« Marilyn Monroe, la cicatrice » de Claude Delay aux Éditions Fayard (nouveauté septembre 2013)

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Nouveauté : Marilyn Monroe, la cicatrice

de Claude Delay (Fayard, septembre 2013)

Pour recevoir le livre en service de presse et/ou pour interviewer Claude Delay, merci de m’adresser vos demandes en tant qu’attachée de presse personnelle de Claude Delay. Guilaine Depis (Mobile : 06 84 36 31 85 / guilaine_depis@yahoo.com)

Quatrième de couverture :

On croyait tout savoir du destin tragique de la petite Norma Jeane, née illégitime le 1er juin 1926 dans la « Cité des Anges », fille non désirée d’une Gladys déchue dont on la sépare dès la naissance. Et pourtant…

Norma à l’orphelinat et Gladys à l’asile : voilà le programme d’une vie. Voilà le coeur de ce livre. Cette béance inaugurale, cette blessure fondatrice, Marilyn Monroe s’épuisera en vain à les combler. Scène primitive d’une enfance jamais exorcisée qu’elle ne cessera de rejouer au long de sa trop courte existence.

Elle appelera ses trois maris « Papa », comme du reste tous les hommes de sa vie – à l’exception de son dernier amant, son « Prez », John Fitzgerald Kennedy.

Ses maîtres à penser ? Rilke et Lee Strasberg. Ses maîtres à jouer ? John Huston, Billy Wilder, Mankiewicz, Cukor, Logan, Nunnally Johnson. Ses maîtres à mourir ? La petite fille de trente six ans emporte avec elle son énigme.

Claude Delay s’attache ici à élucider, pas à pas, la généalogie des chocs affectifs de Marilyn, tel un sismographe qui enregistre les lignes de faille d’un terrain que n’auront cessé de menacer, dès le premier jour, les « tremblement de père et tremblement de mère » dévastateurs.

Claude Delay est écrivain. Elle a publié plusieurs romans chez Gallimard, notamment : Chanel solitaire (1983), inspiré de la vie de Coco Chanel et adapté au cinéma.

Claude Delay est l’auteur, en 2007, de Giacometti : Alberto et Diego, l’histoire cachée aux éditions Fayard, prix Cazes-brasserie Lipp 2008 et grand prix de l’essai de l’Académie Française.

Marilyn et N°5 de Chanel

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L’occasion de lire le nouveau livre de Claude Delay : Marilyn Monroe, la cicatrice (Fayard, 2013)

MARILYN FOR EVER

Inoubliable photo d’Ed Feingersh pour la prochaine campagne du parfum Chanel N°5. Elle sera accompagnée de la vraie voix de Marilyn Monroe grâce à une bande-son inédite d’une interview réalisée par Georges Belmont, en avril 1960.

Claude Delay, marquée par Antoinette Fouque

delay.jpgCe qui m’a frappée en elle, au premier abord, c’est son regard, attentif. Antoinette se déplace avec l’inconscient. Et elle va à toute allure. Pas une piste ne lui échappe. Je lui ai confié mon manuscrit. C’est le pouvoir de son magnétisme, à l’écoute immédiate des forces et des êtres. Dans le désert de l’édition, entre les standards et l’indifférence, j’avais rencontré une femme, une soeur des mots et des pulsions qui font écrire. Je ne l’oublierai jamais.
Quand elle s’est retirée, ce fut une agonie pour la rue de Seine où sa Librairie tenait toujours sa lampe allumée. Le retour d’Antoinette signifie le courage d’écrire et de vivre.
C.D.
Ses deux livres publiés aux éditions Des femmes :

