Le prix Aujourd’hui 2007 a été décerné jeudi 27 mars 2008 à l’espace des femmes à Michel Winock pour son « Clémenceau » (éditions Perrin)

Plan de mon émile :
* Communiqué (sérieux ! mais oui !) sur l’attribution du Prix Aujourd’hui 2007, jeudi 27 mars 2008
* Michel Winock et son livre Clémenceau (les « gagnants » !)
* Ce qu’est le Prix Aujourd’hui (pour les béotiens !)
* Programme des Mardi de l’Espace des femmes (soirées dès 18h30 à chaque fois où tout le monde est le bienvenu)
* Petit topo sur Le Souper mis en scène par et avec l’excellent Christophe Barbier

C’est à l’Espace des femmes, 35 rue Jacob, que le jury du Prix Aujourd’hui a décerné jeudi 27 mars 2008 son prix à l’historien Michel Winock pour son livre Clémenceau 53c6f53f657b22edc3f07430df67714e.jpg (éditions Perrin, août 2007).

Lors de cette soirée en présence d’Antoinette Fouque, on a pu voir en plus des membres du jury de ce prix (Christine Clerc , Claude Imbert, Laurent Joffrin etc) présidé par Jacques Julliard , l’avocat Georges Kiejman, le réalisateur Philippe Harel et son amie Sylvie Bourgeois, la réalisatrice Camille de Casabianca, la politique Christiane Taubira, l’éditeur Olivier Nora et les éditrices Teresa Cremisi et Nicole Lattès, les journalistes Frédéric Ferney, Alain-Gérard Slama et Catherine David, les écrivains Dominique Noguez et Chantal Chawaf, et enfin Dominique de la Garanderie (première femme bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Paris). Liste bien entendu non exhaustive !

Après l’annonce du lauréat 2007, le trésorier du Prix Aujourd’hui, Christophe Barbier e23a0ee08630e0738184ca301f6d0b12.jpg (http://blogs.lexpress.fr/barbier/), a offert aux invités une pièce de théâtre de Jean-Claude Brisville, Le Souper (1989), qu’il a mise en scène et dans laquelle il interpète lui-même le rôle de Talleyrand, face à un Fouché campé par Helman Le Pas de Sécheval et avec la participation de Patrick Guérin.

La fête germanopratine s’est achevée par un morceau de harpe joué par la jeune Aliénor Mancip et tout le monde a pu admirer au cours de la réception l’exposition « Les métamorphoses d’Alice » de la peintre Catherine Lopes-Curval embellissant les murs de l’Espace des femmes jusqu’au 17 mai prochain.

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Michel Winock : « Clémenceau, archaïsme et modernité » 1363dc7f1f4e1ef93898a1e4ba00ff2e.jpg Michel Winock, né en 1937, est un historien français.
Docteur en lettres, agrégé d’histoire, Michel Winock est un spécialiste de l’histoire des intellectuels, de l’histoire de l’antisémitisme, du nationalisme et des mouvements d’extrême droite français.
Il a travaillé en tant que journaliste au sein de la rédaction de L’ événement du jeudi ainsi que du quotidien Le Monde.
Son étude sur Le siècle des intellectuels lui valut le prix Médicis, catégorie essai, en 1996.
En 2001, l’Académie française a salué son ouvrage, Les voies de la liberté.
Il enseigne aujourd’hui à l’Institut d’études politiques de Paris et est membre du comité de rédaction du magazine L’Histoire. Il dirige également le Dictionnaire des intellectuels français en collaboration avec Jacques Julliard.
Présentation de l’ouvrage Clémenceau :
Broché : 568 pages
Editeur : Librairie Académique Perrin (24 août 2007) http://www.editions-perrin.fr/

Georges Clemenceau fut l’homme aux quatre têtes : le Tigre qui déchire les ministères ; le dreyfusard qui mène pendant neuf ans le combat du droit et de la justice ; le premier flic de France qui dirige d’une main de fer pendant trois ans le ministère de l’Intérieur ; enfin le Père la Victoire qui, rappelé à 76 ans à la tête d’une France en guerre et au bord de l’abîme, conduit, indomptable, le pays jusqu’à l’armistice et la paix avec l’Allemagne. Cet homme de la gauche républicaine incarne une  » certaine idée de la France « . Ce n’était pas exactement celle du général de Gaulle – mais, pour reprendre une expression de Charles Péguy, tous deux ont eu la charge d’empêcher que la France disparaisse de la carte du monde. Ce n’est pas le moindre de leurs mérites.
cf : http://www.centrenationaldulivre.fr/?Michel-Winock-Clemenceau-archaisme

