Lectures de textes et inédits par Catherine Cusset et Camille Laurens (jeudi 18 juin à 19 h) – Invitation

Jeudi 18 juin à 19 h, Lectures de textes et inédits – (tout le monde est le bienvenu)

Rencontre Catherine Cusset et Camille Laurens à l’Espace des femmes-Antoinette Fouque (35 rue Jacob 75006 Paris)

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Née à Paris en 1963, Catherine Cusset vit aux États-Unis depuis vingt ans. Ancienne élève de l’ENS et agrégée de lettres classiques, elle a écrit une thèse sur Sade et enseigné à Yale pendant douze ans. Elle habite aujourd’hui à New York avec son mari et sa fille et se consacre à l’écriture. Elle est l’auteur de neuf romans parus chez Gallimard entre 1990 et 2008, dont En toute innocence, Jouir, Le problème avec Jane (grand prix des lectrices de Elle 2000), La haine de la famille, Confessions d’une radine et Un brillant avenir (Prix Goncourt des lycéens 2008), et d’un récit au Mercure de France dans la collection Traits et portraits : New York. Journal d’un cycle (2009)

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Agrégée de lettres modernes, Camille Laurens a longtemps enseigné au Maroc, où elle a délaissé sa thèse sur René Char pour se consacrer à l’écriture. Elle est l’auteur de sept romans, dont Dans ces bras-là (prix Fémina 2000), L’amour, roman (2004), Ni toi ni moi (2006), d’un récit autobiographique, Philippe (1995), et de plusieurs recueils consacrés à la langue française, notamment Le grain des mots (2004) et Tissé par mille (2008) . Elle termine un roman, à paraître en janvier 2010 chez Gallimard. Elle est traduite dans une trentaine de langues. Elle vit à Paris. Elle fait partie du jury  du prix Femina.

 

Catherine Cusset et Camille Laurens liront des extraits de leurs oeuvres, et des passages de leurs romans en cours.

Charlotte Rotman a bien lu Sophie Marinopoulos (Libération du 15.06.09)

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Cette analyste, psychologue auprès de mères qui refusent leur maternité, est citée aujourd’hui par la défense au procès Courjault.

 

« Je ne savais pas qu’on pouvait attendre un enfant sans le savoir. »

 Elle en a vu beaucoup échouer aux services des urgences pour «des douleurs au ventre»,ou«un kyste à l’ovaire», des femmes qui étaient sur le point d’accoucher, alors qu’elles ne se savaient pas enceintes. Dans ces cas-là, elle ne leur balance pas : «Vous allez avoir un bébé.». «Sinon elles explosent.» Elle choisit ses mots, les accompagne: «Il y a une grossesse.» Sophie Marinopoulos est psychanalyste, elle a travaillé comme psychologue pendant plus de vingt ans à la maternité du CHU de Nantes, auprès des mères «vulnérables », ou «défaillantes». Elle sera aujourd’hui à la barre, au procès d’assises de Véronique Courjault, accusée d’assassinat sur trois de ses bébés, entendue comme spécialiste à la demande de la défense. On la rencontre dans un café parisien, un après-midi. On aurait tout aussi bien pu la voir dans son hangar industriel réaménagé en nid familial, à Nantes, son port d’amarrage. Elle boit tranquillement un jus de citron. «On nous fait croire qu’avoir un enfant, c’est être parent», pose-t-elle. Toute sa pratique lui prouve que cela ne suffit pas. «Ces femmes m’ont troublée, je ne m’attendais pas à ça. Je ne savais pas qu’on pouvait attendre un enfant sans le savoir. J’ai vu des femmes aller jusqu’à maltraiter leur enfant, l’abandonner oule tuer et, en même temps, me renvoyer des images sociales proches de moi.» Ces femmes incertaines, chaotiques, mères en gestation, ne sont pas «des pauvres, des mineures, des alcooliques. Ça fait peur, confie-t-elle. Elles nous ressemblent».

