Actualités (NON EXHAUSTIF)

« Projet de Constitution de l’Algérie nouvelle » par Lachemi BELHOCINE et REZA GUEMMAR

La Balustrade de Guilaine Depis vous propose pour la période de octobre 2020 à février 2021 :

« Projet de Constitution de l’ALGERIE NOUVELLE »
par Lachemi BELHOCINE et Reza GUEMMAR aux Editions de La Route de la Soie
Parution le 1eroctobre 2020  
(pour demander le livre, merci d’adresser un mail à guilaine_depis@yahoo.com 
et pour interviewer les auteurs d’envoyer un sms au 06 84 36 31 85)
 
Cet ouvrage est plus qu’un simple livre. C’est la seule alternative écrite au projet de Constitution qui renforce les pouvoirs du Président et sera adopté par référendum élaboré par le pouvoir en place le 1er novembre 2020. 
 
Ce projet de Constitution est l’aboutissement d’un travail minutieux. C’est une réflexion collective autour de cent trente Constitutions existantes. Les deux auteurs sont les relais d’une volonté populaire, plus large que la seule fraction de la population participant à la révolution du sourire. 
 
Fidèle aux combats de Gisèle Halimi, une Algérie Nouvelle suppose, selon eux, cinq points essentiels : 
– une équité entre toutes les religions
– une égalité parfaite entre les hommes et les femmes qui commence par le langage, avec la féminisation des fonctions (La Présidente, la Ministre etc)
– une démocratie participative-souveraineté du peuple
– l’autonomie du pouvoir judiciaire
– une réforme de l’Etat (décentralisation du pouvoir exécutif, autonomie communale, mise en place d’une armée républicaine, mise en avant du référendum…)
 
Les Editions de la Route de la Soie ont été fondées en 2017 par Sonia Bressler (docteur en philosophie et épistémologie). Elles ont pour vocation de créer des liens entre les cultures et les savoirs, les arts et les humanités. 
 
Lachemi BELHOCINE : Titulaire d’une licence en droit Algérien (1988) et d’une licence en droit Suisse (2002), il est aussi passionné par les langues : il parle kabyle, arabe, français, anglais, allemand et espagnol. 
Actif dans le domaine humanitaire depuis 1991, il cofonde l’association « Avenir » en 2007. 
Depuis mai 2019, il est également cofondateur et Président d’Algériens Sans Frontières (ASF).
 
Reza GUEMMAR : Ingénieur en électronique dans une grande multinationale. diplômé en 1992 de l’Université des Sciences et des Technologies Houari Bourmediene (USTHB). Titulaire en 1996 d’un diplôme universitaire en informatique appliquée de l’université d’Orsay Paris XI. 
Depuis 1990, il est militant politique. Depuis plus de 20 ans, il milite également dans l’humanitaire. 
Cofondateur de plusieurs Think Tank, il est également membre d’Algériens Sans Frontières (ASF) monde et Président d’Algériens Sans Frontières France.

 

 

 

Le Parisien salue la naissance des Coussinets, un sujet grand public qui concerne tout le monde

