Pour télécharger le PDF de Catherine Bonnet-Litzler, c’est ICI
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Guilaine Depis, attachée de presse (Balustrade)
Rampe de lancement ! Appuyez-vous sur la balustrade !
Par Alexis Pfeiffer
Brillant, drôle, décapant.
L’histoire : Charlotte, une jeune journaliste de vingt ans interviewe Victor Esmenard, un ancien Président de la République de quatre-vingt dix ans : deux générations, deux caractères, deux visions de l’existence, deux trajectoires se confrontent. Un entretien initiatique. Les idées fusent, c’est jubilatoire.
« La vie est courte, tellement courte. Ne perdez pas de temps. »
« Lorsque la culpabilité vous ronge au moment d’acheter un morceau d’entrecôte, de partir en week- end ou de choisir un film, vous pouvez considérer que vous êtes proche de la fin d’une certaine civilisation… »
Christian de Moliner, long entretien avec Marc Alpozzo pour Livr’arbitres
Service littéraire préfère Joaquin Scalbert à Philippe Sollers !
Réécoutez l’émission ici
Franck Archimbaud, traiteur et restaurateur en Normandie, il a mis à profit le premier confinement pour écrire son autobiographie : « L’homme qui voulait Otrechoze » (Scripta) du nom de son entreprise
Chef Damien, chef cuisinier et co-fondateur du site 750g, spécialiste de la cuisine accessible et équilibrée. Il a ouvert 3 restaurants en région parisienne et publie « Mangez bon, mangez bien » (Editions Webedia)
Max de Villers, gérant du bar « Les chaises » à Paris 20e
Thierry Paulmier consulté par le prestigieux magazine Management
Avec un titre qui rappelle Des hommes et des dieux, film de Xavier Beauvois sur les moines de Tibhirine en Algérie, assassinés en 1996, l’auteur décrit en dix-neuf récits l’assassinat des hommes par les femmes.
Lors d’un rendez-vous de chasse, chacun des présents conte une anecdote comme dans le style des Mille et une nuits. Une originalité cependant : les chasseurs sont priés de ne pas relater comment ils ont fait la chasse aux femmes, ce dont personne ne doute entre eux, mais de parler d’elles « autrement qu’en termes de seules conquêtes » p.12. C’est qu’il est valorisant de se vanter mais plus profond de ne pas dénier la réalité. Or les femmes aussi sont perverses, séductrices, lâches, violeuses de jeunes mecs, adultères de riches maris. Un Moi-aussi à l’envers fait du bien en ces temps d’hystérie victimaire féministe.
Sauf que, retournement de situation, l’un des chasseurs a été tué lors de la battue aux sanglier le lendemain. Une lieutenante enquête – il fallait bien une femme ! Le narrateur a enregistré tous les récits contés, ce qui donne du grain à moudre à la recherche de preuves. Dix-neuf anecdotes plus tard, il y a bel et bien eu meurtre – et un coupable. Qui l’a fait ?
La réponse est dans les récits, et ce procédé original conclut bien le volume, parfois inégal. Je vous conseille d’ailleurs de le lire en plusieurs fois pour éviter la saturation et laisser monter l’intérêt. L’auteur est chasseur, mais de têtes, après avoir travaillé dans la pub où il a pu connaître tous les travers exacerbés de l’espèce humaine. Il faut noter quand même que « nous avons tous eu des aventures heureuses ou tristes, ce n’est pas pour cela que nous sommes des criminels en puissance ! » p.126. Il fallait au moins que cela fut dit.
Joaquin Scalbert, Des femmes et des adieux, 2020, éditions Douin, 319 pages, €27.00
Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com