Sophie Marinopoulos a «aimé les rencontrer dans leur intimité».Et leur ambivalence: «L’une me disait: “Je suis contre l’IVG, mais pour moi c’est pas pareil.”» Une autre abandonne son bébé à la naissance avant de devenir une mère adoptive, une troisième lui dit: «“Je ne peux pas être enceinte” tout en tendant ses échographies»…  Elle les écoute sans les juger. «On a tous en nous une forme de non-sens», glisse-t-elle. Elle a une tendresse, peut-être inhabituelle chez un psy,pour ces femmes fragiles, «en souffrance», elle qui, le verbe solide et le regard rieur, ne semble pas vaciller. Dans les moments les plus durs, elle peut devenir «maternante». «On peut s’identifier à elles dans ces moments où elles sont comme des étrangères à elles-mêmes.»  Elle en a fait plusieurs livres, dont un récit imaginaire, monologue haletant d’une mère meurtrière, entre les murs de sa prison. Elle l’a écrit à la première personne. Avec l’affaire Courjault, elle a pourtant l’impression que ces femmes sont «lynchées», à la merci de la «colère collective». «La société ne veut pas voir ça», affirme-t-elle. De même que les femmes font parfois un déni de grossesse (environ 2000 par an en France), la société fait «un déni du déni». Ces histoires viennent rappeler qu’on ne peut pas tout maîtriser, que la souffrance fait partie de la vie. D’autant plus difficile à admettre qu’elles ne collent pas à l’époque de la maternité bénie et triomphante. «Onest envahi d’images idéales de la maternité. Dès qu’on vous met un bébé dans les bras, il faut avoir le sourire accroché aux lèvres, le bonheur est obligatoire. Et on fait des cocoricos du matin au soir avec les chiffres de la natalité. Aujourd’hui “la femme”, c’est celle qui fait de beaux enfants.»

Sophie Marinopoulos en a quatre. Cocorico ? Elle a eu son premier enfant à 21 ans, avec son amoureux du lycée, devenu son mari «après la terminale». «J’étais fière d’avoir un enfant jeune, et très épanouie.» Elle s’agace d’entendre les couples trentenaires dire: «On ne peut pas sortir à cause des enfants.» Elle réplique : «J’adore sortir. Jamais les enfants ne m’en ont empêchée. C’est un équilibre de vie.» Dans un de ses livres, elle décrit une scène de la vie quotidienne, un couple au restaurant, un bébé victorieux de 18mois, installé entre eux sur une chaise haute qui grignote un quignon de pain et ses parents heureux de «se sentir repus en le voyant». Pourtant, elle-même ne raconte rien d’autre de sa vie que la mélodie du bonheur. «Ce n’est pas cui-cui les petits oiseaux, se défend-elle, ni bêtifiant, mais je ne peux pas témoigner d’autre chose.». On l’imagine ballottée : le jour, auprès de ces femmes chancelantes, mères cassées, le soir, avec ses enfants désirés et adorés. «Je réalise que j’ai de la chance de ne pas être traversée par les mêmes séismes. De ne pas avoir basculé. On peut tous basculer.»  En 1992, toute la famille est partie pour un tour du monde des cinq continents. L’aîné avait 12 ans, la cadette, 8, et les deux derniers, des jumeaux issus d’une nouvelle union, 20 mois. «J’avais envie de faire la connaissance de mes enfants. De ne pas passer ma vie à les déposer à la crèche et à l’école.» Ils ont vécu en Nouvelle-Zélande, à Bali, au Costa Rica, en Nouvelle-Calédonie et ont fini par vivre «comme des pauvres aux Etats-Unis». En Polynésie, une femme lui a demandé si elle pouvait lui donner un de ses enfants. «Le don d’enfant est une pratique courante là-bas.On y est géniteur par nature, et parent par volonté. Ici, on est profondément attaché au lien biologique.» Quand elle est auditionnée, à l’Assemblée nationale ou à l’Académie de médecine dans le cadre de la révision des lois de bioéthique, elle pense à la Polynésie… Et aux autres façons d’être parent.

