Posez vos questions en direct à Antoinette Fouque sur Parenthèse Radio, de 13 à 14 h ce 12 décembre !! Thème : « Que reste t-il du MLF ? »

Antoinette Fouque sera CE mercredi 12 décembre, de 13 à 14 h l’invitée par téléphone et en direct de Denis Florent sur Parenthèse Radio, dans une émission talk-show avec le public dont le thème est « Que reste t-il du MLF ? » L’assistant de Denis Florent qui m’a contactée est Nicolas Mollaret.

Parenthèse Radio est une nouvelle radio nationale, dédiée à la parentalité et à la famille, née le 1er octobre 2007, qui émet 24 h sur 24, dont l’objectif est de donner le maximum la parole aux auditeurs. CE mercredi 12 décembre, de 13 à 14 h, vous pourrez donc poser vos questions à Antoinette Fouque en appelant le 0892 69 11 33. Parenthèse Radio vous rappellera pour passer à l’antenne.
Le site : http://www.parentheseradio.fr/

Ecoutez Parenthèse Radio en FM dans l’Est parisien, à Creil (101.3 MHz), Meaux (101.3 MHz) et Melun (97.6 MHz) et à Clermont-Ferrand (88.1 MHz) et Limoges (90.5 MHz) en janvier à Dijon (94.1 MHz), en février à Marseille (103.1 MHz) et en mars à Troyes (90.3 MHz)

Bien à vous,

Monia Haddaoui parmi Les cent qui font bouger la France (Béatrice Schönberg, france 2), le 11 décembre !! A vos postes !!

403218069_small.jpgLe SEUL témoignage de la maman d’une jeune femme lapidée en France en 2004 : « Ils ont lapidé Ghofrane » de Monia Haddaoui

Les 100 qui font bouger la France, nouveau magazine événement de France 2 présenté par Béatrice Schönberg le 11 décembre 07

Diffusion d’un reportage sur Monia Haddaoui de 15 minutes, coordonné par Esther Goldman au tout début de l’émission (première partie de soirée, 20 h 50) du 11 décembre. + Monia Haddaoui sera sur le plateau !!

Octobre 2004, le corps de Ghofrane Haddaoui, vingt-trois ans, est découvert sur un terrain vague de Marseille, recouvert de multiples blessures, le crâne défoncé.

Monia Haddaoui est la mère de Ghofrane Haddaoui, retrouvée morte dans un terrain vague des quartiers Nord de Marseille. Ghofrane avait 23 ans. Elle fut lapidée par trois garçons mineurs dans la nuit du 17 octobre 2004.

Pour accéder au site de l’association : http://ghofrane.ifrance.com

Venez fêter l’anniversaire de Thérèse Clerc, ce samedi 8 décembre à la Maison des Femmes de Montreuil !! (à partir de 15 h)

therese.jpg« Non, La vieillesse n’est pas un naufrage. « La vieillesse est un bel âge et j’entends bien le vivre jusqu’à la fin comme cela », c’est subversif. N’importe quel humain de sa naissance à sa mort doit pouvoir souhaiter son autonomie : c’est l’essence même de la liberté et l’essence même de la responsabilité. » Thérèse Clerc, Présidente et fondatrice de la Maison des Babayagas (concept atypique de maison de retraite autogérée entre des femmes âgées, solidaires, écologiques et citoyennes), fondatrice de la Maison des Femmes de Montreuil. http://www.maisondesfemmesdemontreuil.org/

Chaud, chaud…!!!! Emotion droit devant !!! … Thérèse Clerc a 80 ans… et elle NOUS (VOUS !) invite* TOUS le samedi 8 décembre à venir célébrer son anniversaire. (*sous réserve que vous apportiez un plat, genre quiche, pizza, cake, salade, viandes froides, poissons fumés, fruits, gâteaux) ( …du boeuf mironton, si vous vous en sentez capable, c’est encore mieux !) (évitez simplement les soufflés !)