Dominique Beudin, grande amoureuse des chats et la fondatrice de cette maison d’édition parisienne, veut permettre à ceux qui ont perdu leur compagnon à quatre pattes de publier leurs souvenirs.
Dans sa vie, il y eut Coucou, Cachou, Ophélie la noire angora, Othello, Plume la petite birmane née trop frêle, et tant d’autres aux noms un peu drôles, ou distingués, comme la grâce du Sacré de Birmanie. Dominique
Beudin aime les chats, leur compagnonnage a jalonné la vie de cette mère de 4 enfants du genre « business woman », ex-directrice à l’Agence française de développement (AFD) puis dirigeante d’un cabinet de conseil
en gestion financière.
Aujourd’hui son amour pour « ces montagnes de tendresse et de douceur », ainsi qu’elle parle de ses «infatigables aspirateurs à câlins », a soufflé à Dominique Beudin l’idée de créer « Les Coussinets», une maison d’édition
dédiée à ceux qui veulent immortaliser le souvenir de leur(s) chien(s) ou chat(s), dont la disparition a laissé tant de vide.
«Quand un animal meurt, c’est une partie de nos souvenirs qui part avec lui»
« Il y a en France 14 millions de chats domestiques et 7,5 millions de chiens, plus d’un foyer sur deux possède un animal de compagnie, qui est le plus souvent un véritable membre de la famille, parfois même un substitut aux enfants que l’on n’a pas eu, ou qui sont partis », explique Dominique.
« Quand un animal meurt, c’est une partie de nos souvenirs qui part avec lui, une tranche de vie. Ce fut le cas pour moi avec Peluche, une chatte qui est morte il y a 2 ans. Elle avait 19 ans, a vu grandir puis partir mes enfants… A sa mort , j’ai eu l’idée de faire un album de nos souvenirs. Quand j’ai perdu un peu plus tard un chaton trop fragile, j’ai eu besoin d’écrire. »
D’un projet d’album, l’idée de Dominique Beudin est ainsi devenue un livre d’une bonne centaine de pages et plus encore de photos, «Tous les chats de ma vie »*, consacré non seulement à Peluche mais aussi à tous les autres, ces chats meilleurs amis des enfants. Tiré en 250 exemplaires il est le premier ouvrage des Coussinets, une nouvelle venue parmi les maisons d’édition parisienne.
«A la mort de leur animal, beaucoup de gens parlent de leur envie d’écrire, souligne la fondatrice. Ce que je veux, c’est leur donner la possibilité de publier leurs souvenirs, pour eux et pour d’autres. Les grands éditeurs
ne font pas cela, et publier à compte d’auteur est coûteux. Il y avait quelque chose à créer. »
«S’adresser à des gens qui ont des émotions à transmettre»
Sous sa nouvelle casquette d’éditrice, Dominique Beudin ne se range ni parmi les éditions à compte d’auteur, ni parmi celles en quête d’auteurs rentables : pas question de refuser des textes. « Tout le monde doit avoir
le droit de matérialiser ses souvenirs. Sauf s’ils sont réellement trop mauvais pour être édités, auquel cas on peut imaginer les mettre sur le blog ! », suggère-t-elle. « Je verrai selon la charge de travail que représente
le livre. » Pas question non plus de chercher à faire de l’argent. « Si les livres se vendent ce sera bien, mais je prévois plutôt de publier aussi des textes plus littéraires ou documentaires, toujours sur les chiens et les
chats, qui se vendront plus. »
L’objectif des Coussinets, c’est de « s’adresser à des gens qui ont des émotions à transmettre, que je peux les aider à écrire, et à d’autres qui écrivent bien et dont je publierai le lire tel quel », précise-t-elle. « Tout le monde rêve de raconter sa vie, mais personne n’a envie de lire la vie des autres ! L’amour des animaux, en revanche, est le trait d’union entre auteur et lecteur. » Pour certains textes, trop courts pour faire un livre, Dominique Beudin prévoit également « d’en rassembler dans des ouvrages collectifs, ou d’en faire des petits livres de souvenirs ».
30 exemplaires autour de 200 ou 300 euros. 
Pour les auteurs, l’investissement reste modeste. « Le coût de revient, et, en fonction du nombre et des ventes, une petite commission », explique l’éditrice. Selon le volume du livre, du travail de mise en page et des illustrations, un ouvrage édité en 30 exemplaires n’excédera pas « les 200 ou 300 euros », estime-t-elle. Dominique Beudin mise sur son réseau, de l’imprimerie à la distribution. Les livres seront ainsi disponibles
dans plusieurs librairies de Paris et Antibes (Alpes-Maritimes), où elle vit en partie, chez des vétérinaires, des bars à chats, des expositions félines et canines. « Les lieux où viennent les gens qui s’intéressent à ces
livres .»
Parmi les premiers «auteurs » séduits par la nouvelle maison d’édition, Liliane Rozelot imagine volontiers ses « belles histoires avec tous nos chats de récup ! », ainsi qu’aime se souvenir cette retraitée à la vie remplie de
chats trouvés, adoptés, accueillis et parfois déposés devant son portail. « Lorsqu’on m’a parlé des Coussinets, je me suis mise à rappeler des souvenirs et à les concrétiser sur papier, raconte-t-elle. Je n’ai aucune ambition
littéraire mais je me suis fait plaisir, et le livre qui en sortira permettra une certaine survie à ces animaux qui n’en auraient pas. Cela perpétuera leur souvenir ».
*Tous les chats de ma vie, Editions des Coussinets (15€), renseignements et contact sur le site
Journée des chats : 88% des maîtres conversent avec leur félin

Le visage de la résilience : Agnès Pierre de Alpha and You

Article juillet 2020, par Agnès Pierre

La résilience et notamment sa façon de se développer en se projetant dans un futur désiré et de nouveaux objectifs

Je ne sais s’il y existe une élection du mot le plus populaire de l’année, mais si tel est le cas, assurément résilienceaurait toutes ses chances dans la course en 2020 !

