Nous deux du 18 janvier met à l’honneur le philosophe Emmanuel Jaffelin
Guilaine Depis, attachée de presse (Balustrade)
Rampe de lancement ! Appuyez-vous sur la balustrade !
Nous deux du 18 janvier met à l’honneur le philosophe Emmanuel Jaffelin
Le rendez-vous parisien de la mode Who’s Next se tient du 21 au 24 janvier à la Porte de Versailles (Paris XVe). Comme à son habitude, le salon proposera un cycle de conférences et ateliers dédiés aux grandes tendances du marché, organisés en collaboration avec la Fédération française du prêt-à-porter féminin (FFPAPF). Avec cette fois comme nouvelle thématique la notion de « mode virtuelle » introduite par les NFT.
Actualité Société inclusive – par guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85
Pour rebondir sur les propos d’Eric Zemmour qui ont lancé une polémique autour des enfants en situation de handicap mental, Balustrade Santé/Psychologie/ Bien-être
Balustrade vous propose d’interviewer deux spécialistes de renommée internationale (me réclamer aussi leurs livres en service de presse) :
Colette Portelance, auteure canadienne de plusieurs best-sellers dont le dernier livre est « Au cœur de l’intelligence » (éditions du CRAM)
TRA, Thérapeute en Relation d’AideMD et pédagogue, Colette Portelance détient un doctorat en sciences de l’éducation de l’Université de Montréal et de l’Université de Paris.
Auteure et conférencière réputée, elle a créé l’ensemble des programmes de formation professionnelle du Centre de relation d’aide de Montréal et de l’École internationale de formation à l’ANDC, dont elle est la cofondatrice.
Thérapeute chevronnée, elle a développé ses propres conceptions psychopédagogiques et psychologiques de la relation d’aide, qu’elle a élaborées dans la création d’une nouvelle approche: l’Approche non directive créatrice (ANDC), approche dont il est question dans ses nombreux ouvrages
et
Carole Buckingham, auteure anglaise très médiatisée outre-manche pour son engagement contre l’exclusion des malades mentaux. Elle a publié deux livres disponibles en versions françaises « La boite de Pandore – Le drame de la schizophrénie » (essai) et « L’embrasement – comment la schizophrénie se manifeste » (récit)
Carole Buckingham est née et a longtemps vécu à Londres. Elle mène désormais une existence retirée dans un village du Hertfordshire. Formée au secrétariat bilingue, elle a également vécu à Paris où elle a pris conscience de sa schizophrénie. Elle s’intéresse aux langues, à la lecture, à la spiritualité et aux pathologies mentales. Carole Buckingham a écrit des articles pour la presse spécialisée britannique dans les questions de santé psychique et est active dans les projets de lutte contre la discrimination à l’égard des malades mentaux.
Contact : guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85
Dimanche 16 Janvier 2022
Emmanuel Jaffelin, Célébrations du Bonheur, Guide de sagesse pour ceux qui veulent être heureux, Michel Lafon, septembre 2021, 175 pages.
L’écrivain Jean-Yves Tadié parle de Marcel Proust. Itw de celui-ci. Il évoque notamment le livre d’Hélène Waysbord, « La chambre de Léonie » paru aux éditions Le Vistemboir. Réécouter ici : https://www.franceculture.fr/emissions/a-voix-nue/en-attendant-vos-memoires
Et s’il n’y avait pas eu Proust… ? Et s’il n’y avait plus Proust ? Et comment expliquer la réapparition-étrange-des fameux « 75 Feuillets et autres manuscrits inédits »….après des décennies d’absence ? S’ils avaient resurgi plus tôt, le travail de Jean-Yves Tadié en eût-il été changé ?
…Où l’on revient-sans conclusion précise et définitive…- sur le mystère des 75 feuillets inédits de Marcel Proust, que l’éditeur Bernard de Fallois conservait depuis plusieurs décennies.75 feuillets qui pourraient évidemment, selon Jean-Yves Tadié, trouver trace dans une édition complétée d’ A la Recherche du Temps Perdu, dans la Bibliothèque de la Pléiade.
Une vie sans Proust serait-elle possible ? Eût-elle été possible ? Proust, que Céleste Albaret, qui fut à son service de longues années, jour après jour, nuit après nuit, qualifiait d’ange gardien. Proust fut-il l’ange gardien de Jean-Yves Tadié ? La question n’a sans doute guère de sens : l’essentiel, pour l’universitaire et éditeur, est de faire lire Proust : « on peut ouvrir à n’importe quelle page, lire un passage et l’expliquer, le faire aimer à son auditoire…même à des enfants de l’école primaire ! Cela dit, chacun est libre de ne pas aimer Proust ! Ce qui est triste, c’est de n’aimer personne, de n’apprécier aucun écrivain ».
Jean-Yves Tadié aime rencontrer des « proustiens », mais ne déteste pas la confrontation avec des lecteurs réticents, voire hostiles à l’œuvre de Proust. Une œuvre, encore une fois, qu’il ne raconte pas, mais dont il aime dire la genèse, sa vision de la société- : le peuple de Proust, par exemple, est « celui de Michelet et des cathédrales, des vitraux, des bas-reliefs ».