L’événement aura lieu à partir de 15 h (jusqu’à minuit !) à la Maison des Femmes, 26 rue de l’Eglise, à Montreuil, dans le 93. Métro terminus ligne 9, Mairie de Montreuil.

Tout le monde est le (la) bienvenu (e), pourvu qu’il (elle) apporte un met (de préférence délicieux et/ ou original). Non, ce n’est pas une blague, car la très charismatique Maman des Babayagas attend des centaines d’amis ! A vos fourneaux !

Le plus beau cadeau de la Maman des Baba, c’est sûrement la gratitude infinie que toutes celles et tous ceux qui ont eu le privilège de croiser sa route étoilée lui vouent, mais c’est également, sur un plan plus modeste mais tout aussi sérieux, la sortie d’un livre, le 29 novembre (Le choix de la date n’aurait – m’a t-on assuré – aucun lien avec l’anniversaire de Jacques Chirac, frère Jupiterien, à qui on rajoute une bougie ce même jour !), Thérèse Clerc, Antigone aux cheveux blancs, de Danielle Michel-Chich aux éditions Des femmes-Antoinette Fouque.

Une biographie… J’étais sceptique, j’appréhendais… Je redoutais le côtré froid, clinique de ce genre d’ouvrage… Mais j’ai lu… Et Danielle Michel-Chich, l’auteur de ce bijou, m’a véritablement bouleversée par son talent d’écrivain. Son sujet était beau, mais pas forcément facile. Je tire mon chapeau à Danielle Michel-Chich (l’autre excellente amie de Jean-Joseph Goux – avec Colette Deblé) pour avoir su évoquer Thérèse avec fougue et feu (ça tombe bien pour une sagittaire ascendant sagittaire !!), restituant dans le récit la passion qui l’anime, l’énergie titanesque et la verve qui – telles des phoenix la consument – autant qu’elles la régénèrent.

Spectacle « VIVRE ! » autour de Taslima Nasreen du 4 au 9 décembre à Levallois (en partenariat avec les éditions Des femmes-Antoinette Fouque)

« Une femme seule peut grandir, se déployer et faire croître toute une forêt ». (…) « Le doute et la peur sont les pires ennemis des femmes… Le doute enchaîne leurs pieds et la peur envahit leurs cerveaux. » Taslima Nasreen

Bien chères toutes et tous, en tant qu’attachée de presse des éditions Des femmes, partenaire du spectacle de Xavier Carrar, je vous recommande avec ferveur de faire le déplacement pour y assister ! C’est à Levallois, mais pas si sorcier d’accès finalement : à seulement dix minutes de train de la Gare Saint-Lazare ! Remuez-vous un peu ! Cette représentation, joliment appelée « Vivre ! », très rare par sa qualité comme par son thème, a donc lieu chaque soir – et ce jusqu’au 9 décembre – à 20 h 30, au Petit Théâtre Odyssée, 25 rue de la Gare, Levallois. Sauf dimanche 9 décembre, à 16 h. Tarif classique 10 euros, tarif chanceux 5 euros. Renseignements 01.42.70.83.84. (Infos fichiers PDF de la Compagnie Théâtre des Hommes en pièces jointes.)

Comme vous le savez, Taslima Nasreen est, avec Aung San Suu Kyi, l’autre principale amie étrangère oppressée d’Antoinette Fouque pour laquelle l’Alliance des Femmes pour la Démocratie se mobilise ces derniers mois. D’une fidélité sans faille pour les causes qui la touchent et lui semblent importantes et justes, Antoinette Fouque a une nouvelle fois mis en lumière la détresse de sa soeur du Bangladesh avec un communiqué qui a eu énormément d’échos dans la presse, repris par quasiment tous les média, le 3 octobre dernier. (et que vous pourrez retrouver ici : http://editionsdesfemmes.blogspirit.com/archive/2007/10/03/taslima-nasreen-une-autre-femme-qui-a-besoin-de-nous.html )

Souvenons-nous qu’Antoinette Fouque avait réussi à sauver Taslima Nasreen en 1994. Le livre de la résistante orientale alors publié dans notre maison d’édition, reste disponible sous le titre Femmes, manifestez-vous ! (argumentaire en pièce jointe) ; il marque le début d’une solide amitié entre ces deux combattantes de la liberté.

