Connaître les diagnostics immobiliers pour faire des économies

visuel jdp immo.pngParution : 07/12/17 19,90 €

Les éditions Jean de Portal ont le plaisir de vous adresser
le numéro pionnier de leur nouvelle collection de GUIDES PRATIQUES :

ACHAT IMMOBILIER : APPRENEZ À DÉCODER LES DIAGNOSTICS IMMOBILIERS POUR OBTENIR UNE RISTOURNE DE 5 337 € SUR VOTRE ACHAT.

Une enquête écrite et réalisée sous la direction de :

Nicolas Delourme, journaliste d’investigation, ex-chroniqueur à France Inter et Europe 1, rédacteur- en-chef de la revue d’investigation juridique Les Emmerdeurs, et directeur des enquêtes de la collection Solutions d’Argent.

Contact presse : Guilaine Depis 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

• Qui est concerné ? Tout futur acheteur de bien immobilier.

• En quoi est-il unique en France ? C’est le seul à s’adresser aux particuliers.

(les autres s’adressent aux professionnels). Et : il explique le gain financier possible.

• Quel problème résout-il ?
Personne ne sait décoder les diagnostics immobiliers.
Et personne ne sait comment s’en servir pour négocier.

• 2 informations exclusives :

1- un acheteur pour renégocier et obtenir une ristourne même après la signature du compromis de vente.
2- … et même jusqu’à 5 ans après.

 

Contact presse : Guilaine Depis 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

Un guide pratique et simplifié : se lit en 45 minutes.

Une enquête réalisée par : une équipe de journalistes et d’experts.

L’économie de 5 337 € : est la moyenne constatée par les premiers lecteurs.

Il apporte des informations qui manquaient : sur les diagnostics obligatoires souvent méconnus. Car les trois premiers sont évidents (surface réelle du logement, performance énergétique, présence de plomb ou d’amiante) mais les 7 autres sont moins connus… et pas toujours faciles à décoder ! Dommage…

Ce guide est actuellement le seul “décodeur” qui vous permet de les comprendre. Et de trouver de quoi facilement renégocier le prix d’achat de votre bien immobilier. Donc d’obtenir une jolie ristourne.

• 54 pages (format A4), inclus : exemples de diagnostics + infographies + 4 lettres-types.

« Sanglots la nuit », Deux hommes s’aiment en butte aux fanatismes

couv GERARD.jpgNouveauté hiver 2017 

Après le succès de Te retourne pas, Handala !

préfacé par Jean-Claude Carrière,

Sanglots la nuit

Le nouveau roman d’Olivier GERARD

Attachée de presse : guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85

Le livre : « Sanglots la nuit » peut aussi bien être lu seul que dans le prolongement du précédent roman d’Olivier GERARD « Te retourne pas, Handala ! » que Jean-Claude Carrière qualifie de « livre ardent ».

S’il s’agit d’une histoire d’amour entre deux hommes à laquelle le drame du Moyen-Orient sert de décor, l’auteur aborde une nouvelle fois un sujet épineux avec sa plume incandescente, à la brutalité subtile, à la violence délicate. Du vif-argent dans les veines, Olivier GERARD a une écriture aussi rapide que précise qui pulvérise les clichés, les tabous et le politiquement correct.

Courageuse et toute en nerfs, son œuvre allie la spontanéité des plus grands stylistes à la maturité des écrivains portraitistes de leur époque.

Témoin de situations aberrantes qui éveillent et indignent sa conscience politique et humaine, son cœur tressaille face aux injustices.

Mais la richesse de ce livre qui se lit comme on regarde un film – n’oublions pas que l’auteur est d’abord connu comme cinéaste – tient dans le travail considérable qu’il effectue sur la langue pour être toujours au plus vrai de ses personnages, qui sont spécialement attachants. Un roman étonnamment tendre et proche de nous.

 

Foto Marcello holanda Portait O -1 rec copie.jpgL’auteur : Olivier GERARD : Assistant réalisateur, il collabore avec les plus prestigieux metteurs en scène de sa génération : Orson WELLES, Louis MALLE, Philippe de BROCA, Peter YATES, Jacques DERAY, Jean-Paul RAPPENEAU. Il est coréalisateur de Robert MAZOYER dans ses séries de télévision à succès, Les Gens de Mogador, Au Plaisir de Dieu, Les Poneys Sauvages.

