Dans son ouvrage révolutionnaire, “Ondes et énergies cérébrales dans la physique quantique – L’immortalité dans un monde parallèle, mais bien réel”, publié en 2023 par les éditions Vérone, le Dr. Thierry Paul Millemann ouvre une porte fascinante sur les mystères de l’univers et de la vie après la mort. Dans un monde en proie aux tensions géopolitiques et aux menaces de conflits nucléaires, le livre du Docteur Thierry Paul Millemann, offre un rayon d’espoir saisissant. En explorant les liens entre la physique quantique, la conscience humaine et l’immortalité, l’auteur ouvre la voie à une compréhension nouvelle de l’existence. En s’effrayant de manière légitime le lecteur dresse le constat où la perspective d’une guerre nucléaire pourrait tout anéantir. C’est aussi dans ce contexte sombre que cet ouvrage propose une vision alternative, suggérant que même face à la fin du monde matériel, l’essence immatérielle de l’être humain pourrait perdurer, naviguant à travers les dimensions de l’univers et offrant ainsi une forme d’immortalité au-delà de la destruction physique. En cela, l’ouvrage du Dr Millemann offre un message d’espoir profondément réconfortant, invitant à envisager l’existence au-delà des limites du temps et de l’espace, même dans les moments les plus sombres de l’histoire humaine. Procédant d’une analyse profonde et rigoureuse, l’auteur explicite les liens entre la physique quantique, la conscience humaine et la possibilité d’une existence au-delà de la matérialité corporelle.
La quête de l’immortalité
Le livre débute par une enquête approfondie sur la quête millénaire de l’immortalité humaine. À travers les âges, les alchimistes ont tenté de transformer la matière en or et de découvrir l’élixir de vie, mais en vain. Le Dr. Millemann remet en question ces notions traditionnelles d’immortalité, proposant une perspective nouvelle et fascinante.
Dans cette quête perpétuelle, l’auteur donne la réplique aux réflexions du philosophe allemand Friedrich Nietzsche, notamment dans son œuvre “Ainsi parlait Zarathoustra”, où il explore la notion d’éternel retour et la recherche d’une vie au-delà de la temporalité terrestre.
La physique quantique
Au cœur de l’ouvrage se trouve une exploration détaillée de la physique quantique. Le Dr. Millemann décrit avec clarté les principes fondamentaux de cette discipline complexe, mettant en lumière la façon dont les particules élémentaires interagissent pour créer la réalité que nous percevons.
La physique quantique, , révolutionne ainsi notre compréhension fondamentale de la réalité. Selon Richard P. Feynman, physicien renommé et lauréat du prix Nobel, elle réside dans le cœur même de la nature, offrant une perspective radicalement nouvelle sur le monde qui nous entoure. Dans son ouvrage “QED: The strange theory of light and matter”, Feynman étudie les étonnantes implications de la mécanique quantique, démontrant comment les particules subatomiques défient les lois classiques de la physique. De même, Werner Heisenberg, dans “La partie et le tout”, introduit le principe d’incertitude, soulignant la nature probabiliste et indéterminée des phénomènes quantiques. Pour Niels Bohr, la physique quantique nécessite un changement radical de notre conception de la réalité, comme le souligne son célèbre dicton “Ceux qui ne sont pas choqués par la mécanique quantique ne l’ont pas vraiment comprise”. Ainsi, la physique quantique, selon ces pionniers, défie notre intuition classique et nous invite à repenser fondamentalement notre vision du monde.
Dans ses travaux, Millemann s’inspire des idées du physicien autrichien Erwin Schrödinger, notamment de son concept de “superposition quantique”, pour expliquer comment les ondes et énergies cérébrales façonnent notre compréhension du monde et de nous-mêmes.
Les ondes et énergies cérébrales
Une partie essentielle du livre se concentre sur les ondes et énergies cérébrales. Le Dr. Millemann soutient que la matière elle-même est animée par ces ondes, et que la conscience humaine est intrinsèquement liée à ces processus quantiques. À travers des expériences scientifiques et des anecdotes fascinantes, il démontre l’importance de ces phénomènes pour notre compréhension de la vie et de la mort.
Ondes et énergies cérébrales sont un domaine clé de la recherche contemporaine en neurosciences et en physique quantique. Dans son ouvrage, Millemann puise dans les travaux novateurs de scientifiques tels que Roger Penrose et Stuart Hameroff, dont la théorie Orch-OR propose une perspective révolutionnaire sur la conscience et le fonctionnement du cerveau à travers les mécanismes quantiques. Selon Penrose, les processus quantiques se produisant dans les microtubules neuronaux pourraient être à la base de la conscience et des phénomènes cognitifs. De plus, les travaux de Max Planck, père de la théorie quantique, révèlent la nature vibratoire de la matière et de l’énergie, suggérant que les ondes et les énergies cérébrales sont intrinsèquement liées à la structure même de l’univers. Cette convergence entre neurosciences et physique quantique ouvre de nouvelles perspectives sur la nature de la conscience et de l’existence, élargissant notre compréhension de l’interaction entre l’esprit et la matière.
Pour aller plus loin dans cette exploration des liens entre la conscience et la physique, Millemann s’inspire des idées du philosophe français René Descartes, notamment de sa théorie du dualisme comme substance pour éclairer la relation entre le corps et l’esprit.
L’immortalité dans un monde parallèle
Une des thèses les plus audacieuses du livre est l’idée que l’immortalité réside dans un monde parallèle, mais bien réel. Le Dr. Millemann initie la possibilité d’une existence au-delà de la matérialité corporelle, où les individus peuvent interagir avec différentes époques et dimensions instantanément. Cette vision révolutionnaire ouvre de nouvelles perspectives sur la nature de la vie après la mort.
L’idée de l’immortalité dans un monde parallèle, explorée dans l’ouvrage du Dr. Thierry Paul Millemann, s’inscrit dans une tradition de réflexion philosophique et scientifique sur la nature de l’existence et de la réalité. Des penseurs comme Hugh Everett III, à l’origine de la théorie des mondes multiples en physique quantique, ont envisagé l’existence de réalités alternatives où chaque événement possible se produit dans une branche distincte de l’univers. Cette perspective offre la possibilité que notre conscience puisse transcender la mort physique en se déplaçant vers d’autres réalités où notre existence se poursuit. De même, les concepts de l’âme et de la réincarnation, explorés par des philosophes comme Platon et René Descartes, suggèrent que l’essence de notre être peut persister au-delà de la vie terrestre. En combinant ces idées avec les découvertes de la physique quantique sur la nature ondulatoire de la réalité, Millemann réussi le pari de démontrer une vision où l’immortalité réside dans la continuité de nos ondes et énergies cérébrales, nous permettant de vivre éternellement dans un monde parallèle, indépendamment de notre forme matérielle.
Dans cette réflexion sur les mondes parallèles, l’auteur évoque les idées du philosophe britannique David Lewis, notamment sa théorie des mondes possibles, pour envisager les multiples réalités qui pourraient exister au-delà de notre expérience quotidienne.
Réflexions philosophiques
Notre place au sein de l’univers a été l’objet de réflexion pour de nombreux philosophes à travers l’histoire. Parmi eux, Jean-Paul Sartre, dans son ouvrage “L’Être et le Néant”, aborde la question de l’existence humaine et de son absence d’essence prédéterminée. Selon Sartre, nous sommes confrontés à une liberté radicale qui nous place dans une position d’angoisse et de responsabilité infinie, car nous sommes seuls responsables de nos choix et de notre destin. Cette perspective existentialiste souligne l’importance de notre capacité à créer notre propre signification dans un univers dépourvu de sens intrinsèque. D’autre part, dans “Ethique à Nicomaque”, Aristote explore la notion de bonheur et de vertu en tant que finalités de la vie humaine, situant l’homme au centre d’une quête de bien-être et d’excellence morale. Enfin, Albert Camus, dans “L’Homme révolté”, met en lumière la condition humaine marquée par l’absurdité de l’existence et la révolte face à un univers indifférent. Ces réflexions philosophiques nous invitent à repenser notre place au sein de l’univers, en reconnaissant à la fois notre liberté et notre responsabilité dans la construction de notre propre destinée.