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Le Prix Aujourd’hui (Le prix Aujourd’hui a été créé en 1962, il récompense « un ouvrage politique ou historique portant sur la période contemporaine (ouvrage à caractère général, mémoires, étude, biographie, essai) écrit par un auteur français ou étranger, mais publié en français et en France  » – http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Aujourd’hui) :

* Président du jury : Jacques Julliard >c920b19de10cea1e60ed15e71d42614d.jpg
* Trésorier : Christophe Barbier
* Chargée de mission auprès du Secrétaire général : Christine Clerc 10cfd97b1cea033f9dbec21acc3689b5.jpg,
* Membres du jury : Laurent Joffrin, Claude Imbert,Philippe Tesson, Catherine Nay, Jean-Marie Colombani, Pierre Rostini, Jean Ferniaud, Alain Duhamel, Pierre Veillet, Nicolas Beytout, Jean Boissonnas, Albert Du Roy

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Programme des mardi de l’Espace des femmes (35, rue Jacob, dès 18 h 30 à chaque fois) :

Mardi 1er avril : Christine Orban (Deux fois par semaine) et Marisa Berenson (Le Voyage de Pirandello), qui partageront leurs expériences d’avoir enregistré en 2008 un livre audio pour la Bibliothèque des Voix des éditions Des femmes ;

Mardi 8 avril : Hélé Béji et Claude Imbert (autour du livre Nous, décolonisés de Hélé Béji, Arléa, 2008)

Mardi 15 avril : Christophe Girard (Père, comme les autres, Hachette Littérature, 2006) et Emmanuel Pierrat (« La folle histoire du mariage gay », Flammarion, 2004) sur le thème : Quel avenir pour les nouvelles familles ?

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Flash-back sur la pièce mise en scène par Christophe Barbier :

Le Souper de Jean-Claude Brisville (1989)
 » Fouché et Talleyrand, ces deux ministres de Napoléon les plus capables de tout, sont les figures les plus psychologiquement intéressantes de cette époque. Tous deux sont des cerveaux clairs, positifs, réalistes. Tous deux sont passés par l’école de l’Eglise et par la brûlante école supérieure de la Révolution. Tous deux ont le même sang-froid dénué de toute conscience pour ce qui est de l’argent et de l’honneur. Tous deux servent avec la même infidélité, la même absence de scrupules, la République, le Directoire, le Consulat, l’Empire et la monarchie « . Stefan Zweig

La VOIX de Julien Gracq aux éditions Des femmes

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Julien Gracq
Oeuvres

lu par l’auteur

Coffret 2 Cassettes – 25,50 €
Coffret 2 CD – 27 €

Julien Gracq est l’un des auteurs les plus secrets et les plus célèbres de la littérature française. Résolument indépendant, il fut le premier écrivain à refuser le prix Goncourt que lui avait valu Le Rivage des Syrtes au nom de cette indépendance qu’il avait, l’année précédente dans La littérature à l’estomac, revendiquée pour l’écrivain. Ami d’André Breton, il est toujours resté proche du surréalisme.

Son art de dire, romanesque, poétique, critique, exprime ce « goût charnel » pour les mots, « du mot-climat au mot-nourriture », qui selon lui caractérise tout véritable écrivain.
Le choix des textes, composé par Julien Gracq pour cette lecture, invite à suivre « la trace sinueuse du voyage de l’auteur ».

Le rivage des Syrtes (1951)
Le prologue d’Un beau ténébreux (1945)
En lisant, en écrivant (1981)
Lettrines 2 (1974)
La forme d’une ville (1985)

 

Mardi 25 mars, Soyez digitales !! Avec Isabelle Juppé et Michèle Fitoussi ! (18 h 30, 35 rue Jacob !!)