Quant au spectacle, il est mis en scène par Xavier Carrar et constitue un vibrant hommage supplémentaire à Taslima Nasreen, je vous laisse l’écouter en cliquant lààààà :

http://www.ville-levallois.fr/videos-culture/vivre-video336.html

et vous abreuver de ses paroles ici : « Vivre ! veut faire entendre les souffrances, les combats et les résistances de femmes dans le monde, aujourd’hui. Vivre !, c’est cette rencontre forte avec le combat de Taslima Nasreen et la puissance poétique de son écriture, mais aussi avec les voix passées et présentes – plus vivantes que jamais d’Olympe de Gouges, Louise Michel, Nadia Tuéni, Annie Leclerc, Andrée Chedid, Antoinette Fouque et tant d’autres merveilleuses. – « droites sur le chemin ». Xavier Carrar

Vivre ! est d’ores et déjà passé sur Radio Fréquence Protestante http://www.frequenceprotestante.com/ et est annoncé dans le guide Paris – agenda du Elle http://www.elle.fr/elle/ de cette semaine.

Mise en scène par le Levalloisien Xavier Carrar, cette œuvre a été écrite autour des poèmes de Taslima Nasreen. Cette pièce poétique est portée par trois voix, trois femmes, trois langues, en Français, en Arabe et dans la langue des signes.

Constituée d’articles, de portraits et de témoignages, Vivre ! fait entendre la souffrance et le combat de femmes dans le monde d’aujourd’hui. Un message qui s’adresse à toutes les femmes qui souffrent et se résume en une phrase : « Résistez car votre combat n’est pas vain, votre parole sera entendue ».

Enfin, une mini intro sur Taslima Nasreen pour les (éventuels !) béotiens :

Cri du cœur

Taslima Nasreen évoque la condition des femmes et dénonce leur inégalité face aux hommes, leur soumission dans l’amour et leur esclavage dans la société.
Des thèmes très forts et ancrés en elle depuis qu’elle a été condamnée à mort par une fatwa et à la prison par contumace au Bengladesh, son pays natal.

En exil depuis douze ans, elle est accusée d’avoir osé s’élever contre l’oppression des
femmes. « Je crois que je dois utiliser la littérature comme un moyen pour transmettre un message, pour dire quelque chose de plus » témoigne Taslima Nasreen. Une pièce de théâtre qui ouvre les portes de la réflexion sur la condition de la femme dans les différentes sociétés. Un cri d’humanité, sincère et émouvant…

Belle soirée à vous,

Thérèse Clerc, par Danielle Michel-Chich

danielle et thérèse 2.JPGSi Thérèse Clerc était un objet, elle serait sans aucun doute une lampe tempête. Une lampe car Thérèse brille et éclaire tous ceux qu’elle rencontre et une tempête car c’est une femme de plein vent. Mais si elle se savait présentée ainsi en « femme objet », elle serait folle de rage, elle qui se bat depuis plus de 40 ans pour les droits des femmes…

Si elle était un personnage biblique, elle serait sans doute prophétesse, non parce qu’elle prophétise au nom de Dieu ou prédit l’avenir – encore qu’elle soit souvent visionnaire dans ses projets – mais parce qu’elle vit un présent inspiré qui ouvre des chemins inattendus dans un système cloisonné et peureux.

Et si elle était un personnage de la mythologie, ce serait Antigone, une femme libre qui a cherché sans peur à se débarrasser de ses entraves et à lutter contre une loi injuste.

Thérèse est féministe. Sans pic ni tranchant, son féminisme a plutôt des allures de tendresse, parfois modérément anti-mâle mais plutôt anti-système. Sopn féminisme est double : il révèle chez les hommes leur part de féminité, sans honte ni appréhension, et donne aux femmes qui ne l’ont pas encore la conscience de leur être, l’énergie de retrouver une souveraine liberté, de se remettre au monde infiniment.

