Actualités (NON EXHAUSTIF)

Opération Coronavirus, la contribution de Marc Lumbroso

Le cauchemar Corona

Nous vivons un moment terrible, certains disent historique !

Je ne le croyais possible que dans les films catastrophes !

J’espère que je fais un mauvais rêve avant de m’éveiller dans un rayon de soleil !

 

Mais non ! Mon président, l’air grave et l’œil bleu sombre, m’affirme que le pire est à venir et que si je veux sauver ma peau et celle des autres, je dois me planquer, me terrer, me confiner, me blottir au fond de mes draps, faire le dos rond et espérer ! 

Moi, qui n’ai connu que la paix, les 30 glorieuses ; qui n’ai pensé qu’à mon bien être, celui des miens et de ceux que j’aime en toute bonne conscience ; on m’annonce que je suis en guerre ! Contre un ennemi, réductible certes, mais invisible, redoutable et vengeur. Situation ubuesque pour un enfant gâté du siècle !

 

Du fond de ma solitude et de mes angoisses entretenues par des médias, aussi moralisateurs qu’amplificateurs, me voilà plongé dans les réminiscences de mes plus jeunes années, au sortir de la terrible guerre où il n’était question que de bombardements, de morts de barbarie de haine, de pénuries et de danger permanent ! 

Il n’est rien de tout cela, grâce au ciel, mais le scénario est comparable ! C’est clair, Satan nous joue un mauvais tour ! En attendant, je me morfonds au fond de mon canapé, en proie à toutes les pensées et tribulations en tous genres initiées par ce drame que nous vivons. Dès lors qu’il est en grand danger, l’être humain vaniteux ingrat et repu de toutes ses certitudes à quatre sous, se souvient brusquement de l’existence du ciel.

 

Serait-ce un signe, un avertissement, un pré déluge ? L’homme a-t-il oublié ou travesti sa condition, ses origines, sa finitude ; comme pour s’enivrer ? 

Sans revenir à l’âge de pierre, nous voilà privés de nos habitudes, de notre environnement, de notre douce insouciance et précipités dans un état primaire et anxiogène ? Serait-ce une plongée au sein de notre paradis perdu ? 

Est-ce que ce terrible épisode, cette mise entre parenthèses, ce drame épouvantable qui frappe tant des nôtres nous replace dans notre statut d’êtres de la terre ! 

 

À genoux, à plat ventre, mordons la poussière et ouvrons les yeux sur la réalité, en espérant qu’il ne s’agisse que d’un avertissement ! 

 

Marc Lumbroso

18 03 2020

Opération Coronavirus, contribution de Domitille Marbeau Funck-Brentano

Opération Coronavirus, contribution de Domitille Marbeau Funck-Brentano

Coronavirus, nous n’avons plus que ce mot à la bouche, les réseaux sociaux, les médias, les groupes de parole en sont infectés. Pas d’autres sujets de conversation depuis qu’une mobilisation générale a été décrétée il y a quatre jours  par le gouvernement.

Moi qui n’ai pas connu la guerre et qui culpabilisais d’avoir vécu depuis des années dans le confort et la sécurité, je suis servie !

Cette guerre est totalement nouvelle et fait émerger chez beaucoup des comportements anxiogènes.

Mais le danger est d’une tout autre nature : pas de bombes ou de fusils, c’est un ennemi invisible qui s’attaque à votre santé et pour lequel la seule réplique est de ne rien faire si ce n’est respecter une injonction générale qui porte le nom magique de CONFINEMENT.

Si l’on cherche ce mot dans le dictionnaire, on trouve la définition suivante : Fait d’être confiné, ou situation d’une population animale trop nombreuse dans un espace trop restreint et qui, de ce fait, manque d’oxygène, de nourriture et d’espace.

Les magasins sont dévalisés, les gens se battent pour un paquet de pâtes, les lignes téléphoniques sont saturées, des groupes de parole se forment sur la toile, La peur se transforme en panique, la dépression nous guète !

