10 propositions très simples et peu coûteuses pour l’Etat ou les entreprises, ressortent de cet ouvrage :
Rétablir la conRiance entre les jeunes et l’école en luttant contre le décrochage scolaire. Ce rétablissement pourrait passer par une instauration de « programmes libres » dans lesquels les collégiens et lycéens choisiraient les matières dans lesquels ils se sentent les plus performants. Tous les cours ne seraient donc plus « obligatoires » pour tous.
Inciter les établissements d’enseignement supérieur à encourager les stages quelles que soit les Rilières, et à créer des partenariats avec les entreprises en vue de favoriser l’alternance.
Créer une agence nationale pour les stages sur le même modèle que l’ANPE, ce qui permettrait de lutter efRicacement contre le problème des stages.
Encourager la création d’entreprise pour les jeunes en rendant la Riscalité moins complexe, et en mettant en place une « allocation jeunes entrepreneurs ».
Encourager les employeurs à recruter plus de jeunes en CDI, ce qui ne coûterait rien à l’entreprise en matière de charges et de cotisations pendant une durée déterminée.
Instaurer un « service temporaire obligatoire » pour les jeunes de moins de 30 ans n’ayant pas trouvé d’emploi depuis au moins un an aRin de leur permettre de garder un pied dans le monde du travail et ne pas se sentir exclus de la société. Il s’agira de donner en échange d’une prime, leur temps à une association, une administration ou à une entreprise.
Donner l’accès au service civique à un maximum de jeunes.
Restaurer le rôle et la place des parents en les soutenant dans l’éducation de leurs enfants, et aussi en mettant plus de moyens à leur dispositions.
Soutenir les associations d’aide à l’insertion en mettant à leur disposition plus de moyens matériels et financiers.
Enfin, réfléchir à des relations plus apaisées entre la police et les jeunes des quartiers difficiles en instaurant par exemple une « unité spéciale de banlieue » qui devra être composée de personnes issues de ces quartiers.