Devenu réalisateur, il tourne pour la télévision plus de quarante émissions, obtenant pour ses films la participation d’actrices mythiques tel que l’anglaise Claire Bloom (Limelight de Chaplin) ou la japonaise Yoko Shimada (Shogun).

         Le cinéma et la télévision en font un voyageur. À l’occasion des tournages, il explore le Nordeste du Brésil, vit un an au Japon dans un sanctuaire Zen, suit une expédition scientifique à Djibouti dans le Golfe de Tadjura sur les traces de Rimbaud. Il parle une demi-douzaine de langues.

         Comme scénariste il obtient deux fois l’avance sur recette du Centre National de la Cinématographie, sans toutefois parvenir à concrétiser ses projets.

         Soucieux d’une approche plus immédiate de la création, il entreprend une carrière romanesque :

Assieds-toi et pleure !, roman d’aventure au Sénégal. 

La Meute de la Lune (Editions Nicolas Junod, Genève),  ou les tribulations d’un adolescent frappé d’amnésie au cœur du monde aborigène en Australie.

Prions pour la Mort (édité chez Bernard Pascuito, puis en poche chez Lokomodo-Asgard), thriller : la traque par les géants de la pharmacie de l’inventeur indépendant d’une molécule qui refuse de la leur vendre

Te retourne pas, Handala !(Editions Kyklos) :  thriller sociopolitique, un homme est happé par la tourmente du conflit Israélo-Palestinien.

Des Sanglots La Nuit est son cinquième roman.

         Olivier GÉRARD : série d’interviews sur son parcours cinématographique par le journaliste de cinéma PhilippeLOMBARD.

http://www.devildead.com/histoiresdetournages/index.php?idart=184,185, 186,187,188,189 

 

 

L’islam selon les sites musulmans français – par Christian de Moliner

couv Moliner.jpgParution : 7 décembre 2017

« QU’EST-CE QUE L’ISLAM ? Les sites musulmans français le dévoilent »,

un essai de Christian de Moliner

aux éditions Jean Picollec

 

Depuis le début de ce siècle, l’islam a fait une irruption fracassante dans l’actualité, tant en France qu’à travers le monde. De multiples massacres sont commis en son nom (n’oublions ni Nice ni le Bataclan) parmi des citoyens paisibles.

Pour vaincre ce terrorisme, il faut connaître la pensée dont les terroristes se réclament, celle qu’on trouve dans le Coran, les hadiths, les sourates.

Grâce à internet, Christian de Moliner a consulté les sites musulmans en France pour nous donner un tableau complet et honnête de l’islam, de ses principes fondamentaux et de ceux de la vie quotidienne.

Voici donc la présentation du pèlerinage à La Mecque au ramadan. Mais aussi son application dans la vie courante : les aliments interdits, le sexe, le voile, les rapports avec les infidèles, la drogue, la danse, l’avortement, l’excision, les greffes, l’argent, la famille ou l’homosexualité…

Avec ce document, vous saurez ce qui est prescrit et ce qui est proscrit par l’islam.

 

Christian de Moliner 2017 826.jpgL’auteur : Christian de Moliner. (notamment connu pour ses articles récents à succès publiés sur Causeur et le FigaroVox)

Né en 1956 à Dijon d’un père maçon et d’une mère femme de ménage, Charles de Moliner enseigne en classes préparatoires à Valenciennes depuis 1987. Il est auteur de romans.

Le grand Alfred Eibel a été charmé par l’écriture d’Adriana Langer

Alfred Eibel (20/11/2017, sur son blog https://memoirememoires.wordpress.com)

Vingt nouvelles. Des personnages pris dans les rets d’une miniaturisation du monde qui s’égarent parfois dans des amours parallèles, qui superposent leurs souvenirs dans l’attente du mot juste qui se fait prier. « Nos vies bariolées traînent leur part d’ombre ». Adriana Langer part à la recherche du tréfonds des vies ; à la recherche du reflet d’une action passée inaperçue. C’est ce qui fait l’originalité de ce recueil et son charme.

