Actualités (NON EXHAUSTIF)

L’écrivain Sophie Marie L recommande « Métamorphose » d’Anne-Cécile Hartemann

Les ami(e)s, bientôt Noël et une formidable opportunité de se faire plaisir en offrant ce petit guide lumineux et merveilleux témoignage d’une métamorphose, à vos proches, ainsi qu’à vous-même.
J’ai rencontré Anne-Cécile, il y a quelques semaines, lors de son passage parisien. Invitée à un atelier découverte à l’hôtel La Louisiane pour la signature de ce petit bijou grâce à notre fée Guilaine Depis. Je dis petit bijou, car il ne s’agit pas là d’un énième texte traitant de développement personnel. Mais d’un livre qui offre de nombreuses clés et étapes d’accès à une reconstriction durable. Comment sortir de la dépression? D’un gouffre de douleurs vertigineux d’une vie qui soudain s’écroule? D’une situation actée par des événements sur lesquels nous n’avons aucune prise, aucun contrôle? Comment décider d’une métamorphose et accepter de relâcher le passé pour vivre dans l’instant et la lumière? Quels outils? Quelles procédures? Quand on sait que le mental devient le pire des monstres quand on tente de se battre contre lui et le faire taire. Anne-Cécile est thérapeute, enseignante de Hatha Yoga, et animatrice de cercles philosophiques. Son texte est précis, trois parties, simples, une méthodologie, des explications intelligibles, l’expérience d’une femme inspirante. Il n’y a pas de mystère mais un miracle initié de l’intérieur qui demande constance et engagement dans cette vie. Notre seule certitude étant l’impermanence, chaque instant délivre un champ infini de possibles pour se redécouvrir, et se reprogrammer. Comme nous avons besoin chaque jour d’une douche pour laver notre corps, nous avons besoin de ce nettoyage mental qui conduira à la métamorphose. Je ne vous en dirai pas plus. Simplement de vous donner un peu d’amour, et de lire ce texte que vous ne manquerez pas de partager à votre tour.
et pour en finir, ces quelques mots du grand Kabir “Wherever you are is the entry point.”

Louis Daufresne consacre sur Radio Notre Dame une superbe émission à la démocratie (avec Dominique Motte)

Le Grand Témoin 7h30

Émission du 15 décembre 2021 : La démocratie, un modèle démocratique trop peu connu (réécouter l’émission ICI)

Dominique MOTTE, entrepreneur franco-suisse. Auteur de De la démocratie en Suisse (La route de la Soie)

A bien y regarder, la France se compare assez peu avec ses voisins, et surtout elle s’inspire très peu de ce qui se passe chez eux. Finalement, la culture qui déteint le plus sur nous est celle importée ou imposée par l’Amérique, à travers ses produits de masse et ses réseaux de communication. Certes, on a toujours un œil sur l’Allemagne, parce qu’au fond, on en a peur. Mais voit-on ce qui se passe en Suisse, pays francophone, de culture germanique ? A plusieurs reprises, je me suis aventuré sur ce terrain, avec une question : pourquoi en Suisse, ça tourne ? Il n’est pas sûr qu’Emmanuel Macron en parle ce soir au cours de son allocution télévisée. La démocratie en Suisse fonctionne sur un schéma inverse du nôtre. Les institutions, le sens du travail, l’esprit civique, l’esprit de village, de vallée, y subsistent encore, et ne sont pas incompatibles avec un niveau de vie élevé. La commune et le canton sont au cœur de l’organisation démocratique, avec pour maître-mot : référendum et subsidiarité.

Le Philosophe Emmanuel Jaffelin sur Radio Notre Dame

En Quête de Sens

Émission du 13 décembre 2021 La joie est-elle à la portée de tous ?

réécouter l’émission : https://radionotredame.net/emissions/enquetedesens/13-12-2021/#

Emmanuel Jaffelin, philosophe du bonheur et auteur de « Célébrations du bonheur » (Michel Lafon)

Père Xavier de Verchere, Aumônier général des scouts et guides de France. Il publie « Toi qui cherches le bonheur » (Salvator)

Les hommes et les femmes ne sont pas « faits » pour vivre ensemble ? (sur « Le Diable est une femme »)

Gérald Wittock, Le diable est une femme

Ce roman en quatre « actes » écrit par un bébé né « les pieds devant » est une fiction à réminiscences autobiographiques. L’auteur se situe dans « sept villes » comme les sept collines de Rome ou les sept branches du chandelier avant de s’ouvrir « aux antipodes » en évoquant un arabe « chétif » (de Sétif ?) né dans les quartiers nord de Marseille et tombé amoureux à 15 ans de son copain devenu fille, pour opérer sa « mutation » de « troisième type » avant de découvrir par un enfant que le diable est une femme. Ce qu’on savait depuis la Genèse.

C’est brillant, étincelant de jeux de mots, expert en six langues avec des phrases entières en italien, flamand ou anglais, avec cette manie du naming des quartiers, des rues, des boutiques ou des célébrités. Un inventaire de noms qui dispense de décrire, comme le « voilà » des ignares médiatiques, impuissants à user des mots pour le dire. C’est que l’auteur adore revenir à la ligne, sauter d’un sujet à l’autre, passer très vite sur ce qui aurait pu être intéressant à creuser. Mis en pension à 11 ans chez les curés à Bruxelles, il se contente du très conventionnel qualificatif accolé à tout prêtre catholique depuis le rapport Sauvé : ils sont « avides de chair fraîche » – mais aucun exemple concret ni stratégie de contournement ne sont évoqués. Comme si c’était le décor : voilà. Le souffle est un peu court et la sauce trop délayée pour ambitionner de gagner au prix qu’on court.

Un roman sur un air de chansons pour toute culture, avec « discographie » à la fin. Il est vrai que l’auteur se présente comme « auteur-compositeur » de musique à la mode pour les pubs ou les clips, mais faut-il en faire un livre ? Composé de morceaux accolés sans trop de cohérence (en fait quatre nouvelles publiées préalablement en autoédition), ce kaléidoscope rend compte de l’esprit zappeur et inquiet d’une génération jamais à sa place nulle part, interconnectée à tous mais amie avec personne, virevoltant de ville en ville, de métier en métier, de femme en femme, transgressant les codes avec délices, se découvrant au fond sans genre parce que les femmes (diaboliques) auraient pris le pouvoir. Pauvres petits gamins paumés, laissés entre deux couples… Dans ce contexte zemmourien, découvrir « l’âme sœur », cette vieille scie romantique, est mission impossible.

Les yeux se décillent : les hommes et les femmes ne sont pas « faits » pour vivre ensemble mais chacun pour soi. Après tout, le Dieu de la Bible a créé l’homme ; la femme n’a été qu’un produit dérivé issu du désir du mâle de ne pas être seul. Mais il avait avant Eve toutes les démones pour se faire plaisir, pourquoi en vouloir toujours plus ? Comme les filles vivent désormais leur vie sans entraves avec la pilule, l’avortement et l’arme du « viol » comme sésame sacré, la soi-disant « âme sœur » n’a plus vocation à être féminine. Les mâles entre eux sont bien plus heureux… Peut-être est-ce le message dépressif et suicidaire de ce brûlot des valeurs bourgeoises catholiques (belges), publié par provocation sous une couverture « vieille peau » empruntée à Gallimard ? (…)

Gérald Wittock, Le diable est une femme, Vérone éditions, 2021, 418 pages, €25.10

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