Cela ne la rend pas forcément très tolérante. Elle est sévère avec les mères sur le tard, «à 40 -45 ans, c’est difficile d’avoir un bébé, surtout par rapport à des rythmes d’adulte». Elle s’interroge sur «ces familles recomposées qui veulent à tout prix refaire famille en faisant un enfant, comme s’ils étaient incapables de penser un enfant hors des liens biologiques». Elle a du mal avec les «militants du désir». Respecte les demandes des couples homosexuels seulement si elle n’y décèle pas de «fantasme de l’auto-engendrement». Elle défend avec passion Freud et Dolto, qu’elle estime injustement attaqués. Mais elle se garde de trop théoriser et de dire le Bien ou le Mal du haut de son divan. Pour elle, un psy, c’est «un praticien, quelqu’un qui récolte des histoires de vie». Elle a monté un lieu d’accueil anonyme et sans rendez-vous, «Les pâtes au beurre»,où elle voit défiler des divorcés, des pères en pointillé, des mères seules, des parents qui ne comprennent pas leur enfant, qui sont malmenés, sans repères, mais jamais démissionnaires. Elle-même n’a pas connu de désordres familiaux. Son père, d’origine grecque, a vécu en Tunisie et a débarqué en France, tout jeune, comme appelé, pendant la guerre. Il n’avait jamais vu la France, s’est installé comme psychiatre et s’y est marié, avec une femme protestante très cultivée. Il n’a pas parlé grec avec ses enfants, Sophie et son frère, devenu pilote de ligne. Mais il a transmis à sa fille un nom et un physique de Méditerranéenne. Elle se dit «féministe» dans la lignée d’Antoinette Fouque, respectueuse voire accoucheuse de la différence des sexes. Elle sait appartenir à une «génération bénie», qui a eu une vie affective et sexuelle avec la pilule, et avant les ravages du sida. Quand elle aime un livre, elle le fait circuler. Elle a passé à ses enfants (aujourd’hui acteur, étudiants ou danseuse) la Nouvelle Petite Philosophie d’Albert Jacquard oule Liseur de Bernard Schlink. Et aimé le Premier jour du reste de ta vie, un film de Zabou Breitman. L’histoire ordinaire d’une famille.

CHARLOTTE ROTMAN

Photo BRUNO CHAROY

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Sophie Marinopoulos en 8 dates

4 février 1958 : Naissance à Paris.

1980 : Naissance de son premier enfant. Trois autres suivront.

1985 : Premier poste en maternité.

1992 : Tour du monde.

1996 : Premier livre : le Corps bavard (Fayard).

1999 : Ouverture du service de prévention «Les pâtes au beurre», à Nantes.

2008 : Auditionnée au procès Courjault, aux assises à Tours.

Le premier polar de Pomme Jouffroy (nouveauté pour l’été)

213736641.jpg1657222577.jpg » – Tout commence par l’assassinat de la marchande de glaces du Luxembourg…

 – Mais enfin, jeune fille, il faut raison garder ; aucune histoire de l’Antoine ne peut commencer par un assassinat ; de si loin qu’Antoine subodore un cadavre, il se sauve les jambes autour du cou.

 – Justement cette Marguerite, pour des raisons de son enfance, de glace à la poire, de sa mère disparue dans un accident de voiture quand il avait onze ans, il la connaissait très bien et il paraît que juste avant de mourir elle a prononcé son nom. »

P.J.

Pomme Jouffroy est chirugienne à l’hôpital Saint-Joseph à Paris. Elle a publié un essai Il n’y a plus d’hôpital au numéro que vous avez demandé… (Plon, 2002) puis plusieurs romans : Les Immortelles (Le Palmier, 2005), Rue de Rome et Res Nullius (Des femmes-Antoinette Fouque, 2006 et 2007). De la rhubarbe sous les pylônes est son premier roman policier.

 

 

Antoinette Fouque, éditrice pionnière des livres audio

Extrait d’un texte d’Antoinette Fouque, éditrice pionnière des livres audio :

afvoix.jpgEn 1980, j’ai eu envie de faire une « bibliothèque des voix ». A l’époque, il n’y en avait pas en France et très peu, non plus, ailleurs. Je voulais dédier ces premiers livres parlants à ma mère, fille d’émigrants, qui n’est jamais allée à l’école, et à ma fille qui se plaignait encore de ne pas arriver à lire, et à toutes celles qui entre interdit et inhibition ne trouvent ni le temps, ni la liberté de prendre un livre.
Je crois que par l’oreille on peut aller très loin… On n’a peut-être pas encore commencé à penser la voix. Une voix, c’est l’Orient du texte, son commencement. La lecture doit libérer, faire entendre la voix du texte -qui n’est pas la voix de l’auteur-, qui est sa voix matricielle, qui est dans lui comme dans les contes le génie est dans le flacon. Voix-génie, génitale, génitrice du texte. Elle y est encryptée dirait Derrida, prisonnière dirait Proust.
La « bibliothèque des voix » compte aujourd’hui plus de 100 titres. Sont ainsi regroupés les voix et les textes de Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, Julien Gracq, Françoise Sagan, Marie Susini, Danielle Sallenave, Georges Duby, et Catherine Deneuve, Isabelle Adjani, Arielle Domsbale, Jean-Louis Trintignant, Nicole Garcia, Michel Piccoli, Marie-Christine Barrault, Anny Duperey, Daniel Mesguich, Fanny Ardent … prêtent leur voix à Madame de Lafayette, Diderot, Balzac, Colette, Proust, Freud ou Stefan Zweig…