Thérèse dit qu’elle est « une artiste en vie ». Il est vrai que sa vie est son oeuvre, qu’elle la cisèle tous les jours avec des outils qui lui donnent un sens.

Texte écrit par Thérèse Clerc pour ses 60 ans

tc.jpg« Sagittaire, ascendant sagittaire, un bel âge se pointe à l’horizon du 9 décembre. Je rentre en sex-agénaire, le second âge ingrat : celui qui ne suscite plus tout à fait le désir et n’inspire pas encore la pitié.

Qu’importe ! J’ai l’âge des vieilles peaux qui peuvent nidifier la peine des autres et leur faire des enfants d’espérance.

Je n’ai qu’une seule morale : l’authenticité. Je ne supporte plus le double discours. Nomade de longs voyages intérieurs, je suis plus créature de résonance que de raisonnement, je cours toujours après quelque Chanaan, mais je sais depuis un bout de temps que la promesse, c’est le voyage, et non le but.

Tâcheronne du quotidien, artisane de la minute présente, de l’instant vécu en plénitude, comme une fête.

Je ne sais très bien faire qu’une chose : je suis artiste en vie. »

Cette annonce matrimoniale, texte-boutade écrit le jour de ses 60 ans, garde encore toute son actualité 19 ans plus tard.

Thérèse est bien tout cela : un brin de poésie, deux notes d’humour, une dose d’autodérision, un doigt de mégalomanie, beaucoup de sagesse et de philosophie et de générosité. Et encore et toujours une combativité intacte.

Forme de l’ouvrage de Danielle Michel-Chich sur Thérèse Clerc

clerc.jpgThérèse fait des récits animés, vivants et colorés. Elle émaille l’histoire de sa vie et le récit de ses expériences de formules hautes en couleur dont elle a le secret : « J’ai rencontré Marx à l’Eglise » « Après mon divorce, la diminution de l’avoir a été une augmentation de l’être » « La rue et l’alcôve ont été mes seules universités » « La mort pour moi est un projet d’avenir » « Il faut être dans la civilisation du regard et non dans la civilisation du mépris »

Il faut donc émailler les chapitres de ses propos qui dénotent un tempérament hors du commun, un grand charisme, une générosité inépuisable assortis d’un cabotinage et d’une verve jouisseuse…

Extrait d’entretien avec Thérèse :

« Le troisième âge, c’est un âge superbe. Le corps passe à l’esthétique de ce que l’on est à l’intérieur. On a de l’expérience, du temps et une grâce de vivre. Il nous faut trouver en nous la force d’inventer une nouvelle société. Nous pourrions devenir une avant-garde éclairée…

Parler de temps retrouvé de la vieillesse comme d’un paradis apparaît sûrement comme une incongruité. Pourtant, pour l’avoir expérimenté depuis plus de deux décennies, j’affirme que rien n’est plus heureux que ces journées rondes et profondes comme un puits d’où sort l’authenticité d’une vie. C’est le temps délicieux où je n’ai plus rien à prouver à la société, où ma carte de visite et vmon CV n’ont plus de valeur : mon être a plus d’importance que mon avoir. »

RENCONTREZ ET ECOUTEZ NOS AUTEURS CE WEEK-END !!

Dédaignez la rue Saint-Guillaume et son pompeux salon Sciences-Po cet aprèm http://bdarts.org/JD/index.htm et accourez nous rejoindre, aux éditions Des femmes de 11 h 18 h ! Pourquoi ? On est moins nombreuses, vous pourrez discuter vraiment ! Ou faites les deux…!

A défaut de Sarah Bernhardt, de Lou Salomé, de Sylvia Plath, de Madame du Deffand, de Madame de Duras (un peu trop mortes), de Kate Millett et de Yûko Tsushima (un peu trop loin), je vous suggère de profiter de la présence des autres auteurs de la rentrée des éditions Des femmes – ceux qui sont vivants et parisiens – au 1er Salon des éditeurs indépendants du Quartier latin ce week-end des 1er et 2 décembre.
http://www.pippa.fr

C’est donc à la Mairie du 6e arrondissement (Place Saint-Sulpice, of course !) que se déroule l’événement, courageusement et efficacement coordonné par la belle Brigitte Peltier. L’ami photographe Louis Monier http://louismonier.over-blog.com/ ayant mis à la disposition de notre maison sa salle d’exposition pour d’éventuelles lectures, la majorité des écrivains participant ont répondu positivement à son offre… Youpi !!!