Puis la solitude est rompue par des petits clics indiquant qu’un des membres du groupe a posté vidéo, photo, ou quelques phrases pour créer un lien qui se fait subitement jour

Une guerre où le seul combat possible est de rester chez soi, est porteuse d’une stratégie déstabilisante. Restez chez vous martèle la télévision dès qu’on l’ouvre. Les gens se retrouvent enfermés avec eux-mêmes s’ils sont seuls ou avec conjoint et enfants s’ils sont en famille. Il faut apprendre à vivre avec ses proches, découvrir ceux que l’on côtoyait tous les jours quand ce n’est pas expérimenter l’enfer, c’est les autres.

Quand j’entends les plaintes incessantes de certains confinés qui tournent en rond dans leur logement, je ne peux m’empêcher de penser à Anne Franck qui est restée deux ans cachée dans un réduit avec sa famille avant d’être découverte et emmenée  avec elle vers les camps de la mort.

Le plus difficile pour moi est de ne pouvoir adopter une attitude active, et reprenant ce que j’écrivais dans mon premier roman, L’Écho répété des vagues : « je suis née trop tard pour épouser mon cousin chéri, quand je s’rai grand tout le monde s’ra vieux et quand j’s’rai vieux tout le monde s’ra mort », et d’ajouter aujourd’hui : « je suis née trop tôt pour m’engager auprès du corps médical, être un vrai petit soldat et endosser l’étoffe des héros ! »

Toujours ce problème du moment, celui où l’on arrive sur la terre, pour un temps finalement très court qui s’accélère avec l’âge et nous fait comprendre que la vie est un miracle qu’on ne peut se permettre de gâcher car elle est unique.

Le confinement : un voyage avec soi-même, entouré de nos livres, disques, photos, temps volé au temps où toutes les contraintes sont abolies, où nous sommes autorisés enfin à jouir de tous les instants pour penser.

Le confinement : un voyage initiatique,  mais comme tout voyage Il peut aussi  prendre corps dans un voyage extérieur, un voyage à Bayreuth dont j’ai fait un roman La Défense d’aimer.

Aller à Bayreuth pour écouter le Ring, c’est prendre le risque d’être confiné pendant une semaine dans une bulle musicale où plus rien n’existe que la musique de Wagner, ses leitmotive, ses personnages, ses interrogations sur le monde, qui partent de la fascination de l’or au crépuscule des élites pour finir par se consumer dans les flammes qu’elles ont elles-mêmes entretenues.

Sommes-nous en ce moment dans cette bulle qui verra exploser le monde capitaliste ou au contraire fera émerger un monde qui ne doit sa survie qu’à la rédemption par l’amour  rencontrée chez Wagner ?

La bulle dans laquelle nous sommes confinées est mondiale.

C’est une première dans l’histoire de l’humanité.

Saurons-nous écouter l’appel de la planète qui appelle au secours avec une tendresse infinie car son virus ne tue que 2 % de l’humanité ?

Saurons-nous déchiffrer la langue de l’oiseau qui n’a plus peur de l’homme enfermé dans sa bulle ?

Et si cette bulle, au lieu d’être une prison n’était pas qu’un énorme message d’espoir et de liberté dont nous allons peut-être commencer à percevoir le sens ?

J’ose l’espérer, je retournerai à Bayreuth et j’écouterai la musique avec d’autres oreilles qui donneront naissance à un autre livre.

                                                                                   Domitille Marbeau Funck-Brentano

Domitille Marbeau Funck-Brentano fait écouter Wagner dans le confinement sur (Radio Notre Dame)

Émission du 31 mars 2020 : Quelle musique écoutez-vous pour aller mieux pendant le confinement ?

Réécouter : https://radionotredame.net/emissions/enquetedesens/31-03-2020/

Domitille Marbeau Funck-Brentano : « La défense d’aimer » Collection Amarante. Elle est attachée de presse de presse de l’orchestre de France.

Claire Oppert : violoncelliste professionnelle et soigne par la musique. Elle raconte dans son livre « Le pansement Schubert », aux éditions Denoël, la naissance de cette invention et expérience musicale et thérapeutique qu’est le « pansement Schubert ».

Jean-Marie Gomas : gériatre médecin de la douleur et de soins palliatifs.

Abyale Nan Nguema : chanteuse de jazz à Paris et auteur de « L’art délicieux d’apprivoiser sa voix » (éditions Leduc).

