L’immunité vélocipède (Emmanuel Jaffelin dans Entreprendre)

Par Emmanuel Jaffelin, philosophe, auteur de Célébrations du Bonheur (Michel Lafon)

Tribune. Le vélo (diminutif de vélocipède) est en train de prendre le pouvoir en Occident et notamment en France. Fini le cheval ! Finie la voiture ! Vive le vélo ! Cette vision du vélo est tellement positive dans ces pays décadents qu’ils obtiennent des privilèges sur la route : des pistes cyclables qui seront bientôt plus nombreuses que les trottoirs et des modifications du code de la route par de nouveaux panneaux en leur faveur.

Un exemple ? Le feu (dit) rouge : un poteau sur lequel repose trois cercles éclairés par des lumières de couleurs différentes : non les bleu blanc rouge, mais les rouge, orange, verte. La couleur verte autorise le véhicule à moteur de « passer », le orange annonce le feu rouge et oblige à ralentir ; quant au rouge, il oblige le conducteur à s’arrêter.

Le feu rouge est aux véhicules motorisés ce qu’est l’arrêt d’un citoyen signalé par un policier. Or, cet arrêt ne vaut pas pour les cyclistes qui furent des millions à « griller » ces feux rouges ; et, loin de les pénaliser par des contraventions, l’État français de Macron a légitimé leurs actes en créant un panneau triangulaire valant le « céder le passage » invitant le cycliste à ralentir, mais non à s’arrêter lorsque le feu est au rouge !

L’absurdité : de nombreux vélocipèdistes ne ralentissent pas et se prennent pour des dieux devant lesquels il faut se courber et freiner : Ils grillent le feu rouge sans ralentir, obligeant les automobilistes, qui ont eu un feu vert, à freiner. Plus débile : une grande partie de ces vélos sont électriques, donc sont des véhicules motorisés, ce qui devrait les conduire à s’arrêter au feu rouge et à respecter la loi.

Photo E. Jaffelin

Mais quand le cycliste se prend pour un roi, il se fout de la loi. Ainsi va la vie ! Ou plutôt la mort, dans les carrefours où les cyclistes ont l’habitude se poser comme victimes alors qu’ils sont responsables desdits Accidents comme de la décadence de l’Occident. Oc-cident=Ac-cident. Ces deux réalités sont kif kif bourricot et Dieu sait que nous sommes devenus des ânes vélocipèdes plutôt que des âmes bipèdes !

Conclusion : Le vélocipède  désigne l’ensemble des cycles à propulsion humaine. Il exclut donc les motos et les scooters, mais devraient également exclure les vélos électriques dont le mouvement est plus dû à une propulsion électrique que musculaire ! Mais la logique n’habite plus le politique qui mélange tout et n’a pas d’idées claires et distinctes. Le pouvoir politique contribue, par ce privilège des vélocipèdes, à la destruction de la cité (polis).

Emmanuel Jaffelin

Femme actuelle craque pour « Mémé part en vadrouille » de Fiona Lauriol

Témoignage : "J’ai fait un road-trip en camping-car avec ma grand-mère centenaire"iStock
 J’ai compris !

Alors que sa grand-mère âgée de 101 ans dépérit dans un Ehpad, sa petite-fille Fiona lui propose de partir en voyage à bord de son vieux camping-car. Le périple durera près de trois ans.

Fiona Lauriol, 39 ans, voyage depuis sa plus tendre enfance avec ses parents en Europe, Afrique et Asie. Au gré de cette vie itinérante au contact de populations très diverses, la jeune femme s’est forgée une philosophie de vie empreinte de valeurs de solidarité. Pour elle, il est impensable d’abandonner les vieux dans des mouroirs. Elle raconte son road-trip de 15.000 km avec sa grand-mère dans un livre, 101 ans, mémé part en vadrouille, aux éditions Blacklephant. Un petit éditeur breton qu’elle a choisi pour ses valeurs humanistes et son projet de rendre le monde un peu meilleur.