Millemann quant à lui invite les lecteurs à réfléchir sur les implications philosophiques de ses découvertes. Il souligne l’importance de vivre en harmonie avec les autres et la planète, tout en reconnaissant l’égale fin matérielle de tous les êtres humains. Le livre du Dr. Millemann offre au bout du compte à sa manière et à l’instar de ces philosophes une vision profonde et inspirante de l’univers et de notre place en son sein.
Les ondes et énergies dans la continuité de la pensée spirite
Le travail du Dr. Thierry Paul Millemann s’inscrit dans la lignée des recherches menées par des figures emblématiques de la pensée spirite, telles que le père François Brune et Allan Kardec. Comme ces précurseurs, le Dr. Millemann explore les liens entre la conscience humaine et les réalités au-delà de la matérialité corporelle. En étudiant les ondes et énergies cérébrales, il cherche à approfondir notre compréhension de la vie après la mort et de l’existence dans des mondes parallèles. Cette approche trouve un réponse dans les enseignements du père François Brune, qui a consacré sa vie à l’étude des phénomènes paranormaux et de la communication avec l’au-delà en l’occurrence dans son ouvrage : « les morts nous parlent » dans lequel des voient de l’au-delà se font entendre sur des bandes magnétiques.De même, les travaux d’Allan Kardec, fondateur du spiritisme moderne, ont jeté les bases d’une compréhension philosophique et scientifique de la relation entre les mondes matériel et spirituel. En reconnaissant cette continuité de la pensée spirite, le Dr. Millemann enrichit le débat sur la nature de la conscience et de l’immortalité, offrant aux lecteurs une perspective nouvelle sur les mystères de l’univers et de la vie après la mort.
L’immortalité dans l’imaginaire cinématographique
Les concepts explorés par le Dr. Thierry Paul Millemann dans son ouvrage se retrouvent dans les thèmes fréquemment abordés dans la science-fiction cinématographique. Des films emblématiques tels que “Blade Runner” de Ridley Scott, “Matrix” des Wachowski, ou encore “Interstellar” de Christopher Nolan, explorent les frontières de la conscience humaine, la nature de la réalité et les possibilités de l’immortalité. Dans ces récits, les protagonistes naviguent souvent à travers des mondes virtuels, des simulations de réalité, ou des dimensions parallèles, remettant en question les limites de la vie et de la mort. De même, le livre du Dr. Millemann conduit à ces concepts par des démonstrations enracinées dans une compréhension scientifique de la physique quantique et de la nature de l’existence. En évoquant ces références cinématographiques, il est bel et bien question de la pertinence et de la fascination universelle des idées explorées par le Dr. Millemann, qui transcendent les frontières entre la science, la philosophie et l’imaginaire.
Dans cette réflexion finale, l’auteur oriente le lecteur vers les idées de l’écrivain et philosophe Albert Camus, notamment dans son œuvre “Le Mythe de Sisyphe”, où il dissèque la question de l’absurdité de la vie et la nécessité de trouver un sens à l’existence malgré cette absurdité.
« Ondes et énergies cérébrales dans la physique quantique – L’immortalité dans un monde parallèle, mais bien réel » est un ouvrage remarquable qui ouvre de nouvelles voies dans notre compréhension de la vie et de la mort. Le Dr. Thierry Paul Millemann propose un voyage fascinant à travers les mystères de l’univers, offrant aux lecteurs une vision d’espoir stimulante pour notre existence et le potentiel qu’elle représente au-delà de la matérialité corporelle là où l’actualité géopolitique plante un horizon tératogène de fin du monde
A quel moment Thierry Paul Millmann s’intéresse-t-il à l’immortalité ? De quelle immortalité s’agit-il ? Pour quelles raisons, à la suite de sa présentation d’hypothèses à l’Académie des Sciences, ces derniers l’encouragent-ils à partir conquérir les preuves ? Qu’est-ce-que Thierry Paul Millmann a-t-il découvert ? Quels messages nous partagent-il ? Qu’est-ce-que cette plongée au coeur de la physique quantique et de la biologie moléculaire l’a-t-elle entrainé à vivre, jusqu’aux rencontres confidentielles aux plus hauts sommets d’Etats ?
Thierry Paul Millman nous explique et nous dévoile l’ensemble de ses découvertes, de manière décryptée, imagée. Et passionnée.
Gaultier DE CHAILLE, après avoir fait son séminaire à l’Institut d’Etudes Théologiques, faculté des jésuites de Bruxelles, il a été ordonné prêtre en juin 2013 pour le diocèse de Versailles. Il a ensuite poursuivi ses recherches en théologie sur le diable au Centre Sèvres de Paris. Il est actuellement curé de Villepreux et les Clayes-sous-Bois en même temps que prêtre responsable du Frat de Lourdes en septembre 2020. Il est auteur chez Mame de « Petit conversation sur le diable » et de « De ta chair, tu verras Dieu – Méditations sur le corps et la résurrection » paru en 2023.
Thierry Paul MILLEMANN, économiste, universitaire et ancien professeur, il crée en France et aux USA des structures de conseil en implantation et développement industriel et relations internationales. Ses recherches dans la compréhension de la perplexité de l’essence humaine, l’ont conduit à étudier la physique et la biologie moléculaire. Il est auteur de « Ondes et énergies cérébrales dans la physique quantique » paru chez Vérone édition en 2023.
A tous ceux qui se passionnent pour la survie de l’âme et l’immortalité, ce livre tout récent apporte des éléments de réflexion. La physique quantique révolutionne les façons de penser et l’auteur, docteur ès sciences bien qu’ayant œuvré dans l’économie comme consultant – adepte de parascience.net et parfois complotiste -, sait en donner les perspectives dans une langue accessible à tous. C’est bien différent de ce qu’écrivait l’abbé Moreux, prêtre astronome et vulgarisateur scientifique en 1913 dans Que deviendrons-nous après la mort ?
Selon Millemann, notre « vraie vie » serait intrinsèque, matérielle et corporelle, composée de particules élémentaires immatérielles et intemporelles faite d’ondes et d’énergies instables. Nous serions donc en quelque sorte « immortels ». Quant à « Dieu », pas de problème, il existe comme un fait scientifique puisqu’il se confond avec « l’infini ». Il a même une expression mathématique, révélée p.187. Donc il n’a pas d’importance puisqu’il est « tout ». Creusons un peu.
« Les mathématiques démontrent bien l’existence d’un seul infini positif qui peut être aussi la notion de ‘Dieu’ pour l’éternité, que notre univers soit fini ou pas, que son expansion soit infinie ou pas, temporelle ou pas. Et si cet infini est forcément intemporel, l’homme en son sein serait alors également intemporel dans son immatérialité, et donc bien immortel » p.26. Cela ressemble fort à un syllogisme. L’explication ? En bas de la même page : « La mort ne serait en fait que le passage de la vie de son support matériel, le corps et plus particulièrement les neurones, dans un espace fini, à son état immatériel d’énergie ondulatoire, sa vraie ‘vie intrinsèque’ dans un espace infini » – dont l’équation mathématique est donnée p.290. La pensée s’accumulerait « dans une concentration d’ondes non régies par les particules, donc la matière » p.55. Tout est dit – mais ce ne sont qu’hypothèses.
Le terme de « scientifique » ne doit pas nous en faire accroire, « la science » n’est que l’accumulation des savoirs empiriques, validés par des théories qui expliquent les hypothèses via la méthode scientifique qui teste par essais et erreurs. Ce qui est validé l’est provisoirement, jusqu’à ce qu’une nouvelle découverte amène de nouvelles hypothèses, suscitant de nouvelles théories. Celle de M. Millemann n’est qu’une parmi d’autres, même si elle renouvelle le sujet au vu des connaissances actuelles. Mais la physique quantique (selon laquelle la matière est onde et corpuscule à la fois) n’est pas l’alpha et l’oméga de la physique. Elle complète et submerge la physique classique mais elle n’est pas encore la théorie qui inclut les quatre forces fondamentales (gravitation, électromagnétisme, interaction nucléaire forte, interaction nucléaire faible). La théorie des cordes qui a l’ambition d’unifier séduit l’auteur – mais elle n’est elle aussi qu’une théorie, pas encore démontrée.