Claude Delay
Les Ouragans sont lents
185 p. – 11 € – 1988
Une femme se perd… Nora s’enlise dans l’illusion du désert. Son mariage faussement protecteur, sans enfant, son métier de décoratrice exercé à poser le masque sur les maisons des autres, l’inflexible échéance du temps, tout la renvoie à son vide. Derrière elle, une enfance en miettes décompose aussi le passé.
Entre son amie Carmen, peintre de talent, qu’épanouissent les amants comme autant de couleurs, et la cliente Bébé, collectionneuse vorace, ou le triomphe de l’argent, Nora n’est que manque.
En profondeur et non sans brutalité, Claude Delay circonscrit ce manque au monde.
Corps et bien d’autrui sont aussi des apparences. Écoutant la crise de son héroïne dont elle reproduit le leitmotiv, l’écrivain, lentement, la guide vers la sortie. Une femme va-t-elle naître ?
On retrouve ici les qualités qui ont fait le succès du Hammam, le précédent roman de Claude Delay.
Psychanalyste et écrivain, elle parvient à faire entrer ses héros dans son champ d’investigations personnelles, à intégrer à la fiction une somme d’expériences acquises grâce à son activité de théoricienne et de praticienne.

Passage des singes
142 p. – 11 € – 1994
La mort de son père déclenche pour Dora, l’entrée dans le cycle de la perte. Ses chiennes-loup, Dalida et Zelda la précèdent sur le chemin inéluctable de l’adieu : chiennes-compagnes avec lesquelles elle partage toute son intimité. Elle va les perdre l’une après l’autre. Le temps bourreau décide seul pour chacun de nous. Sous le récit affleure l’explosif, la révolte contre le renoncement et la séparation de nos amours animales.
Une œuvre forte et généreuse, dont l’auteur nous entretient davantage de ce que ses chiennes lui ont donné que de sa peine de les avoir perdues.

Claude Delay, lauréate du 12e prix littéraire “30 millions d’amis” est diplômée de l’Institut d’Études politiques, licenciée en psychologie, diplômée de psychopathologie et de techniques projectives, et membre affilié de la Société de Psychanalyse de Paris.

Soirée GIACOMETTI, avec Claude Delay et France Huser, le 7 février, 18 h 30, 35 rue Jacob (selon nos habitudes !)

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CE jeudi 7 février, à partir de 18 h 30, est organisée suite au vif engouement d’Antoinette Fouque pour l’ouvrage de sa très chère amie (et consoeur psychanalyste) Claude Delay, « Giacometti, Alberto et Diego, l’histoire cachée » une grande soirée ART à l’Espace Des femmes. (35 rue Jacob, métro St-Germain des Prés)

Claude Delay m’a fait une impression spécialement forte la première fois que je l’ai entendue évoquer son essai, venant de sortir chez Fayard, puisse t-elle vous faire la même !

Notre maison exprime également sa chaude gratitude à France Huser, talentueuse critique au Nouvel Observateur, d’avoir accepté de dialoguer avec Claude Delay. En plus des livres de Claude Delay, vous aurez l’occasion de lui faire également dédicacer sa « Fille à lèvre d’orange », publié chez Gallimard qui sera disponible tout au long de la conférence.

Par ailleurs, LA nouvelle de 2008 est la prolongation de l’exposition de Colette Deblé jusqu’au 5 mars prochain ! Notre peintre fétiche de l’année (pour le moment, c’est l’unique !) nous honorera encore de sa rieuse présence lors de cette soirée Sculpture/Peinture (le livre de France Huser, adoré par ma délicieuse voisine de bureau, Aude Mathon – aux goûts de laquelle on peut se fier – évoque m’a t-elle confié la muse de Modigliani……)

De quoi vous ouvrir l’appétit sur le programme de cet inoubliable jeudi 7 février ! Trois gourmandises de choix : Giacometti, Modigliani et Colette Deblé ! La cerise sur les bouchées étant la découverte conjointe de l’enchanteresse Claude Delay accompagnée de son exquise lectrice France Huser… dont je vous copie l’éloge (Nouvel Observateur du 8 au 14 novembre 2007) :

