Luchini lisant Muray (01.11.10, 20 h)

1 place Charles Dullin 75018 Théâtre de l’Atelier

Modeste salle en bois, commandée en 1822 par le comédien Pierre-Jacques Seveste, le futur théâtre de l’Atelier débuta avec le nom le Montmartre. Connaissant des fortunes diverses selon les décennies, le Montmartre propose pendant la seconde moitié du XIXe siècle surtout des reprises des drames et vaudevilles célèbres.

Au début du XXe siècle Sarah Bernhardt joue dans La Dame aux Camélias . Le succès est au rendez-vous mais l’arrivée du cinématographe va faire fermer de nombreuses salles de théâtre à Paris. Et le futur théâtre de l’Atelier devient cinéma à son tour.

…Mais pour peu de temps ! Charles Dullin, en 1921, baptise le Montmartre « l’Atelier » et précise que son théâtre sera celui « de la poésie et de la réflexion ». Aujourd’hui encore, au théâtre de l’Atelier sont montés des textes audacieux et les œuvres de grands dramaturges modernes.

Luchini 16h30 09.10.10

Auditorium du Monde 80 boulevard Auguste Blanqui

Intervention de Fabrice Luccini. Durée : 45 minutes.

Lecture : Fabrice Luchini

Intervention de Fabrice Luchini.

Une lecture par Fabrice Luchini : un évènement à ne pas manquer !

Dans le hall du Monde, un week-end littéraire et artistique

Rencontres et dédicaces tout le week-end, de 11heures à 19heures avec les écrivains de la rentrée et les journalistes-auteurs du Monde.

Entrée libre et gratuite

Le programme des dedicaces

Samedi 9 octobre

12h30-13h30

Thierry Beinstingel
Maylis de Kerangal
Nathalie Kuperman

15h-16h30

Eric Fottorino

15h-17h

Plantu
Jean-Pierre Cagnat
Catherine Simon

15h30-16h30

Julia Kristeva
Raphaël Enthoven
Eric Marty
Jean Birnbaum

18h30-19h30

Umberto Eco

formELLES – La femme dénudée dans la photographie hongroise (05.11.10, 19 h)

L’exposition « formELLES » met en relation des photographies du début du XXe siècle avec des photos de nu contemporaines. Comment est-on passé de la représentation du corps féminin idéalisé à une représentation en nouvelle quête d’identité ? Le choix subjectif de ces photographies en témoigne. Vides de tout contexte, ces corps nus féminins sont des empreintes de l’histoire, de ses moeurs, de ses conceptions de beauté…

Sujet éternel de l’art pictural, le corps humain représente depuis toujours un univers à part. Le corps de la femme, tant étudié, reste une énigme et un sujet de prédilection pour les photographes de tous les temps. Avec sa plasticité pure, la femme nue est le thème préféré des plus grands photographes hongrois du début du XXe siècle, Brassaï, Munkácsi et Kertész.

Suite à des changements politico-sociaux caractéristiques de l’époque, le corps féminin, jusque-là identifié soit comme celui d’une « sainte » dans le rôle maternel, soit dans un rôle méprisé, celui de la prostituée, trouve enfin une autre identité. Une existence à part entière et à juste titre, une représentation artistique de la femme, qui vient rompre avec l’image du passé. Ce phénomène est bien plus notable en Europe de l’est et notamment en Hongrie où les rôles homme-femme étaient plus rigides, qu’à l’Ouest. C’est ce changement que l’on voit se manifester sur ces photos du début du siècle, une recherche de soi, qui coïncidait au développement des techniques photographiques de l’époque.

Les photographies de László Moholy-Nagy, André Kertész, Brassaï, Tibor Csörgeõ, Dénes Rónai, Juci Laub, Károly Danassy, Tamás Dobos, Alexandra Kinga Fekete, József Keresztes-Nagy, György Tóth, Luca Gõbölyös, Máté Bartha, Krisztina Sardi, Gábor Buda, Mátyás Misetics.