Reste quand même une interrogation majeure : si toutes les ondes restent connectées ensemble, nous rendant « immortels », qu’est-ce donc que le « je » sinon un agrégat de forces éphémères qui disparaîtra avec la « mort » du sujet ? Mais si le « je » est « immortel », comment est-il advenu un jour et que devient-il après ? La réponse de la page 219 ne consiste qu’à dire que c’est « un paradoxe » – autrement dit il faut y croire, comme le vrai corps du Christ dans l’hostie… Y aurait-il donc un conscient matériel composé de corpuscules vibratoires durant la vie et un inconscient immatériel ondulatoire « par effet de miroir » infini ?
La logique n’est pas la vérité, ni le « scientifique » un Savoir dévoilé. La connaissance scientifique se construit pas à pas, avec des reculs et des impasses et nous sommes loin, nous humains, de penser universel. Même les mathématiques, qui semblent si bien décrire l’univers, ne sont que notre forme humaine de penser un univers humain, selon notre construction du cerveau humain. « L’infini » n’est lui-même qu’une hypothèse, une projection ultime des « toutes choses égales par ailleurs » dont la finance par exemple a fait ses choux gras pour « évaluer » les entreprises qui, elles, sont mortelles, avec les effets de spéculation qu’on sait…
Le livre s’enrichit d’une revue rapide des mythologies et religions, du matérialisme, de l’utopie de l’immortalité biologique – mais en quelques pages du début, tout est au fond dit. Jean d’Ormesson avait apprécié en son temps l’hypothèse et le Professeur François Gros, ancien Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences a apporté son soutien, tout comme Georges Courtès, astrophysicien honoraire de l’Observatoire de Marseille. Mais que chacun pense par soi-même et use de son esprit critique.
Ondes et énergies cérébrales dans la physique quantique Thierry Paul Millemann . la vie n’est faite en réalité que d’ondes et énergies cérébrales. tout le corps n’est qu’un ordinateur organique quantique composé d’un amalgame instable d’atomes qui transmet au neurones du cerveau des impulsions d’électrons qui lui permettent de recréer notre environnement et notre vécu quotidien comme dans un écran plasma en stéréo couleur et relief mais aussi sensoriel.
L’être est, le non-être n’est pas, disait Parménide. Et pourtant, Héraclite affirmait que le même homme ne posait pas deux fois le même pied dans le même fleuve. Sommes-nous à la fois éphémères et éternels ? Peut-on croire que le corps physique, ou plutôt matériel, serait mortel, alors même qu’une substance immatérielle continuerait de vivre après la décorporation, ou plutôt, la dématérialisation ? C’est du moins ce qu’entend démontrer dans un livre passionnant, le Dr Thierry Paul Millemann, qui mêle physique quantique et économie, pour nous montrer que nous sommes immortels, et qu’il est temps pour l’humanité de le savoir.
Marc Alpozzo : Votre livre Ondes et Énergies cérébrales dans la physique quantique : l’immortalité dans un monde parallèle mais bien réel paru aux Editions Vérone (2023) pose une question fondamentale pour notre nouveau siècle que l’on pourrait résumer ainsi : Qui sommes-nous réellement et quelle est notre destinée exacte ? Pour y répondre, vous utilisez la physique quantique et biologie moléculaire dans un livre qui est loin d’être facile à lire. Or, en nous dévoilant, par les découvertes des lois de la physique quantique, universelles et irréfutables, une réalité́ extraordinaire de mondes matériels et immatériels dans lesquels nous vivons en même temps sans en avoir conscience, vous rejoignez les positionnements des mystiques, et vous nous dites : « N’ayez pas peur. Vous êtes immortels. » Est-ce ainsi qu’il faut lire ce livre ?
Dr. Thierry Paul Millemann : Si quelques pages sont difficiles à lire, je le comprends fort bien, j’ai néanmoins fait en sorte que l’ensemble soit compréhensible par tous.
En fait il n’y a rien de mystique dans ce livre car il ne s’agit pas de croyances, qui sont toujours positionnées sur l’imaginaire des hommes, mais de la démonstration scientifique basée sur la physique quantique de la réalité de notre vraie vie immatérielle, notre vie « Ondulaire » faite d’Ondes et d’Energies cérébrales qui est « intemporelle », terme que je préfère à « immortelle », car l’erreur est de croire, sans savoir, que nous mourrons un jour.
La plupart des gens lettrés n’ont pas peur de la vie ou de la mort, mais ils sont curieux et parfois inquiet de ce qui se passe après ! Comme me disait Jean d’Ormesson : « quand on meurt, c’est pour longtemps, et que fait-on pour l’éternité ? »
Pour comprendre, nous devons impérativement savoir comment nous sommes réellement constitués comme pour toute la matière de l’univers.
La réalité de la vie et de tout notre environnement ne sont pas du tout ce que vous croyez !
Les lois de la Physique ont démontré que les humains, comme toute la matière, sont en même temps, des structures matérielles atomiques, constituées d’atomes, et donc corporelles, évoluant dans l’univers que nous quittons un jour lors de la désagrégation des particules élémentaires qui composent le corps, et des structures immatérielles faites d’ondes et d’énergies cérébrales, indépendantes du corps qui perdurent intemporellement !
Tout d’abord, le corps n’est qu’une association instable d’atomes organisée en ordinateur organique quantique, (c’est-à-dire que son processeur central, les neurones, fonctionne avec la plus petite unité matérielle qui est la particule élémentaire) doté de capteurs, d’émetteurs et de transmetteurs, géré par les neurones du cerveau, mais doté d’une pensée faite d’Ondes et d’Energies Cérébrales. Comme le dit très bien Hubert Reeves, « nous sont tous des poussières d’étoiles ».
Ainsi, par exemple, vous étiez persuadé de voir avec vos yeux ou d’entendre avec vos oreilles: c’est faux ! Ils ne font que recevoir des ondes lumineuses ou sonores qui, via les rétines ou appareils auditifs, adressent un mors d’électrons aux neurones de la vision ou du cortex auditif du cerveau qui leur permet de recréer l’image et le son de votre environnement, tout en créant des ondes et énergies qui sont stockées dans la mémoire. Imaginez les milliards de milliards de vibrations neuronales et d’ondes-énergies émises à chaque nanoseconde et vous serez encore très loin de la réalité et de la complexité extraordinaire de la vie.
Vous étiez sûr de vivre votre environnement avec votre corps, d’humer un parfum, goûter un bon vin ou sentir une caresse : faux ! Toutes les parties sensorielles du corps ne font que retransmettre aux neurones du cerveau des impulsions électriques via un réseau d’électrons d’une complexité inimaginable. Et l’ensemble des neurones retranscrivent toutes ces impulsions comme étant votre vécu sensoriel.
Notre corps ne fait que porter notre vraie vie intrinsèque qui est « Ondulaire ». Comment cela fonctionne ?
De plus en plus de scientifiques comme ceux du Max Plank Institute for physique, admettent que notre vie cérébrale faite d’ondes et d’énergies perdure après la mort du corps mais sans pour autant en définir les conditions. Sir Roger Penrose, par exemple, physicien et mathématicien reconnu, prix Nobel, a réussi à définir les liaisons entre les ondes cérébrales et les neurones, via des microtubules, (pour faire simple, sorte de micro câble situé dans les neurones contenant les ondes cérébrales de la pensée et de l’action. Pensez par exemple à la fibre optique d’internet ou de la TV) permettant ainsi l’action du corps avec les ordres de la pensée, mais sans pouvoir en définir leur pérennité.
Mais alors, comment notre vraie vie « Ondulaire » faite d’ondes et d’énergies cérébrales, peut-elle perdurer après la mort ?
J’ai émis pour la première fois l’idée d’une concentration « Ondulaire », (ondes et énergies) lors de la présentation de mes recherches en 2010 que de nombreux scientifiques saluèrent les qualifiant « d’un très grand intérêt » comme le Pr. François Gros, alors Secrétaire Perpétuel de l’Académie Française des Sciences, ou de « très original » comme l’Astrophysicien et Académicien Georges Courtès.
Il me fallait cependant impérativement, pour vérifier ma théorie, trouver un élément de liaison qui pouvait conserver ensemble la multitude d’ondes de vie et mémoire, de l’action, puis celles de la pensée et pour finir de l’ensemble « Ondulaire », car sinon, ces ondes après la mort se disperseraient dans l’univers pour s’y diluer, sans aucune unité de vie intemporelle.