Ainsi, suis-je en mesure de vous donner le programme des interventions orales (partage de leurs propres textes) et écrites (iie des graffitis sur seconde page, ils vous attendent !), tout en tirant spécialement mon chapeau à Jean-Joseph Goux (voilà une occasion exceptionnelle de rencontrer le père d’Accrochages, qui fait grand bruit depuis cet été !) arrivant tout droit de chez les Ricains et qui nous fait l’amitié d’honneur là… ainsi qu’à Gérard Pouchain, venu dédicacer « sa » Juliette jeudi soir.

Samedi :

14 h Laurence Zordan – A l’horizon d’un amour infini lecture suivie d’une dédicace

14 h Colette Deblé – L’envol des femmes dédicace de son livre + AGENDA DES FEMMES 2008 – VERNISSAGE PAR COLETTE DEBLE A L’ESPACE DES FEMMES, 35 RUE JACOB, 75006 PARIS, lE 13 DECEMBRE A PARTIR DE 18 H 30 (retenez déjà la date !)

15 h Pomme Jouffroy – Res Nullius lecture suivie d’une dédicace

Dimanche :

14 h Jean-Joseph Goux – Accrochages dédicace

15h Thérèse Clerc & Danièle Michel-Chich – Thérèse Clerc, Antigone aux cheveux blancs lecture suivie d’un débat + dédicace

16h Catherine Weinzaepflen – Am See & Orpiment dédicace

17h Victoria Thérame – Hosto Blues (un énorme roman ayant marqué les esprits pendant des années, devenu une oeuvre de référence)

Enfin, si vous préférez côtoyer l’envoûtante et la volubile Fadéla M’Rabet, au regard perçant de chatte égyptienne, il vous faudra vous rendre… dans le limousin ! Au colloque Femmes d’ici et d’ailleurs de Château Ponsac. Le comique de l’histoire est qu’un livre de Fadéla M’Rabet porte précisément le titre de ce colloque et que ses organisateurs ne l’ont appris qu’en prenant contact avec les éditions Des femmes ! Elle dédicacera donc son « Femmes d’ici et d’ailleurs » en plus de son « Chat aux yeux d’or ». Elle sera notamment de la table ronde sur la religion le dimanche.

Encore bravo et très touchée, cher Gérard, que vous vous soyez déplacé pour nous faire l’honneur de signer votre « Juliette » (Drouet) à notre stand des éditions Des femmes jeudi.

Le programme complet est téléchargeable là : www.pippa.fr

L’adorable et généreuse personne qui s’en occupe et que j’embrasse fort, Brigitte Peltier, est contactable ici bpeltier@noos.fr

Venez voir notre chouette stand ! (le plus beau comme à l’accoûtumée !)

NOS AUTEURS LISENT ET/OU DEDICACENT DE JEUDI 29 NOVEMBRE A DIMANCHE 2 DECEMBRE !! RENDEZ-VOUS A LA MAIRIE DU 6EME !!

1er Salon des éditeurs indépendants du Quartier latin
Mairie du 6e arrondissement – Paris

Jeudi
12h Fadela M’Rabet -Le chat aux yeux d’or lecture + dédicace
17h – 19h Gérard Pouchain – Souvenirs 1834-1854 de Juliette Drouet préfacé par G. Pouchain lecture + dédicace

Samedi :
14 h Laurence Zordan – A l’horizon d’un amour infini lecture + dédicace
14 h Colette Deblé – L’envol des femmes lecture + dédicace
15 h Pomme Jouffroy – Res Nullius lecture + dédicace

