Florian MERRIEN, médaillé d’or paralympique de tennis de tennis de table devient parrain de la première promo Maths Sup CPGE MPII 2021 !

Tous les jeudis, webinar de présentation de l’école sur zoom mais en plus, lundi 31 mai à 18h Live Instagram avec la communauté de my_Parcoursup, la communauté qui monte pour aider les jeunes à s’orienter dans leurs choix d’études.
Une communauté de plus de 68 000 abonnés!
Florian MERRIEN, médaillé d’or paralympique de tennis de tennis de table (il est également triple médaillé aux Jeux Paralympiques, double champion du Monde et sextuple champion d’Europe)  s’engage aux côtés de l’IFESD et devient parrain de la première promo Maths Sup CPGE MPII 2021 ! 

En pleine préparation des Jeux Paralympiques de Tokyo, Florian Merrien rejoint l’aventure IFESD et apporte son soutien à ce projet pédagogique numérique innovant qui s’engage pour l’égalité des chances à la préparation des concours des grandes écoles d’ingénieur en ouvrant 2 classes de Maths sup en ligne en septembre : une Math Sup CPGE MPSI classique mais également le nouveau programme de Maths Sup CPGE MPII (informatique) qui prépare spécifiquement aux écoles d’ingénieurs en informatique et nouvelles technologies.


Ce  nouvel engagement de Florian, cette fois aux côtés des nouveaux acteurs de l’enseignement numérique, complète son travail d’accompagnement , de pédagogie qu’il mène auprès des entreprises et des collèges pour mieux faire connaître l’handicap, contribuer à une société plus inclusive où l’individu, sa personnalité intrinsèque et ses talents, l’emportent sur son origine ou sa condition physique.

– Pourquoi avoir fait le choix de l’IFESD?

« Lorsqu’Eric et Sylvie m’ont présenté le projet de l’IFESD, monté pendant la période COVID et les progrès réalisés par les élèves, tout ça en distanciel, j’ai trouvé que cette initiative pouvait faire une vraie différence dans les parcours professionnels de tous ceux qui se trouvent limités dans leurs déplacements, valides ou non valides. La communauté handi bien sûr, pour laquelle l’accès à un internat reste très difficile. Mais pas uniquement ! Partir, c’est aussi se couper de son cercle familial, amical, de son encadrement sportif et pour un athlète, ce sont des briques nécessaires à sa performance au plus haut niveau! Alors pouvoir faire ses études de chez soi, avec un rythme calé, très organisé, c’est une vraie chance supplémentaire pour ne pas avoir à choisir entre sport et études. Alors apporter mon soutien à l’IFESD m’a semblé naturel »


« L’autre partie du projet IFESD qui me plaît particulièrement est sa manière d’aborder la construction des cours et de tout miser sur l’efficacité de l’apprentissage. Le principe des séquences entre cours magistraux et exercices, qui permettent une meilleure assimilation des contenus académiques et se concentre sur la répétition des exos, l’acquisition des réflexes de résolution des exercices me parle en tant qu’athlète. Comme en ping pong où à force de répéter nos gestes, ils deviennent naturels et nous permettent le jour J de sauver LE point décisif du match. Je m’imagine un concours de grandes écoles, c’est finalement une échéance, comme un championnat. Passer du temps à étudier, oui ! Mais dans le bon sens ! Il faut acquérir des réflexes pour être efficace le jour du concours mais éviter le bachotage qui épuise, les heures d’études à rallonge qui ne laissent pas le temps au cerveau, comme au corps, de s’approprier l’enseignement. C’est aussi un point sur lequel j’insiste avec mes jeunes co-équipiers de l’équipe de France : la juste répartition entre temps d’entraînement et temps de repos pour être à son optimum le jour du Championnat ! »

« Un autre point me tient à coeur : la confiance en soi et en ses rêves, quelles que soient les situations

Réussir à atteindre son rêve de devenir ingénieur informatique ou aéronautique ( et pourquoi pas rejoindre Space X demain :)), c’est possible ; tout comme il est possible d’être champion du monde de ping pong en étant dans un fauteuil roulant !
C’est ce que toute l’équipe de France handi prouve à chaque compétition, quelle que soit la discipline et pourtant y croire au démarrage n’était, pour chacun d’entre nous, pas une évidence.