 

vendredi 5 novembre, à 19:00 – samedi 15 janvier 2011, à 19:30 92 rue Bonaparte Institut hongrois de Paris

Le Vaisseau Fantôme : dialectique du sublime et du beau, par Christian Bourrand (17.10.10, 15h15)

Cercle National Richard Wagner Conférences Hotel Bedford, Salon Pasquier, 17 rue de l’Arcade

 

C’est sur un Vaisseau Fantôme, volant sur les flots de l’océan déchaîné, qu’a lieu le premier grand surgissement du sublime wagnérien. Mais qu’est-ce que le sublime ? En quoi se différencie t-il du beau ? Edmond Burke, et, à sa suite, Emmanuel Kant (qui voyait dans l’image de l’océan déchaîné un archétype du sublime) en ont clairement distingué les principes et les modes opératoires. Nous verrons en quoi le Vaisseau Fantôme illustre leurs conceptions, et peut même être perçu comme une dialectique du sublime et de la beauté, à travers leurs incarnations respectives : le Hollandais et Senta. Wagner, du fond de la profonde errance qui était alors la sienne, en projetant sa destinée dans celle du Hollandais, initiait sa longue quête d’un sublime toujours renouvelé. Car l’on ne peut saisir le sublime, c’est lui qui nous saisit, et nous emporte, vers un ailleurs.

Christian Bourrand, ingénieur, membre des CRW de Paris et de Nîmes, a déjà donné plusieurs conférences dans les Cercles de Nîmes et de Nantes. Il est également titulaire d’un DEA de Philosophie, et rédige actuellement une thèse sur le sublime dans l’oeuvre de Richard Wagner.

Cycle « Wagner et après ? » : Les livrets d’opéra après Wagner, par Agnès Terrier (15h15, 12.12.10)

Hôtel Bedford 17 rue de l’Arcade

 

A qui les lettres françaises doivent-elles, à la fin du XIXème siècle, l’apparition du vers libre et le recul du sacro-saint alexandrin ? Sur les traces de Baudelaire, premier Français enthousiaste de Wagner, ce sont les poètes plus que les musiciens qui contribuèrent à acclimater Wagner en France par des débats autour de ses traductions, la diffusion de son esthétique et, surtout, l’adaptation de son art à l’écriture poétique.

 

Agrégée et docteure en lettres modernes, premier prix de recherche en culture musicale du Conservatoire de Paris (CNSMDP), Agnès Terrier est dramaturge et conseiller artistique de l’Opéra Comique, ainsi que professeur de diction française au CNSMDP.

Mille-Feuilles (12.10.10 à 19h30)

INCULTE* est à la fois le nom d’un collectif d’une quinzaine d’écrivains, celui de la « revue littéraire et philosophique » qu’ils animent et publient depuis l’automne 2004, et, depuis trois ans, celui d’une maison d’édition indépendante (trente-cinq titres parus à ce jour, en plus de la revue). Quatre d’entre eux, membres du comité éditorial d’INCULTE*, viendront nous en dire un peu plus – et, naturellement, nous parler de leurs derniers livres –
le MARDI 12 OCTOBRE prochain à 19h30
dans le cadre des Mille-Feuilles au restaurant – rénové – VINS DES PYRÉNÉES
(25 rue Beautreillis – 75004 Paris, métros: Bastille, Saint-Paul ou Sully-Morland).
Il s’agit de :

 

  • Maylis DE KERANGAL, romancière et nouvelliste, ancienne éditrice pour la jeunesse,
    pour : Naissance d’un pont, roman, Verticales, 2010,
  • CLARO, écrivain, éditeur, traducteur (de Thomas Pynchon et de Salman Rushdie, entre autres), pour : CosmoZ, roman, Actes Sud, 2010,
  • Mathieu LARNAUDIE, écrivain et éditeur, co-directeur de la Revue et des ÉditionsINCULTE*, pour : Les Effondrés, récit, Actes Sud, 2010,
  • Stéphane LEGRAND, essayiste et romancier, agrégé de philosophie, pour :
    Dictionnaire du pire, « recueil philosophico-romanesque », Inculte, 2010.