Je me suis orienté alors vers le principe de « Valence » qui permet aux atomes de s’unir par les électrons périphériques mis en commun de façon orbital autour de ces atomes, qui, ainsi liés indéfectiblement, forment toute la matière de l’univers, nous compris. C’est en quelque sorte la ficelle qui tient le paquet cadeau solidement fermé. Pour exemple, pour qu’une molécule d’eau puisse exister, il faut que 2 atomes d’hydrogène et un atome d’oxygène, deux gazs, s’unissent ensemble et pour ce faire, ils mettent en commun autour d’eux de façon orbital, comme une ceinture, leurs électrons les plus éloignés des noyaux, les électrons de valence, et sont ainsi solidement noués ensemble pour constituer de l’eau.
Il n’y avait pas de raison pour que les ondes ne puissent pas aussi répondre à cette loi fondamentale de la physique, puisque toute matière est onde et que toute onde est matière comme l’ont démontré Niels Bohr et ses confrères du début du siècle dernier. Albert Einstein mit 20 ans à l’admettre, mais vous pouvez lui faire confiance c’est exact, même si cela est difficilement compréhensible pour le commun des mortels. Je peux vous le démontrer facilement et de façon très compréhensible avec la lumière. Tout le monde sait que la lumière est une onde, l’onde lumineuse, avec toutes les fréquences des couleurs de l’arc en ciel par exemple, mais aussi, quand on la capte, elle devient une particule, matérielle, le photon. Il en est de même pour toute la matière par réciprocité.
La découverte des ondes de Valence ou Orbitales fut l’élément fondamental de ma théorie de l’unité de vie ondulaire car elles démontraient comment les ondes et énergies cérébrales étaient liées entre elles pour l’éternité, et surtout l’existence d’une onde orbitale générale enveloppant l’ensemble de toutes les autres permettant ainsi la constitution d’une unité de vie « Ondulaire » intemporelle. Comme peut l’être un poisson rouge dans son bocal.
Cette théorie est une avancée scientifique fondamentale car elle est basée sur les lois de la physique qui sont toutes aussi fondamentales, et universelles.
M. A. : Étonnamment, pour le lecteur distrait, vous ne croyez pas dans les religions. Volontiers agnostique, vous croyez cependant en Dieu, même si vous dites que foi, croyance et athéisme sont la même chose, et votre positionnement est plus empirique. Ce que vous affirmez en réalité, c’est que l’athée est passé à côté d’un élément essentiel de l’existence : que la vie matérielle devrait bien mieux considérer la vie « intrinsèque » des hommes. Pouvez-vous nous éclairer ?
T. P. M. : Etant Agnostique je ne crois en rien ! Je sais ou je ne sais pas, mais je ne crois pas sans savoir. Le croyant lui, est ignorant et fait confiance à celui qui lui dit savoir. Si ce soi-disant savant peut lui démontrer son savoir, alors l’ignorant devient savant à son tour et n’est plus croyant. En matière religieuse, le soi-disant sachant, est dans l’incapacité totale de démontrer son savoir. Pour s’y soustraire, il a inventé la foi ! Dieu lui a parlé, point final. Le croyant ignorant reste donc un ignorant croyant en quelque chose d’indémontrable. Mais dès lors que cela lui apporte un réconfort quelconque, alors laissons le croire. Surtout qu’à ce sujet personne ne détient la vérité.
Vous dites que je crois en Dieu, non pas du tout, mathématiquement parlant, je sais qu’il « est ». C’est totalement différent. Point de démonstration nécessaire à son existence, il « est » c’est tout. En mathématique nous avons un symbole pour le représenter qui est un 8 horizontal. Comme disait Blaise Pascal, « Dieu, l’univers et les hommes ne font qu’un, car il ne peut y avoir qu’un seul et unique infiniment grand » ! Cela n’a pas changé avec le temps et les découvertes de la physique. Il faut l’admettre sans trop se poser de question, car, comme disait Arthur Schopenhauer : « en matière de métaphysique, la seule chose qui vous reste à l’esprit, c’est le mal de tête ! »
Quand je parle de l’Athée, je pense surtout à Karl Marx et son Das Kapital, Kritik der politischen ökonomie, que je traduis par Grosse Katastrophe!
La phrase la plus catastrophique de tout son raisonnement entièrement faussé par une conception de la vie totalement erronée, ne considérant que la matérialité de l’homme, et qu’aucun capitaliste ne remit en question pouvant ainsi mettre en esclavage économique l’ensemble de la population mondiale est : « L’homme loue sa force de travail au capitalisme qui l’emploie au gré de ses besoin » !
Dès lors l’homme devenait un outil de production qu’il convenait d’être le plus rentable possible, donc le moins cher, l’excellence étant la pauvreté absolue et une rémunération ne permettant que la reproduction de cet outil ! La pauvreté devenait une richesse extraordinaire pour les capitalistes qu’il fallait s’approprier pour produire au moindre coût.
Or c’est tout le contraire qui est induit par ma théorie, c’est le capital qui doit être au service des hommes. Et le capitalisme a beaucoup plus à gagner en enrichissant les pauvres qu’en les maintenant pauvre. Je peux aisément le démontrer économiquement, mais c’est un autre débat qui nécessite un livre à lui seul.
La crise de 1929 par exemple que nous continuons de façon fallacieuse à qualifier de crise de surproduction, n’est en fait que le pâle reflet d’une sous-consommation due à une surexploitation du travail par le capital ne permettant pas aux hommes de consommer leur propre production.
En ne considérant l’homme que comme un outil de production, sans tenir compte de sa véritable structure immatérielle, l’humanité se conduit de façon puérile et mercantile sans se rendre compte qu’elle court à sa perte matérielle.
D’une façon très curieuse, l’humanité passe son temps à détruire ce qu’elle construit. Toutes les civilisations ont toujours disparu sous les invasions de voisins en surpopulation, qui ont toujours préféré tout détruire dans leurs conquêtes plutôt que d’utiliser les acquis, repartant à chaque fois à zéro. Il est évident que si les humains connaissaient leur réalité intemporelle de leur vie Ondulaire, ils changeraient de mentalité et arrêteraient de se faire la guerre comprenant que cela ne sert à rien.
Le pourquoi de cette situation fut la raison principale de mon premier choix des Sciences Economiques, car outre les théories économiques, l’économétrie, les mathématiques et statistiques, toutes les sciences sociales et humaines sont étudiées, mais aussi avec l’histoire des peuples et des civilisations, la géographie comme la géologie et bien d’autres domaines nécessaires à la compréhension du comportement humain en société. Cela donne une vision d’ensemble de l’évolution de l’humanité dans une construction journalière du savoir bien au-delà du doctorat universitaire.
M. A. : Nous sommes dans un monde de plus en plus matérialiste, notamment avec le transhumanisme qui a la prétention de faire de l’humain un être matériel absolu, capable de s’auto-créer et de s’auto-anéantir, recherchant l’immortalité sur terre, etc. Vous parlez plus volontiers à ce propos d’esclavage et de servage. Pour vous, que ce soit la révolution communiste ou le matérialisme pur et dur du capitalisme financier, c’est bonnet blanc et blanc bonnet, les hommes sont perdus s’ils ne prennent pas en compte les lois de la physique qui les conduiraient à comprendre qu’ils sont immortels et que la vraie liberté est ailleurs, n’est-ce pas ?
T. P. M. : Mon parcours professionnel m’a conduit à connaître le monde entier dans sa diversité géographique et humaine. Mais aussi bon nombre de scientifiques, de dirigeants et personnalités influentes, de la politique et des affaires.
Parmi mes relations professionnelles, les plus marquantes, figurent sans nul doute, les hauts dignitaires militaires du Pentagone d’où sont nées des amitiés sincères et indéfectibles. De toutes mes observations sur les déséquilibres entre les peuples, et parfois l’incohérence des situations économico-politiques, ils m’apportèrent les réponses à mes questions.
Rien n’était dû au hasard ! Tous les pays développés suivaient des plans de politiques hégémoniques dont personne n’avait réellement connaissance. Tous ces plans d’action classés « secret défense » vous glacent le sang quand vous en prenez connaissance. Il est vrai que pour les militaires, ils ne parlent jamais de morts, mais de pertes.
