Le site des habitants de Louviers et le road-trip d’une grand-mère contre sa mort sociale programmée
On parle de smart city ou de ville connectée dans des programmes qui devenir parfois solidaires et citoyens et celui porté par la commune de Louviers dans le département de l’Eure peut inspirer d ‘autres villes. Marion Bouchalais va nous présenter cette plateforme. La grand-mère de Fiona attendait de terminer sa vie dans une maison de retraite malgré ses 100 ans passés. Une fin de vie tristement banale. C’est contre cette banalité et cette fatalité de la fin de vie que Fiona Lauriol a emmené sa grand-mère dans un périple de 15 000 kilomètres en Europe à bord d’un camping-car. Elle en fait un livre « 101 ans, Mémé part en vadrouille » et surtout elle en fait aujourd’hui son combat contre la mort sociale. Elle sera notre deuxième invitée.
J’aime bien le courrier de Tiphaine, enseignante au collège Saint-Pierre de Port Louis dans le Morbihan, qui fait partie des enseignants mobilisés pour une petite aventure artistique qui ouvre aux élèves d’autres horizons. En effet pendant 6 semaines, une centaine de collégiens de 3ème sont engagés dans le projet « les collégiens sont sur le pont » mené par l’artiste breton, Kristo (avec un « K » à ne pas confondre avec le plasticien, même si le projet est emballant). Ce pianiste a proposé aux collégiens de participer à la réalisation d’un clip musical à travers 3 ateliers : création musicale, réalisation du clip et média et communication. Les jeunes sont donc sur tous les fronts, de l’écriture à la promotion. Notre correspondante nous a joint le dossier de presse réalisé par l’atelier Media et il a tout du support professionnel. L’expérience est d’autant plus appréciable que les collégiens parviennent à une fin de cycle et vont en entamer un autre. Comme l’écrit l’équipe éducative du collège : « comment réussir cette transition, surtout quand on a été confronté à des faits marquants et difficiles cette année ? ». Un mot sur Kristo, Christophe Caoudal de son vrai nom, qui est à l’origine d’initiatives solidaires et humaines comme le festival Esperanz’a dont l’objectif est de financer des programmes humanitaires ou ses ateliers de musique réalisés avec des personnes autistes et des personnes souffrant d’un handicap. Son site est à savourer, parce qu’il le mérite franchement.
J’ai conservé le message de David reçu il y a deux ans. David nous annonçait s’être lancé dans la création d’un savon naturel dans l’Eure. Son savon normand a vu le jour en 2018 en partant de recherches qui lui permettent de produire des savons entièrement naturels sans huile essentielle et colorés avec ce que la nature lui propose, l’argile, les fleurs, le miel ou les minéraux. A priori, depuis qu’il nous a écrit, la petite entreprise du Savon Normand se porte bien avec sa gamme étendue de produits. Exemple le savon à l’Aloé Vera additionné d’huile de coco, d’huile olive, de colza, d’argile blanche et de beurre de karité ou encore le savon spiruline composé à base de cette algue dont on ne cesse de vanter les vertus.