Alors pour celles, oui je pense aux filles aussi, et ceux qui veulent devenir Ingénieur, d’où qu’ils viennent, valides ou non valides, foncez ! 

Réussir c’est 3 ingrédients :
1.Croire en son rêve
2. Rencontrer les bonnes personnes
3. S’engager dans sa pratique, s’organiser pour se donner les moyens de la réussite le D-Day
Toute l’équipe de l’IFESD, sera à vos côtés pour vous y aider ! Je leur fais confiance pour ça. Et je serai à leur côté à mon retour de Tokyo! 😉 »

Bio en bas de communiqué reprise sur la base de ton wikipedia (l’attachée de presse fera la synthèse)

Florian Merrien (né le 21 novembre 1984 à Mont-Saint-Aignan) est un pongiste handisport français. En fauteuil roulant depuis l’âge de 18 mois à la suite d’un virus dans la moelle épinière, Florian découvre le tennis de table à 10 ans sur les conseils de son kinésithérapeute. Il rejoint alors le club du Tennis de Table Grand Quevilly (76). Premier stage Equipe de France à 14 ans, il en devient membre à 18 ans et participe à ses premières compétitions internationales. Il termine au pied du podium des championnats d’Europe à Zagreb (Croatie) en 2003 (quart de finale en simple et 4eme par équipe). En 2005, il remporte sa première médaille d’or aux championnats d’Europe (individuel) avant même de devenir champion de France. Dès l’année suivante, il devient champion du monde par Equipe à Montreux (Suisse) en 2006 et confirme son titre de Champion d’Europe (titres en individuel et par équipe en 2007 et 2009). Il devient en 2008 Champion Paralympique par Equipe aux Jeux Paralympiques de Pékin devant 6 000 personnes. En 2010, l’équipe de France est à nouveau championne du monde à Gwangju (Corée du Sud). En 2012, aux Jeux Paralympiques de Londres, il décroche une médaille de bronze par équipe et cumule plusieurs médailles dans la foulée : aux championnats d’Europe 2013 (Or par équipe & bronze en individuel) et 2015 (argent par équipe & bronze en individuel), et aux championnats du monde 2014 (bronze en individuel et par équipe) Aux Jeux Paralympiques de Rio 2016, Il remporte à nouveau la médaille de bronze en individuel. Il confirme dans les années suivantes en remportant : aux championnats d’Europe 2017 (argent par équipe & en individuel) et 2019 (argent par équipe & en individuel) et aux championnats du monde 2017 (argent par équipe). Il participera en 2021 à ses 4èmes Jeux Paralympiques. 

IFESD, une initiative d’Eric Jeux pour l’enseignement en temps de Coronavirus

Le portail créé par l’entrepreneur Eric Jeux pour faciliter l’enseignement en période confinée (et de manière gratuite !) est accessible à l’adresse suivante: ifesd.fr
 contact presse : guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

IFESD, une initiative pour l’enseignement en temps de Coronavirus

Le portail IFESD.fr, d’enseignement à distance est proposé gratuitement aux professeurs qui le souhaitaient et à leurs élèves jusqu’à la fin de l’année scolaire. Lancé en avril par le bouche à oreille, une vingtaine de professeurs l’ont adopté et il est maintenant utilisé journellement par un millier d’élèves de collège et de lycée.

Il s’agit d’une plateforme pour dispenser des cours à distance qui s’appuie sur la technologie MOODLE, logiciel libre, le plus ancien et l’un des plus utilisés dans le monde par les universités et les écoles pour l’enseignement en ligne.

Dès le début du confinement, Eric Jeux a remarqué la difficulté des professeurs pour assurer leur cours et le rendre accessibles à tous leurs élèves quel que soit leur niveau d’équipement connecté. Certes, la solution proposée ne permet pas d’atteindre les élèves qui ne possèdent ni smartphone, ni tablette, ni ordinateur, mais elle est accessible à tous sans difficulté, avec une bonne sécurité qui évite les intrusions malignes au milieu des visioconférences. Elle résout surtout le problème suivant, certains professeurs donnent des devoirs et des leçons à réaliser en autonomie, d’autres proposent de longues visioconférences où ils parlent à leur classe, d’autres encore alternent ces pratiques d’une fois sur l’autre. La dynamique et la motivation d’une classe ne peuvent être maintenues dans ces conditions.

