Pomme Jouffroy, une femme, un écrivain ET une chirugienne dont nous vous invitons à fêter vendredi 11 décembre, nombreux, dès 19 h, la nomination comme chef de service d’orthopédie à l’Hôpital Saint-Joseph

 Antoinette Fouque  vous invite à découvrir la chirurgie, Avec l’œil de Pomme Jouffroy

 

 Qui vient d’être nommée chef de service d’orthopédie à l’hôpital Saint Joseph à Paris

 

clip_image002[1].jpg

 

pjj.jpg

pj.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

********************************************

Soirée Débat et Chansons, Vendredi 11 décembre à 19h

 

à l’Espace des Femmes, 35 rue Jacob 75006

Christine Clerc rend compte du spectacle de Eve Ensler et du nouveau livre d’Antoinette Fouque (Valeurs actuelles du 3 décembre 2009)

cclerc.jpgQuelle semaine ! Par Christine Clerc
Pour un peu de tendresse
Christine Clerc le jeudi, 03/12/2009
dans VALEURS ACTUELLES

Attention! Là, nous entrons “dans le dur”! Il ne s’agit plus de discuter du sexe des anges – de savoir si les femmes constituent “une minorité visible” ou plus de la moitié de l’humanité. Il n’est plus temps de se déterminer pour ou contre la parité. Le sujet, c’est la mort. Cent cinquante-sept femmes tuées chaque année,rien qu’en France, par leur compagnon ; des dizaines, des centaines de milliers violées, torturées, massacrées dans le monde. À l’invitation des Éditions des Femmes, la dramaturge américaine Eve Ensler, auteur des Monologues du vagin (traduits en 45 langues et joués en France devant plus de 700 000 spectateurs) réunit ce lundi soir au Théâtre Michel plusieurs stars – Marie-Christine Barrault, Andréa Ferréol, Christine Orban, etc. – qui lisent chacune un témoignage.

42061081.jpg5342.jpgDéfilent les villages africains en flammes, les femmes enceintes éventrées, les fillettes excisées, les petites prostituées asiatiques qui mourront du sida à 17 ans, l’adolescente bosniaque emmenée par les soldats… Pourquoi cette haine,parfois attisée par les grands prêtres, du corps de la femme ? Et pourquoi cette lâcheté générale devant les atrocités qu’on lui fait subir ? « J’aimerais que tous ces événements ne se soient pas déroulés comme je vous les ai racontés », conclut l’écrivain Carol Michele Kaplan dans le beau texte lu par Daniel Mesguich, où elle imagine qu’un homme, témoin de l’horreur, s’est dressé en chevalier blanc pour intervenir. «Mais ce n’est pas le cas : le soldat a tué… et je n’ai pas pris la parole pour défendre la jeune fille fouettée à mort. J’ai tourné le dos… »

La philosophe Antoinette Fouque a son explication, qu’elle nous livre dans un ouvrage d’entretiens avec Christophe Bourseiller : contrairement à ce qu’ont prétendu Freud et Lacan,les femmes n’envient pas le sexe des hommes,mais les hommes envieraient – certains,jusqu’à la fureur– la capacité des femmes à donner la vie. (…)

Christine Clerc remarque la première notre coffret Nathalie Sarraute (Valeurs actuelles du 22 octobre 2009)

caillou.jpgValeurs Actuelles – du 22 au 28 octobre 2009 (Carnet de Christine Clerc)

Sisyphe et son fils
 
(…) Pour le dixième anniversaire de la mort de Nathalie Sarraute, Antoinette Fouque, la créatrice de la Bibliothèque des voix ressort un enregistrement de Tropismes. De loin, on prenait Sarraute, figure emblématique du « nouveau roman », pour une intellectuelle inaccessible. Sa voix et celle de son amie Madeleine Renaud nous la rendent infiniment proche et sensible quand elle évoque les anonymes – ceux dont on dit aujourd’hui qu’ils nhe « passent pas à la télé ». A la fin, son texte « Le Mot amour » résonne comme un long poème aussi bouleversant que du Péguy. Bonne nouvelle : il n’est pas encore interdit d’écouter un CD en voiture ! (…)
Sarrauteimage.JPG

Christine Clerc soutient l’idée de « Grenelle des Femmes » d’Antoinette Fouque (Valeurs Actuelles du 12 novembre 2009)

cc.jpgVALEURS ACTUELLES – 12 NOVEMBRE 2009 – LE CARNET DE CHRISTINE CLERC

LE CHANGEMENT PAR LES FEMMES

(…) Il y a trente-neuf ans, un groupe de féministes osait, le premier, déposer à l’Arc de triomphe une gerbe « à la Femme inconnue ». Au lendemain de cet anniversaire – et de celui de la création du MLF – Antoinette Fouque, qui préside l’Alliance des femmes, relance son projet de « Grenelle des femmes ». Au contraire des féministes qui, à l’instar de Simone de Beauvoir, se sont battues exclusivement en faveur de la légalisation de l’avortement, cette philosophe considère que la maternité est une richesse pour tout un pays et que les femmes ne devraient pas avoir à sacrifier leur ambition professionnelle à leur maternité ou l’inverse. Elle rêve d’une vaste consultation qui reprendrait tous les points – salaires, représentativité, retraite, etc. Bizarre que Nicolas Sarkozy ne se soit pas encore emparé de ce projet. (…)