Un livre de Claude delay
Giacometti Frères

Toute sa vie Diego Giacometti se sera effacé au profit de son aîné Alberto, dont il fut un des modèles favoris

Le premier visage qu’Alberto Giacometti dessina, à 12 ans, était celui de sa mère, Annetta. Il était son fils aîné, son préféré. Alors, à Stampa, ce village des Grisons cqui portait le nom de jeune fille d’Annetta, par un après-midi d’été, un petit garçon de 5 ans, Diego, tendit sa main droite sous la dame d’une machine agricole. La moitié du deuxième doigt et le bout du troisième furent coupés, le pouce abîmé. Cinquante ans plus tard, Diego avoua à son frère Alberto qu’il ne s’agissait pas d’un accident. Il voulait attirer sur lui l’attention de sa mère.

Dans un livre bouleversant, Claude Delay, qui connut Diego, explore les secrets des deux frères, le lien magique qui les unit. Diego dissimule sa mutilation et devient sculpteur, mais sa vie est d’abord consacrée à l’oeuvre de son frère. Il saura construire la plus légère armature comme le plus lourd des socles, il s’occupera du moulage en plâtre, de la patine des bronzes. « Diego, frère de travail, son ambidextre, sa sentinelle », écrit Claude Delay. Quand Alberto était à Paris, la mère n’avait-elle pas commandé à Diego : « Tu dois rejoindre ton frère ? le protéger » ?

La peinture chez les Giacometti est une histoire de la famille. A Stampa, Giovanni père et Cuno Amiet, le parrain d’Alberto, ne parlaient que des questions de la représentation. « Je savais, disait Giacometti, que je serais obligé, un jour, de m’asseoir devant le modèle, sur un tabouret, et d’essayer de copier ce que je vois. » En 1935, donc, il prend un modèle. Diego pose chaque matin. « La ressemblance ? Je ne reconnais plus les gens à force de les voir », confesse t-il à un journaliste qui lui demande : « Vous reconnaissez bien votre frère, tout de même ? » Et Giacometti de répondre : « Il a posé dix mille fois pour moi ; quand il pose, je ne le reconnais plus. »

A lire ces pages ferventes de Claude Delay, un extraordinaire portrait de Giacometti s’impose. Maigre, ridé, le regard tendu sous les paupières lourdes, il marche penché en avant, à l’image de ses sculptures – comme s’il devait lutter contre d’incommensurables « gouffres de vide ». Un sillage blanc le suit, un nuage de plâtre. Tous les jours, de sa voix rocailleuse, il appelle sa mère au téléphone, lui parlant dans le dialecte des Grisons, le bregagliote. Annette est là, sa femme, et Caroline, la radieuse, qu’iol appelle « la grisaille » parce qu’il la peint dans des couleurs grises. Elle pourra dire « j’étais son délire », et décrira à René Char sa plus belle nuit d’amour : toute la nuit, jusqu’à l’aube, elle avait marché et parlé avec Giacometti, le long de la voie ferrée, là où elle était venue le rejoindre, près de Stampa.

Sur son lit de mort, Giacometti regarde encore Diego. « On aurait cru », confia Diego, qu’il « dessinait avec les yeux ». Une dernière fois il luttait contre cette terreur qu’il éprouvait devant le vide qui isole chacun de nous dans l’espace. Une dernière fois, il tentait cette « aventure » qui consistait pour lui à « voir surgir quelque chose d’inconnu, chaque jour, dans le même visage ».

France Huser

A signaler : deux expositions « Giacometti, oeuvre gravé » à la BnF et « l’Atelier d’Alberto Giacometti » à Beaubourg.

Photo : Alberto Giacometti à côté des bustes de son frère Diego

Alberto Giacometti est né en 1901 en Suisse. Il s’installe à Paris en 1922. Diego, son cadet (né en 1902), le rejoint en 1927, année de la première exposition au Salon des Tuileries. Alberto est mort à Coire, en Suisse, en 1966, et Diego en 1985.

