Sophie Rey a consciencieusement lu « Métamorphose » de Anne-Cécile Hartemann

MÉTAMORPHOSE (Le courage d’aller vers soi)

Anne-Cécile Hartemann

“Ce qui ne me tue pas me rend plus fort” écrit Nietzsche dans Crépuscule des idoles ; c’est l’histoire d’Anne-Cécile Hartemann. C’est l’histoire d’une combattante revenue victorieuse  d’une guerre qui l’aura mené jusqu’au plus profond d’elle-même.

 Forte de son expérience, Anne-Cécile nous offre un livre témoignage, mais aussi un véritable manuel d’apprentissage du développement personnel.  Pédagogique, on y trouve une multitude d’exercices et de références à suivre, qui permettent au lecteur d’emprunter le même chemin que l’auteure.

 « L’intention de ce livre est par conséquent de mettre en lumière les outils auxquels j’ai eu recours, d’en parler avec mes mots, à partir de mon expérience et, de façon concrète de vous laisser le soin de les explorer à votre convenance. P18 »

 Le livre est composé de trois partie suivant un ordre chronologique : Partie un, la préparation à la métamorphose, partie deux la connexion à soi, à son corps et aux autres, partie trois le passage à l’action.

Après douze ans de vie commune, le père des deux enfants d’Anne-Cécile la quitte brutalement en l’espace de quinze jours. C’est l’élément déclencheur d’une longue et profonde remise en question. Elle prend conscience de sa dépendance affective.

Ce sont les crises qui font avancer l’humanité, à l’image de celle-ci, Anne-Cécile Hartemann en est le parfait exemple.

Malgré la douleur de la séparation d’avec son compagnon, Anne-Cécile trouve la force en elle d’affronter cette souffrance et décide de se remettre en question avec courage et honnêteté.

Elle réalise alors qu’elle n’a jamais guéri des souffrances de son enfance.

Issue de parents séparés alors même qu’elle était encore dans le ventre de sa mère, l’auteure grandi dans une insécurité affective, puis, à l’âge de sept ans doit supporter un beau père toxique et manipulateur.

Elle comprend qu’elle doit trouver le courage de faire face à cette enfance malheureuse. Anne-Cécile est une résiliente, elle commence alors à soigner ses maux.

« J’ai été porté par une puissance incroyable, et j’ai reçu une aide très précieuse que je décris dans cette essai. Ce soutien m’a permis de regarder la plaie et de m’armer pour commencer à la soigner. Patience, courage, confiance, ce mantra m’a habité et m’habite toujours. C’est ainsi que j’avance. P23 »

 Ainsi, au fil des pages, Anne-Cécile nous livre des pistes de développement personnel, à travers  des exercices simples et ludiques mais qui, lorsqu’ils sont pratiqués régulièrement et sérieusement sont d’une puissance insoupçonnée.

C’est la notion de neuroplasticité.

« Depuis plusieurs années, la recherche fait des découvertes fascinantes sur le cerveau humain, et nous n’avons pas fini d’en apprendre sur la neuroplasticité. La possibilité de modifier les circuits neuronaux est aujourd’hui prouvée. Je l’ai moi-même expérimenté. Notre identité n’est jamais définitive, rien n’est figé. P24 ».

Quel merveilleux espoir alors, puisque tout est entre nos mains !

Un second outil dont nous parle Anne-Cécile et qui est évoqué dés le début de l’ouvrage est l’ANDC (approche non directive créatrice).

« L’approche non directive créatrice est une approche relationnelle, professionnelle de nature affective. Elle favorise le développement de l’amour de soi et de la confiance en soi. Elle favorise également l’épanouissement de la créativité, le cheminement vers l’autonomie et la liberté d’être, dans le respect du fonctionnement global de l’être humain et du rythme de progression des étapes de son évolution, de sa croissance et de son autocréation. P30 »

 S’ouvrir à son monde émotionnel et comprendre ses besoins. Accepter le changement avec courage, patience et gratitude pour se libérer et s’épanouir. Lâcher prise en douceur et avec confiance. Savoir dire merci.

Exercice 1

La métamorphose commence à s’accomplir, les premiers résultats se font sentir.

Anne-Cécile change sa façon de consommer, devient flexitarienne et pratique le jeûne. Le Yoga est sa nouvelle passion.

Elle dort mieux et lorsqu’elle est stressée préfère faire un exercice de cohérence cardiaque ou de méditation plutôt que de déboucher une bouteille de vin.

Nous n’avons pas tous les mêmes valeurs, mais pour bien se connaître et aller au plus profond de soi-même, il faut connaître celles qui nous correspondent. Là encore Anne-Cécile nous propose un exercice simple, mais si puissant qu’il peut véritablement être un pilier du changement.

Valeurs
Besoins

La loi de l’attraction ainsi que l’intuition «  Les synchronicités peuvent se manifester dans toutes sortes de situation, et pas seulement pour des évènements majeurs. Si on écoute sa petite voix intérieure, qu’on est résolu à la suivre et qu’on est à l’affût des signes qui nous confirment qu’on fait bonne route, il y a de bonnes chances que ce que l’on souhaite, parfois même inconsciemment, se produise, et sous une forme inattendue. P213 », la pensée positive, la confiance en soi et en l’avenir, l’empathie font l’ensemble des notions qui participent à son évolution personnelle.

« L’empathie demande de se connecter à sa propre vulnérabilité pour être en mesure de ressentir la fragilité de l’autre. P156 ».

 Ne nous méprenons pas, même si le livre est une bouffée d’espérance pour tous les cabossés de la vie, et même si Anne-Cécile nous dévoile tous les outils nécessaires à ce changement, celle-ci, en toute honnêteté, nous explique aussi que cette construction personnelle ne se fait pas sans peine. L’auteure insiste sur le fait qu’il faut faire preuve de patience, de courage et de confiance. Peut-être même de Foi. Foi en l’univers et Foi en soi même.

L’honnêteté, et la sincérité sont ce qui définissent d’ailleurs Anne-Cécile. Son ouvrage est une prise de risque personnelle car elle ose se livrer à ses lecteurs en toute transparence.

« J’ai longuement hésité à aborder la question de cette partie sombre de mon être. Traiter de la dépendance affective, dans sa dimension pathologique (la dépendance étant inhérente à l’être humain), demande de me dévoiler en cohérence et en authenticité(…).P171 »

 « Ce qui est différent dans ce livre est ce qui m’appartient en propre : j’écris avec cœur et authenticité, avec ma personnalité et mes particularités. P 200 »

 Avec cœur et authenticité effectivement, et cela se ressent tout au long de la lecture.

Ce livre est une mine d’or, un ouvrage majeur dans le monde du développement personnel.

A lire, à relire, à garder sur sa table de chevet.

Un livre soutien, un livre intelligent et nécessaire.

Depuis sa lecture nous mettons en pratique les exercices et nous avons beaucoup d’espoir de suivre le chemin d’Anne-Cécile Hartemann.

Edition du CRAM

Attachée de presse : Guilaine Depis

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