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Mardi 25 mars de 18h30 à 21h30
L’Espace des Femmes vous invite à rencontrer

Isabelle Juppé (auteur de La femme digitale) et Michèle Fitoussi (éditorialiste à Elle)

autour des rapports que les femmes entretiennent avec Internet et les nouvelles technologies

A l’ère de la révolution numérique, dont l’Homme expérimente tous les jours les changements fondamentaux, quelle influence exerce le genre féminin ? En quoi le fait d’être une femme donne-t-il une forme singulière à la sphère numérique ? Après deux années d’enquête, les réalités dégagées par Isabelle Juppé dans La Femme digitale (JCLattès) sont proprement passionnantes. Et parce que les femmes sont épouses, mères, amies, professionnelles, pourquoi ne pas engager une réflexion sur les dérives du digital et la transmission d’un usage réfléchi de ces nouveaux médias aux prochaines générations.

Michèle Fitoussi, journaliste à ELLE, engagera le débat avec Isabelle Juppé.

« Au moment de conclure ce livre, je suis plus que jamais convaincue que le temps des femmes est en train de croiser celui de l’Internet». Isabelle Juppé

Remerciements à Louise Labib, attachée de presse chez Lattès pour ce texte…

Mercredi 19 mars, Soirée exceptionnelle pour le Vernissage de l’exposition de Catherine Lopes-Curval (dès 18 h 30) !!

Pour les pressé (e) s – oranges ou citrons, c’est idem : agrumes mâles et femelles traitées de la même manière aux éditions Des femmes !!! – filez décrocher le bijou (imprimable) ici d4226b05c871f59cec76a33c71e889bf.jpg: il vous fera office de carton d’invitation moderne pour notre chic soirée Catherine Lopes-Curval… (en présence d’Antoinette Fouque… murmure t-on !!!)

Pour ceux qui disposent d’une minute, je vous suggère de la scinder en deux (Attention, le compte à rebours commence ! Symptôme de l’attachée de presse soucieuse de la gestion de votre temps) : 30 secondes politiques humanistes et militantes en consultant le lien Tibet Libre d’Irène Frain http://www.dailymotion.com/IreneFrain/search/irenefrain/video/x4qggi_tibet-libre-contre-la-repression_blog et 30 secondes esthétiques contemplatives plus parisiennes mais tout aussi militantes (pour la création artistique des femmes !) en jetant un coup d’oeil sur l’oeuvre de Catherine Lopes-Curval ici http://www.artnet.com/artist/654765/catherine-lopes-curval.html.

Spécialement nourrie et inspirée par les écrivains (Kafka par-dessus tout), cette peintre dont l’univers me semble aussi nocturne et inquiétant que celui de la précédente exposition (Colette Deblé, illustratrice du si bel agenda Des femmes 2008 – encore en vente, précipitez-vous !) était diurne et jovial nous honore de venir nous habiter, au 35 rue Jacob, jusqu’au 17 mai prochain.

Le travail présentement exposé « chez nous » de Catherine Lopes-Curval, à l’imposant dossier de presse, mondialement célèbre (jusqu’en Chine !), comme Colette Deblé, porte sur « Les métamorphoses d’Alice », à partie de Lewis Carroll. Rien d’étonnant à ce qu’une grande psychanalyste comme Antoinette Fouque ait eu un violent engouement pour son talent il y a quelques années déjà, ait acquéri plusieurs de ses tableaux et désiré mettre son oeuvre en valeur…

Une Alice aussi brune que celle de Walt Disney est blonde doit être un argument suffisant pour vous convaincre de venir assister CE MERCREDI 19 MARS (clôture du Salon du Livre) DES 18 H 30 au vernissage que nous organisons à la Galerie des femmes. Adresse : au bout de l’allée fleurie, 35 rue Jacob, Paris 6ème.

Cet émile vaut invitation personnelle.

Philippe Djian a déjà remarqué la peinture de Catherine Lopes-Curval, aussi délicieuse que Colette Deblé l’a été tout l’hiver ; et Guy Goffette – autre auteur Gallimard – sera amicalement des nôtres ce soir-là.

En espérant que vous en serez aussi, je vous laisse deux mini pubs : une pour la Galerie Trigano qui expose habituellement Catherine Lopes-Curval et une pour notre livre audio (durée plus de trois heures) d’Arielle Dombasle lisant de son inimitable voix le texte de Lewis Carroll. (parution Bibliothèque des Voix 2006) + photo de couverture en PJ.