Robert Maggiori a lu « Renversements » (Libé des livres du 11 juin)

Philo – Libé des Livres jeudi 11 juin 2009

Par Robert Maggiori

 Jean-Joseph Goux – Renversements

Des femmes-Antoinette Fouque, 266 pp., 15 euros

Le sous-titre du livre – « L’or, le père, le phallus, le langage » est plus intrigant que son titre. Si on ajoute que « la monnaie doit être conçue comme l’équivalent général des marchandises », la parole comme « l’équivalent général des signes », le père comme celui des sujets, et le phallus, au sens lacanien, comme celui des objets de pulsion, on peut entrevoir ce que Marx a fait au niveau de l’économie, est ici tenté sur le plan psychanalytique, sémiotique et anthropologique, la notion d’échange permettant de bâtir une théorie générale du symbolique.

Philosophe, professeur à l’Université de Rice, Jean-Joseph Goux n’établit pas simplement des homologies entre la monnaie, le langage, la sexuation (où se manifeste l’hégémonie ancestrale du masculin sur le féminin) et la structuration des sociétés. Il tente, en prenant appui sur le « moment volcanique de Mai 68 », de montrer l’institution symbolique et les « héritages » de la société occidentale.

« Les Grands du rire » sur France 3, reçoivent Emmanuel Pierrat (6 juin 2009)

DSCN0540_0.jpgFrance 3 LES GRANDS DU RIRE

Heure : 14:33:09
Durée : 00:02:27
Présentateur : Yves LECOQ

SUJET : Emmanuel Pierrat, auteur du CD « Troublé de l’éveil » aux éditions Femmes est invité de l’émission. Itw de M. Pierrat qui explique que ce CD est inspiré de son livre.

Yves Lecoq, en compagnie de nombreux invités, nous offre un condensé d’humour. L’occasion de voir ou de revoir les sketches inoubliables des plus grands humoristes et de découvrir la nouvelle génération… Un cocktail à consommer sans modération au cours de chaque émission. Avec : Sheila, Michel Leeb, Jacques Séguéla, Jean-François Kahn, Eve Ruggieri, Nicoletta, Henry-Jean Servat, Karen Cheryl, Daniel Herzog

Gertrude Stein pour « Paris en toutes lettres »

Flirter au Bon Marché lu par Michèle Goddet

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  Ce court recueil, orchestré par son traducteur, Jean Pavans (également celui des nouvelles de Henry James), rassemble quatorze textes inédits parmi les plus incisifs, et ceux qui illustrent le mieux le génie de Stein. Écrivain cubiste, elle nous donne là des textes audacieux et radicaux sur les peintres de son temps et l’art pictural. Et quand elle ausculte le monde contemporain, tout est observé, dit, jugé, saisi dans sa complexité, mis en musique par des mots toujours justes. Flirter au Bon Marché est une sorte de florilège du meilleur Stein et nous découvrons que dès les années 20, Gertrude Stein annonçait Sarraute et Duras. Un classique de notre temps.

Jean Rhys pour « Paris en toutes lettres »

 Soirée Jean Rhys – lue par Bérangère Bonvoisin

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– Jean Rhys (née en 1890) grandit aux Antilles, partagée entre deux cultures, celle de sa mère béké et de son père anglais, au milieu de tensions coloniales qu’elle ressent mais ne comprend pas.

– Elle quitte son île à l’âge de 17 ans pour une pension londonienne. Premier déchirement.

– Pour gagner sa vie, elle devient « chorus girl » dans une comédie musicale.