« Avant cette aventure, je n’étais pas proche de ma grand-mère maternelle. Elle vivait en région parisienne, mes parents et moi voyagions souvent par le monde. Je la voyais une ou deux fois par an et elle n’était pas tendre avec moi. Dure, cassante, pas vraiment l’archétype de la mamie gâteau ! Quand j’ai eu 15 ans, elle s’est mis en tête de me marier avec le petit-fils de sa meilleure amie. Comme j’ai refusé, elle m’a fermé sa porte et je ne l’ai plus revue pendant des années.
A 100 ans, suite à une chute, elle a dû entrer dans un Ehpad car elle ne pouvait plus rester chez elle. Le médecin nous a prévenus que son état était préoccupant et qu’elle n’en avait sans doute plus pour très longtemps. Cette annonce m’a fait l’effet d’un électrochoc : même si je n’avais pas une jolie relation avec elle, je n’arrivais pas à supporter l’idée qu’elle allait mourir seule, loin des siens. J’ai convaincu mes parents qu’on aille la chercher et qu’on la ramène chez nous à la Faute-sur-Mer afin de l’entourer jusqu’à la fin de sa vie qui semblait proche.

« Je ne me suis pas laissée tyranniser »

Pour être tout à fait honnête, les débuts de notre cohabitation ont été compliqués. Alors que je l’avais sortie de son Ehpad et que je m’occupais d’elle nuit et jour, elle se montrait très désagréable et me parlait mal. Jamais « s’il te plait », jamais « merci », jamais satisfaite. Elle ne s’adressait à moi que dans son patois natal italien et faisait semblant de ne pas comprendre ce que je lui disais. Ayant un caractère bien trempé, je ne me suis pas laissée tyranniser. J’ai posé mes limites : je ne répondrais plus à aucune de ses demandes sans un minimum de politesse de sa part. Elle a très bien saisi mon petit discours et est devenue plus vivable. Et de manière complètement inattendue, elle s’est mise à aller de mieux en mieux, reprenant chaque jour du poil de la bête.

« Est-ce ainsi que les vieux attendent la mort ? »

Six mois ont passé. Pour moi qui suis habituée à voyager constamment, je commençais à trépigner. Un jour, alors que je la voyais assise dans son fauteuil en train de fixer un mur blanc, le regard vide, une question m’a assaillie : est-ce ainsi que les vieux attendent la mort ? Cela m’a paru affreux. Sans réfléchir, j’ai dégainé une proposition : mémé, ça te dit qu’on parte découvrir le monde dans mon camping-car ? Comme elle ne savait pas ce qu’était un camping-car, je lui ai expliqué qu’il s’agissait d’une petite maison roulante qui nous permettrait d’aller dans tous les endroits qu’elle avait toujours rêvé de découvrir. La Côte d’Azur, Lourdes car elle était très croyante. « Ma oui, je suis d’accord ! » a été son cri du cœur. Mes parents ont accepté de me laisser partir avec elle, à condition qu’ils puissent nous suivre dans leur propre véhicule, en cas de pépin. Nous ne serions en effet pas trop de trois pour nous occuper d’une centenaire en fauteuil roulant.

« Elle appartient à une autre époque »

Et nous voilà tous partis ! Dans le camping-car, je mets au point une organisation millimétrée. Le soir, je transforme le coin dînette en un lit confortable pour mémé. Moi, je grimpe dans la « capucine », une partie surélevée située au-dessus de la cabine de conduite. Pour sa toilette, j’installe une petite piscine gonflable dans le couloir, j’assieds mémé sur une chaise en plastique et je la douche. Elle râle, prétend que je vais l’user à force de la laver ! Ayant vécu son enfance et sa jeunesse dans un village sans eau courante, elle avait conservé l’habitude de ne pas se laver tous les jours. Face à certaines de ses réactions, je dois sans cesse me rappeler qu’elle est née en 1917 et qu’elle appartient à une autre époque… Nous avançons par sauts de puce de quelques dizaines de kilomètres pour ne pas la fatiguer. Dès que nous arrivons quelque-part, je l’emmène se promener en fauteuil roulant. Elle est émerveillée, n’imaginait pas que tant de beaux paysages puissent exister. Après avoir quitté l’Italie pour la France à 34 ans, elle n’avait plus jamais voyagé.