Il est nécessaire de provoquer l’interaction avec les élèves régulièrement et de retenir leur attention par tous les moyens pédagogiques pour leur permettre d’apprendre et de progresser. C’est l’objet du portail IFESD qui permet au professeur de construire son cours comme une succession d’activités alternant les moments où le professeur parle aux élèves, les questions auxquels ils doivent tous répondre par écrit ou à l’oral, les vidéos à regarder, les textes à lire, les exercices à faire. Le professeur a la possibilité de structurer son cours avec une dynamique comparable à celle de la classe en présence, et les élèves se trouvent engagés dans un processus qui maintient leur attention et les focalisent.

De plus le portail fort d’une technologie avec plus de vingt ans d’expérience, est remarquablement facile d’abord tant pour les élèves que pour les professeurs. Les outils informatiques ont une très bonne ergonomie qui permet aux professeurs, même les plus réfractaires aux outils numériques, de les prendre en main rapidement et d’en tirer parti pour dynamiser leur cours. Depuis l’ouverture de la plateforme, chaque semaine, des webinars et des tutoriels sont proposés aux professeurs pour améliorer leur usage.

Eric Jeux est entrepreneur et écrivain de science-fiction pour les ados. Il a fondé plusieurs sociétés dans le domaine du numérique ; et depuis trois ans, il écume les collèges et les lycées en relation avec les professeurs de français, pour aller à la rencontre des jeunes, leur présenter sa saga « le Temps des Infralents » et les engager à lire et à écrire à travers des ateliers d’écriture et un concours autour de sa saga.

OPERATION CORONAVIRUS : un texte inédit de Eric Jeux

Balustrade Coronavirus, auteurs vertus du confinement

Balustrade coronavirus, auteurs sur les vertus du confinement

Eric Jeux, auteur de la saga pour adolescents « Le Temps des infralents »

Mes personnages vivent dans un monde virtuel où ils ont la capacité de façonner la réalité en fonction de leurs souhaits. Cela pose la question de l’imagination puisque pour pouvoir créer un objet, un lieu, voire un animal, il faut d’abord l’imaginer, c’est-à-dire en construire l’image et toutes les caractéristiques à l’intérieur de son cerveau.  (…) Ce qui compte, c’est d’ouvrir les portes de ses mondes virtuels et de les sonder, les nourrir, afin d’aider notre esprit à combattre l’enfermement : le rétrécissement. Nous pouvons nous appuyer sur des paysages connus, sur des souvenirs ou des photos dès lors qu’ils  sont le tremplin, le point d’appui pour le grand saut dans notre imaginaire. Nous ne sommes pas condamnés à l’angoisse et la déprime, contre lesquelles les petits écrans ne nous permettront pas seuls de lutter. Il nous faut aller puiser à d’autres sources, telles la lecture, pour retrouver les trésors oubliés de nos mondes intérieurs. N’hésitons pas à les explorer, à nous y promener. Ils nous aideront mieux que tout divertissement à respirer et à nous libérer le temps de ce confinement. Lire la suite de son texte en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/operation-coronavirus-lecrivain-pour-adolescents-eric-jeux-contribue/

Opération Coronavirus, l’écrivain pour adolescents Eric Jeux contribue

Pour échapper au confinement, par Eric Jeux

Atteint par le Coronavirus la veille, ce début de confinement m’a paru bien naturel. Heureusement pour moi, les symptômes que je ressentais étaient légers : petite fièvre, grattements de gorge, maux de tête et courbatures. Ils étaient de l’ordre d’un gros rhume. Sans doute en temps normal, j’aurais poursuivi ma vie habituelle. Cette fois-ci, il s’agissait d’éviter tout contact afin de ne pas transmettre davantage la maladie à des gens plus fragiles ou moins chanceux que moi. Je restai donc cloitré en attendant que le mal passe, incapable d’une activité intellectuelle et créative, et livré à mes seuls démons intérieurs. Au bout de quatre jours, les symptômes de la maladie disparaissant, je retrouvai ma sérénité et mon imagination. Je pouvais donc à nouveau m’intéresser au sort de mes chersInfralents, les héros de ma saga de science-fiction.