Dimanche :
14 h Jean-Joseph Goux – Accrochages dédicace
15h Thérèse Clerc & Danièle Michel-Chich – Thérèse Clerc, Antigone aux cheveux blancs lecture suivie d’un débât + dédicace
16h Catherine Weinzapeln – Am See
17h Victoria Thérame – Hosto Blues

Le SEUL témoignage d’une jeune femme maghrebine séropositive : « Sheh ! Bien fait pour toi ! de Hacina Zermane & Myriam Mascarello

Le SEUL témoignage d’une jeune femme maghrebine séropositive : « Sheh ! Bien fait pour toi ! de Hacina Zermane & Myriam Mascarello

HACINA ZERMANE EST LA SEULE FEMME MAGHREBINE SEROPOSITIVE A AVOIR ECRIT UN LIVRE TEMOIGNAGE SUR LE SIDA. (avec l’aide de la brillante journaliste Myriam Mascarello, de France 24)

Si vous souhaitez entrer en contact avec elle pour interview, je vous remercie de m’écrire par retour d’émile. Ou de m’appeler 06.84.36.31.85.

Elle est aussi une maman, quatre enfants miraculeusement séronégatifs, qui lui donnent tout l’amour dont elle a besoin pour tenir. Ses enfants de la Vie. Et c’est notamment pour eux qu’elle se bat.

L’action qu’elle mène, soutenue par son éditrice Antoinette Fouque, consiste à maintenir les esprits éveillés sur l’horreur du sida (l’existence pourrie par le traitement médical si rude, dont on ne soupçonne même pas la gène occasionnée etc) et à se défoncer contre la polygamie (c’est par le père de ses enfants, polygame Malien qu’elle a été contaminée).

Le livre rédigé grâce à la talentueuse plume de son amie Myriam Mascarello est gai, follement énergique, le style vif, enlevé, la lecture limpide, agréable, étonnamment littéraire pour un récit de cette nature, sur un sujet a priori froid et médical.

A. Préface de Line Renaud (cadeau ! Chuuuuuuuut ! )

Affronter le sida. Accepter la réalité d’une maladie jugée honteuse. La regarder en face, la nommer, et enfin la combattre. Telle est la victoire d’Hacina Zermane. Une victoire sur des tabous, des croyances, des rumeurs, des menaces, et sur tous les discours qui nient l’existence même du sida. Mais c’est surtout, pour Hacina, une victoire sur l’immense sentiment de culpabilité qui, pendant douze ans, a risqué d’étouffer chez elle toute volonté de riposte.

La maladie : un destin, une punition ? Alors, à quoi bon lutter ? Il faudra que cesse ce sentiment de culpabilité qui remonte à l’enfance pour que le désir d’expier laisse place au désir de guérir. Cela sera possible grâce à de précieuses rencontres, parmi lesquelles celle de l’association Ikambéré. Mais aussi grâce au courage formidable d’Hacina qui ne s’avoue jamais vaincue, qui, malgré tout ce qu’elle endure, a toujours de la force et de l’énergie à revendre.

Ce témoignage émouvant, fruit de la rencontre d’Hacina avec la journaliste Myriam Mascarello, est un enseignement précieux. Parce qu’il est le récit d’une lutte cruciale, une lutte contre toutes les croyances mortifères, contre tous les discours qui endorment et retardent le combat pour la vie.

J’espère qu’il trouvera un écho chez tous ceux et celles qui, parce que leur entourage ne veut pas entendre parler du sida, n’ont pas accès à la prévention, ou renoncent aux soins dont ils ont besoin. J’espère que ce témoignage leur permettra de gagner du temps. Pour que le sida recule encore.