« Les frustrations l’avaient endurcie »

Partager un si petit espace de vie crée inévitablement de l’intimité et de la complicité entre nous. Plus les semaines passent, plus mémé s’ouvre et même s’adoucit un peu, sa carapace se fendille. En apprenant à la connaître, je réalise que son caractère acariâtre n’est que la résultante de tout ce qu’elle a enduré dans sa vie. A deux ans à peine, elle accompagnait sa mère qui travaillait dans les rizières. Un peu plus grande, sa famille l’envoyait dans les maisons du voisinage pour faire la charité et quémander des restes de nourriture. Enfant, elle avait donc connu l’extrême pauvreté. Jeune fille, elle avait renoncé au grand amour de sa vie, un jeune homme bien trop pauvre pour lui promettre un avenir confortable et sûr. Elle a ensuite fait un mariage de raison avec un maçon, avec qui elle a émigré en France et qui a pu lui offrir une maison et une vie décente. Mais les frustrations accumulées l’avaient endurcie et mémé les faisait payer à tout le monde.

« Elle a vécu plus d’aventures que durant toute sa vie »

Après un premier voyage d’un mois et demi, nous sommes rentrés. Mais elle a exigé de repartir « subito« , la patience n’étant pas son fort. A partir de là, elle n’a plus voulu vivre ailleurs que dans « sa maison roulante » ! Alors nous avons repris la route, cette fois-ci pour l’Espagne et pour plusieurs mois. Là-bas, Mémé a vécu de multiples aventures, plus sans doute que durant toute sa vie : elle a fêté ses 102 ans dans le parc naturel du Cabo de Gata, trempé ses pieds dans des sources d’eau chaude, chanté pour accompagner des musiciens de rue, assisté à son premier concert, s’est approchée au plus près des mines d’or de Rodalquilar, a progressé sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle – pas toujours très facilement praticables en fauteuil roulant ! – faisant tamponner fièrement son Crédential à chaque étape.

« Elle est partie avec un sourire radieux »

En mars 2020, la pandémie nous a pris par surprise. Nous nous sommes retrouvés confinés sur une aire de camping-car, près du village espagnol de Bellus, avec d’autres naufragés de la route. J’ai essayé tant bien que mal de protéger mémé des informations anxiogènes sur ce virus qui l’inquiétait beaucoup, il lui rappelait la grippe espagnole si meurtrière de son enfance. Très vite, ma mémé centenaire est devenue la mascotte de notre camp ! Des journalistes sont même venus faire des articles sur elle. Nous avons été autorisés à repartir en mai, bien décidés à poursuivre notre périple. Mais en juin, ma vaillante mémé a donné des signes de faiblesse. Le Samu l’a transportée à l’hôpital où elle est décédée. Elle est partie avec un sourire radieux illuminant son visage. A cet instant, je me suis dit que je n’avais pas remué ciel et terre pour rien ! Depuis, j’ai tenu les promesses que je lui avais faites : j’ai poursuivi le voyage toute seule jusqu’à son village natal au nord de l’Italie. J’y ai retrouvé trois de ses amies d’enfance, de 100, 98 et 95 ans. Et surtout, j’ai relaté notre périple dans un livre qui j’espère sera un formidable message d’espoir. Pour que la vieillesse cesse enfin d’être considérée comme une déchéance et plutôt comme un moment de vie où tout est encore possible ».

La fin de l’électricité (par Emmanuel Jaffelin dans Entreprendre)

La fin de l’électricité

Par Emmanuel Jaffelin, philosophe, auteur de Célébrations du Bonheur (Michel Lafon)

La fin désigne à la fois le terme et le but d’un acte. Concernant le but, l’électricité nous éclaire et fournit de l’énergie à des moteurs. Donc elle nous éclaire et nous déplace. Mais aujourd’hui, cette énergie se répand sur tout et n’importe quoi : les vélos sont désormais électriques, les stores des fenêtres et les brosses à dents également. Les martiens doivent se marrer ! Dans quelques années, nos anus seront peut-être électrifiés pour aller déféquer quand on le souhaite! Or, l ‘électricité n’est-elle pas le pire excrément de l’« humanité ?!