Mes personnages vivent dans un monde virtuel où ils ont la capacité de façonner la réalité en fonction de leurs souhaits. Cela pose la question de l’imagination puisque pour pouvoir créer un objet, un lieu, voire un animal, il faut d’abord l’imaginer, c’est-à-dire en construire l’image et toutes les caractéristiques à l’intérieur de son cerveau. J’ai pu me rendre compte lors de mes nombreuses visites dans les collèges et les lycées, que ce travail d’imagination n’est pas du tout évident pour la plupart des gens et mêmes des ados. Il s’agit pourtant d’une capacité toute naturelle puisque le monde dans lequel nous vivons n’est pas seulement le monde extérieur tel qu’il nous est donné, mais surtout le monde tel que nous nous le représentons. A chaque instant, notre cerveau crée à partir de nos sens, une représentation complète du monde extérieur et c’est dans cette représentation personnelle que nous vivons.

Il est donc tout à fait possible et même naturel d’utiliser nos capacités cérébrales pour créer des représentations de réalités alternatives pour nous y échapper : «  Je m’imagine dans une verte prairie vallonnée, l’herbe odorante effleure mes pieds nus, je marche au gré d’une pente douce par les méandres herbeux jusqu’à la mer qui se dévoile d’un coup. J’aspire à grand coup, l’air frais et iodé se mêle aux effluves tièdes de fleurs et de foins… »

Personnellement, je suis attiré par les grands espaces, tel se retrouvera plutôt dans un stade bondé, tel autre sur une piste de danse survoltée. Ce qui compte, c’est d’ouvrir les portes de ses mondes virtuels et de les sonder, les nourrir, afin d’aider notre esprit à combattre l’enfermement : le rétrécissement. Nous pouvons nous appuyer sur des paysages connus, sur des souvenirs ou des photos dès lors qu’ils  sont le tremplin, le point d’appui pour le grand saut dans notre imaginaire. Nous ne sommes pas condamnés à l’angoisse et la déprime, contre lesquelles les petits écrans ne nous permettront pas seuls de lutter. Il nous faut aller puiser à d’autres sources, telles la lecture, pour retrouver les trésors oubliés de nos mondes intérieurs. N’hésitons pas à les explorer, à nous y promener. Ils nous aideront mieux que tout divertissement à respirer et à nous libérer le temps de ce confinement.

Eric Jeux

Le temps des Infralents chez PGDR 

Tome 1 : L’envol de Lena, Tome 2 : Les chimères de Karl.

Marie-Ange de Montesquieu reçoit Caroll Le Fur et Eric Jeux, deux auteurs spécialisés dans l’adolescence de Balustrade

Réécoutez l’émission de Radio Notre Dame avec Caroll Le Fur auteur de « Qu’est ce que tu veux faire plus tard ? » (Eyrolles), coach de parents de lycéens pour les aider à trouver leur voie chez et Eric Jeux auteur d’une saga pour adolescents « Le Temps des infralents » (éditions Pierre-Guillaume de Roux) : https://radionotredame.net/emissions/enquetedesens/04-03-2020/

Caroll Le Fur“Qu’est ce que tu veux faire plus tard ?” Eyrolles

Eric Jeux : Ingénieur polytechnicien passionné de science-fiction, il a écrit plusieurs ouvrages de science-fiction dont “Le temps des infralents”, saga de science fiction pour ados qui se déroule dans le monde virtuel où s’est réfugiée l’humanité après avoir fui la terre dévastée, tout continue comme avant. il intervient dans les collèges régulièrement pour inciter les enfants à lire et à écrire.