Minuscule note bi(blio)graphique de Stéphane Piletta-Zanin

stephaneP.jpgMinuscule note bi(blio)graphique

Piletta-Zanin  (SPZ comme on l’appelle volontiers) apparaît au monde en 1957, le 1er avril précisément.

 Beaucoup, dans la vaste confrérie des gens de Justice, déplorèrent immédiatement date et événement. Quant au reste du monde, bon nombre  célèbrent encore ou révèrent le jour par un déferlement d’humour.

Vers ses vingt ans il fonde avec d’autres une revue littéraire : YMER. Aussitôt parue, aussitôt disparue. Le groupe explose en effet, l’idée tout aussi bien, comme il en est souvent des projets que l’on fait à ses vingt ans. Cependant, la revue serait toujours activement recherchée par des collectionneurs avertis. A moins qu’ils ne fussent mus par une addiction  en quelque sorte aux cartons de bouquinistes. Cela existe : SPZ en sait quelque chose ; un procès a été formé par un groupe de copropriétaires contre l’un de ces afficionados, mais ce au motif paraît-il avéré que les poutres de l’appartement en cause ployaient et commençaient à céder sous le poids des ouvrages accumulés. Comme quoi la passion de la lecture peut être dangereuse !

 

Néanmoins il s’éprend d’art. Autant qu’il le peut, il cherche à acquérir des œuvres. Il rencontre ainsi certains personnages, dont l’un, H.N a été combattant chez les Républicains durant la guerre d’Espagne. Il lui raconte les tranchées, les bombardements, les guerriers arabes de Franco, Hemingway frappant sur sa Corona. Il ne le sait pas, mais c’est déjà du matériel qu’il accumule pour son « Barde-Lons ». Ouvrage où tout est véridique bien sûr, autant que saura l’être la néo littérature para- fantastique. Lui succèdera – incessamment – « Le roman posthume (ou la brigade des porcs tueurs) ». Ce  dernier, récit issu d’un fait divers :  l’abattage d’un porc prévu – en période d’hostilités et en Bosnie-Herzégovine – pour un événement festif, mais d’où tombera, la bête ayant été ouverte, la main à moitié dévorée  d’une femme.

Histoire pour partie véridique donc et où l’on trouve un général d’aviation italien  baptisé selon le rite orthodoxe, en mission en Afrique,  porteur de prénoms teutoniques, grand amateur de femmes, de comptines et de cantines ; un  curé également muté en Afrique, pourvu cependant d’un oncle au Vatican,  lequel curé proposera au général italien d’écrire toutes les lettres aux familles, avec citations individualisées, mais contre remise de tout  son stock de préservatifs en vue de leur fourniture aux familles locales. Enfin un diplomate suisse en effet, sacrifié, mais qui sait tout, voit tout, comprend tout et finira par mourir au détour d’un vers « ô mon crâne, étoile de nacre qui s’étiole ». Véridique donc !

Très tôt PZ s’éprend des grands textes ; Salammbô, (et son voyou de mercenaire à qui elle cède assez rapidement, chaînette d’or ou pas), les filles du feu… Il dévore le Grand Jules (comme le Grand Louis du Barde- Lons) enfin il tombe amoureux de l’écriture de celui que tout un continent désigne affectueusement par son surnom : Gabo.

Ainsi « Le temps s’écoule à Barde-Lons »  sous-titré « retraits amoureux ou les avatars d’Emilienne »  avec ses plus de deux cents références littéraires ou musicales se veut bien sûr un hymne à l’amour au temps du Choléra ou, plus encore, aux cent ans de solitude.

Avocat en vue – il se verra nommé pour la conduite de certains des plus grands procès criminels depuis Nuremberg –  il n’abandonne cependant jamais tout à fait l’écriture.  Ecrit alors en catimini. .Jamais aussi heureux qu’en tenant une plume. Quelques ouvrages, romans (les oreilles d’Agamemnon, un homme de rien,) et nouvelles (nouvelles toscanes, Shogan Shogan mourra un jour) , appelés bien sûr à une prochaine réimpression, voient ainsi le jour, mais en  une édition intimiste, tout aussi improbable qu’artisanale: Mode d’emploi :  Les itinérants du spectacle.