Certes, le peintre Dufy, en 1937, avait consacré à l’électricité [1] un mur pictural [2] de 600 m2– La Fée électricité – mondialement célèbre et représentatif de l’enthousiasme que fit naître, à ses débuts prometteurs, cette nouvelle énergie. Mais, quelques décennies plus tard, les centrales nucléaires qui produisent de l’électricité deviendront un problème autant qu’une solution. Les centrales de Tchernobyl et de Fukushima ont provoqué des réactions non seulement nucléaires, mais aussi intellectuelles et politiques.

Faut-il vivre dans un monde qui se croit énergique alors que l’humanité y décline. Bien sûr, le soir, l’être humain ne vit plus replié dans le noir du fond d’une caverne vaguement éclairé par la flamme vacillante d’un feu. Il vit en pleine lumière, pouvant réaliser la nuit les mêmes choses que le jour, voire même travailler et surtout ne pas dormir ! Prenons l’exemple du vélo électrique pour illustrer le fait que ce supposé progrès est en réalité le symptôme d’une décadence.
Bien sûr, il va de soi que le vélo électrique a un mérite indéniable : il permet d’aider des personnes très âgées ou malades, à parcourir un trajet sans recourir à un véhicule collectif (bus, métro) ou cher (taxi), en bref, il est un signe de liberté. Pour le reste, il confine au ridicule : des jeunes et des adultes foncent dans les voies réservées aux cyclistes qui diminuent le recours à leurs muscles qui sont nécessaires sur un vrai vélo.  Il faudra peu de siècles pour que les héritiers de ces cyclistes soient aussi musclés que des poireaux.

Le raisonnement est le même pour les stores électriques. Aucun effort pour ouvrir ou fermer un volet ; il reste à savoir si, en cas d’accident d’une centrale nucléaire non loin de leurs maisons, ces hyper électro-consomm-acteurs fuiront en laissant leurs volets fermés et en utilisant leurs vélo ou voitures électrique ! Quant à la brosse à dents électrique, elle est l’aboutissement de l’utilisation inutile de l’électricité. Mettre de l’électricité sur tout, dans tout et partout ! Les chiens, qui ont de belles dents, et qui assistent au lavage discret et comique de leur maître, doivent se mordre de rire la queue !

De la même manière que les religions invitent leurs pratiquants à jeûner, ils ne seraient pas vain de faire des jeûnes d’électricité. Fermer le compteur électrique, allumer des bougies et se coucher plus tôt. La liberté dès le crépuscule ! Le problème vient du fait que l’interaction des particules qui caractérise l’électricité, rend les êtres humains moins interactifs et même plus passifs. Il suffit de voir quelqu’un dans la rue avec son téléphone portable pour comprendre que l’électron domine l’humain et que la personne devient elle-même une particule, sans particule, c’est-à-dire sans noblesse.
Et n’oublions pas l’invention du matériel érotique électrifié, tel le Vibromasseur ou godemichet électrique. L’électricité produit du plaisir, mais elle isole les personnes. Finalement, plus l’électricité se développe, plus l’humanité s’enveloppe et disparaît. Là git le paradoxe électrique. Face à un tel progrès technique, Platon aurait sans doute préféré son retour à la caverne. Quant au comte italien Alessandro Volta, physicien et chimiste lombard, il est peu probable qu’il aurait eu une érection en apprenant que ses piles s’enfilaient dans des godes électriques. Peut-être se serait-il révolté de cet usage lubrique et hédoniste de sa pile (volta) électrique ! In God we trust !

PS : à noter que les écolos aiment autant l’électricité que les pro-nucléaires, pourvu que cette électricité provienne d’une source non nucléaire. C’est dire si les écolos ne pensent pas et restent prisonniers d’un idéal de passivité qui est inquiétant. Non seulement les éoliennes abîment le regard et le paysage, mais elles poursuivent la même passion : rendre l’humanité passive et isolée. Et faire de chacun de nous un électron. Dans l’Antiquité, Electre était la fille d’Agammemnon, Eole (Aiolos) le Dieu du Vent. Dans la post-modernité, les écolos sont les descendants inconscients des nucléaristes, tout comme les trozkystes se disaient anti-marxistes en s’opposant aux léninistes et staliniens !