François Moreau : président de LHH (Pour lui la transformation des métiers va s’accélérer sous l’impulsion des technologies, des enjeux écologiques et des modes de consommation)

Argoul continue d’aimer la saga des Infralents d’Eric Jeux

Eric Jeux, Les chimères de Karl

Ce roman de science-fiction pour ados fait suite au premier volume, L’envol de Lena, paru en 2017 en autoédition sous le titre Le maître des temps et chroniqué sur ce blog. Le succès est venu : les ados adorent. Les éditions Pierre Guillaume de Roux ont alors repris la saga sous le titre Le temps des Infralents et publié la suite, en reprenant le premier volume.

Autant le premier tome privilégiait les filles, autant le second est destiné aux garçons. Il mêle la technologie qui libère l’imaginaire, la pédagogie qui fait alterner recherche en bibliothèque virtuelle et réalisation de cas pratiques en commun, la vie de groupe qui oppose ou allie les Maisons du collège entre elles. Roman d’initiation à la vie adulte et au monde complexe tel qu’il est, le tome de Karl, 14 ans, est consacré à l’écologie. Le tome premier de Lena, 13 ans, était consacré aux relations politiques pour travailler ensemble.

J’avoue préférer le second tome, celui de Karl, à mon avis mieux réussi dans sa démonstration initiatique. L’écologie est une chose trop sérieuse pour qu’on la confie aux écologistes autoproclamés, qui font de la tactique politicienne plus que de l’équilibre harmonique. Ici, les adolescents mettent la main à la pâte, filles comme garçons. Ils sont guidés par leurs professeurs, parfois un brin mystiques ou apprentis-sorciers. Mais ils doivent tout explorer, même le pire, pour avancer. Ce n’est que par l’erreur que l’on progresse en expérience et – tel est l’idéal – en sagesse.

Le monde virtuel dans lequel les jeunes évoluent est expliqué en une page d’introduction : le « réchauffement climatique » a engendré des « famines » et « en Europe, la seule échappatoire a été la virtualisation ».En Europe seulement ? Les corps physiques ont été « abandonnés » à l’état de cadavres pour vivre dans un monde virtuel, informatique, où le Système s’autoproduit. Les adultes virtuels ont ainsi pu avoir des enfants virtuels qui grandissent et atteignent désormais la période adolescente. Ce sont eux que le collège Poltec forme « à programmer les systèmes virtuels ».

Tout est permis et, l’année de Karl, il s’agit de créer du vivant. L’environnement du collège est donc ensemencé de plantes au hasard, mais un cactus prolifère et étouffe toutes les autres ; il faut alors créer un insecte prédateur qui va réguler l’espèce. Mais l’insecte prolifère et bouffe tout ce qui pousse ; il faut alors créer araignées et oiseaux comme prédateurs qui vont réguler l’espèce. Et ainsi de suite. La tâche consiste à recréer un milieu équilibré entre tout ce qui vit, autorégulé comme dans la vraie vie sur la vraie terre.

Les élèves commencent par copier ce qu’ils trouvent en bibliothèque : les panthères, les zèbres, les rats, les chats. Puis on leur demande de l’imagination – c’est alors que tout se complique. Rien de tel, dans l’univers scolaire, que la compétition pour motiver les individus et les forcer à travailler en équipe. Marco, le fondateur de l’école, invente un concours de chimères. Il s’agit de créer des animaux imaginaires puissants et rusés, et de les faire combattre à mort. Le survivant fera gagner son équipe. Aussitôt dit, aussitôt fait, et les programmes d’hybridation sont mis à contribution pour créer des sortes de dragons volant crachant le feu quasi invulnérables. Mais, le jour de la compétition, rien ne se passe comme prévu…

Le collège finit par être détruit et ses élèves comme ses professeurs éventrés, croqués, avalés, incendiés (l’imagination raffine de sadisme). Heureusement que nous sommes dans le virtuel et que le programme de Restauration fonctionne ! Chacun est recréé tel qu’il était avant, sans même le souvenir des douleurs atroces qu’il a vécu juste avant sa mort. Dans l’action, le collège se recrée grâce à la diversion d’une petite chatte que je connais dans la réalité de notre monde : Jasmine. Elle permet de détourner l’attention d’une chimère assez longtemps pour que Karl restauré puisse se cacher et entreprendre de sauver tous les autres. La chatte de l’attachée de presse devient un personnage littéraire pour ados, elle devrait susciter un engouement et donner son nom à de vrais chatons.