Sous cet angle du monde politico- judiciaire il se voit très tôt confié des mandats à caractère politique (et donc économique). Au milieu des années 80, c’est tout un Etat (fût-il cantonal) qui est ébranlé par un vaste scandale de fausses factures, ce bien sûr au profit d’amis politiques de la même couleur évidemment que ceux qui étaient  alors en charge du principal Département visé. Des hiérarques, des personnalités étrangères, politiques ou militaires, étaient en effet invités à se faire traiter  en Suisse, mais ce à des conditions économiques bien particulières : la manne de l’Etat pourvoyait !   On lui confie alors, relativement jeune encore, des mandats en arbitrage (au-dessus du milliard de pounds !). Là, c’est tout le développement (et l’avenir) d’un Etat européen en matière de réseaux de communication qui est en jeu. Eminemment stratégique bien sûr ; la Défense n’est jamais bien loin ! Cela provoque quelques grincements de dents, d’autant qu’il se refuse à toute espèce de co-listage. Sans pitié paraît-il – ce qui est totalement faux –  il devra solliciter à Paris et du Bâtonnier alors régnant la sanction la plus grave contre un Confrère. Simplement l’injustice caractérisée l’insupporte, le révolte !

Il sera  parmi les premiers avocats autorisés à plaider devant le Tribunal pénal  international pour l’Ex-Yougoslavie, participera à certains des plus grands procès, ce qui donnera lieu à un « roman critique » : Pour l’Amour de Sarajevo (L’âge d’Homme ; 2014).  Exemple impossible et assez singulier sinon rare, il faut le dire, d’un  « roman » incorporant   quelque 172 notes de bas de page à caractère politique ou historique, allant par exemple d’un des plus grands mensonges historiques (les massacres en forêt de Katyn ; un demi-siècle d’omerta è politique),  avec exécutions effectuées au moyen d’armes prises à l’ennemi :  au soutien de l’administration Clinton au trafic d’armes malgré un embargo UN, ou à la position de la France sur le même sujet et dans les mêmes circonstances d’embargo en Syrie.  Une note spécifique avait été consacrée aux groupements islamistes, leur nombre et leur importance. Cependant chaque deux semaines il fallait la compléter : il y sera finalement  renoncé. 

Dès lors, parmi les premiers arrivants au TPIY, il participe au développement de l’association des conseils de la défense ( ADC) et se bat pour le représentativité de la langue  française.  Ainsi, il n’hésitera pas à utiliser,  avec une  fréquence parfois remarquée il est vrai,  des structures dont le Procureur et l’Accusation, évidemment anglophones, se plaignaient en audience qu’elles fussent  « slightly archaïc », à l’effet volontaire- prétendaient-ils quoique à tort bien sûr – de retarder les traductions et, pour eux donc, la communication des actes en cause. Mais on ne se refait pas !

 Il est également parmi les premiers avocats  à être listé au sein de la Cour pénale internationale. Il  se confronte au terrain, est nommé chef de Mission pour la Défense en lien au Darfour et au Congo (RDC). Dans une base militaire en  Afrique et lors d’un interrogatoire particulièrement tendu avec un jeune procureur qui deviendra membre  d’une équipe  présidentielle américaine, il va imposer à la CPI l’adoption quasi  immédiate de nouvelles règles techniques et pratiques  en lien au traitement physique des dossiers et surtout des informations contenues. A défaut, il aurait conseillé à son client de ne rien dire – droit premier de la défense – et pris le premier avion pour l’Europe. Il craignait des fuites même au sein d’une telle institution. Quelques années plus tard, le phénomène des lanceurs d’alertes et de l’organisation du traitement fuites s’invitera dans le discours sociétal,  judiciaire et politique. Telle Cour des comptes ne vient-elle pas d’instaurer un lien informatique sécurisé pour toute dénonciation sous couvert d’anonymat !  Retour peut-être d’une nécessaire bocca della verità  (ou plus tard :  bocca di Leone) qui s’imposerait encore à nos sociétés modernes ?