[1] Volta crée la première pile en 1800

[2] Visible depuis 1964 au Musée d’Art Moderne de Paris

Par Emmanuel Jaffelin

« Un livre qui peut fournir des énergies neuves en politique » (sur François de Coincy)

François de Coincy, Sept idées libérales pour redresser notre économie

Je suis et demeure un libéral, malgré hier les sirènes de la gauche social-démocrate et, aujourd’hui, celle de la souveraineté radicale. Être libéral signifie que l’on préfère la liberté par principe à l’égalité forcenée, laquelle liberté se doit cependant d’être encadrée par des règles décidées en commun, démocratiquement, imposées par la loi et surveillées sans laxisme par le gouvernement en charge (qu’a-t-il surveillé la spéculation bancaire avant la crise de 2008 ? qu’a-t-il surveillé de l’islamisation de haine des mosquées salafistes ? qu’a-t-il contrôlé des EHPAD ?…). Être libéral ne signifie donc pas être libertarien, tels les trumpistes et les zemmouriens semblent le souhaiter, tout en prônant un pouvoir fort – une contradiction flagrante.

Dans un livre précédent, François de Coincy, qui fut entrepreneur et a désormais du temps, réfléchit à ce que l’économie peut et doit nous donner : la production la plus efficace possible dans le moins de contraintes possibles mais avec la volonté d’être soutenable et durable. Je l’ai chroniqué il y a peu.

Dans ce nouveau livre, destiné aux candidats à la présidentielle qui vont pour cinq ans orienter le pays, l’auteur expose un certain nombre d’idées originales assez faciles à mettre en œuvre mais qui restent iconoclastes. Il faudrait ainsi remplacer les aides et subventions par le produit social, selon les besoins de chacun, rendre l’investissement des entreprises déductible des impôts, sécuriser les dépôts bancaires pour éviter la dérive spéculative des banques sur les marchés, libérer le système monétaire, régionaliser l’Education nationale pour une meilleure adaptation aux terrains et aux populations, rendre l’écologie plus libérale que dévote, enfin réformer avec bon sens le système de retraite.

Entre les extrémismes, la philosophie libérale est celle des limites. L’État est utile mais les entreprises aussi ; les employés et ouvriers sont indispensables mais les ingénieurs et les cadres également ; les moyens sont vitaux mais l’organisation fait l’essentiel. Rien ne sert de réclamer toujours plus si c’est pour le gaspiller en ne changeant rien aux façons de faire ni au millefeuille de l’administration. Il serait plus efficace de calculer l’apport de chacun (le produit social), d’inciter les entreprises à innover plutôt qu’à tenter de maquiller les bénéfices (l’investissement immédiatement déductible), de sécuriser les dépôts bancaires à la Banque centrale pour éviter tout krach systémique par effet domino, d’éviter aussi au secteur financier le dirigisme qui n’a jusqu’ici pas vraiment réussi, de rendre l’éducation plus souple, l’écologie moins prophétique et plus concrète.

L’écologie, justement, est tiraillée entre la volonté de contraindre par les règles et les taxes, et l’idéal de libérer par l’initiative locale et les économies personnelles d’énergie, de matières premières et de sobriété dans la consommation. Il y aurait un volume entier à écrire sur une écologie soutenable. Or rien de mieux que le libéralisme pour l’assurer.

Ces sept idées simples forment un réservoir pour les équipes de ceux qui concourent à la magistrature suprême. Loin des slogans et des mesures idéologiques toutes faites, des principes comme la charge sociale négative, les dépôts tenus de fait à la Banque de France, la libération des initiatives dans l’éducation, un prix du carbone pour inciter aux économies d’énergie, la distinction des cotisations pour les retraites de celles du transfert social, et ainsi de suite. Facile à lire, sous forme d’exposé clair, un livre qui peut fournir des énergies neuves en politique.