Christian de Sinope est né Mégrelis en France et devenu étudiant prodige. Il est entré à polytechnique à 18 ans, a fait HEC et Sciences-po, été sous-lieutenant en Algérie comme Chirac, et s’est retrouvé à la direction générale de l’armement comme haut fonctionnaire avant de rejoindre la Banque française du commerce extérieur avant de créer en 1971 EXA international, société de promotion des exportations françaises. À ce titre, il a lié des contacts avec les anciens dirigeants de l’Union soviétique et à assisté à la chute de l’empire communiste comme conseiller économique du président Gorbatchev durant les 500 Jours (1989-1991) ainsi qu’à la transition hypercapitaliste des années Eltsine où il a rénové les usines du communiste juif américain Armand Hammer.
A 83 ans, il livre ses souvenirs de « choses vues » en trois parties, le voyage, après le naufrage, et maintenant. « J’ai vu sombrer le dernier empire occidental » écrit-il p.222. Dans un pays trop centralisé où règne le Comité central coopté de vieillards, la culture de l’irresponsabilité conduit les industries à attendre les ordres de Moscou et les agriculteurs à ignorer les saisons par soumission aux horaires des bureaucrates, avatar de nos 35 heures partout et en tout service. La recherche ne s’effectue que par espionnage avec l’aide des partis communistes occidentaux et des taupes homosexuelles anglaises. Seul les zeks du Goulag, ces esclaves modernes non payés et à peine nourris, bâtissent et construisent à moindre coût. Une fois le système effondré après Brejnev, rien ne va plus. La passivité, la vodka et la baise libre engendrent l’irresponsabilité générale où seuls les plus malins arrivent à devenir les plus forts.
L’auteur analyse assez bien le fonctionnement du dinosaure bureaucratique qui était l’empire multinational issu du stalinisme et qui a été bousculé par les jeunes komsomols devenus oligarques sans changer de privilège ni de caste. Pour lui, les exemples divergents de la Russie et de la Finlande depuis 1917, pays très proches par la population, le climat et l’éducation, montrent combien la dictature totalitaire d’un peuple aboutit à le déresponsabiliser de toute initiative et de toute volonté au travail. La civilisation russe remonte à Byzance et aux Mongols, un césaropapisme fondé sur l’image du tsar comme pivot central et centre de tout pouvoir. La Russie n’a connu son Moyen Âge qu’au moment de la Renaissance en Europe et elle connaît son épisode de libéralisation capitaliste qu’au moment où la social-démocratie devient écologisme. Durant les années Eltsine, la Russie était le Far-West européen, visant à une improbable synthèse entre le libéralisme social de l’Europe du Nord et du despotisme asiatique. Aujourd’hui, la chienlit c’est fini. L’autoritarisme a repris ses habitudes d’autocratie et le peuple s’en contente mais le pays stagne.
Comme la Russie est depuis longtemps rejetée par l’Occident au prétexte de dictature et de menace communiste, elle tente de se tourner vers l’Asie mais, s’il existe certains intérêts économiques à court terme sur l’exploitation des ressources avec les Chinois, ou de stratégie militaire avec certains pays arabes, « aucun grand créateur russe n’est allé puiser aux sources orientales » p.228. Plus de 80 % de la population russe habite du côté européen de l’Oural et la population diminue inexorablement faute de croire en l’avenir et de système de santé au niveau.
L’auteur a un petit côté observateur ingénu comme « Fabrice à Waterloo » qu’il cite p.220. Le drame de la Russie d’aujourd’hui est pour lui que les grandes fortunes se trouvent à l’étranger et ne financent pas l’économie locale, faute de confiance envers les institutions. La main-d’œuvre reste mal formée, les travailleurs venus des ex-républiques soviétiques étant moins chers. Faire émerger des entrepreneurs est donc une gageure. Les cadres partis à l’étranger ne reviennent pas.
Ce livre de souvenirs et de réflexions, édité dans sa propre maison d’édition fondée en 1985 pour la Bible se lit facilement et rappelle des faits d’évidence. Des anecdotes personnelles sont ponctuées d’articles publiés en leur temps et la conclusion est une analyse d’une Russie éternelle qui change trop peu et trop vite, auprès de laquelle les Allemands, par principe de réalité, savent trouver leur intérêt économique tandis que les Français restent soumis à l’idéologie américaine et ne concrétisent pas leur image culturelle pourtant valorisée.
À la date du 30e anniversaire de la chute de l’URSS, ce petit livre écrit avec jubilation est une bonne introduction à l’histoire récente et au caractère de cette Russie si proche et si lointaine, avec Poutine en grand méchant loup que l’auteur s’amuse à écrire « Putin » pour son ambiguïté en français.
Christian Mégrelis, Le naufrage de l’Union soviétique – choses vues, 2020, Transcontinentale d’éditions, 261 pages, €19.11
Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com
Dimanche 9 janvier 2022, Dominique Motte est invité pour une conférence à l’Institut du Journalisme Libre !
Il évoquera son livre mais aussi et surtout sa réflexion sur la démocratie et ses enjeux en Suisse mais aussi pour le monde !
Avec en chemise bleue Edouard du PELOUX, Directeur Opérationnel de l’ILDJ
Natives et les Assises de la sagesse (avec Edgar Morin) dans Le Courrier cauchois