Stéphane Floccari : agrégé de philosophie. Il enseigne au lycée Marcelin Berthelot, à Saint-Maur-des Fossés, et à l’Insep (Institut national du sport) à Vincennes.

Gautier Capuçon : Violoncelliste

Pandemic 1 « Belle âme » par Frederika Abbate

PANDEMIC 1
Belle âme

C’est gentil d’applaudir sur les balcons chaque soir à la même heure. Cela leur fait une belle jambe, à ceux qui sont applaudis. Je ne dis pas celles et ceux car c’est piètre comme expression. Expression répétée à l’envi parce que c’est gentil. C’est gentil d’être gentil. Cela fait paraître beau. Cela fait paraître aimable, dans le sens «  qui peut être aimé  ». Pendant ce temps, la réflexion est mise au placard. C’est le règne de la belle âme. Et chacun se l’achète à bon compte, car tout s’achète et tout se vend. Ceux qui l’oublient, oublient de penser.

Le déni de la réalité tue autant que le virus mortel. Les gentils s’abreuvent au déni de la réalité. Ils s’en enivrent, s’en repaissent, s’en regorgent. Et chacun y va de son trémolo. Et chacun se met du côté des gentils et rabrouent les méchants. Le déni de la réalité est pourtant là, clair. Le virus n’est pas arrivé en Europe par l’opération du saint-esprit. Il s’est propagé dans le monde en étant transporté par des personnes contaminées qui, non-intentionnellement, l’ont emporté dans leur corps et l’ont introduit en Europe. Parce qu’il ne fallait pas faire de contrôle dans les aéroports. Cela fait tâche. Cela fait négligé. Cela peut déranger ces messieurs-dames qui font des affaires et voyagent. Il ne faut pas fermer momentanément les frontières. Ah  ! non surtout pas  ! Cela, c’est un crime de lèse-majesté. On se croit en démocratie  ? C’est faux. On peut léser sa majesté. C’est donc un royaume. Le pire des royaumes. Il s’appelle «  belle âme  ». Son drapeau et son modus operandi c’est «  déni de la réalité  ».

Cela fait longtemps que les infirmiers, les infirmières, les médecins nous le disent. «  Si l’état continue de sabrer les budgets, s’il ne remet pas de l’argent dans la santé, il y aura des morts dans les hôpitaux de France  ». C’est arrivé. Les gentils le dénoncent, dans les journaux, dans les tribunes. Les belles âmes. Il faudrait qu’ils se demandent aussi, les gentils, pourquoi l’état ne met plus d’argent dans la santé. Pour la même raison que les états ont refusé de contrôler et de fermer momentanément les frontières, dès le départ, parce que ce n’est pas le saint-esprit qui a propagé le virus. Les belles âmes qui s’adonnent au déni de la réalité croient donc au saint-esprit et qu’on vit dans un royaume. Qu’elles continuent à applaudir. Les applaudissements c’est pour un spectacle, que je sache. Je ne  savais pas que les gens qui soignent se produisaient sur une scène. Ah  ! j’oubliais que tout est spectacle. Et qu’ils continuent donc à se donner en spectacle, sur leur balcon  ; car c’est eux-mêmes qu’ils applaudissent dans le fond. Voyez comme on est gentils. Encore faut-il avoir la chance d’avoir un balcon, un domicile, pour le faire. Encore faut-il avoir la chance de ne pas revenir de son travail de caissier et de caissière dans les supermarchés et les commerces de bouche. D’ailleurs, eux, on ne les applaudit pas.

Qu’ils continuent à être gentils, repus d’idéologie. Allant jusqu’à traiter les Portugais de gens dociles. Quelle prétention ces Français  ! Le Portugal s’en sort bien mieux parce qu’il n’a qu’une seule frontière. Il suffit de regarder une carte de géographie. Et il l’a fermée très tôt. Il a donné une carte de santé aussi aux migrants pour que tout le monde soit bien soigné et que le virus se propage le moins possible. Les gentils se vautrent dans le déni de la réalité. Les Portugais sont dociles, disent-ils. Et pourquoi pas cons, tant que vous y êtes  ? Ils ne sont pas dociles, les Portugais. Leur état a été réaliste, c’est tout. Tandis que les gentils obéissent à leurs états meurtriers parce que les gentils dénient la réalité. Il préfèrent dans le fond qu’il y ait des morts, beaucoup de morts, que les médecins et les infirmières, les infirmiers pleurent parce qu’ils doivent choisir qui va être sauvé et qui va mourir. Ils préfèrent cela, les gentils, parce que leur miroir leur renvoie une image de belle âme. Mais un jour, un jour viendra où ce miroir, tel le tableau de Dorian Gray, leur montrera leur vrai visage, et là ils pleureront sur leur face hideuse. Mais ce sera trop tard, car la fin du monde sera arrivée.