François de Coincy, Sept idées libérales pour redresser notre économie, 2022, éditions L’Harmattan, 120 pages, €14.00

Attachée de presse Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

Occitanie Tribune a repéré Rehearth de Guillaume Millo

Actus Littéraires – « Comment réhabiliter votre bien immobilier » le nouveau livre de Guillaume Millo, expert en réhabilitation, fondateur de Rehearth

« Comment réhabiliter votre bien immobilier » le nouveau livre de Guillaume Millo, expert en réhabilitation, fondateur de Rehearth

« Comment réhabiliter votre bien immobilier » le nouveau livre de Guillaume Millo, expert en réhabilitation, fondateur de Rehearth

Par LIBRE-LIVRE Rubrique SHOPPING, le 04 Février 2022

Préfacé par Max Piccinini, auteur best-seller de renommée internationale, Expert en stratégies du Leadership et de Réussite chez Rehearth, parution décembre 2021

« La mission que je poursuis est de promouvoir la réhabilitation pour transmettre aux générations futures le patrimoine mondial, et, ce faisant, contribuer à protéger les ressources de la planète. » Guillaume Millo

Rehearth, c’est : 

* Une vocation universelle et intemporelle : l’aboutissement naturel de la très longue expérience de son fondateur

* Un projet qui s’inscrit dans l’air du temps : inclusivité & développement durable soutiennent tout l’esprit de Rehearth

* Parce que rien n’est impossible : l’exemple de l’impressionnant parcours de Guillaume Millo* en atteste.

Pour que chacun puisse devenir un maître d’ouvrage.

Le livre : il est destiné aux propriétaires d’un patrimoine, aux investisseurs institutionnels, aux promoteurs privés, aux bailleurs ou fonds d’investissement dans l’immobilier.

Il s’agit d’un guide avec de nombreux « conseils pratiques » pour apprendre à réhabiliter n’importe quel bien.

Il vous apprendra à développer votre vision et à bâtir votre projet comme un pharaon contemporain. 

Vous découvrirez comment recruter, piloter et manager vos partenaires pour déléguer, tout en maîtrisant la partie opérationnelle.

Son plan clair et pédagogue, sa structure précise permettent de trouver facilement les informations :

partie 1 (1 – la vision, 2 – le diagnostic du bien existant ; 3 – la faisabilité technique, financière, temporelle)

partie 2 (4 – la note de programmation ; 5 – composer la dream team ; 6 – l’avant-projet sommaire et l’arrêt de prix ; 7 – les autorisations de réhabiliter et les études de projet ; 8 – la préparation de chantier)

partie 3 (9 – les travaux ; 10 – la réception et la mise en service)

« Nous vivons dans une civilisation de projets » (…) 

« Rechercher le progrès permanent (…) c’est l’action progressiste individuelle au service du collectif qui fait naître les grandes réussites. Cet état d’esprit renouvelle l’essence de notre humanité. »

Auteur:

Guillaume Millo : Passionné, Guillaume Millo a un parcours scolaire et professionnel incroyable : d’un BEP Travaux publics à Antibes, complété par un BTS, il réussit à intégrer l’École Supérieure des Ingénieurs des Travaux de la Construction de Caen dont il sort Major de l’option Bâtiment en 2002.

Tour à tour ingénieur travaux d’accès difficile (Heaven Climber), puis chef de projet (Cari Méditerranée), il devient directeur de grands projets (Fayat Bâtiment – Provence) puis directeur d’agence (Fayat Bâtiment – Var) et enfin expert en réhabilitations exceptionnelles (Président de Infinity-M), il fonde ma marque Rehearth en 2021 pour aller plus loin encore sur le plan national et international.

Editeur : AFNIL

Nombre de pages : 220 pages

Prix : 34,90 euros

« Comment réhabiliter votre bien immobilier » le nouveau livre de Guillaume Millo, expert en réhabilitation, fondateur de Rehearth

LIBRE-LIVRE Rubrique SHOPPING (04-02-22)

Joaquin Scalbert revient parler des rapports hommes/femmes sur Kernews

Vendredi 14 janvier 2022 : Joaquin Scalbert

Yannick Urrien et Marine de Montille reçoivent Joaquin Scalbert, auteur de « Des femmes et des adieux »

Une histoire de chasse et d’amours : avec « Des femmes et des adieux », Joaquin Scalbert signe un polar doublé d’un roman psychologique où les hommes témoignent sur des incidents amoureux.

C’est l’occasion d’évoquer l’image des hommes… et des femmes…