– Premier amour, première déception cuisante : le gentleman lui verse une pension mensuelle en guise de cadeau de rupture. Suivront des amours difficiles, à la fin douloureuse. « Si je cesse d’écrire, ma vie n’aura été qu’un échec atroce… Je n’aurais pas gagné ma mort ». Voilà ce qui la tient debout dans un quotidien fait de solitude, d’alcool, de pauvreté et de désespoir.

– Paris et Vienne dans les années 20… le Paris bohème qu’elle écrit dans plusieurs de ses livres, dont Rive gauche paru en 1927, recueil de nouvelles qui la fait remarquer par Ford Madox Ford qui devient son amant sous l’œil complice de sa femme. Cette relation servira de trame, plus tard, pour Bonjour minuit.

– Entre 1927 et 1939, elle publie quatre romans : Quai des Grands Augustins (1931), Voyage dans les ténèbres (1934), Bonjour minuit (1939) et Quartet.

– Et puis, silence. Plus rien. À tel point qu’on l’imagine morte. Pourtant, elle écrit. Mais, privée du soutien de Leslie Tilden-Smith, son deuxième mari et agent littéraire, la tâche est plus délicate.

– Une émission de la BBC en 1957 participe à sa redécouverte. Puis La Prisonnière des Sargasses paraît en 1966. Elle aura mis 9 ans à l’écrire. Elle connaît enfin le succès avec lequel viennent honneurs, argent, nouvelles publications de ses livres. En 1968, un nouveau recueil de nouvelles est publié : Les tigres sont plus beaux à voir.

– Deux ans après sa mort, en 1981, Quartet est adapté au cinéma par James Ivory. Sa Correspondance paraît en traduction française en 1987. Consécration tardive pour un immense talent.

Femmes de la rive gauche du 4 au 8 juin : trois soirées et trois expositions

Couv femmes de la rive gauche.jpgFEMMES DE LA RIVE GAUCHE hier et aujourd’hui

à l’occasion du festival littéraire Paris en toutes lettres, (Mairie de Paris, 4-8 juin 2009), l’Espace des Femmes-Antoinette Fouque vous offre trois soirées splendides : jeudi 4 juin, vendredi 5 juin, lundi 8 juin. (cumul de présences autorisé !) Et autant d’expositions (Françoise Gilot donc, photos d’Hiroshima, histoire des éditions Des femmes) au mois de juin (sans restriction non plus !)
Voilà le programme :
1) Jeudi 4 juin à 19 h, l’exquise Alice Butaud a accepté en dernière minute de remplacer Emmanuelle Riva (souci de santé non grave) pour lire Hiroshima mon amour de Marguerite Duras – Et du 4 au 8 juin, Exposition des photos d’Emmanuelle Riva prises à Hiroshima en 1958 – Profitons de sa venue à l’Espace des Femmes pour saluer la nouvelle édition en CD de son livre audio, autrefois en cassettes, Une femme de Sibilla Aleramo. C’est un livre d’autant plus important qu’il fut le premier à être édité par Antoinette Fouque lors de la naissance de sa maison en 1973.
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2) Vendredi 5 juin à 19 h, autour du livre Femmes de la rive gauche de Shari Benstock (des femmes-Antoinette Fouque) qui fait revivre les écrivaines, éditrices, salonnières anglo-saxonnes expatriées à Paris entre 1900 et 1940 : Hilda Doolittle, Jean Rhys, Anaïs Nin, Edith Wharton, Gertrude Stein, Djuna Barnes…
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Bérangère Bonvoisin lit des textes de Jean Rhys
Michèle Goddet lit des textes de Gertrude Stein (et peut-être aussi d’Anaïs Nin)
 
3) Lundi 8 juin à 19 h, autour de la Bibliothèque des Voix :
 – Christine Orban lit N’oublie pas d’être heureuse. Après son enfance au Maroc, l’héroïne change son destin en arrivant à Paris.
 – Emmanuel Pierrat lit Troublé de l’éveil. L’avocat, éditeur et collectionneur ne dort que deux heures par nuit ; à l’heure où Paris éteint ses feux, il commence une vie parallèle.
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Et, à la Mairie de Paris du 3ème : Depuis 35 ans, des femmes éditent… une exposition du 29 mai au 5 juin 2009 – vernissage le mercredi 3 juin à 18 h 30 – 2, rue Eugène Spuller 75003