« Un roman de liberté, d’amour et de braises » sur Bernard Méaulle « Un si brûlant secret »

Un si brûlant secret, le roman d’une femme belle et libre

Un roman de liberté, d’amour et de braises, tel est le roman de Bernard Méaulle. Voici l’histoire de Maria, jeune fille espagnole, devenue France Maria. Née dans une famille pauvre, fille d’un père ancien soldat de Franco, alcoolique et d’une mère qui a fini par s’enfuir laissant son fils et sa fille à leur destin. Celui de Maria est du moins dans son enfance, dominé par la violence paternelle. Aussi se révolte-t-elle et à 15 ans, fuit sans se retourner. Là, elle va vite comprendre qu’elle est belle, très belle et que les hommes sont attirés par elle. Elle a conscience que c’est le sexe qui les pousse vers elle et sûrement pas son être profond. Mais cela ne la dérange pas particulièrement car elle assume totalement sa sexualité. Elle travaille à Barcelone, part avec son amant à Palma de Majorque où ils créent un restaurant de poissons grillés qui doit son succès à la présence, un soir, de Juan Carlos, alors successeur désigné de Franco. Elle part à Paris quand elle surprend son amant dans le lit commun avec un autre homme. Là, elle rencontre et se marie avec un promoteur immobilier qu’elle quitte pour un Américain, trafiquant d’armes, amateur de football, mais surtout disciple de la pensée du philosophe Lanza del Vasto, ce Français, un temps compagnon de Gandhi, adepte d’un retour à la nature, de la non violence, du végétalisme et de la méditation en outre, ce qui n’est pas le moindre paradoxe pour un vendeur de mort.

A son contact, Maria va évoluer, s’instruire, méditer, se révéler être une vendeuse sans scrupules. Elle sait très bien jouer avec son physique et n’hésite jamais à coucher pour arriver à la signature des contrats. Elle s’épanouit dans son couple tout en multipliant les amants.

A la mort de Joshua, elle est une très riche veuve, toujours amoureuse de Paris, toujours énervée par le côté râleur des Français. Pour chacun de ses anniversaires, elle se trouve un nouvel amant à qui elle offre un pyjama en soie. C’est d’ailleurs grâce à celui-ci que l’on retrouvera son dernier amant, un docker du Havre.

Ce livre, teinté de la philosophie de Lanza del Vasto, nous brosse le portrait d’une femme battante, qui se donne les moyens pour sortir de la misère et de la violence qui l’entourait durant son enfance. Elle passe de l’aveuglement de la vengeance à l’apaisement intérieur grâce à la méditation et à l’ouverture aux autres et à la beauté. Elle sait utiliser ses atouts, et son principal, c’est son physique et le magnétisme qu’elle dégage. Elle ne se fait strictement aucune illusion vis à vis des hommes, dirigés par leurs cerveaux reptiliens et qui ne voient en elle qu’un corps pour assouvir leurs pulsions sexuelles, sans imaginer que de fait, c’est elle qui les domine, c’est elle qui les manipule !

« Décalé, un brin érotique, original » sur « Un si brûlant secret » de Bernard Méaulle

Bernard Méaulle, Un si brûlant secret

Une histoire « hors des clous » comme dit la quatrième de couverture. Qu’on en juge : de 8 à 70 ans France-Maria s’enfile 1001 amants en autant de nuits et plus encore. Un par an après la mort de son mari.

C’est qu’à 8 ans elle a été « touchée » par Esteban, un ami de son père tortionnaire franquiste de la police, qu’à 14 ans elle a « embrassé » Juan de son âge, qu’à 15 ans elle a fui la maison et son père qui l’étranglait en la traitant de « pute, comme ta mère » et a vécu avec un cuisinier qui l’a fait embaucher comme serveuse à Barcelone. Qu’elle a quitté avec le beau Lorenzo pour aller à Palma aux Baléares fonder un petit caboulot vite devenu célèbre quand le roi Juan Carlos y est venu accompagné de deux belles plantes. Dont elle est partie pour avoir trouvé son amant tout nu avec un garçon très beau mais féminin.

Et la voilà à Paris dans le restaurant de Jean-Claude Brialy où elle sert le vestiaire. Elle y est remarquée par un Antoine à particule qui aime les femmes, a quitté la sienne et lui propose le mariage – qu’elle accepte au bout de dix-huit mois. Mais Antoine a une maîtresse, sa secrétaire de l’agence immobilière, avec qui il a déjà fait un petit blond de 7 ans. Aussi, lorsque l’Américain Joshua débarque, vendeur d’armes richissime, elle le suit et en est amoureuse jusqu’à sa mort.

Ensuite, elle consomme du mâle une fois par an, pas plus, pour le jour anniversaire. A qui elle offre à chaque fois un pyjama de soie verte bridé à ses initiales. Elle a quitté l’Espagne, aime la France mais s’est habituée à l’Amérique – à New York, qui est une Amérique très particulière. Un client de son mari lui a fait découvrir les Noubas de Kau, célébrés par Leni Riefenstahl. La beauté mâle dans sa splendeur, le culte de la virilité, la danse des femmes qui choisissent leur partenaire en lui mettant la jambe sur l’épaule pour qu’il sente leur odeur.

En bref, France-Maria est une libertine fière de son charme, de son corps comme de ses yeux verts magnétiques. Elle ne use, n’en abuse jamais. Son mari américain était fan de Lanza del Vasto, un bouddhiste chrétien dont on ne voit pas ce qu’il vient faire dans cette galère, sinon célébrer le pacifisme et l’écologie selon Gandhi. Tout le contraire du marchand d’armes…

En 26 chapitres de vie découpée et lancés au hasard, le lecteur composera la mosaïque d’une fille trop belle qui a appris la vie et consommé le désir jusqu’à la fin – comme un homme. Décalé, un brin érotique, original. L’abus des italiques fatigue les yeux mais c’est bien écrit, avec des parts de vrai dans les anecdotes.

Bernard Méaulle, Un si brûlant secret2023, éditions La route de la soie, 254 pages, €18,00

Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

Bernard Méaulle interviewé pendant 90 minutes par Christophe Medici sur Dynamic Radio

Christophe Medici reçoit ce samedi le patron de presse et désormais écrivain #BernardMéaulle pour la sortie de son ouvrage « un si brûlant secret » aux éditions @La Route de la Soie – Editions .

Il concourt pour le #PrixACF de l’homme pressé ( ACF – Automobile Club De France )

Ancien patron de presse régionale en Normandie, Bernard Méaulle n’a jamais rompu avec sa passion : l’écrit. En 2019, il a publié un premier roman,  Les Îles du Désir. Son deuxième livre – objet de curiosité qui, comme on dit, « traverse en dehors des clous » – était attendu par ses lecteurs qui lui ont réclamé une autre histoire singulière. Il s’intitule « un si brûlant secret » et raconte l’histoire ébouriffante d’une croqueuse d’hommes qui marchande avec le ciel. Son parcours mystico-érotique, brisant les codes et tabous de la bien-pensance de notre époque, vaporise à haute dose un parfum de féminin qui met à terre les vapeurs toxiques du néoféminisme.

Il sera dans l’émission de Christophe Médici « Pour Vivre Heureux, Vivons Coachés » ce samedi 01 avril à partir de midi sur Dynamic Radio. L’émission est ensuite disponible en replay sur le site internet. Réécoutez l’émission ici : https://www.dynamicradio.fr/emissions/pour-vivre-heureux-vivons-coaches-15