parce que dans sa famille aux rôles très codifiés, la position des femmes y était en souffrance.

Le premier tome d’une trilogie ambitieuse :

L’histoire de la saga Les Volponi tourne, au gré des personnages qui racontent chacun leur tour. Autant de points de vue, autant de sensibilités à fleur de peau pour nous attacher à ces vies hautes en couleur.

Le livre est structuré autour de catalyseurs d’émotions. L’histoire, linéaire, est entrecoupée de scénettes, généralement anticipées. Sous la forme d’un film noir des années 50, d’un monologue ou d’un échange entre un enfant et sa nourrice, ces petites scènes donnent à l’histoire un éclairage nouveau, une pliure dans une feuille de papier.

On croise beaucoup de monde au fil des pages. Parmi ces multitudes de vie, la femme, les femmes : on parle de destins tracés, de vies révoltées, d’obéissance forcée. A travers Crocefissa, on découvre la difficulté d’être femme et ce qui leur est imposé: la virginité, la fibre maternelle, les enfants, la pudeur et la discrétion, le silence, la soumission.

Si la femme est incarnée par Crocefissa, un enfant endosse un rôle central : Rosaria. Rosaria, c’est l’enfant par qui le malheur arrive, par qui l’histoire commence et perdure. Enfant aimée, rejetée, fragile et secrète, son regard et sa destinée seront un fil conducteur dans cet ouvrage mais également dans les deux autres volumes de la trilogie.

Ni italienne, ni française, ni tunisienne, la communauté des Siciliens de Tunis a aujourd’hui pratiquement disparu. Lespersonnes qui ont vécu cette période sont pour la plupart mortes, les autres étaient trop jeunes pour s’en souvenir. Les Volponi, genèse tunisienne rend hommage à cette communauté particulière et en fait perdurer les histoires.Car s’il s’agit d’une fiction, la plupart des personnages et des anecdotes ont été empruntés à la réalité.

RFI consacre une émission à Richard Joffo, mon auteur best seller ! Plus de 10 000 fans !

Mon unique auteur qui a dépassé les 10 000 fans de son roman « Talion aiguille », c’est Richard Joffo Privé !

Le compteur de Smartrezo ne triche pas : c’est indéniable, plus de 10 000 internautes ont regardé le premier épisode du roman oral raconté de Richard Joffo depuis sa naissance il y a à peine trois semaines. Encore plus fort, le second épisode a déjà plus de 8 000 visionnées, ce qui signifie que plus de 80% de ceux qui ont commencé à écouter « Talion aiguille » sont fidélisés, que ce nouveau mode de littérature orale 3.0 les a charmés, puisqu’ils veulent voir l’épisode suivant ! C’était EXACTEMENT le pari fou de Richard Joffo Privé ! Pari relevé !

Richard Joffo est encore plus impressionnant dans ce succès lorsque l’on apprend qu’il est réfractaire à Youtube et que pour des raisons éthiques il a choisi de ne pas y diffuser son roman raconté.
C’est l’occasion de découvrir Smartrezo, nouveau réseau social, basé sur d’autres valeurs.
En tous cas, ça marche, Smartrezo : plus de 10 000 vues c’est vraiment rare sur internet, pour de la littérature !

Pour ceux qui n’ont pas encore vu le premier épisode du thriller « Talion aiguille », c’est ici : https://www.smartrezo.com/talion-aiguille-thriller/tv-thriller-talion-aiguille-de-richard-joffo-episode-1.html?vod=15815

L’émission « Vous m’en direz des nouvelles » sur RFI a désiré le mettre en lumière, en savoir davantage !
Un joli succès mérité pour Richard Joffo qui propose une nouvelle forme d’expérience littéraire, dans son roman « Talion Aiguille. » Reportage. Itw de celui-ci. Il explique notamment son choix sur l’histoire qui ne s’écrit pas, mais qui se raconte. Un extrait de son roman est diffusé.