Bises pressées…! (décidément, je reste dans le « pressé » cde mon « accroche » cette nuit… Sûrement pour aller me coucher…! ) N’hésitez ni à m’appeler ni à me rappeler pour des infos en bonus….! La prochaine fois, je vous parlerai du Salon (Passez me voir mardi ou mercredi, ça me fera plaisir ! Stand S 55, Danielle Michel-Chich, Thérèse Clerc, Michèle Ramond, Catherine Weinzaepflen et Benoite Groult seront là………..) et de nos livres………….

G.

La Galerie Trigano :
http://www.artnet.com/galerietrigano.html
Galerie Patrice Trigano
4 Bis, Rue des Beaux-Arts
75006 Paris

Ce samedi 15 mars, Conférence au Salon du Livre de Paris, salle 2 à 17 h

31b6d5ed6204989643caf83a9b588e2a.jpg Ce samedi 15 mars, Conférence au Salon du Livre de Paris, salle 2 Haïm Nahnan Bialik à 17 h sur « PENSER AVEC ANTOINETTE FOUQUE » (nouveauté en avant-première) avec les auteurs… Chantal Chawaf, Roger Dadoun, François Guéry, Anne-Marie Planeix, Laurence Zordan…

Et au stand S 55

14h00 – 16h00
• Anne de Bascher, Alba, correspondance à une voix
• Marisa Berension, Le Voyage de Pirandello (livre audio)
• Catherine David, Simone Signoret ou la mémoire partagée (livre audio)
• Christine Orban, Deux fois par semaine (livre audio)
• Laurence Zordan, Blottie

16h00 – 18h00
• Françoise Collin, On dirait une ville
• Hélène Martin, Journal d’une voix (livre audio)
• Victoria Thérame, Hosto-Blues

Un an après, encore un article sur Juliette !! (République de Seine et Marne – 25.02.08)

LA REPUBLIQUE DE SEINE ET MARNE – Melun Val Seine Sénar

25 février 2008 – hebdomadaire

e1c6e971486483028774cf7f903140af.jpg LIVRES – SOUVENIRS 1843 – 1854

Juliette Drouet, amante et inspiratrice de Victor Hugo, a vécu dans l’ombre du grand poète. Et pourtant, elle laisse derrière elle une quantité impressionnante d’écrits : des milliers de lettres, mais aussi de courts récits, témoignages de choses vues ou vécues. Ce sont ces textes, écrits entre 1843 et 1854, qui sont réunis ici pour la première fois dans leur intégralité.

On y trouve des portraits du poète, saisi dans son intimité : notamment, le récit très émouvant du voyage au cours duquel Victor Hugo apprend dans un journal la mort de sa fille Léopoldine. Mais aussi des souvenirs plus personnels, comme ceux du couvent (« commande » de Victor Hugo qui, pour l’écriture des Misérables, avait demandé à Juliette de les mettre par écrit) et de l’exil à Bruxelles et à Jersey. On découvre enfin des témoignages historiques passionnants : par exemple, le récit extrêmement frappant des journées insurrectionnelles de février 1848, et celui du Coup d’Etat de décembre 1851.

Ce recueil a pour vocation de sortir Juliette Drouet de l’ombre : connue pour sa relation avec Victor Hugo, elle ne l’est pas suffisamment pour ses écrits qui révèlent un véritable talent littéraire. Une écriture à la fois délicate et expressive, à travers laquelle on devine une femme très sensible et d’une grande liberté d’esprit.

Juliette Drouet naît en 1806 dans une famille d’artisans. Très tôt orpheline, elle est élevée par son oncle (dont elle prend le nom) et fait sa scolarité dans un pensionnat religieux à Paris. Maîtresse du sculpteur James Pradier, avec lequel elle a une fille, elle commence sur son conseil une carrière de comédienne. Interprétant en 1833 un rôle dans Lucrèce Borgia, elle rencontre Victor Hugo et abandonne alors sa carrière théâtrale pour se vouer à son amant qu’elle accompagne dans son exil à Bruxelles, puis à Jersey et à Guernesey.

Editions Des femmes-Antoinette Fouque, 331 pages. 16 E.

