Christine Fizscher: Voyage poétique vers l’ombre de la Terre ou la mélancolie des baisers rêvés
« C’est sous l’éclat d’un soleil méridional que s’ouvre la première page du journal poétique que Christine Fizscher nous propose comme un vrai appel à conjurer une « inguérissable mélancolie » dont les notes portées par des « violons extraordinaires » dessinent une topographie où résonne l’écho du « long accord espacé de la mémoire ». Ainsi, du golfe Saronique à New York, de Paris à la Ville d’Avray, de Salamanque à Madrid, sa poésie poursuit l’ombre d’une solitude invoquant l’absence de l’être aimé et préférant se réfugier dans l’obscurité lénifiante de la nuit où seuls les lampadaires continuent à alimenter de leur réverbération le pâle souvenir des caresses presque oubliées. (…)
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(…) Cette dissolution dans l’inconnu éternel qui fit jadis la gloire des romantiques offre cette fois une valeur nouvelle aux amoureux contemporains, une expression capable de dire avec les mots d’aujourd’hui une solitude qui prend toute sa maturité lorsqu’elle est confiée au langage le plus noble: celui de la poésie. »
Christine Fizscher, L’Ombre de la Terre, Photographies de Jonathan Abdou, Éditions Dumerchez, 2019, 54 p., 15 euros.