Paris, le 31 mars 2020, 15ème jour de «  confinement  » parce qu’on a dénié la réalité.

Le regard du Docteur Jacques Fiorentino sur l’actualité Covid 19

ET SI LA RAISON REPRENAIT LE DESSUS…

par le Dr Jacques Fiorentino 30 mars 2020

(attachée de presse guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85)

Le monde entier ou quasiment est en voie de s’arrêter ou presque…

Plusieurs milliards de personnes sont confinées chez eux ou travaillent peu ou prou dans des conditions difficiles

La raison : une infection virale

Résumé ainsi on se prend à penser que le monde et particulièrement ceux qui nous gouvernent ont perdu la raison…

Mais l’énoncer ainsi c’est rajouter des braises à toutes les polémiques qui se démultiplient grâce à cette nouvelle langue d’Esope que sont les réseaux sociaux.

Alors reprenons point par point pour essayer d’y voir plus clair (si cela s’avère possible)

 

UNE INFECTION VIRALE

On prend conscience qu’une infection virale peut avoir des conséquences sanitaires et même provoquer des morts… Quelle découverte !!!

Rappelons que malgré l’existence d’un vaccin chaque année la grippe provoque nombre d’hospitalisations et de décès, décès qui pour l’heure dépassent encore ceux causés par ce nouveau virus…

On découvre qu’une infection virale ne connait ni frontière, ni ethnie… La belle affaire !

Qui pourrait croire le contraire… Sans doute les mêmes qui nous disaient que le nuage de Tchernobyl n’avait pas passé la frontière franco-allemande.

Oui nous sommes exposés à des risques infectieux mais pas seulement…

Rappelons que la canicule de 2003 a tué 17 000 Français en quelques semaines sans que le pays ne s’arrête de vivre, sans même que les vacances ne soient interrompues…

Alors que se passe-t-il ?

Contagiosité plus importante ?

En l’état actuel des données si la contagiosité est importante, elle reste encore inférieure à nombre de maladies virales plus connues et vécues plus simplement (à tort ou à raison) comme la rougeole

Gravité plus importante ?

Il est impossible de le savoir réellement car les mêmes qui réclament à corps et à cris des études « rigoureuses » pour des traitements ne sont pas à même de fournir des données comparatives référencées par rapport à d’autre pathologies virales équivalentes.

Donc où se trouvent les problèmes ???

 

UN DEPISTAGE NON ENCORE FONCTIONNEL

Sans être un virologiste éminent on sait depuis des décennies que pour s’assurer de l’existence d’une pathologie virale on doit la dépister car

  • Les signes cliniques quand ils existent ne sont guère spécifiques la plupart du temps
  • Les porteurs sains constituent une part importante des personnes ayant été en contact avec le virus…

A cet égard, donner des pourcentages de décès ou de formes graves sans connaitre le chiffre de la population réellement atteinte est une hérésie épidémiologique.

Pourquoi ce dépistage n’a-t-il pas été mis en place précocement comme cela a été le cas dans un pays équivalent comme l’Allemagne ?

Pourquoi tant de tergiversations devant ce qui apparait comme une évidence ?

Pourquoi la France, 5èmeou 6ème(selon des évaluations différentes) puissance économique s’est rendue incapable de mettre en place ce dépistage ?