Réforme, article de Joël Schmidt sur Claude Delay (01.08)

Réforme Joël Schmidt

UN COUPLE DE FRERES

Un couple, oui, que celui formé par Alberto Giacometti et son frère Diego. Annetta, leur mère, donne l’ordre éternel à ce dernier de protéger son frère. Derrière la vie errante, clochardisante parfois, autodestructrice d’Alberto à l’exigence telle qu’il brisa si souvent ses oeuvres, dans l’ombre de ce peintre et sculpteur, halluciné parfois, se dresse souvent Diego qui vient à son secours, le calme de ses folies perfectionnistes, de ses amours difficiles, de ses relations conflictuelles avec les autres artistes de son temps. Claude Delay, avec Giacometti Alberto et Diego, l’histoire cachée, nous raconte cette sorte de vie double où Diego, maître dans l’art des meubles et de ses ornements, apporte toujours la lumière de son réconfort aux ténèbres d’Alberto, à ses angoisses, ses doutes, ses peurs de toutes les morts.

Psychanalyste et romancière, Claude Delay entrevoit dans la vie d’Alberto et dans celle de son frère une sorte de gémellité que l’image de la mère impose par sa longévité, parce qu’ils sont nés à un an d’intervalle du même ventre, parce que la première femme d’Alberto s’appellera Annette, avant que Caroline en devienne le dernier modèle. Rien n’échappe à la pensée interprétative mais sans outrance de Claude Delay pour nous expliquer cet étrange et indispensable couple de frères associé à des symboles psychanalytiques dont l’évidence comme la perspicacité paraissent souverainement indéniables. L’amitié qui lia l’auteur à Diego donne ce supplément de souffle qui fait d’un livre réussi un grand essai. Joël Schmidt

Edmonde Charles-Roux adore le livre de Claude Delay (La Provence, 02.02.08)

LIVRES – LA PROVENCE 2 février 2008

BIOGRAPHIE / LA PSYCHANALYSTE CLAUDE DELAY AUTEUR D’UN OUVRAGE REMARQUABLE

ALBERTO ET DIEGO GIACOMETTI LES FRERES INSEPARABLES

Photo : Sur la couverture de ce livre, l’un des plus beaux clichés de Cartier-Bresson. Alberto sous la pluie à Paris.

PAR EDMONDE CHARLES-ROUX
DE L’ACADEMIE GONCOURT

Il fallait que vienne le jour où Diego Giacometti sortirait de l’ombre, le jour où il passerait du rôle de l’assistant rarement nommé et du protecteur ignoré de son frère, à celui de l’alter ego de son illustre aîné. Alberto Giacometti, sculpteur et peintre de génie, artiste de stature internationale. Or, c’est chose faite avec la parution d’une biographie intimiste, dont l’auteur Claude Delay, écrivain et psychanalyste, se trouve avoir été une amie de Diego.

J’ai abordé les premières pages de cet ouvrage avec des réserves. Qu’avais-je à craindre ? Trop de « psy » ? Je sentais comme une peur que le souvenir que je gardais d’Alberto et des beaux dimanches passés chez Derain, à Chambourcy, avec Balthus et lui, allait s’en trouver changé, bousculé. Je suis sortie de cette lecture conquise et émue.

C’est le moment où jamais de lire ce livre si on veut mieux apprécier les rétrospectives consacrées à l’oeuvre d’Alberto qui se succèdent dans les plus grands musées européens et pour mieux comprendre l’étonnant couple que formaient les deux frères. Alberto, le perpétuel angoissé, fit de son frère Diego son modèle favori, son fondeur et son conseiller. Diego, lui, oeuvra toute sa vie au profit de son frère. Il deviendra pour Alberto « son frère de travail, son ambidextre, sa sentinelle », nous dit Claude delay.