Christine Clerc raconte la soirée Shlomo Sand à l’Espace des Femmes (Valeurs actuelles)

clerc.jpg

Implosions
Quelle semaine !
Christine Clerc, Valeurs actuelles le 19-03-2009

J’ai cherché dans toutes les bibliothèques : je n’ai trouvé aucune trace de l’expulsion de Judée des zélotes rebelles, en 66 après Jésus-Christ. Shlomo Sand est lancé. Arrivé d’Israël le matin même pour recevoir le prix Aujourd’hui qui lui a été décerné par un jury de journalistes présidé par Jacques Julliard pour son livre Comment le peuple juif fut inventé (Fayard), l’historien controversé s’est avancé timidement jusqu’à la scène de L’Espace des femmes, sous l’œil critique de la ­maîtresse des lieux, la philosophe Antoinette Fouque.
Et maintenant, Shlomo marche de long en large et répond longuement, passionnément, à nos questions. Oui, répète-t-il, l’exil du peuple juif est « un mythe » : il n’a d’autre fondement que la Bible. Oui, il a parfois hésité avant de ­l’écrire, mais la tentation de la vérité a été la plus forte : le peuple juif n’a pas été chassé de sa terre, mais le judaïsme, qui a « pris son envol sous l’aile des Hellènes », s’est propagée dans Rome et a conquis, en 125 av. J.-C., le pays d’Idumée… Oui, ces révélations, qualifiées par des historiens juifs orthodoxes de « négationnistes », lui ont valu, à Tel-Aviv où il enseigne, des menaces. Mais son livre, bientôt traduit en sept langues, amène aussi nombre de ses compatriotes à réfléchir à un pays – Israël – qui serait fondé sur un projet commun de démocratie et non sur l’appartenance à une race ou à une religion. Shlomo se fait véhément : « Est-ce que vous vous rendez compte que, là-bas, une juive ne peut pas épouser un musulman ou un chrétien ? » Il redoute une « droitisation » du gouvernement, avec l’arrivée de gens « pires que Le Pen ». Pourtant, un jeune soldat lui a écrit de Gaza : « Je suis en train de vous lire. Cela me ­red­onne l’espoir de voir notre pays changer. » Son ouvrage aurait-il déjà modifié les mentalités ? « Non, répond-il. Ce ne sont pas les livres qui changent le monde. C’est le monde qui change et qui attend de nouveaux livres. »
(…)

Compte-rendu de Christine Clerc dans Valeurs actuelles (soirée sur les amitiés d’hommes)

Valeurs actuelles 19 février 2009

Le Carnet de Christine Clerc

Le bon sens de Chérèque

(…)pb_weber.jpg

Quelques jours avant sa « vente du siècle » au Grand Palais, Pierre Bergé accepte mon invitation à débattre avec le romancier Philippe Besson (auteur de La Trahison de Thomas Spencer » et moi-même sur le thème de l’amitié, sujet commun de nos livres. Notre rencontre a lieu à l’Espace des Femmes, rue Jacob, dans le VIème, qu’Antoinette Fouque met généreusement à la disposition d’écrivains, artistes, philosophes et pianistes femmes… et d’hommes qui adhèrent à la cause des femmes. L’ex-PDG de Saint-Laurent est de ceux-là. Il explique ainsi pourquoi il a soutenu et soutient encore Ségolène Royal. « Je n’ai pas accompagné durant cinquante ans quelqu’un qui a créé les costumes pantalons, les smokings, les sahariennes pour faire passer le pouvoir des épaules des hommes sur celles des femmes, pour ne pas souhaiter voir une femme arriver au pouvoir… » Il parle du présent et de l’avenir, et c’est une puissante nostalgie du passé qui remonte, à l’écouter. Nostalgie d’une époque littéraire qui nous donna Proust et Valéry, Gide et Claudel, Malraux, Camus et Giono, auxquels il rend hommage dans son beau livre, « L’Art de la préface ». Nostalgie aussi des années Saint-Laurent, que Bergé a voulu conclure par un feu d’artifice en vendant aux enchères les dizaines de tableaux et de beaux objets achetés au fil des ans avec le couturier. « Je déteste la nostalgie, affirme t-il cependant. Mais depuis que Saint-Laurent n’est plus là, notre collection avait perdu son sens. Je pense qu’elle existera de nouveau quand sera tombé le dernier coup de marteau du commissaire-priseur. » Là, le PDG impérieux, autoritaire, qu’on connut parfois blessant, fait naître l’émotion. Comme pour y couper court par un rire, il lance : « Tout le monde a fait ce rêve : assister à ses propres obsèques. Moi, je vais assister aux obsèques de ma collection. » Quelles obsèques ! Et quel triomphe !