Il faudra bien qu’un jour et le plus vite sera le mieux que l’on réponde à ces questions essentielles

 

DES INJONCTIONS CONTRADICTOIRES

D’un côté « Restez confinés » et de l’autre « Il faut que le pays continue à fonctionner » …

On vous parle de confinement, on met en place une politique coercitive avec amendes lourdes à la clé et un ministre vient, sans honte, déclarer que les Français doivent aller dans les champs aider les agriculteurs…

On vous demande de rester confiné et on met en place des élections municipales que l’on est bien incapable de finaliser. Rappelons qu’en même temps on culpabilise la population qui, le même jour, prenait un peu l’air dans des parcs ou des forêts…

Et si l’on y rajoutait avec une certaine cruauté le défilement de messages différents et erratiques toutes les semaines, voire tous les jours sur la conduite à tenir…

Et n’oublions les effets du confinement dont nombre d’études ont montré les conséquences médicales et psychologiques qui peuvent être dans certains cas dramatiques.

 

UNE GUERRE MEDIATIQUE AUTOUR D’UNE THERAPEUTIQUE

Si la situation n’était pas si grave, il y aurait de quoi rire devant cette querelle de cour d’école où s’écharpent des éminents experts… sauf que cela laisse désemparée toute une population, et même nombre de professionnels de santé.

Un médicament utilisé pour la prévention et le traitement du paludisme depuis nombre de décennies et dont on connait largement les risques et les effets secondaires semble – je dis bien semble car je n’ai pas la prétention de clore ce débat a fortiori sans l’ensemble des données – montrer une certaine efficacité.

Or que fait-on ? On continue à débattre sur le « sexe des anges » alors même que l’on n’a rien d’autre à proposer.

Si l’un de mes proches ou moi-même présentaient des signes évocateurs de cette virose, je n’hésiterais pas un seul instant à prescrire ce médicament après avoir pris les précautions d’usage propres à toute décision thérapeutique.

 

DES MASQUES CACHANT UN SCANDALE D’ETAT

Comment a-t-on pu ne pas se soucier de refaire des réserves de masques alors que l’on puisait larga manudans les réserves ?   

Sous des prétextes fallacieux, sans que personne n’accepte d’assumer la responsabilité on a mis en péril une population de soignants qui paie le prix fort de cette incurie.

Comment un pays comme le nôtre a pu se rendre à ce point dépendant sur des secteurs vitaux, bien sûr les masques qui nous préoccupent actuellement, mais aussi les médicaments. Les ruptures de stocks de médications devenues une espèce de réalité acceptée auraient du constituer des alertes et réveiller certaines consciences face à des risques vitaux.

 

Et on pourrait continuer ainsi longtemps à énoncer ce qui fait que face à cette épidémie devenue pandémie, on a marché cul par-dessus tête…

 

LA SANTE ? L’OUBLIEE DU SYSTEME

Depuis près de 50 ans on ne parle de la Santé que pour évoquer les dépenses engendrées et les moyens de couper dans ce qui apparait accessoire alors même que plus de la moitié du PIB est consacrée aux dépenses publiques.

On a oublié que la Santé, au même titre que l’Education, la Justice, la Sécurité, est une valeur essentielle qui doit être assurée dans les conditions optimales.

On a oublié que la Santé est un investissement essentiel pour un pays et non pas seulement des dépenses. Ce qui se passe actuellement avec un pays en voie d’arrêt en donne une preuve dramatiquement éclatante.

Cette pensée sur la « Santé dépensière » a formaté plusieurs générations de dirigeants politiques et économiques et voici le résultat.

 

ALORS ?

Loin de moi la prétention de sortir d’un chapeau des solutions toutes faites ce d’autant que la gestion incohérente de ce problème a rendu trop tardives ou caduques certaines préconisations.

Mais simplement quelques idées simples

  • Mettre le paquet sur le dépistage afin de libérer au plus vite le pays du carcan du confinement
  • Utiliser à bon escient des protocoles thérapeutiques avec une surveillance accrue
  • Soulager au plus tôt les personnels soignants, si peu entendus jusqu’à présent et qui mènent un combat acharné pas avec des mots mais des moyens importants, authentiques et adaptés.