C’est ainsi par exemple que je découvris que la première étude sur le devenir de l’humanité fut commandée par le Président Roosevelt à son retour de Yalta, après avoir rencontré le roi d’Arabie Saoudite, Ibn Saoud, avec qui il instaura l’islamisation radicale des musulmans afin de pouvoir compter sur la mobilisation djihadiste en cas d’invasion des champs pétroliers par les Soviétiques. Ces derniers n’ont jamais eu cette velléité, mais l’intégrisme avec tous ses dommages collatéraux était né et allait prospérer.
C’est en 1953 que cette étude fut délivrée au Président Eisenhower, qui la jugea si préoccupante qu’il fit nommer une enquête sénatoriale dont les résultats furent si épouvantables qu’il classa le tout « Secret Défense ». C’est le Président J-F. Kennedy qui avec courage ressortit le bébé. Puis plus tard Henri Kissinger dont la fameuse étude NSSM 200 de 1974 (National Security Study Memorendum) dont l’objet était l’implication de la croissance exponentielle de la population mondiale sur la sécurité et les intérêts occidentaux. Laquelle donna naissance à la NSDM 314 de 1976 (National Security Decision Memorendum) signée par le Major-Général Brent Scowcroft (son successeur) alors Conseiller à la sécurité du Président Ford pour les actions de sauvegardes hégémoniques et sécuritaires à entreprendre. Ces dossiers furent déclassés secret défense 15 ans plus tard, car d’autres plans furent mis en place. Ceux de D.Rumsfeld, secrétaire à la défense, H. Paulson au Trésor et ancien assistant du secrétaire à la défense au Pentagone et P. Wolfowitz Secrétaire à la défense des années 2000 (toujours classés secret défense), sont tout autant effrayants. En revanche, les ordres donnés à G. Bush sénior alors directeur de la CIA et les suivants, sont toujours aussi classés Secret défense. Et pour cause !
Le cataclysme est programmé pour les années 2050, et ces plans de sauvegarde hégémonique laissent rêveur, on parle de plus de 4 milliards d’êtres humains qui ne doivent pas naitre ou mourir prématurément !
Tous les dirigeant devraient le savoir, tout du moins je l’espère, mais très franchement quand je vois leurs politiques, j’en doute de plus en plus, ou l’ignorent volontairement ! Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas la moindre solution ! Donc ils font l’autruche en croyant que quelqu’un trouvera bien une solution ou qu’un miracle se produira pour sauver l’humanité !
Mais les Occidentaux vont-ils réellement pouvoir s’en sortir indemnes ? Rien n’est moins sûr ! Pour l’Europe nous allons devoir faire face à environ 7 à 800 millions d’émigrés potentiels qui n’auront que le choix d’immigrer en Europe ou mourir sur place ! Que vont-ils faire et qu’allons nous faire ? Bien sûr le développement est la solution car plus un pays est développé plus sa population décroit, comme en Europe ou maintenant en Chine. Seulement voila, il est impossible de développer les 4 milliards d’humains sous-développés ! Pourquoi ? Eh bien, pour que l’on puisse développer tous les pays ne serait-ce qu’au niveau de la Roumanie, il faudrait 2 planètes terre ! Avons-nous 2 planètes terre à notre disposition ? Cela veut dire que pour assurer notre propre développement nous devons nous assurer de la totalité des réserves du monde et que les 4 milliards d’humains sous développés doivent le rester, mais aussi que les pays émergeants doivent le rester et qu’à chaque fois que l’un d’eux sort la tête de l’eau « on » l’y remet dessous !
Petit problème néanmoins, le Président Xi Jiping a bien la ferme intention de développer les 800 millions de chinois qui vivent encore au moyen âge, et cela ne pourra se faire qu’au détriment des pays déjà développés !
Autre problème majeur, la terre ne peut pas nourrir plus de 10 milliards d’êtres humains et encore en exploitant toutes les réserves, terrestres, halieutiques et maritimes, en limitant la consommation alimentaire des pays développés et surtout en acceptant des fractures écologiques irréversibles, c’est-à-dire que le retour en arrière à l’échelle du temps humain n’est pas possible. Pour exemple déjà aujourd’hui plus aucune génération pour les millénaires à venir ne pourra connaître la terre telle qu’elle était en 1970 !
Nous étions 2 milliards en 1950, 6 milliards en 1999, plus de 8 milliard aujourd’hui, et les 10 milliards seront atteint dans les années 2040.
Les vrais problèmes sont donc devant nous et très proches.
Devant cette tragédie humanitaire, j’ai cherché à comprendre pourquoi les humains passaient leur temps à détruire ce qu’ils construisaient, et pouvaient rester impassibles en face des catastrophes tant humanitaires qu’écologiques et de ce Tsunami qui va tous les emporter.
Il me fallait comprendre comment nous étions constitués pour agir de la sorte.
C’est ainsi que je me suis dirigé naturellement vers la biologie moléculaire et la chimie organique, mais très rapidement je compris qu’il ne s’agissait pas de la matérialité du corps, mais de son utilisation par la pensée humaine. La physique quantique était donc la solution. C’est donc trente ans d’études passionnantes de toute la physique qui m’a permis de développer cette théorie de la vie Ondulaire.
Ce qui est curieux néanmoins, c’est de constater que l’univers et tout ce qu’il contient agit comme les humains ! C’est une lute continuelle, la destruction donnant naissance à la création. Nous sommes bien tous des poussières d’étoiles et nous agissons bien comme elles !
Jusqu’à présent, les hommes ont toujours eu une conception de l’immortalité, mais cela n’était que croyances pour certains et illusions pour d’autres. Aucune civilisation ne s’est vraiment constituée autour d’une vie intemporelle, et pour cause, personne n’en avait la moindre idée. Cela peut-il changer ? Connaissant les humains, j’en doute, même avec la connaissance de ma théorie Ondulaire. Il faudrait que tous les scientifiques fassent corps autour de cette découverte et qu’elle soit diffusée dans le monde entier pour commencer à observer un début de prise de conscience. Ne jamais oublier que même Albert Einstein s’est vu alloué seulement un petit poste au bureau des enregistrements des brevets au titre qu’un chercheur indépendant ne pouvait pas être sérieux ! Alors vous pensez bien que le travail d’un illustre scientifique inconnu comme moi, prendra du temps pour être reconnu.
M. A. : Vous montrez en le démontrant que le rêve de l’immortalité biologique est une pure hérésie. Vous expliquez que toute notre vie est animée par des électrons, qu’ils construisent la matière en la détruisant, et que la vie ne répond pas aux grandes lois de l’évolution mais aux quatre forces interactives de l’univers. N’est-ce pas un peu trop en avance comme analyses pour être compris de nos contemporains ?
T. P. M. : En fait ce n’est pas mon analyse qui est trop en avance pour être comprise par nos contemporains, mais bien l’intérêt qu’elle peut susciter auprès des média qui diffusent l’information. Il est clair que si j’avais démontré l’immortalité des fesses de Nabila, j’aurai fait les premières pages des journaux. La science n’est jamais en avance, c’est nous qui sommes en retard et uniquement par intérêts financiers. Car la question pour les médias et les décideurs en général est : qu’est-ce que cela nous rapporte ? Et pour que le peuple puisse s’y intéresser il faudrait qu’il lève les yeux de son nombril Facebook pour regarder autour de lui. Nous n’en prenons pas le chemin. De ce fait seuls les lettrés et personnes curieuses et avec un esprit ouvert sur le monde seront intéressés en premier lieu.
En physique, les lois sont immuables. Or, les particules élémentaires qui composent le corps humains n’arrivent pas à stabiliser leur incroyable association au sein de leur structure de chimie organique. Depuis toujours, les humains désirent être riches, et jeunes éternellement. Si certains alchimistes ont essayé de transformer le plomb en or, sans succès, d’autres ont cherché l’élixir de vie en vain.