Programme des dédicaces Salon du Livre de Paris

Bonjour,

J’ai le plaisir de vous communiquer le programme de dédicaces des auteurs des éditions des femmes-Antoinette Fouque pendant le Salon du Livre de Paris http://www.salondulivreparis.com/ qui se tiendra comme à l’accoutumée dans le Hall 1-1 de la Porte de Versailles.

Nous habiterons le Stand S 55 durant cette trépidante semaine du 14 au 19 mars, où je l’espère, vous serez nombreux à nous rendre visite… Et ce, au moins pour une bonne raison : les plus belles femmes du Salon seront les nôtres !!! Et puis, on vous offrira nos nouveaux catalogues 2005 – 2008, édités pour l’événement !!! Côté esthétique-déco, on devrait être aussi le plus réussi !!! (logique : des femmes sublimes en photo, ça fait des panneaux sublimes…)

Dédicaces Editions des femmes-Antoinette Fouque

Vendredi 14 mars 17h30 – 19h00
• Marisa Berenson, Le voyage de Pirandello (livre audio)
• Anne de Bascher, Alba, correspondance à une voix
• Colette Deblé, Agenda des femmes 2008

Samedi 15 mars
14h00 – 16h00
• Anne de Bascher, Alba, correspondance à une voix
• Catherine David, Simone Signoret ou la mémoire partagée (livre audio)
• Christine Orban, Deux fois par semaine (livre audio)
• Laurence Zordan, Blottie

16h00 – 18h00
• Françoise Collin, On dirait une ville
• Hélène Martin, Journal d’une voix (livre audio)
• Victoria Thérame, Hosto-Blues

17h00 – 18h30
• Conférence autour de Penser avec Antoinette Fouque avec Chantal Chawaf, Roger Dadoun, François Guéry, Anne-Marie Planeix, Laurence Zordan… (salle 2 iie Salle Haïm Nahnan Bialik)

Dimanche 16 mars
14h00 – 16h00
• Irène Frain, Au royaume des femmes (livre audio) – Dès 15 h
• Michèle Ramond, Lise et lui
• Catherine Weinzaepflen, Le temps du tableau

16h00 – 18h00
• Anne de Bascher, Alba, correspondance à une voix
• Danielle Michel-Chich et Thérèse Clerc, Thérèse Clerc, Antigone aux cheveux blancs
• Laurence Zordan, Blottie

Mardi 18 mars 17h30 – 21h00
• Danielle Michel-Chich et Thérèse Clerc, Thérèse Clerc, Antigone aux cheveux blancs
• Michèle Ramond, Lise et lui
• Catherine Weinzaepflen, Le temps du tableau

Mercredi 19 mars 15h30 – 17h30
• Benoîte Groult, La touche étoile (livre audio)

Me tenant à votre disposition pour tout complément d’information (06.84.36.31.85), j’attends très impatiemment d’avoir la joie de faire votre connaissance… Je serai autant que possible tout près des écrivains…

Et avec enthousiasme !!!

Rappel des horaires d’ouverture du Salon :
Vendredi 14 mars : 9h30-19h00
Samedi 15 mars : 9h30-20h00
Dimanche 16 mars : 9h30-20h00
Lundi 17 mars : 9h30-18h30 (Journée professionnelle)
Mardi 18 mars : 9h30-22h00 (Nocturne)
Mercredi 19 mars : 9h30-17h00

CREDIF – Dimanche 16 mars, le Prix Zoubeida Béchir pour les écrits des femmes récompense Monia Haddaoui !!

0ca879a08158abe1da862fa1005e2ff6.jpg http://www.credif.org.tn/fr/indexa.php

Dimanche 16 mars 2008, Monia Haddaoui se rendra en Tunisie à l’invitation du CREDIF (Centre de Recherches, d’Etudes, de Documentation et d’Information sur la femme) où elle recevra à 15 heures le Prix Zoubeida B’Chir pour les écrits de femmes.