Le plus employé oui, mais je dirais aussi le plus mal employé… car en dépit de sa grande popularité et du florilège de discours grandiloquents sur ce concept, bien peu sont ceux qui perçoivent aujourd’hui véritablement ce qui se joue dans cette capacité de résilience.

Nous traversons une crise d’ampleur inédite, sanitaire, sociale, politique, économique et dont personne ne sait au juste évaluer si le plus dur est derrière nous ou s’il est au contraire à venir.

Au cœur de cette quête d’optimisme et de repères, cette recherche de point d’ancrages auxquels amarrer nos certitudes pour envisager l’avenir, la résilience apparait comme un phare rassurant. Et ceci même au plus haut niveau : Le Président de la République française a décidé le 25 mars dernier, de lancer l’Opération Résilience dédiée au soutien des services publics et des Français dans les domaines de la santé, de la logistique et de la protection.

La résilience est brandie à chaque coin de rue tel un chapelet de gousses d’ail pour repousser les maléfices qui nous menacent. Le genre humain et le modèle économique dominant sont ébranlés, la résilience est appelée à la rescousse.

Bref, vous l’aurez compris, je ne vais pas en rajouter sur le mode panorama général de la résilience.

Je ne vais pas non plus m’attacher à l’aspect purement psychologique de la notion car Boris Cyrulnik[1], s’inspirant des travaux de John Bowlby[2]le fait excellemment bien dans ses ouvrages qui font autorité en la matière.

Alors quoi, me direz-vous ?

Et bien je choisi aujourd’hui de vous raconter à travers des histoires incarnées, dont la mienne, comment il est possible de rebondir en puisant dans des expériences traumatisantes, plus d’énergie qu’ont en possédait précédemment pour avancer dans la vie.

Et quand j’utilise le verbe rebondir, ce n’est pas par hasard.

En effet, la résilience n’est pas la plasticité : il n’est pas question ici de retour à un état antérieur ainsi qu’une simple boule à stress ou un oreiller à mémoire de forme ! Non, la résilience est véritablement ce qui permet de passer à l’étape suivante : quand vous lâchez une balle et quelle rebondit plus haut que le point d’où vous l’avez lâchée, elle est l’image même de la résilience qui par son impact avec le sol capitalise une énergie supérieure à celle d’origine !

Comme vous le savez si vous lisez régulièrement mes articles, les histoires et exemples ont pour moi des vertus pédagogiques incomparables.

Je vais donc vous partager deux histoires.

La première me touche car si mon parcours professionnel s’est déroulé dans des paysages et des environnements variés, je suis particulièrement fière d’avoir travaillé durant douze années au sein de l’ONG Handicap International. Cette ONG vient en aide aux personnes en situation de handicap, partout dans le monde et sa naissance trouve sa source dans l’indignation de médecins face aux ravages provoqués par les mines anti personnel au Cambodge. L’impuissance face à ces dommages infligés aux populations civiles a motivé une action d’une si grande ampleur qu’elle les a conduit jusqu’au prix Nobel de la paix pour la collaboration à la Campagne internationale contre les minesanti-personnel. A l’heure ou les USA réintroduisent dans leur arsenal militaire cette arme qui touche des enfants voici l’histoire de Jerry White[3].

Dans les années 80, ce jeune américain effectuait une année d’études en Israël où lors d’une randonnée avec des amis il perdit la jambe dans un champ de mines… Après plusieurs mois d’hôpital, en proie à un violent désespoir, impuissant, triste et solitaire, il fut rapatrié chez lui, aux USA.

Et ses études terminées il devint ce pour quoi on le trouve aujourd’hui référencé sur Wikipédia : un activiste. Fondateur du Landmine Survivors Network (réseau des survivants des mines), renommé Survivor Corps (corps des survivants), il collabora aux côtés d’handicap International à cette campagne dont je parle plus haut et qui a obtenu le prix Nobel de la paix en 1997.

Le terme d’activiste qui le définit n’est pas anodin, car il a su devenir actif et non spectateur passif de ce qui aurait pu rester la tragédie de sa vie !