 

 

A interviewer sur les conséquences du confinement : le docteur Jacques FIORENTINO

Texte « ENFANTS ET CONFINEMENT »

par Dr Jacques FIORENTINO

(attachée de presse : guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85)

18 mars 2020

La France, tout comme d’autres nations, vit un moment particulier, sans équivalent.
De partout, experts en tous genres nous bombardent de chiffres, dont le caractère évolutif et parfois discutable n’a qu’une seule vertu : l’anxiété.
Et au milieu de tout cela, il y a des femmes, des hommes, des enfants de toutes constitutions, de tout niveau social qui doivent vivre (et parfois même survivre) dans ce climat anxiogène. On parle peu de cette population, sauf pour les dénoncer comme « pilleurs » de supermarché, « inconscients » et tant d’autres qualificatifs.

Depuis peu vient s’ajouter cette situation inédite pour la quasi-totalité des habitant(e)s,
LE CONFINEMENT.
Et voilà ce que nous dit le Larousse :

« Action de confiner, de se confiner dans un lieu ; fait d’être confiné ».
Situation d’une population animale trop nombreuse dans un espace trop restreint et qui, de ce fait, manque d’oxygène, de nourriture ou d’espace. Ensemble des précautions prises pour empêcher la dissémination des produits radioactifs, dans l’environnement d’une installation nucléaire. (…)

Ensemble des conditions dans lesquelles se trouve un explosif détonant quand il est logé dans une enveloppe résistante.

C’est peu de dire que cela ne rassure pas et pourtant nous nommes sommés de faire avec.
Au milieu de données variables alors que nous, adultes, nous avons du mal à nous y retrouver, il y a les enfants.

Rappelons que pour la plupart des enfants, leur socialisation habituelle vole en éclats, les laissant sans repère, accentuée par l’impossibilité de défoulement physique pourtant si nécessaire quel que soit leur âge.

Des interrogations exprimées ou non : (liste bien sûr non exhaustive)
• Que font les parents en permanence à la maison avec pour les

enfants les plus âgés l’angoisse du chômage dont ils entendent si souvent parler ? Pourquoi ne puis-je voir mes copines, copains… même chez eux ou chez moi ?

  • Comment vais-je apprendre de nouvelles choses puisque ceux qui sont censés me les enseigner ne peuvent me voir ?
  • Et puis pourquoi dois je me réveiller puisqu’il n’y a rien à faire ?
  • Etc.

Ce questionnement, exprimé ou non, terrorise nombre de parents qui ne savent quoi répondre ce d’autant qu’ils ont de leur côté à gérer des situations complexes et anxiogènes (télétravail, chômage technique ou partiel, absence d’activité etc.).

Il faut donc tenter de trouver des règles qui permettent tout à la fois de dépasser cette situation difficile mais aussi, pourquoi pas, construire un relationnel régénéré.

1ERE CONDITION
Expliquer la réalité de la situation
, les raisons qui la fondent avec des mots simples selon bien sûr l’âge des enfants et convenir d’un rendez-vous quotidien en dehors duquel on n’évoquera ni le virus, ni le confinement.

Il ne faut jamais hésiter à donner les limites de ces informations et ne pas chercher à répondre à tout prix à toutes les questions.

2EME CONDITION
Il faut recréer une nouvelle organisation comprenant un rythme, des responsabilités, des rendez-vous auxquels tout le monde (adultes comme enfants) doit s’astreindre

3EME CONDITION peut-être la plus difficile
Ne pas succomber à la facilité de l’écran (grand ou petit) en retrouvant le plaisir de jeux collectifs, voire en suscitant la créativité des uns et des autres sans crainte de débordement éventuel.
Et si l’utilisation d’un écran s’avère utile, elle doit être limitée, encadrée et vécue en collectivité familiale pour mieux la maitriser

4EME CONDITION
Respecter les règles nutritionnelles
déjà existantes en fonction des structures familiales quant à l’alimentation.

Bannir le grignotage d’ennui en le remplaçant parfois, mais seulement parfois, par une récompense gratifiant un attitude positive, le gain à un jeu etc.

Il va de soi que ces conditions ne pourront résoudre l’intégralité des situations compte tenu des conditions en particulier sociales de confinement.
Elles peuvent cependant créer ou recréer un environnement familial plus équilibré qui servira de base à de nouveaux rapports que l’on pourra conserver même une fois le confinement levé.

A toutes et à tous, je vous souhaite bon courage afin que nous nous retrouvions tous ensemble lorsque nous aurons surmonté ce séisme sanitaire et social.