Madame Leïla Ben Ali assistera notamment à la cérémonie récompensant le livre de Madame Haddaoui « Ils ont lapidé Ghofrane » (éditions Des femmes-Antoinette Fouque, mars 2007)

Le site de l’association Ghofrane http://ghofrane.ifrance.com/ par l’intermédiaire duquel Monia Haddaoui recevait tant de courriers lui a donné l’idée de créer un blog http://ghofrane.skyrock.com/

Le prix Zoubeida B’chir vise à assurer certains objectifs, il s’agit :

1. D’encourager les femmes tunisiennes à la création littéraire et à la recherche scientifique.
2. Faire connaître les contributions féminines dans les différents thèmes du prix et encadrer les femmes créatrices qui se distinguent par leur productions, littéraires et scientifiques.
3. Sensibiliser les chercheurs (hommes ou femmes) à la production scientifique relative aux conditions de la femme en Tunisie.
4. Créer un répertoire bibliographique propre aux écrits des femmes tunisiennes et en assure la publication périodique au sein d’une bibliographie spécialisée.

NANTES : mercredi 12 mars, dès 14 h, Christine Spengler à la France Mutualiste

1f8b3b43e1a5ef6153240d5893f7a1b4.jpg LA DELEGATION DE LA FRANCE MUTUALISTE DE NANTES AURA LE PLAISIR D’ACCUEILLIR LE VENDREDI 12 MARS LA CORRESPONDANTE DE GUERRE, CHRISTINE SPENGLER, christinespengler.blogspot.com, LAUREATE DU PRIX DE LA FRANCE MUTUALISTE 2008, QUI DEDICACERA SON LIVRE :  » UNE FEMME DANS LA GUERRE » PUBLIE AUX EDITIONS DES FEMMES, A PARTIR DE 14 h.

Christine Spengler, Française élévée à Madrid, voulait être écrivain et n’avait jamais touché un apopareil-photo.A la mort de leur père, en Alsace, son jeune frère Eric et elle décident de faire un grand voyage au bout du monde, pour oublier le deuil, « et peut-être ne plus revenir ».C’est en plein coeur du Tibesti, au Tchad, que Christine, âgée de 23 ans, découvre sa vocation de photographe en voyant les combattants touèbçous tirer, peds-nus, à la kalachnikoff contre les hélicoptères français.

Elle saisit alors un des « nikon », de son frère, photographe de mode, et prend ses premières photos à l’aide d’un grand angle 28 mm, son objectif-fétiche.

Après un séjour de 23 jours en prison, ils sont relâchés puis expulsés du Tchad : sur le chemin du retour, Christine Spengler confie à son frère Eric :

« JE NE LE SAVAIS PAS, MAIS LORSQUE JE TELOIGNEJE PORENDFS DES PHOTOS JE N’AI NI FROID, NI PEUR. J’APPRENDRAI MON METIER SUR LE TERRAIN ET JE DEVRAIENDRAI CORRESPONDANTE DE GUERRE POUR TEMOIGNER DES CAUSES JUSTES…C’EST-A-DIRE, nous dit-elle, ETRE TOUJOURS DU COTE DES OPPRIMÉS. »

Ses premières photos en Irlande du Nord font la une des plus grands magazines ( « LIFE » ET PARIS-MATCH »…)

En 1972. Au Vietnam, où elle part seule, avec l’unique appareil-photo d’Eric au cou, les soldats sud-vietnamiens la surnomment « Moonface » (visage de lune). Là aussi ses photos font le tour du monde. C’est alors qu’elle apprend l’annonce du suicide de son jeune frère Eric à Paris. Cette perte la rendra encore plus solidaire des victimes et le fait d’être une femme l’aidera dans son métier.

Voilée de noir, en Iran (1979) elle réussit à pénétrer dans la petite maison verte de l’Imam Khomeiny, à photographier sans problème l’entraînement secret des gardiennes de la révolution et leur bain dans la Mer Caspienne… …

En Afghanistan (1997) où elle veut témoigner des atrocités commises par les talibans contre les femmes, elle n’hésitera pas à cacher son appareil-photo sous un tchadri.

En Irak (2003) elle refuse de partir avec les Américains et se fond une fois de plus dans la foule pour photographier, avec son regard pudique de femme, les victimes. Christine Spengler, lauréate du Prix de la France Mutualiste 2008, a été décorée par M le Ministre de la Culture Donnedieu de Vabres, qui écrit en son endroit :

« JE SALUE LE PARCOURS DE LA COMBATTANTE QUI A TOUJOURS SU VOIR ET PHOTOGRAPHIER L’ESPOIR AU MILIEU DU CHAOS ».