Aujourd’hui, il a été  choisi pour la révision d’un méga procès criminel. Mais tout en conduisant en parallèle d’importants projets immobiliers

                                                                        ***

Cependant, comme d’autres avaient leur gueuloir, il va se chercher quelques lieux, qu’il a tôt fait d’appeler ses écritoires. L’un en Toscane, le premier, où il écrit, en plein ciel, tout contre le clocher roman ; le second en terres ibériques, l’après-midi uniquement, tout en haut d’un moulin désarmé mais plongeant sur la mer,  le troisième ; les vestiges d’une tour minoenne, s’écroulant elle depuis des siècles dans la passe et sur les sépultures qui s’y trouvent, le dernier enfin, au milieu des vignes où il a poussé, tout contre une façade du XIVème qui aujourd’hui menace ruine. Ce qu’il s’emploie à sauver, en dépit des thuriféraires bien locaux d’un Département aussi aveugle qu’obtus…

Là cependant, il écrit jusqu’à tard, à nuit bien avancée.

Et lorsqu’ils voient de la lumière, parfois des passants, des amis  entrent; partagent un verre, et le plus souvent sollicitent un conseil.

Et une histoire démarre à nouveau.

 

 

 

Michèle Venard, très cultivée en matière de nouvelles, reconnaît « souffle, matière et style » à Adriana Langer

Michèle Venard  6/11/2017

Je viens de lire en chambre le recueil de Nouvelles dont le titre Oui et nonm’évoquait Sarraute.  Mais son auteur, Adriana Langer, a son univers propre, élégant et précis. Les dégradés de blancs et de gris sont les couleurs de sa palette et la densité du contraste dessine des tableaux subtilement transparents. Ainsi, elle colore les journées et ébahit les sens. Avec minutie et délicatesse Adriana Langer capture des images, examine les intérieurs, cadres de vie et corps en mouvements restreints, explore de légères démangeaisons contre les peaux et dans les âmes. Il lui arrive de suspendre sa respiration pour être à l’écoute d’autrui et saisir son rayonnement, saisir des moments précieux de beauté de lumière et de vie : tendresse pour les mères attentives à leurs filles, pour les hommes vieillissants dont les capacités s’émoussent, pour les femmes artistes aux enfances éblouies, …

Adriana Langer a choisi d’écrire des textes brefs juxtaposés dans ce recueil publié aux éditions Valensin et présenté aux journalistes et au public par son attachée de presse Guilaine Depis.

Je pense qu’Adriana Langer a le souffle la matière et le style pour passer au plus vite à l’écriture du roman.  Et rédiger un très grand roman.

 

Le site de l’Académie de Paris a remarqué le succès d’Eric JEUX auprès des jeunes lecteurs

Un auteur de jeunesse au CDI de la Cité scolaire Jean de La Fontaine

A l’initiative de monsieur Watremez, professeur documentaliste le 16 octobre 2017 Éric Jeux auteur jeunesse est venu au CDI du Lycée Jean de la Fontaine pour parler de son livre « Le maître des temps » tome 1 « l’envol de Léna » à des élèves de trois classes de collège, la 4°6 , la 5°3 et la 4°7.

Le CDI manquait de chaises, certains élèves ont été obligés de s’asseoir sur les escaliers tant cette rencontre suscitait l’intérêt ! Il a évoqué les raisons l’ayant encouragé à écrire : il voulait créer des héros pour ses enfants, et particulièrement une héroïne à laquelle ils puissent s’identifier. Il crée un monde très original, une école où les enfants sont censés imaginer l’école de leur rêve.

 Il a proposé aux élèves un concours d’idées pour le deuxième tome de son ouvrage. Une cérémonie de remise des prix sera organisée en janvier 2018. Les élèves du Collège Jean de la Fontaine sont certains de gagner ! Pour s’inscrire à ce concours les adolescents s’inscrivent en ligne en suivant  ce lien.