La longévité maximale d’un homme se situerait entre 120 et 150 ans. L’informatique moderne a permis à quelques experts en biologie et biophysique de compiler les ADN et les données médicales de centaines de milliers de volontaires. Le programme mis en place par ces chercheurs avait pour but d’estimer, avec une probabilité d’erreur réduite au maximum, le taux de vieillissement biologique et la durée de vie maximale de chaque individu de cet échantillon. En examinant le rythme du vieillissement, les experts ont mis en évidence deux facteurs majeurs dans de la durée de vie humaine : l’âge biologique prenant en compte toutes les maladies liées au stress ou mode de vie, et la résilience. La diminution puis la perte de cette dernière interviendrait entre 120 et 150 ans et entraînerait obligatoirement la mort.
D’autres, comme certains transhumanistes pensent que l’homme qui vivra 1000 ans est déjà né. A quoi bon vivre 150 ou 1000 ans, suis-je tenté de répondre puisque la finalité reste la même. Le temps à l’échelle de l’univers n’a pas d’importance. La seule observation ayant réellement un sens dans le transhumanisme, est l’idée que l’esprit humain peut être séparé du corps biologique. Cette notion d’entité différente de la composition corporelle est exacte car il s’agit bien de la vie « Ondulaire ».
Mais quel pourrait être l’intérêt de transférer cet esprit ou âme pour les croyants, dans un nouveau corps amélioré, robotisé, ou même virtuel ? De plus très franchement, disposer d’une nanotechnologie la plus évoluée possible pour permettre de télécharger et de transférer un esprit humain, ce n’est pas pour demain. Si cet esprit « captable » informatiquement parlant est bien un ensemble de compilations vibratoires d’électrons, comme dans un programme informatique, alors sa concentration ondulaire ne devrait pas avoir besoin d’un corps matériel pour perdurer. L’erreur de tous ces chercheurs est de ne pas considérer l’existence de l’univers parallèle immatériel, pourtant parfaitement démontré par les lois de la physique. Ils se concentrent sur la réalité de la biologie moléculaire uniquement matérielle, et non sur la physique, qui elle, peut concevoir ces mondes.
Une multitude de projets sont apparus depuis l’essor technologique des années 2000. Pour exemple, en 2013, Google a créé Calico, abréviation de California Life Company, un centre de recherche sur le développement de la longévité, très fier de ses liens avec les leaders pharmaceutiques et les universités d’Harvard et du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Axé sur la lutte contre les maladies neurodégénératives et le cancer, ce centre de recherche a pour objectif d’approcher la durée maximale théorique de la vie humaine, qui serait donc à en croire les études spécialisées de 150 ans.
Altos Labs, une autre nouvelle start-up de la Silicon Valley a regroupé une équipe de scientifiques de renom. Elle bénéficie du soutien de Jeff Bezos, et du milliardaire Russo-Israélien Youri Milner, ami de Mark Zuckerberg. Les scientifiques recrutés ont pour mission de trouver une technologie permettant tout simplement de vaincre la mort en la reportant indéfiniment. Au sein de cette équipe, figure le Dr Shinya Yamanaka, lauréat du prix Nobel de médecine en 2012 pour ses travaux sur les cellules souches, et Jennifer Doudna, spécialiste de la biologie structurale et du décryptage de l’ARN, co-lauréate du prix Nobel 2020 de chimie pour sa découverte sur la technique d’édition du génome CRISPR-Cas9. Le but est de développer une technologie de « reprogrammation biologique », consistant à rajeunir les cellules arrivées à maturité, permettant ainsi de régénérer le corps humain lorsqu’il vieillit et de guérir de maladies de dégénérescence.
On trouve également l’« Hevolution Foundation », fonds d’investissement à but non lucratif pour la recherche sur la longévité, établie par décret royal en Arabie Saoudite, dirigé par Mehmood Khan, un ancien responsable du département scientifique de PepsiCo. Et aussi la Longevity Science Foundation, entreprise Suisse, qui veut investir plus de 1 milliard de dollars dans le même but.
L’erreur de tous ces scientifiques, et milliardaires aux idées généreuses mais démesurées, non physiciens, est de croire que le vieillissement et la mort sont la finalité de l’être humain. Ils s’attachent tous aux concepts vivants de la biologie moléculaire sans aller voir ce qui se cache derrière, ce qui a permis de créer toute l’essence biologique. Ils se trompent de cible. Ils veulent traiter « l’effet » et non la « cause ». Le fruit de la création et non la structure de la création. Ils ne font que repeindre la façade du château sans se rendre compte que ce sont les fondations qui maintiennent l’ensemble debout.
En décomposant l’homme en parties moléculaires, puis particulaires et regardant de près sa structure nucléaire et composition atomique, le raisonnement passe de celui de l’augmentation de la longévité physique et matérielle, soit le prolongement de la vie biologique, à la véritable immortalité immatérielle. Les concepts sont diamétralement opposés.
L’immortalité biologique, en imaginant qu’elle puisse être atteinte un jour, reste prisonnière des lois de la physique universelle et de ses quatre forces, elle reste matérielle et ne pourrai être en fusion avec l’univers ou Dieu. Impossible d’aller voir un jour une autre planète dans une autre galaxie, car A. Einstein avec sa célèbre formule E=MC2 est passé par là. A contrario, l’immortalité immatérielle, fait corps avec la notion d’infini de l’univers ou de Dieu. Ils ne font qu’un. Dans l’un, l’immortalité reste dans une structure finie et dans un espace – temps bien défini dont on ne peut s’évader, dans l’autre une structure infinie sans espace- temps et sans contrainte nucléaire.
Reconnaissons-leur cependant une grande utilité dans la recherche de solutions aux maux du corps de l’être humain afin de lui permettre de mieux vivre. La vraie question est de savoir si un jour nous pourrons associer ces mondes parallèles immatériels à celui que nous connaissons qui est matériel. Autrement dit ces mondes pourront-ils un jour communiquer ensemble ?
M. A. : Vous n’avez pas remis en cause l’hypothèse scientifique de la fin de l’univers. Vous dites mêmes que Dieu éteindra la lumière. Vous affirmez cependant que la physique ne donne pas encore toutes les réponses. Nous nous en doutions. Ce qui est pourtant essentiel dans votre texte, c’est que vous montrez le lien intrinsèque entre l’âme et le corps. La matière pense, dites-vous. Quand nous mourrons nous serons dématérialisés. Où irons-nous alors ? Quelle est la vie après cette vie-ci, puisque le corps non pas matériel mais immatériel continue de vivre ainsi que l’âme, même si cette notion vous pose problème puisque vous dites que c’est une énigme ? Cette vie intrinsèque est faite de vibrations et d’ondes. On peut donc imaginer un autre univers en-dehors de celui-ci, n’est-ce pas ?
T. P. M. : Toute la matière, répond aux mêmes lois universelles, l’univers n’est en aucun cas maître de son destin, et ne possède pas de libre arbitre. Or si la science a élaboré des théories de la mort de l’univers, elle ne dispose pas de théorie de la création des univers. Dans ces conditions il est impossible de tenir un discours scientifique sur les raisons et les conditions de la naissance et de la mort de l’univers.
Nous pouvons très bien imaginer que notre univers dont la vitesse d’expansion est en diminution, puisse arriver à un point d’inflexion, pour se contracter à nouveau, puis pour se re-concentrer dans un point de singularité à des températures inimaginables, pour réexploser dans un nouveau Big Bang, tout les x milliards d’années, comme un battement de cœur ! Dès lors nous ne parlerions plus de la mort de l’univers, mais de son fonctionnement.
L’unité de vie représentée dans son support d’ondes orbitales, notre vie Ondulaire, n’étant plus matérielle, nous ne serons plus soumis aux aléas de l’univers matériel. Nous ferons partie intégrante de l’univers Energies, donc de la force suprême, et de l’infini.
Les astrophysiciens ont tendance à vouloir se passer de Dieu. En fait ils ne font que constater les événements en les expliquant avec des démonstrations empiriques, mais jamais ils ne répondent à la question : « d’où viennent les quatre forces de l’univers ? »
Qui est à l’origine de quoi, et inversement ? Qu’y-a-t-il en dehors de l’espace ? De combien de dimensions est-il question ?
L’univers est-il seul et unique, où n’est-il qu’une partie fonctionnelle d’un ensemble encore plus grand, comme le système sanguin l’est au corps humain ? Le caractère généralement admis d’unicité absolue du cosmos interdit de parler d’autres univers. Pourtant aujourd’hui de nombreux physiciens théoriciens commencent à envisager des univers multiples représentant un panel d’univers possibles.