Docteur Jacques Fiorentino, auteur de « Père, Passe et Manque » (éditions Assyelle)

 

A interviewer sur la gestion de la crise Covid 19 : le docteur Jacques FIORENTINO

A interviewer sur la gestion de la crise Covid 19 et sur les conséquences du confinement :

Docteur Jacques Fiorentino, CV professionnel (attachée de presse guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85)

PARCOURS

1968 – 1974 Etudes de Médecine Paris

1972 – 1974 Médecin instructeur CROIX ROUGE FRANCAISE

1974 – 1975 Médecin urgentiste SAMU

197 6- 1981 Etudes de Spécialisation en Pédiatrie

1975 – 1981 Médecin Remplaçant

1978 Doctorat de Médecine, Lauréat de la Faculté de Médecine de Paris, Prix de la Fondation Benjamin Delessert

1981 Médecin urgentiste SOS Médecins

 1982 – 1987 Médecin libéral

1983 -1984 Médecin pigiste IMPACT MEDECIN

1984 – 1985 Membre Comité de Rédaction de LA REVUE DE MEDECINE & Directeur Collection Questions d’Internat

1984 – 1986 Scénariste médical revue Audiovisuel MEDITEL

1981-1991 Médecin régulateur MUTUAIDE ASSISTANCE

1988 – 1993 Directeur Général Adjoint SUDLER & HENNESSEY FRANCE, agence conseil en Communication Santé, membre du réseau international d’agences Santé SUDLER & HENNESSEY (groupe YOUNG & RUBICAM)

1991 – 1994 Créateur et animateur de l’émission « Quand passe l’actualité » sur Fréquence Juive 94.8

1992 – 2001 Consultant Service Pédiatrie

1993 – 1997 Directeur Général Adjoint ARSENAL, agence conseil en Communication Santé, membre du réseau international d’agences Santé TARGIS (groupe OMNICOM)

1997- 1998 Directeur Médical, membre du Comité de Direction LEN Médical, groupe de presse, d’édition et de salons professionnels médicaux

1999 – 2016 Directeur Santé ITELIS, société d’ingénierie de services pour assureurs et mutuelles, filiale du groupe AXA

1999 – 2008 Directeur Médical CORIS ASSISTANCE

1999 – 2019 Consultant expert en accompagnement SantéJAFICS, société de consulting

Actuellement – Médecin Consultant centre consultation prévention IPC

INTERVENTIONS ET PUBLICATIONS EN SANTE 

La santé des salariés : la place de la prévention

Stress & professionnels de la santé

La Santé et l’entreprise

La Santé des seniors au travail

Les risques psychosociaux

Pourquoi l’entreprise doit aider les aidants ? 

Communication et Santé : peut-on communiquer dans la Santé ?

La Santé est-elle un luxe ? 

Santé & mode de vie : quels risques ? quelles actions à mener ?

Mutuelles et assureurs : les nouveaux enjeux de la prévention santé

Gestion du risque santé : conjuguer maîtrise des coûts et attractivité

Les dépenses de Santé peuvent-elles diminuer ou comment faire de la démagogie à bon compte

Santé et Démocratie : un choix de société

Luxe et Santé : le marché des seniors

La Plate-Forme Santé

Santé & Nutrition : l’équilibre est une force

Le Capital Santé : comment le préserver ?

Réflexions sur l’hygiénisme ambiant

La gestion raisonnée de l’eau

COMPETENCES PROFESSIONNELLES 

  • Consulting stratégique de développement et de repositionnement
  • Conception et coordination programme de prévention de santé en entreprise
  • Conception, mise en place & suivi de stratégies de développement et de communication (biotechnologie, cancérologie, cardiovasculaire, infectiologie et vaccinologie, alcool et addictions, risques psychosociaux, surpoids et obésité, tabagisme, troubles musculosquelettiques)
  • Conception et mise en place de programmes d’informations et de communication en santé
  • Mise en place et coordination réseaux de professionnels de santé
  • Conception et mise plate-forme médicopsychosociale d’écoute et d’accompagnement
  • Création et management d’une équipe médicale pour une société d’assistance
  • Audit de fonctionnement & de communication interne pour des entreprises de biotechnologie
  • Conception et mise en place de programmes de sensibilisation et d’information (sites internet, extranet, applications web sur smartphone …)
  • Conception et mise en place de sites internet et extranet au sein d’un groupement de cliniques
  • Conception, coordination et mise en place d’un programme d’accompagnement de l’hospitalisation programmée
  • Conception et coordination programme de sensibilisation des dirigeants aux nouvelles responsabilités en santé

