Alliance des Femmes pour la Démocratie – Présidente : Antoinette Fouque
Communiqué du 18 août 2009
Aung San Suu Kyi vient de faire appel du verdict honteux qui lui a été infligé par un tribunal birman aux ordres de la junte. Antoinette Fouque et l’Alliance des Femmes pour la Démocratie (AFD) en appellent aux gouvernants du monde entier, aux autorités de l’Union européenne et de l’ONU, pour une action efficace en vue de sa libération immédiate, de celle de tous les prisonniers politiques et de l’ouverture d’un processus authentique de démocratisation en Birmanie, avant les pseudo-élections prévues en 2010.
Aung San Suu Kyi a scellé, dès 1988, une alliance avec le peuple birman pour une lutte non-violente et résolue contre une dictature cruelle et corrompue. En 1990, elle et son parti, la Ligue nationale pour la démocratie, l’emportaient massivement aux uniques élections réellement libres ayant eu lieu dans le pays, mais ces résultats ont été rejetés par les militaires.
Depuis lors, la Prix Nobel de la Paix donne au monde un exemple de combativité intelligente et d’extraordinaire dignité. Privée de liberté depuis quatorze ans, elle continue à méditer, penser, résister, agir… « Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur (…). Aucune machinerie d’Etat, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de resurgir encore et toujours », a-t-elle écrit dans son livre, Se libérer de la peur (Editions Des femmes, 1991).
L’AFD continuera sans relâche à manifester sa solidarité, en partenariat avec les ONG et les personnes engagées dans ce combat, telles qu’Info Birmanie, la Communauté birmane de France, Jane Birkin, France-Tibet, Femmes solidaires, Amnesty International, la Ligue des Droits de l’Homme…
Contact presse : 06 84 36 31 85





















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Mais au moins, celle-ci détonnait. Carla BRUNI a eu des phrases d’anthologie qui ont rendu une dignité à toutes ces épicuriennes que les bonnes moeurs condamnent. « Je préfère qu’on me traite de prédatrice plutôt que de vieux sac à puces »balançait elle quand on lui reprochait d’envoûter les hommes mariés. La grâce des garces… Sa tirade la plus célèbre elle l’a offerte à « Madame Le Figaro »: « Je m’ennuie follement dans la monogamie. [..] Je suis monogame de temps en temps, mais je préfère la polygamie et la polyandrie. […] Moi, je ne cherche pas particulièrement l’établissement des choses: l’amour et le couple ne me rassurent pas. Je ne me sens jamais en couple, pourtant j’ai un amoureux que j’aime et qui vit avec moi. C’est mon côté garçon. » Warren BEATTY, sors de ce corps! C’était formidable de balancer un truc pareil! C’était au début des années 2000,. Pour nous, les filles de 30-35 ans, ça sonnait comme un slogan féministe. Encore une fois, nous ne disposions que de ça, des slogans et des images. Puisque les générations s’étaient offert la révolution, les pavés dans la mare, les raisonnement inédits, les débats les plus intéressants comme la remise en question de l’instinct maternel; puisque le combat pour l’émancipation commençait à se déplacer vers la banlieue, où la situation devenait urgente, il nous restait ce féminisme intuitif, non-politisé, indépendant de toute idéologie et, surtout, basé sur une très nette tendresse pour les garçons (peut-être était-ce la meilleure part de digestion des années précédentes…). En attendant, quelle plus belle représentante que cette aristocrate libertine, assumant un tableau de chasse exigeant? Quoi de plus libérateurqu’une fille magnifique qui joue au Don-Juan? Qui se moque du qu’en dira-t-on, offrant à toutes les gourmandes le statut de reine? Une fille plus hétérosexuelle que Monique WITTING et moins rancunière que Valérie SOLANAS. Qui préfère la pratique égalitaire aux harangues, et la répartie cinglante à la radicalité tapageuse. Une bonne vivante, quoi.
Le Choix des Dames : Le Pouvoir des Femmes

JUSTE


Flora Tristan