Ce qui est certain est qu’il existe un univers matériel que nous connaissons en partie, et son double immatériel, comme les humains avec leur vie corporelle et leur vie ondulaire immatérielle.
Il est évident que notre vie étant la somme de toutes nos ondes et énergies, devenue immatérielle, rien ne lui interdira de continuer de vivre comme lors de sa matérialité, puisque sa matérialité est déjà vécue à travers ses ondes et énergies immatérielles. Après la disparition du corps, la vie cérébrale reste la même, à un seul détail près, il n’y a plus d’espace temps. C’est-à-dire que si vous souhaitez allez voir Antonio Vivaldi jouer du violon à Venise dans son siècle vous pourrez le faire en rejoignant instantanément les ondes énergies de cette époque et de son environnement. Tout comme aller voir les dinosaures si cela vous chante.
Mais au même titre qu’un bébé devient un enfant puis un adulte, il est certain que notre vie ondulaire évoluera également vers des connaissances et des dimensions que nous ne connaissons pas.
Pour finir je conclurai en disant que notre seule préoccupation terrestre devrait être de faire le maximum pour vivre heureux, en harmonie avec les hommes et notre planète, en ayant bien conscience que nous sommes tous égaux, car nous avons tous une fin matérielle et nous avons tous à apprendre quelque chose de l’autre, et que la seule façon de vivre pleinement est de toujours prendre plaisir à faire plaisir à l’autre.
Thierry Paul Millemann : « Quand votre vie matérielle s’en va, votre vie immatérielle ne meurt pas. »
Le premier ouvrage de livre de Thierry Paul Millemann avait marqué Jean d’Ormesson, qui lui avait alors déclaré avoir compris le sens de l’immortalité. Dans son nouveau livre, Thierry Paul Millemann va plus loin en expliquant les découvertes des lois de la physique quantique, universelles et irréfutables, la réalité extraordinaire des mondes, matériels et immatériels, dans lesquels nous vivons en même temps sans nous en rendre compte. Il nous décrit également notre vraie vie intrinsèque, tout aussi matérielle et corporelle, constituée d’un amalgame instable de particules élémentaires, immatérielles et intemporelles, faites d’ondes et d’énergies d’une complexité phénoménale. Le tout, au sein d’un univers infini, que nous connaissons et que nous finirons par quitter un jour, et un monde parallèle inimaginable, tout aussi mystérieux que complexe, dans lequel nous évoluons également simultanément pour l’éternité.
Docteur ès sciences, Thierry Paul Millemann est économiste, universitaire et ancien professeur. Il a créé en France et aux Etats-Unis des structures de conseil en implantation et développement industriel et relations internationales. Ses recherches dans la compréhension de la perplexité de l’essence humaine qui détruit systématiquement ce qu’elle construit l’ont conduit à étudier, outre les rouages de l’économie et de toutes les sciences sociales et humaines, la physique, reine des sciences, et la biologie moléculaire.
« Ondes et énergies cérébrales dans la physique quantique : L’immortalité dans un monde parallèle » de Thierry Paul Millemann est publié chez Vérone Éditions.
L’Hebdo-Bourseplus : Vous n’êtes pas physicien à l’origine : comment avez-vous été amené à travailler sur un tel sujet ?
Thierry Paul Millemann : Lors de mes activités aux États-Unis, j’ai eu la chance de rencontrer pratiquement tout l’état-major du Pentagone. Ces gens m’ont confirmé ce que je pressentais. J’étais préoccupé de constater que depuis l’Antiquité, les hommes passent leur temps à détruire tout ce qu’ils construisent et à se détruire en se faisant la guerre. Comment se fait-il que l’on continue à s’entretuer comme des animaux sauvages ? J’ai donc voulu voir comment nous fonctionnons. J’ai travaillé sur les mathématiques, l’économétrie, l’histoire, la géographie, la géologie, les sciences sociales, les mythologies et les religions. C’est un panel de recherche assez important. En allant vers la biologie moléculaire et la chimie organique, je suis tombé sur une impasse. Cela n’expliquait rien, sauf la façon dont nous sommes constitués matériellement. Il fallait donc aller plus loin, c’est-à-dire vers la physique quantique.
J’ai travaillé avec le professeur François Gros, codécouvreur de l’ARN Messager, qui m’a expliqué que nous nous nous dirigions vers une impasse en allant vers la biologie moléculaire. Penrose a aussi essayé de faire cela. Il est resté au niveau matériel. Pour lui, les ondes et l’énergie du corps restaient dans des petites parties de nos neurones et, une fois que nos neurones disparaissaient, cela disparaissait aussi. C’est l’académicien Georges Courtès qui m’a orienté dans mes travaux. Je connaissais bien Jean d’Ormesson, qui était assez préoccupé de son devenir après son accident, et je lui ait dit : « Je vais te démontrer qu’il y a une vie post-mortem, mais ce n’est pas tout à fait celle que l’on connaît ». J’ai fait un premier échafaudage dans un livre qui s’appelait « Nous sommes tous immortels », mais je suis resté simplement au niveau de l’hypothèse car je n’avais pas encore connaissance des découvertes de la physique quantique qui nous permettaient de définir de quelle façon nous sommes réellement constitués et immortels. D’ailleurs, le mot exact serait intemporels. Il y a seulement quatre ans, le mécanisme de toutes les ondes cérébrales et surtout les ondes de Valence – c’est-à-dire les ondes orbitales, c’est-à-dire l’onde qui permet de contenir toutes les autres ondes – ont été découvertes. Sans ce travail extraordinaire, il m’aurait été impossible de faire la démonstration scientifique de mes hypothèses.
Comme il s’agit du monde de l’invisible, on pourra toujours vous rétorquer que cela reste une théorie…
Non, ce n’est plus une théorie. Nous ne pouvons qu’admettre l’éventualité de cette situation, il n’y a pas de choix possible. Einstein a mis 20 ans à admettre que toute onde était matière et que toute matière est onde. Je comprends très bien qu’il est difficile d’admettre que notre corps ne nous appartient pas et que notre vie n’est pas celle de notre corps. Tant que l’on ne sait pas de quelle façon nous sommes réellement construits, on a vraiment l’impression de vivre avec notre corps. Mais pas du tout.
Pour résumer cela simplement, la physique quantique, c’est l’infiniment petit, c’est l’atome. On retrouve cela dans toutes les matières, c’est l’atome qui fabrique tout ce qui existe dans l’univers. L’atome de base, c’est un atome d’hydrogène, c’est-à-dire un noyau qui est entouré d’un neutron, d’un proton et d’un électron. C’est très simple. C’est de l’hydrogène. Chaque fois que vous ajoutez des particules, vous obtenez une matière différente et c’est vraiment extraordinaire. Quand vous mettez une goutte d’eau dans un verre d’eau, vous obtenez un verre d’eau avec une goutte d’eau supplémentaire.
Quand Dieu met une goutte d’eau dans un verre d’eau, il obtient une rivière de diamants. C’est extraordinaire. Les molécules sont des associations d’atomes. Quand vous prenez des atomes d’hydrogène et d’oxygène, lorsque vous les liez par ce que l’on appelle l’électron de Valence, on obtient une molécule d’eau. L’électron de Valence est quelque chose d’assez faramineux, puisque c’est cet électron qui permet de lier l’ensemble. Si l’on avance un peu, on s’aperçoit que toutes ces molécules finissent par faire des tissus, que ces tissus finissent par faire des organes, et que les organes finissent par créer un être humain ou un arbre. Ce qui est extraordinaire aussi, ce sont ces particules qui s’associent pour faire du fer, du méthane ou du carbone. Elles arrivent à faire cette double hélice que l’on appelle l’ADN pour constituer tout ce qui existe dans l’univers. Qui est à l’origine de quoi ? Tous les scientifiques ne peuvent dire qu’une chose : on ne sait pas…
Votre travail, qui est celui d’un agnostique, n’amène-t-il pas au même résultat que celui réalisé par des croyants, comme Jean Guitton ou Michel-Yves Bolloré ?