 

DIPLOMES ET FORMATION

  • Certificat d’informatique médicale
  • Diplôme de médecin instructeur de la CROIX ROUGE FRANCAISE
  • Doctorat de Médecin
  • Attestation de médecine préventive et de puériculture

Le confinement met nos enfants sont en danger dans leurs familles, par Kathya de Brinon

                                   Inceste et coronavirus : le match du siècle…

Depuis l’Antiquité, et aujourd’hui encore, des millions d’enfants ont été, et sont toujours, victimes de parents incestueux ou de pédocriminels…

Dans tous les pays, sur tous les continents, dans tous les milieux sociaux…

Et pourtant, la pédocriminalité n’est pas une maladie contagieuse… Pas de virus mortel !

Qu’a-t-on fait pour ces enfants ? Rien, ou si peu…

En tout cas, aucune opération d’envergure mondiale comme celle que l’on vit aujourd’hui pour combattre le coronavirus…

Et des millions de jeunes vies ont été massacrées, lorsqu’elles ne se sont pas terminées prématurément par le suicide…

Aujourd’hui, le coronavirus si contagieux, et souvent mortel, s’étend sur toute notre planète…

Et toutes les autorités politiques, médicales et scientifiques sont sur le pont !

Et si un Dieu existe, a-t-il bien fait les choses ?

Et voici que je plonge dans un songe…

Le jour, les enfants sont protégés du coronavirus.
Ne nous dit-on pas que les enfants sont des « porteurs sains » du coronavirus ?

Mais la nuit… Les voici « confinés » au sein de familles ou de proches dont certains membres ne sont pas des mieux intentionnés…

Ils n’ont besoin ni de masques FFP2 ni de gants en latex pour commettre leurs forfaits…

Et ce confinement nocturne risque bien de favoriser une vague incestueuse…

Vous me trouvez bien pessimiste ? Aurais-je des raisons de ne pas l’être ?…

Il est prouvé hélas que rien n’arrête ceux que j’ai toujours qualifiés de Monstres.                       

Ces êtres qui n’ont d’humain que le nom puisqu’ils détruisent sans vergogne d’innocentes petites victimes.

Le viol d’enfants tue, que ce soit physiquement, suicides, ou psychologiquement, dépressions.

Toutefois, aurions-nous enfin l’espoir d’assister prochainement à la destruction de cette horde de pédocriminels ?

En effet, les enfants sont porteurs sains du coronavirus.

Les prédateurs sexuels les approchent depuis toujours sans la moindre peur. Leurs désirs infâmes sont irrépressibles…

Ne pourrait-on pas alors imaginer une hécatombe de violeurs d’enfants ?

Tout enfant qui serait approché ne pourrait-il pas devenir une bombe à retardement ?

Aurions-nous enfin l’espoir d’assister à la destruction définitive des pédocriminels ?

Imaginons des charniers de pédocriminels, imaginons une Justice enfin vraiment rendue !

Pas par les hommes, ils nous ont montré leur incapacité au fil des siècles, mais par le coronavirus.

Lui, est implacable. Il dégaine plus vite que son ombre…

Encore faudrait-il que le coronavirus de mes rêves soit « sélectif », n’attaquant que les violeurs d’enfants, et rapide comme l’éclair afin qu’un enfant approché à moins d’un mètre ne puisse être touché par son prédateur qui s’écroulerait instantanément !

Et si la fin de l’inceste et de la pédocriminalité passait par le coronavirus ?

Et si enfin le glas avait sonné pour tous ces tueurs en série d’enfants ?
Et si, et si…

Et si mon songe devenait réalité ?

Hélas, j’ai bien peur que toutes nos associations de protection de l’enfance ne soient bientôt confrontées à une vague de nouvelles petites victimes…

Kathya de Brinon, Présidente fondatrice de « SOS Violenfance. Prévention de l’inceste et de la pédocriminalité »