 

Bertrand du Chambon signe pour le Salon littéraire un sublime article sur « Oui et non »

Bertrand du Chambon, sur L’internaute (Le salon littéraire) 31/10/17

http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/roman/review/1946203-adriana-langer-ou-la-delicatesse

Adriana Langer ou la délicatesse

Commençons par une mise au point, une fois n’est pas coutume, qui n’a rien à voir avec l’auteure ni avec son texte : ceci sera intitulé Bons Conseils aux éditeurs…Tout d’abord, ne nous infligez point votre nom d’éditeur aux côtés de celui de l’auteur. L’auteur est un écrivain : un roi, un prince. C’est le nom de l’auteur qui doit ressortir, et le vôtre ne peut que s’effacer poliment devant lui. Quand on a la chance, de surcroît, d’avoir comme auteure une reine ou une princesse, et c’est le cas ici, on s’efface. On s’appelle éditions du Serpent, ou éditions des Seuils, ou de Madame La Découverte, et on se fait petit. Ensuite, on ne publie pas de livre à la couverture trop souple, au papier trop mince, et l’on ne fait pas imprimer de texte en corps 8 ou 9, difficile à lire et agaçant ; cela réduit le nombre de pages à une centaine, alors qu’on en aurait bien compté 150 si on avait choisi du Verdana en corps 12. On aurait pu jouir alors d’un bon livre, qui pèse entre nos mains.

Ces récifs une fois franchis, passons aux récits, ou plus exactement aux nouvelles : Adriana Langer en propose dix-neuf, à la suite d’une préface étrange appelée « Prérequis ». Toutefois, au bout de quelques pages, on est saisi par la beauté, la délicatesse de ces textes courts, à la fois très subtils, rusés et puissants. Un vieil homme rentre chez lui et contemple les cerisiers :

« Ils sont ornés de magnifiques, abondantes fleurs, incongrues dans cette morne ville qui les entoure, au sein de la laideur des voitures, du bruit, des odeurs, et même, de la plupart des pensées humaines. Cette floraison : une fugacité neutre, ne délivrant ni message de l’au-delà ni règle de vie, n’exigeant nulle visite à nul temple, donnant tout, ne demandant rien. Simplement, elle nous arrose quelques instants, avec une générosité inexpliquée et imméritée, de son incroyable beauté. »

La contemplation calme n’est pas le seul apanage de ce recueil ; on nous offre aussi des événements ténus, de la lumière, des relations humaines fines et presque impalpables, comme dans la nouvelle « Mère et enfant », qui est un petit chef-d’œuvre de délicatesse dont on ne dévoilera pas ici la moindre bribe : il faut se jeter dessus et la lire en entier (parfois, ne citer qu’un morceau d’un texte n’offre rien, c’est l’entièreté du propos et la progression qui comptent).

Un léger intertexte se promène à travers ces pages : Irène Némirovsky, Élisabeth Gille, ou plus loin Anton Tchekhov, Katherine Mansfield, sans nous infliger de leçon, mais en nous indiquant que l’art de la nouvelle est rare, et qu’il faudrait peut-être en lire plus souvent. Nous nous rappelons alors les poncifs que l’on prononce au sujet des short stories : brièveté, lucidité, finesse – nous n’y échapperons pas. Mais cette brièveté est tellement délicieuse, et bienvenue… Le roman, lui, trop souvent, délaye. La nouvelle découpe.

C’est notamment l’impression que l’on a en lisant la nouvelle intitulée « Boucles blondes » : après avoir évoqué, durant une soirée dans un restaurant russe, la fin tragique d’Irène Némirovsky et les écrits de sa fille, Élisabeth Gille, l’auteure tourne les talons, abandonne soudain le registre pathétique, et annonce le choix prochain d’un autre restaurant, un autre jour ! Cruauté désinvolte après une allusion puissante : la nouvelle le peut. Un roman y parviendrait moins aisément.

… Quant à la dernière nouvelle, intitulée « Oui », c’est un miracle de finesse.

On lira et relira donc les nouvelles d’Adriana Langer avec bonheur. Ce sont de ces bijoux que l’on pose sur une table et dont on a plaisir à rembellir nos doigts.

Bertrand du Chambon

Adriana Langer, Oui et non, éd. Valensin-David Reinharc, octobre 2017, 102 pages,19 €