Je me tiens à votre disposition pour vous mettre en relation avec l’auteur 06 84 36 31 85 / guilaine_depis@yahoo.com

Entretien avec Marie Desjardins pour Profession spectacle

MARIE DESJARDINS : « LE ROCK N’EST PLUS À INVENTER : CETTE GRANDE ÉPOQUE EST TERMINÉE »

Née à l’aube des années 60, Marie Desjardins a notamment grandi au son de la chanson française et des riffs du rock, et au gré des œuvres de jeunesse, de la comtesse de Ségur à Bob Morane. Aujourd’hui écrivaine québécoise à l’œuvre prolifique et éditrice au sein des éditions du CRAM depuis un an, elle vient de faire paraître Ambassador Hotel, un roman fleuve de quelque six cents pages, dans lequel elle raconte l’histoire d’une rock star archétypale, de ses premiers errements à l’ultime tournée triomphale.

Rencontre autour d’une carrière, de goûts, de livres, de sons, d’une quête biographique et romanesque.

Interview.

Vous avez travaillé sur des personnalités très différentes, pour ne pas dire aux antipodes, entre Vic Vogel et la Comtesse de Ségur, Irina Ionesco, les geishas ou encore sainte Kateri Tekakwitha. Comment ces personnalités, souvent des femmes d’ailleurs, viennent-elles à vous ?

Je n’aime ni les catégories, ni les classifications, ni les ghettoïsations. Les sujets sont toujours liés à des circonstances. Les ouvrages sur les geishas japonaises et Irina Ionesco sont le fruit de rencontres, notamment avec les éditions des femmes, alors que j’habitais en France et que je cherchais du travail. Irina Ionesco est un personnage en soi : je l’ai rencontrée et fréquentée, au point que nous sommes dans une certaine mesure devenues amies. Elle voulait raconter sa vie, qui consistait en des morceaux épars d’une poésie extraordinaire en attente d’être structurés. J’aime, lorsque je travaille sur une personnalité, l’étudier et la respecter ; cela vient de ma formation d’archiviste. L’ouvrage sur Vic Vogel est très différent : il est né de notre rencontre, de notre amitié préexistante.

( … ) Pour lire le coeur de l’interview, rendez-vous ici : https://www.profession-spectacle.com/marie-desjardins-le-rock-nest-plus-a-inventer-cette-grande-epoque-est-terminee/ 

… et de l’exil, thème très présent dans votre œuvre.

Exactement ! Le thème de l’exil me fascine, au point qu’il est présent dans presque tous mes livres. C’était évidemment omniprésent dans le parcours de la comtesse de Ségur. Après être arrivée en France, à l’âge de dix-huit ans, Sophie Rostopchine n’est jamais retournée en Russie, contrairement à toute sa famille ; elle s’est construite sur un déchirement. Pendant cinquante-cinq ans, elle a vécu en France, ne revoyant sa mère et sa sœur qu’une fois, et n’a jamais parlé russe à ses huit enfants. Jamais ! Durant les quatorze jours d’agonie qui ont précédé sa mort, rue Casimir-Périer, elle n’a déliré qu’en russe, si bien que les enfants ne comprenaient pas. Cette anecdote est le prologue de mon prochain livre : que voit-elle ? Si elle délire en russe, ce ne peut être rien d’autre que sa jeunesse, certainement pas l’âge adulte. Ce n’est pas possible autrement : c’était un secret trop enfoui, qui éclate à la fin. La Russie est un pays fascinant ! Je dévore aujourd’hui tout ce qui touche au Romanov… Ce n’est pas pour rien que le héros d’Ambassador Hotel s’appelle Roman.

Pour conclure, quel était votre roman préféré de la comtesse de Ségur ?

J’ai beaucoup aimé Après la pluie, le beau temps, parce que c’est une histoire d’amour, ainsi que les Mémoires d’un âne. Et puis, évidemment, Les Malheurs de Sophie, parce que c’est très proche d’elle.