Line Renaud

B. Dalila (le vrai prénom de Hacina Zermane ! – qui est un pseudo !) et Myriam à Ni Putes Ni Soumises

1) Le Mercredi de la Mixité de Ni Putes Ni Soumises , mercredi 5 décembre de 19 h à 20 h 30

Jean-François Laloué, formidable attaché de presse de Ni Putes Ni Soumises ( http://www.niputesnisoumises.com/ ), 01 53 46 63 00, et moi-même nous réjouissons de vous accueillir lors d’une soirée « Mercredi de la Mixité » dédiée à Hacina Zermane et à Myriam Mascarello mercredi 5 décembre à Ni Putes Ni Soumises, 70 rue des Rigoles dans le 20ème. Les deux auteurs à l’honneur seront présentes, dédicaceront leurs livres et répondront à toutes vos questions.

http://editionsdesfemmes.blogspirit.com/hacina_zermane/

2) Le déjeuner des Marraines et Parrains de Ni Putes Ni Soumises du 10 novembre et les projets

Sur invitation officielle de Sihem Habchi, Hacina Zermane a participé le 10 novembre au déjeuner des Marraines et Parrains de Ni Putes Ni Soumises. Elle a noué de solides liens avec Ni Putes Ni Soumises et est en voie de concrétiser, grâce à leurs chaleureux encouragements, sa propre association.

PROJET :

La population maghrébine de France est, aujourd’hui encore, touchée par le VIH/sida de manière importante. L’épidémie de VIH/sida reste pourtant entachée par le tabou et la honte au sein des communautés maghrébines, du fait notamment d’interdits culturels et religieux, en particulier en matière sexuelle, qui pèsent sur leurs membres, notamment les jeunes des quartiers peu favorisés. De ce fait, elle constitue un puissant facteur d’isolement des personnes qui y sont confrontées, personnellement ou à titre familial. Cette situation constitue un obstacle majeur en matière d’accès à l’information, à la prévention ou d’inscription dans une démarche de dépistage et de soins.

C’est pourquoi il semble pertinent d’envisager la création d’un lieu polyvalent d’accueil, d’information, de prévention et d’orientation, à destination de personnes touchées ou non par le VIH/sida et les autres IST.

LIEU :

« La Fauconnière » de la ville de Gonesse (Val d’Oise).

Conçu en référence aux actions menées par Ikambéré (Saint-Denis) et Bondeko (Gonesse), associations partenaires de la personne porteuse du projet, le projet se propose d’offrir la possibilité aux personnes du quartier et, plus largement, de la ville, de se retrouver au sein d’un lieu convivial où leur seront proposées des ressources et activités en lien avec le VIH/sida, les autres IST et la santé sexuelle ou de la reproduction.

ESPRIT :

CONVIVIALITE
INFORMATION
ORIENTATION

C. Colloque Femmes & VIH (30 novembre et 1er décembre)

S’inscrire auprès de catherine.kapusta@club-internet.fr – 01 48 07 80 79 – Théâtre du gymnase – 38 boulevard de Bonne Nouvelle 75010 Paris – Programme en pièce jointe

http://editionsdesfemmes.blogspirit.com/hacina_zermane/

D. Le Mag du Val d’Oise (novembre 2007)

Sheh ! Bien fait pour toi !

C’est un témoignage émouvant que le livre de Hacina zermane, qui vit à Gonesse, en collaboration avec la journaliste Myriam Mascarello. Celle d’une femme atteinte du sida qui « lutte contre toutes les croyances mortifères, contre tous les discours qui endorment et retardent le combat pour la vie » comme le dit si bien dans sa préface la comédienne Line Renaud. Editions Des femmes – Antoinette Fouque

http://www.valdoise.fr/

http://editionsdesfemmes.blogspirit.com/hacina_zermane/

E. Les assoc copines

1) Ikambere

Ikambéré est l’un des refuges privilégiés de Hacina Zermane, elle a été la bienvenue immédiatement, a trouvé des soeurs de lumière et de volonté pour la soutenir dans son combat pour l’information et la prévention du sida.

Un clin d’oeil à Aimée, qui veille sur notre Dalila ! http://www.ikambere.com/

2) Femmes positives

Femmes positives est un lieu à part pour les femmes ayant le désir de se réunir pour créer une saine et vitale émulation autour du VIH. Regardez leur myspace, c’est épatant ! Un clin d’oeil à Mlle Georges du Val d’Oise, joignable au 0139872525
http://www.myspace.com/femmespositives