J’ai soixante ans et vous écris, car je découvre par hasard l’existence de Guillermo de la Roca par votre site.
S’il vous plaît, je sais que mon propos n’est pas littéraire. Mais vu l’âge que je découvre de Guillermo de la Roca, s’il vous plaît transmettez-lui que j’ai depuis toujours aimé, admiré, adoré la poésie de sa kena, surtout quand il jouait avec Hector Miranda et Nicolas Perez Gonzales lors du volume 1de la flûte indienne.
J’ignorais tout de Guillermo de la Roca, cherchant vainement quelques traces, quelques informations sur son existence et encore aujourd’hui. Les quelques échanges que j’avais pu avoir moi-même (par mels) avec Hector Miranda (dont je fut l’intermédiaire pour l’édition de son livre) ne m’apprenaient rien sur Guillermo et je trouvais Hector bien trop injuste à son endroit (une certaine difficulté d’entente concernant les rythmes).
Car, si c’est bien par Guillermo de la Roca que j’ai aimé la musique des Calchakis, sans lui, ce ne fut plus du tout pareil, quelque chose d’indicible avait disparu. Il y avait quelque chose d´ éminemment poétique dans son jeu musical tandis que les Calchakis, en contre-point et toute de manière feutrée, la rigueur des rythmes de l’Amérique du sud.
Je suis si heureux de le savoir encore vivant !
Dites-lui que je l’ai toujours aimé, que ce qu’il m’a apporté, c’est un sentiment musical merveilleusement poétique.
Dites-le lui, merci pour lui
Bruno Revol (Angers), le 18 février 2014