Je ne crois en rien. Quand je sais, je n’ai pas besoin de croire. Si vous me demandez si Dieu existe, je sais qu’il y a un seul infiniment grand. Et l’infiniment grand – et tout ce qui y est inclus – ne fait qu’un. Vous n’avez pas besoin d’aller démontrer une existence de Dieu qui est, par évidence, existant. La démonstration faite à travers le livre de Michel-Yves Bolloré est totalement inutile, puisque tous les mathématiciens sont d’accord sur ce point de vue : il ne peut y avoir qu’un infiniment grand. L’infiniment grand sans limites est assez paradoxal, puisque nous avons l’impression d’avoir quelque chose d’immense avec, derrière, autre chose. Mais non, on est dans l’infini. Dès lors que vous avez cette notion mathématique, vous n’avez pas besoin de croire ou de ne pas croire, c’est un fait que l’on doit admettre. En matière religieuse, on croit des gens qui disent que Dieu leur a parlé, mais, soyons honnêtes, Dieu n’a jamais parlé à personne ! En revanche, la science explique comment cet univers est infini et nous sommes à l’intérieur de cet univers comme l’hémoglobine est à l’intérieur de notre corps. C’est quelque chose de très particulier. Le corps humain n’est rien d’autre qu’un ordinateur organique. Le corps n’est qu’un émetteur-récepteur.
C’est extraordinaire. Les gens ne voient rien avec leurs yeux et n’entendent rien avec leurs oreilles, car cela ne fonctionne pas comme on l’imagine. Tout est une question d’ondes. La vue, ce sont des ondes lumineuses, avec toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, et tout le monde sait que ces ondes, quand on les perçoit, deviennent des particules de photons. Ces particules, lorsqu’elles arrivent dans l’œil, ne reflètent que votre environnement. Les couleurs que vous voyez sont celles qui n’ont pas été absorbées par la matière : si vous voyez un arbre vert, c’est que toutes les longueurs d’onde de la lumière ont été absorbées par l’arbre, sauf le vert. Cela arrive dans votre rétine, votre rétine envoie un électron dans vos neurones de la vision, ils vibrent et ils retranscrivent l’image que vous êtes censé voir autour de vous. C’est comme un écran de télévision.
Ainsi, une personne qui aurait un logiciel différent, venu d’une autre planète, ne verrait pas l’arbre de la même façon…
C’est la même chose pour le son. C’est une vague, avec une longueur et une fréquence. Quand cette compression d’air arrive à votre oreille, elle excite l’appareil auditif qui envoie une amorce d’électron dans votre cerveau, qui reproduit ensuite le son. Dans notre vie de tous les jours, nous vivons dans le noir le plus complet et dans le silence le plus complet. Les ondes ne font aucun bruit. Nous les entendons simplement parce que notre cerveau active ces ondes. Par exemple, les ondes de la télévision ou de la radio existent, mais on ne les voit pas et on ne les entend pas. Donc, nous sommes dans un univers qui est totalement silencieux et ce sont nos neurones qui captent ces ondes, comme un poste de radio, et les transforment ensuite. C’est la même chose lorsque vous mangez ou lorsque vous buvez. L’ensemble de ces sensations n’est rien d’autre que des connexions électriques qui sont renvoyées au cerveau et qui interprètent la boisson, l’odorat ou les sensations de goût. Idem lorsqu’une personne vous touche : les nerfs envoient à votre cerveau tout un système de reproduction de cette sensation du toucher.
Qui sommes-nous et où irons-nous après notre mort ? Puisque ces particules continuent d’exister, cela signifie-t-il que la réincarnation est possible et que l’on retrouvera ces particules chez nos descendants, peut-être dans du végétal ou de l’animal ?
L’erreur est de croire que nous mourons, mais nous ne mourons absolument pas. C’est notre association instable de particules élémentaires qui forment notre corps qui s’effondre. L’architecte qui a créé les plans de construction de l’être humain a fait quelques erreurs et nous vieillissons. À un moment, l’association qui est créée par les électrons de Valence ne tient plus, cela s’effondre : c’est ce que l’on appelle la mort. Ce sont des électrons qui retournent à l’univers. Mais notre vie n’est composée que de cette multitude hallucinante d’ondes qui sont concentrées dans un bocal et c’est notre vie terrestre et matérielle. Quand votre vie matérielle s’en va, votre vie immatérielle ne meurt pas : donc, nous ne mourons pas puisque le temps et l’espace n’existent pas dans l’infini. Nos particules retournent à l’univers et il est évident que quand vous mangez une pomme, il y a des atomes qui ont appartenu à votre grand-mère, mais ce n’est pas pour cette raison que vous êtes réincarné en pomme ! Nos atomes recréent d’autres matières, puisque la notion de matière n’est qu’un perpétuel recommencement. Il y a de la création et de la destruction. C’est un peu comme nous, on passe notre temps à construire et à détruire ce que l’on construit. C’est la même chose pour les atomes et l’espace. Nous savons que ces ondes existent, puisque des électro-encéphalogrammes sont capables de les mesurer, mais il y a encore une chose que l’on ne connaît pas, c’est l’énergie qui anime tout cela.
Quand vous avez un petit électron qui tourne autour du noyau, si celui-ci se rapproche du noyau, il libère de l’énergie. Mais d’où vient cette énergie ? Personne ne le sait. La lumière, ce n’est rien d’autre que de l’énergie dégagée par les électrons quand ils se rapprochent du noyau. Mais quand ils s’éloignent du noyau, ils consomment de l’énergie. On ne sait pas d’où vient cette énergie, au même titre que notre pensée, notre intelligence ou notre intuition. Quand vous pensez, il n’y a aucune action physique, c’est de l’énergie pure qui génère des ondes. On ne sait pas d’où cela vient.
Comment interprétez-vous la célèbre phrase de François Mitterrand : « Je crois aux forces de l’esprit et je ne vous quitterai pas » ?
C’est exactement ce que j’explique : nous ne mourons pas, nous perdurons dans un monde parallèle, nous sommes dans un monde intemporel. François Mitterrand était un homme brillant et intelligent. Je ne partageais pas toujours sa conception politique, mais ce qu’il appelle les forces de l’esprit, ce n’est rien d’autre que les ondes et les énergies cérébrales. Chez les chrétiens, on parle de l’âme et c’est bien quelque chose qui n’est pas matériel et qui représente notre vie. Depuis la nuit des temps, les hommes ont toujours eu cette conception de l’immatérialité de leur vraie vie qui perdure.
Ces âmes peuvent-elles nous influencer ? Avons-nous un monde parallèle qui nous observe et qui pense, comme les ondes radio qui sont invisibles ?
Non, les ondes ne peuvent pas influer sur la matière. Les magiciens qui tordent les cuillères par la pensée, c’est de la plaisanterie. Aucune onde ne peut influer sur la matière.
Je vais prendre une illustration : un papa décède à 90 ans et il est enterré par son fils qui a 60 ans. Les particules de cet homme sont dans un monde parallèle et elles continuent d’observer la vie de son enfant. Imaginons que celui-ci perde son emploi, divorce, devienne SDF… Les ondes de ce père seraient alors très malheureuses…
Non, notre temps est infiniment petit. Vivre un siècle, ce n’est absolument rien par rapport à l’éternité. Une fois que vous êtes passé de l’autre côté, vous êtes dans une dimension totalement différente. Vous n’avez qu’une étincelle de temps à attendre pour que tous ceux que vous aimez vous rejoignent. La notion physique de la matérialité, c’est une conception humaine, mais, dès lors que vous êtes dans un monde parallèle qui est fait uniquement d’ondes, vous ne raisonnez plus du tout de la même façon. Notre univers matériel a été en expansion. Il est en train de ralentir, il va y avoir une contraction et il va disparaître, pour renaître par la suite. Nous ne sommes plus dans ce modèle. Nous sommes dans le monde de l’énergie qui contient tout le reste. Il y a 95 % de matière ou d’énergie que l’on ne connaît pas, mais on sait que cela existe. C’est un monde extraordinaire.
Conférence de Thierry Millemann « la preuve scientifique de notre immortalité » – par Guilaine Depis
Avec Jean-Marc Bastière, écrivain, rédacteur en chef du « Monde Histoire et civilisations » et journaliste au Figaro littéraire – sur le livre de Thierry Millemann « Ondes et énergies cérébrales dans la physique quantique »