Sur la couverture de ce livre, l’un des plus beaux clichés de Cartier-Bresson. Une photo célèbre, celle d’Alberto sous la pluie qui tombe sur le quartier d’Alésia à Paris. Cartier-Bresson l’a surpris non loin de la rue Hippolyte Maindron, à deux pas des ateliers des deux frères. Alberto traverse dans les clous, se faisant un abri de son imperméable. Sa célèbre tignasse apparaît à peine. Etrange figure à la tête à demi cachée et qui avance…

Alberto et Diego sont indissociables. Ils sont nés à treize mois d’écart. Alberto en 1901, Diego en 1902. Leur père était un peintre impressionniste reconnu, leur mère, Anetta, une femme rayonnante, mère de quatre enfants qui vivaient tous au village de Stampa, dans les Alpes suisses et grisonnes, fiefs de protestants austères. Le jeune Alberto dessine tout ce qu’il voit. Plus tard, il fera poser son frère Diego à vie.
En Italie où il accompagne son père, Alberto est bouleversé par Tintoret. Puis à Padoue nouvelle découverte et nouveau choc : Giotto. S’étant décidé pour la sculpture, Alberto est envoyé à Paris. Il y suivra l’enseignement de Bourdelle de 1922 à 1927.

Alberto est un étudiant solitaire qui travaille d’arrache-pied et que son maître n’apprécie guère. Et quand il réussit à montrer pour la première fois deux de ses oeuvres, Bourdelle lui dit : « On peut faire des choses comme ça chez soi mais on ne les montre pas… ». Le jeune provincial suisse en quête d’un vrai contact le trouve en la personne d’un grand artiste nommé Laurens.

Enfin le jour vint où les collectionneurs s’emparèrent des productions de Diego encore confidentielles tandis que les marchands firent main basse sur les premières oeuvres d’Alberto.
Le livre de Claude Delay éclaire de façon nouvelle la manière dont les deux frères se rendirent indispensables l’un à l’autre. Et puis, Claude Delay écrit bien et d’une écriture à elle. Il faut avoir lu son livre.

Le récit biographique de Claude Delay, préfacé par Jacques Laurent, sur le fondateur du restaurant Roger la Grenouille (accueillant la remise du Prix de la Page 112 en 2015 à Sylvain Tesson)

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Ce livre de Claude Delay est aussi un restaurant où a été remis le 3ème Prix de la Page 112 à Sylvain Tesson mercredi 11 mars 2015

« Je voulais trouver une place où l’on mange… Je pensais qu’à une chose, c’est de manger. » C’est Roger Spinhirni, dit Roger la Grenouille, qui parle. Sa mère qui l’abandonne, son enfance misérable, l’orphelinat d’Elancourt, il n’oubliera jamais. Sa vie entière est une faim insatiable ; il n’a de cesse de la nourrir des souvenirs qu’il collectionne dans l’antre fétichiste de son restaurant de la rue des Grands Augustins. Manger, et surtout, faire manger, c’est le coeur de sa vie. Balthus, Fargue, Vitrac, Picasso, les Joliot-Curie, Mistinguett, Malraux, et bien d’autres, tous ses habitués, ses familiers, sa famille, attablés serrés comme on fait chez lui, l’ont compris. 

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Aujourd’hui, à la suite des artistes, des intellectuels et des hommes politiques, les touristes du monde entier se bousculent pour connaître l’un des lieux célèbres de Paris.

Mais Roger qui ramasse encore les miettes de pain sur les tables, s’il aime les grands de ce monde, nourrit aussi, et pour rien, les carabins sans le sou, les poètes affamés, les clochards et les gosses du quartier.

Claude Delay, subtilement, le laisse parler, et comme c’est son métier, elle déchiffre ses dires avec science, sympathie et humour.

« Ce n’est pas un hasard, dit Jacques Laurent, dans sa préface, que Claude Delay, après avoir écrit un livre sur Coco Chanel, en écrit un sur Roger la Grenouille. Cette jeune femme est attirée par les mystères de Paris. »

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