Ce second tome en reste aux platitudes puritaines sur l’attrait entre garçons et filles. Le bal » conventionnel de fin d’année scolaire, calqué sur les traditions des collèges américains, permet à la fille la plus riche de la famille la plus puissante de parader dans le virtuel comme dans la réalité, sans que les émois du corps aient leur part autrement que par la musique et la danse.

Il reste cependant assez bien écrit, tout au présent et sans difficultés de langage, sauf quelques fautes de français ou d’orthographe que les logiciels de correction (évidemment américains) ont laissé passer dans leur ignorance : « tâche » ou lieu de tache (sur une panthère), « résonner » au lieu de raisonner, « qu’il meurt » au lieu du subjonctif qu’il meure, « afféré » au lieu d’affairé. Une relecture professionnelle serait de rigueur pour présenter aux ados une langue française exempte de tout laxisme.

Présentée à titre d’exercice pédagogique dans certains collèges remerciés en fin de volume, la saga semble enthousiasmer les jeunes imaginations. Elle est mieux adaptée à l’esprit cartésien que les références gothiques de Harry Potter mais fonctionne sur le même thème. De quoi encourager la lecture, la programmation et le jeu avec le monde !

Eric Jeux, Les chimères de Karl – Le temps des Infralents 2, 2019, édition Pierre Guillaume de Roux, 270 pages, €17.99

Eric Jeux, L’envol de Lena – Le temps des Infralents 1, 2017, réédition Pierre Guillaume de Roux 2019, 240 pages, €17.99 

Attachée de presse Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

 

Dans Le Dit des Mots, le professeur de français François Cardinali offre une lecture juste et intelligente des Infralents d’Eric Jeux

Un maître du temps virtuel…

Et si, dans un avenir proche, le virtuel devenait la loi ? En partant de ce pari, Eric Jeux embarque le lecteur dans les deux premiers volumes de sa saga (*) – L’Envol de Lena et Les Chimères de Karl – au cœur d’un  monde futur. Mais il ne perd pas pour autant contact avec certaines valeurs actuelles.

Ingénieur de formation, passionné « depuis son plus jeune âge de science-fiction », entrepreneur dans le photovoltaïque, Eric Jeux n’était pas prédestiné à devenir écrivain. S’il a passé quelques années du côté de San Francisco, c’est en Belgique qu’il a récemment décidé de sauter le pas et de mettre à écrire.

S’inspirant de discussions avec son premier public, ses enfants, il y publie à compte d’auteur, donc confidentiellement, L’Envol de Lena. Le bouche-à-oreille aidant, ce premier roman connaît un succès d’estime au point de titiller la curiosité d’un éditeur parisien, Pierre-Guillaume Roux, qui décide de lancer une collection pour « Ados ». Il a profité de la sortie du tome 2 de la saga, Les Chimères de Karl , pour rééditer le premier volume avec en couverture une création originale colorée pour frapper les esprits et titiller la curiosité des lecteurs.

Et l’histoire justement ? Elle plonge d’emblée le lecteur dans un nouveau monde. Sur une Terre, où de famines en réchauffement climatique, l’Europe a fait le choix de la Virtualisation, les gens ont abandonné leur corps physique pour vivre dans une copie virtuelle de leur univers où la mort n’existe plus. Au bout de quelques années, les premiers enfants de la virtualité ont vu le jour. Dans L’Envol de Lena, on suit ces premiers adolescents, Karl et Léna en tête, qui se rencontrent à l’école Poltec. Un lieu dont les élèves vont pouvoir concevoir l’architecture. Pour autant, cette société en modèle réduit connaît des tensions classiques, tout simplement car trois univers virtuels y cohabitant : le monde des Infralents, celui de Mecan et celui de Softalin. Et ce, avec un petit détail : la vitesse de vie est différente d’un monde à l’autre, comme le note Eric Jeux : « Alors que sur Infralent, la Virtualisation a eu lieu vingt-cinq ans auparavant, cent cinquante ans se sont écoulés sur Mecan et mille cinq cents sur Softalin.« 