Victoria thérame raconte l’histoire de son mythique best-seller aux Editions Des femmes (en 1974)

Texte recopié du catalogue des trente ans des Editions des femmes :
victoria_therame.jpgVictoria Thérame
Septembre 1973
 – Y a des gens qui veulent lire ton manuscrit ! crie ma soeur brandissant une enveloppe.
 – Pas possible ! Qu’est-ce que c’est que ça ?
 – Les Editions Des femmes.
 – Ca n’existe pas ! Ca doit être des maquereaux qui profitent du mouvement des femmes !
Moi qui agonisais sur le paillasson des éditeurs depuis des années, que vouliez-vous que je fis ? Je m’y suis rendue, mon manuscrit de six cents pages (Hosto-Blues) dans un gros sac. Place de la Bastille, dans une cour brumeuse, une concierge, encagée dans un réduit insalubre, m’indiqua l’escalier et l’étage. En haut, personne ! Le désert ! Une blague, me dis-je. « C’est en travaux », expliqua la concierge. Oui, bon… J’avais l’habitude d’encaisser les coups. J’étais déjà dehors, quand je reviens sur mes pas. Merdier pour merdier, si je laissais quand même le manuscrit ?…. Non, il n’y avait pas de boite, mais elle remettrait le colis. Vogue la galère ! Merci madame. Encore un manuscrit à la mer ?
 
On dsait la suite. Emergence et réussite des editions Des femmes. Tourbillon de travail, de manifestations, de rencontres. Les femmes de cette époque, nous étouffions, humiliées, désespérées, révoltées, la tête dans les murs. La misogynie nous écrasait chaque jour. Nous n’en pouvions plus de l’injustice qui nous était faite, du mépris qui nous entourait. Privées d’études, cantonnées dans les métiers pénibles, inférieurs, mal payés. En finir avec ce vieux monde ! Dans toutes les assemblées de femmes – sans hommes, car les hommes venaient pour insulter, ricaner, freiner ce mouvement révolutionnaire et leur présence rendait muettes certaines femmes habituées à plier devant eux – , dans toutes ces assemblées, chacune racontait, pleurait, criait sa souffrance, les abcès se crevaient et la misère, l’oppression de la vie féminine montait comme une vague énorme que rien, désormais, ne pourrait arrêter.
 
Maintenant, par ici, tout le monde vit le féminisme. Les femmes ne sont plus nées pour raccomoder les chaussettes. On ne leur interdit plus de lire. C’est normal qu’elles aillent à l’école et même dans les plus hautes. Elles peuvent exercer tous les métiers. Ce qui est extraordinaire quand on se souvient que vers 1959-1960, sténo-dactylo était le métier-vedette pour les femmes ! Grimper à la première branche d’un arbre vous attirait des remontrances sévères et vous faisait taxer de « garçon manqué » ! Une honte ! Et maintenant, des femmes naviguent seules sur les océans !
 
Cette révolution à laquelle les Editions Des femmes ont largement contribué, n’a pas été sans controverses, disputes, insultes, médisances et turbulences. Dans tous les militantismes que j’ai pratiqués, c’est la même chose. On pourrait ajouter dans tous les groupes politiques, ou rassemblements humains. On perd du temps à se battre contre son « voisin » au lieu de se rassembler pour battre l’adversaire. On peut avoir les bonnes idées, mais vouloir être seul à les affirmer. La jalousie suinte partout.
Aujourd’hui, on trouve encore des femmes, vivant en féministes, c’est-à-dire libres de choisir leur travail, leurs amours, leur vie, mais se déclarant « pas féministes ». N’etre pas féministe, c’est vouloir le malheur, l’infériorité et la non-liberté pour les femmes. Elles ne s’aperçoivent pas qu’elles sont ridicules.
Mais le coeur humain a ses méandres qui fait qu’on ne pardonne pas à ceux qui ont eu raison avant tout le monde, ni à celles qui ont fait le travail tandis que d’autres, qui n’ont rien fait, en profitent. C’est le propre des révolutions. Il y a ceux qui donnent, payent, meurent. Ensuite, ceux qui crachent et récoltent.
2004 : les Editions Des femmes repartent ? Certains vont devoir se munir d’un antidérapant pour mâchoires afin de ne pas grincer des dents !
Merci aux Editions des femmes et bon vent !
V.T.