Propos recueillis par Pierre MONASTIER

Marie Desjardins, Ambassador Hotel, Éditions du Cram, Canada, 2018, 593 p., 19 €

Argoul ouvre la marche en aimant le recueil d’Adriana Langer

Argoul article sur blog (octobre 2017)

https://argoul.com/2017/10/19/adriana-langer-oui-et-non/?fb_action_ids=10155779785769860&fb_action_types=news.publishes

Vingt nouvelles d’une Parisienne sensible qui offre au fil du temps la radiographie des désirs et des émotions humaines. Chaque texte est un instant suspendu, un fragment de vie comme un souvenir éternisé.

Mère et enfantconte le bonheur pour une mère de peigner les cheveux de sa petite fille afin d’en épouiller les lentes. Geste ancestral, geste primate, geste profondément social et apaisant qui crée comme une bulle de complicité et de bonheur pour les deux.

Vingt-quatre heures de la vie d’un vieil hommedit combien la retraite, pour un professeur d’université devenu veuf, est un repli sur soi, un encoconnement entre ses livres et ses tableaux. Le monde extérieur pressé, plus jeune, avancé, agresse le grand âge. Malgré le neveu qui vient d’avoir le bac et qui cherche sa voie, obligé à déjeuner avec le vieux, la transmission n’est plus guère possible. Passé un cap, le monde que l’on a connu est mort et s’effiloche ; le nouveau n’est pas pour nous.

L’expositionmontre combien l’art peut aider à s’abstraire du réel un moment, malgré la foule qui se presse devant les tableaux, malgré l’ambiance glauque du snobisme bourgeois, malgré les glapissements des guides en langues étrangères et les sonneries aigrelettes des mobiles. D’un coup, devant un paysage, le spectateur cultivé se trouve ailleurs.

Ce sont les trois nouvelles qui m’ont touché le plus dans ce recueil riche et ressenti. L’auteur a longuement ciselé ses textes, moins comme des nouvelles au sens littéraire, tournées vers l’effet par la concision, que comme des « émaux et camées »à la Gautier. La narratrice voudrait atteindre à l’acuité d’une Irène Nemirovsky, au naturel profondément humain d’unTchékhov (Rencontre). Mais elle est elle-même et, si ces exemples l’élèvent, son style a trouvé sa forme personnelle.

Je regrette un peu que la typographie soit si petite, le corps 2 mm comme dans la Pléiade mais en moins rond n’est pas facile à lire pour qui a un peu d’âge. Je me demande aussi pourquoi la femme de La bagueva nager avec son diamant au doigt : est-ce bien raisonnable ? Y a-t-il de quoi en faire toute une histoire ? Dommage aussi que la première nouvelle du recueil, Prérequis, soit à mon avis la moins bonne, juste une réflexion sur le rêve et ses fantasmes, et que son titre laisse à penser qu’il expliquerait le reste du recueil. Le titre lui-même, Oui et non, reste sibyllin : le oui est celui à la vie, mais le non ?

Mais ce ne sont que bénignes aspérités dans le ton général ; ces nouvelles méritent vraiment la lecture, hors du temps, en pleine humanité. Un moment suspendu.

Adriana Langer, Oui et non(nouvelles), 2017, éditions Valensin, 103 pages, €19.00

Attachée de presse Guilaine Depis, 06 84 36 31 85

Bio express: « Française d’adoption, aimant la ville de Paris où j’habite depuis l’âge de treize ans, j’ai passé une partie de mon enfance en Argentine et aux États-Unis. J’écris des nouvelles en parallèle à (et parfois en lutte avec) ma profession de radiologue, que j’exerce dans un centre anti-cancéreux. Plusieurs de ces textes ont été publiés, en France dans les revues Rue Saint Ambroise, Ravages, ainsi que dans la revue médicale Psycho-oncologie, et au Canada dans la revue Moebius. »

Précédent recueil :Ne respirez pas, éditions La Providence, 2014