Si le premier tome installe les principaux protagonistes de l’histoire, confrontés aux premiers pièges de la virtualisation, l’histoire décolle vraiment dans Les Chimères de Karl. Là les élèves sont confrontés à la création d’objets et d’animaux, les fameuses chimère, et doivent trouver les solutions quand leurs créatures deviennent plus qu’envahissantes. Leurs professeurs ne sont pas à piquer des hannetons et on se dit qu’Eric Jeux a dû, implicitement, régler quelques vieux comptes avec d’anciens enseignants dans ce récit né de sa riche imagination. Clonvar, la censeur de Poltec chargé de la discipline, est au arriviste autoritaire quand la professeur d’histoire, Madame Flappy aurait toute sa place dans Les Choristes, tant son enseignement semble sorti de la nuit des temps.

Nourrissant son histoire de clins d’œil à l’univers numérique – les Mecans portent ainsi des noms de touche d’ordinateur – Eric Jeux embarque le lecteur – les adultes pourront eux-aussi prendre du plaisir à découvrir cette vie virtuelle – dans des aventures qui peuvent être violentes mais, la mort étant absente, jamais fatales ni désespérées.

De séquence en séquence, il y glisse implicitement la défense de quelques valeurs fortes de la vie en société : tolérance, travail en équipe, respect de la démocratie, défense de l’environnement… Ainsi quand les élèves parviennent à créer des animaux, la jeune Enter lance à un camarade: « Depuis qu’on a la possibilité de créer des animaux, c’est comme des joues, personne ne se rend compte qu’il s’agit d’être sensibles, c’est nous qui avons une responsabilité vis-à-vis d’eux, pas l’inverse. Nous devons en faire des êtres libres. »

Quand l’auteur passe à l’action, on sent qu’il a assimilé bien des trouvailles des jeux vidéos, le combat titanesque des chimères en apporte la preuve avec des luttes sans merci entre des créatures nées de la folie adolescente.

Pour nourrir cette saga, Eric Jeux a eu l’idée de faire participer des collégiens. Avec son enthousiasme pour seul viatique, il vient se raconter dans les collèges, invitant les élèves à lui donner des idées pour la suite de la saga, qu’il intégrera – mais en citant ses sources- dans le volume 3 qui est en gestation et verra l’éclosion de nouveaux mondes virtuels.

En tout cas, ces deux volumes mériteraient que leur succès ne soit pas, lui, virtuel…

(*) Ed. Pierre Guillame de Roux

Eric Jeux, auteur pour adolescents, sillonnant la France pour parler de littérature à tous les collégiens

Eric Jeux poursuit sa tournée des collèges pour inciter les jeunes à lire et les initier à la création littéraire en participant à l’écriture de la suite de sa saga de science-fiction « Le Temps des Infralents » !

Il parcourt indifféremment toute la France, des villes, mais aussi la province et la banlieue et fait partager son amour de la transmission aux profs et aux ados.

Concours créatif d’écriture pour les collégiens : donner des idées à Eric Jeux pour le tome suivant de sa saga

Dans la saga Le temps des Infralents, les ados apprennent à maîtriser le monde virtuel dans lequel ils vivent. Ils construisent leur propre école dans L’envol de Lena et la peuplent d’une horde d’êtres vivants réels ou imaginaires dans Les chimères de Karl. Cela ne se fait pas sans douleur, ils doivent contrer de nombreuses intrigues visant à les exclure de l’école. 

Dans le troisième tome, nos héros vont réaliser leurs propres mondes virtuels. Participez à la création de la suite de la saga ! Mettez vous à la place des élèves de Poltec, en imaginant des mondes virtuels miniatures. Grace au Concours Créatif, l’auteur, Eric Jeux, recueille les idées des fans. Les gagnants du concours voient leur idée intégrée à la trame de l’histoire et reçoivent un prix de cinquante euros. 
Les gagnants seront sélectionnés en juin et à la rentrée de septembre. Tout le monde peut participer via le site web : www.infralent.com, les comptes facebook et Instagram : infralent.