Ces quatre livres (et quelques autres) seront abondamment disponibles sur place
grâce à Fabien Rajalu et sa librairie L’ALINÉA, sise 227 rue de Charenton – 75012 Paris.

[*: cliquer sur le nom]

La présentation et l’échange, formalisés,
seront suivis d’un second temps, plus informel, autour d’un repas,
le tout, indissociable, pour le prix de 25 € (hors boissons).

 

IL EST ABSOLUMENT NÉCESSAIRE DE RÉSERVER (au moins 48 h à l’avance) :

06 08 43 50 53
ou
contact@mille-feuilles.fr

Rencontre Christine de Pizan à l’Institut Culturel Italien (04.10.10 à 19 h)

Institut culturel italien de Paris
73, rue de Grenelle, 75007
réservation des places : 0144394939

institut.jpglundi 4 octobre à 19h littérature / rencontre 
Dialogue autour de Christine de Pizan, une italienne à la cour de France 
Avec Maria Giuseppina Muzzarelli (Università di Bologna) et Françoise Autrand (Ecole normale supérieure, Paris )

Modérateur : François Menant (Ecole normale supérieure, Paris)
Christine de Pizan (1365-1431) a été la première femme non religieuse a exercer la profession intellectuelle. Extraordinaire personnalité de femme de cultivée et versatile, elle a récemment attiré l’attention de deux historiens : Maria Giuseppina Muzzarelli (Un’italiana alla corte di Francia. Christine de Pizan intellettuale e donna, il Mulino 2007) et Françoise Autrand (Christine de Pizan, Fayard 2009). Cette rencontre sera l’occasion de mettre en lumière non seulement l’unicité de cette figure, mais également son rôle de médiatrice.

Biographie de Christine de Pizan, née à Venise vers 1365 et décédée vers 1430. Veuve à l’âge de 23 ans avec trois enfants à charge, elle est contrainte de travailler pour vivre et assure sa subsistance en écrivant. Elle devient critique littéraire, historienne, poète, incarnant une féministe avant l’heure. (2009)

christine-de-pizan.jpg

mercredi 6 octobre à19h cinéma / projection

Ville ouverte : vie culturelle à Rome de 1944 à 1968
En présence de Gianni Borgna et Antonio Debenedetti
“Città Aperta” est la Rome de l’après deuxième guerre mondiale. Ville des alliés américains, du boogie-woogie, des “paisà” de Roberto Rossellini, des “sciuscià” de Vittorio De Sica. C’est la Rome de Anna Magnani, des “osterie”, des cafés littéraires, de Renato Guttuso, de Luchino Visconti, de Alberto Moravia, de Carlo Emilio Gadda, de Elsa Morante, de Pier Paolo Pasolini. C’est aussi la “Hollywood sul Tevere” entre via Veneto et Cinecittà. Images d’achives, temoignages et une bande sonore qui restituent une page extraordinaire d’histoire et de culture. Gianni Borgna, ancien Adjoint à la culture de la Ville de Rome et actuel président de la fondation « Musica per Roma », a réalisé, à partir d’une idée de l’écrivain Antonio Debenedetti, un documentaire portrait de ces pages inoubliables de la Ville éternelle. 
Projection de Città aperta: vita culturale a Roma dal ‘44 al ‘68 (2008 – 100’ – vo Istituto Luce) de Gianni Borgna d’après une idée de Antonio Debenedetti.

jeudi 7 octobre à 19h cinéma / projection 
Retour à Ostie 1975 : Mario Martone, Sergio Citti et la mort de Pier Paolo Pasolini

Projection de l’entretien-documentaire de Mario Martone à Sergio Citti (2005 – 29’ – vosf Istituto Luce) sur la mort de Pier Paolo Pasolini.
En présence de Mario Martone, Gianni Borgna, ancien Adjoint aux Affaires Culturelles de la Ville de Rome et Président de la Fondation Musica per Roma, Guido Calvi, membre du Conseil Supérieur de la magistrature, Renaud Personnaz, directeur de la photographie, Martin Rueff, critique littéraire et Hervé Joubert-Laurencin, critique cinématographique.