C’est ce que les anglosaxons appellent l’empowerment (que l’on peut traduire littéralement par prise de pouvoir), un concept qui mêle acceptation de soi, confiance, estime, ambition et pouvoir.

Le rebond d’une victime effrayée en un survivant passionné est un exemple de résilience, « processus d’adaptation réussie face à l’adversité, aux traumatismes, aux menaces et même aux stress importants », selon l’Association américaine de psychologie. Vous visualisez cette petite balle ?

Ce thème du rebond me touche particulièrement et si vous consultez mes publications, il ne pourra pas vous échapper que mon histoire personnelle est aussi faite de cette étoffe, cette balle est aussi dans le creux de ma main.

En 2014, j’ai reçu en pleine face l’annonce brutale d’un cancer de la moelle osseuse. Le tableau avait le mérite d’être extrêmement simple à comprendre : une moelle osseuse à l’arrêt total, ne produisant plus globule rouge, blancs, ni plaquettes, seulement des blastes (cellules cancéreuses) ; quatre mois d’espérance de vie et une unique planche de salut : la greffe par donneur. Les chances de compatibilité  pour trouver une personne compatible ? Une sur un million !

Je ne me voyais pas comme une personne dotée de ressources exceptionnelles et pourtant cette nouvelle réalité s’est révélée être un puissant catalyseur d’énergies. Dans un récit[4]où j’ai retranscrit ce parcours, on peut assister à une métamorphose en accéléré.  Loin de moi l’idée d’infliger cette épreuve à quiconque pour activer ses ressources, mais j’estime que cette formation éclair a été en ce qui me concerne un privilège dont les effets à long terme sont ancrés dans la personnalité qui a vu le jour à la sortie de cette épreuve.

Je peux en témoigner chaque jour : je ne suis pas revenue à celle que j’étais ce matin de janvier 2014 ! Mon apprentissage et bien entendu le sentiment exacerbé d’urgence, ont fait de moi une personne différente.

Lorsque l’on a rien à perdre, il apparait immédiatement que tout est possible !

Notre recherche de sens à Christophe Alvarez et moi-même, qui cheminait depuis plusieurs années, s’est trouvée comme « augmentée » et a donné naissance à la Méthode Alpha and You®.

Notre méthode  est au cœur même de la résilience : se projetant dans un futur désiré et de nouveaux objectifs

Quand Boris Cyrulnik, en pleine crise de COVID 19 dit : « Être résilient, c’est aller vers un nouveau développement »[5], ceci se traduit concrètement par la mise en place des sept ingrédients de la Méthode présentée dans notre ouvrage Libérez votre Futur.

Les leviers de la résilience y sont travaillés de façon très concrète : comprendre grâce aux neurosciences le piège des biais cognitifs, tirer profit de la neuro plasticité pour changer ses croyances tout en préservant ses valeurs (retrouvez nos articles sur les valeurs et les croyances sur le blog Alpha and You https://alpha-and-you.com/actualites/). Une des conditions de réussite est ce que Jean Christophe Meslin[6]appelle les tuteurs de résilience. La Méthode Alpha and You®, en accord avec cette vision, est basée sur la pédagogie du mentorat.

Enfin, prendre soin de son véhicule autant que de son psychisme est une nécessité qui ne fait pas débat ; la Méthode Alpha and You® vous donnera également des clefs pour raccorder le corps et l’esprit.

Alors, rejoignons Sénèque, « la vie ce n’est pas d’attendre que l’orage passe

mais d’apprendre à danser sous la pluie » et abordons notre Futur avec enthousiasme !

Agnès PIERRE, Co auteure de Libérez votre Futur edt. SOLFIA 2020

[1]Boris Cyrulnik, né le 26 juillet 1937 à Bordeaux, est un neuropsychiatre français. Auteur notamment de « Un merveilleux malheur » (Odile Jacob, 1999), ou « Résiliences. Connaissances de bases » (Odile Jacob, 2012)

[2]John Bowlby, psychiatre et psychanalyste britannique(1907-1990)

[3]Lire son ouvrage paru en 2008 « I Will Not Be Broken »

[4]« Voyage en dysplasie »(en cours d’édition)

[5]Entretien accordé à Alice Pouyat et Publié le 26 Mars 2020 dans la revue  WE DEMAIN

[6]Spécialiste du management de crise