Florian MERRIEN, médaillé d’or paralympique de tennis de tennis de table devient parrain de la première promo Maths Sup CPGE MPII 2021 !

Tous les jeudis, webinar de présentation de l’école sur zoom mais en plus, lundi 31 mai à 18h Live Instagram avec la communauté de my_Parcoursup, la communauté qui monte pour aider les jeunes à s’orienter dans leurs choix d’études.
Une communauté de plus de 68 000 abonnés!
Florian MERRIEN, médaillé d’or paralympique de tennis de tennis de table (il est également triple médaillé aux Jeux Paralympiques, double champion du Monde et sextuple champion d’Europe)  s’engage aux côtés de l’IFESD et devient parrain de la première promo Maths Sup CPGE MPII 2021 ! 

En pleine préparation des Jeux Paralympiques de Tokyo, Florian Merrien rejoint l’aventure IFESD et apporte son soutien à ce projet pédagogique numérique innovant qui s’engage pour l’égalité des chances à la préparation des concours des grandes écoles d’ingénieur en ouvrant 2 classes de Maths sup en ligne en septembre : une Math Sup CPGE MPSI classique mais également le nouveau programme de Maths Sup CPGE MPII (informatique) qui prépare spécifiquement aux écoles d’ingénieurs en informatique et nouvelles technologies.


Ce  nouvel engagement de Florian, cette fois aux côtés des nouveaux acteurs de l’enseignement numérique, complète son travail d’accompagnement , de pédagogie qu’il mène auprès des entreprises et des collèges pour mieux faire connaître l’handicap, contribuer à une société plus inclusive où l’individu, sa personnalité intrinsèque et ses talents, l’emportent sur son origine ou sa condition physique.

– Pourquoi avoir fait le choix de l’IFESD?

« Lorsqu’Eric et Sylvie m’ont présenté le projet de l’IFESD, monté pendant la période COVID et les progrès réalisés par les élèves, tout ça en distanciel, j’ai trouvé que cette initiative pouvait faire une vraie différence dans les parcours professionnels de tous ceux qui se trouvent limités dans leurs déplacements, valides ou non valides. La communauté handi bien sûr, pour laquelle l’accès à un internat reste très difficile. Mais pas uniquement ! Partir, c’est aussi se couper de son cercle familial, amical, de son encadrement sportif et pour un athlète, ce sont des briques nécessaires à sa performance au plus haut niveau! Alors pouvoir faire ses études de chez soi, avec un rythme calé, très organisé, c’est une vraie chance supplémentaire pour ne pas avoir à choisir entre sport et études. Alors apporter mon soutien à l’IFESD m’a semblé naturel »


« L’autre partie du projet IFESD qui me plaît particulièrement est sa manière d’aborder la construction des cours et de tout miser sur l’efficacité de l’apprentissage. Le principe des séquences entre cours magistraux et exercices, qui permettent une meilleure assimilation des contenus académiques et se concentre sur la répétition des exos, l’acquisition des réflexes de résolution des exercices me parle en tant qu’athlète. Comme en ping pong où à force de répéter nos gestes, ils deviennent naturels et nous permettent le jour J de sauver LE point décisif du match. Je m’imagine un concours de grandes écoles, c’est finalement une échéance, comme un championnat. Passer du temps à étudier, oui ! Mais dans le bon sens ! Il faut acquérir des réflexes pour être efficace le jour du concours mais éviter le bachotage qui épuise, les heures d’études à rallonge qui ne laissent pas le temps au cerveau, comme au corps, de s’approprier l’enseignement. C’est aussi un point sur lequel j’insiste avec mes jeunes co-équipiers de l’équipe de France : la juste répartition entre temps d’entraînement et temps de repos pour être à son optimum le jour du Championnat ! »

« Un autre point me tient à coeur : la confiance en soi et en ses rêves, quelles que soient les situations

Réussir à atteindre son rêve de devenir ingénieur informatique ou aéronautique ( et pourquoi pas rejoindre Space X demain :)), c’est possible ; tout comme il est possible d’être champion du monde de ping pong en étant dans un fauteuil roulant !
C’est ce que toute l’équipe de France handi prouve à chaque compétition, quelle que soit la discipline et pourtant y croire au démarrage n’était, pour chacun d’entre nous, pas une évidence.

Alors pour celles, oui je pense aux filles aussi, et ceux qui veulent devenir Ingénieur, d’où qu’ils viennent, valides ou non valides, foncez ! 

Réussir c’est 3 ingrédients :
1.Croire en son rêve
2. Rencontrer les bonnes personnes
3. S’engager dans sa pratique, s’organiser pour se donner les moyens de la réussite le D-Day
Toute l’équipe de l’IFESD, sera à vos côtés pour vous y aider ! Je leur fais confiance pour ça. Et je serai à leur côté à mon retour de Tokyo! 😉 »

Bio en bas de communiqué reprise sur la base de ton wikipedia (l’attachée de presse fera la synthèse)

Florian Merrien (né le 21 novembre 1984 à Mont-Saint-Aignan) est un pongiste handisport français. En fauteuil roulant depuis l’âge de 18 mois à la suite d’un virus dans la moelle épinière, Florian découvre le tennis de table à 10 ans sur les conseils de son kinésithérapeute. Il rejoint alors le club du Tennis de Table Grand Quevilly (76). Premier stage Equipe de France à 14 ans, il en devient membre à 18 ans et participe à ses premières compétitions internationales. Il termine au pied du podium des championnats d’Europe à Zagreb (Croatie) en 2003 (quart de finale en simple et 4eme par équipe). En 2005, il remporte sa première médaille d’or aux championnats d’Europe (individuel) avant même de devenir champion de France. Dès l’année suivante, il devient champion du monde par Equipe à Montreux (Suisse) en 2006 et confirme son titre de Champion d’Europe (titres en individuel et par équipe en 2007 et 2009). Il devient en 2008 Champion Paralympique par Equipe aux Jeux Paralympiques de Pékin devant 6 000 personnes. En 2010, l’équipe de France est à nouveau championne du monde à Gwangju (Corée du Sud). En 2012, aux Jeux Paralympiques de Londres, il décroche une médaille de bronze par équipe et cumule plusieurs médailles dans la foulée : aux championnats d’Europe 2013 (Or par équipe & bronze en individuel) et 2015 (argent par équipe & bronze en individuel), et aux championnats du monde 2014 (bronze en individuel et par équipe) Aux Jeux Paralympiques de Rio 2016, Il remporte à nouveau la médaille de bronze en individuel. Il confirme dans les années suivantes en remportant : aux championnats d’Europe 2017 (argent par équipe & en individuel) et 2019 (argent par équipe & en individuel) et aux championnats du monde 2017 (argent par équipe). Il participera en 2021 à ses 4èmes Jeux Paralympiques. 

« La Chambre de Léonie » d’Hélène Waysbord (préface de Jean-Yves Tadié de Gallimard)

La Balustrade de Guilaine Depis vous propose pour la période juillet 2021 à janvier 2022 :
(pour demander un livre, merci d’adresser un mail à guilaine_depis@yahoo.com et pour interviewer l’auteure sms 06 84 36 31 85)
 
« La chambre de Léonie »
Une lecture intime de La Recherche de Proust par Hélène Waysbord
Publiée aux éditions Le Vistemboir 
Préface de Jean-Yves Tadié, professeur d’université à la Sorbonne (Paris IV) et directeur des collections « Folio classique » et « Folio théâtre ». Ancien élève de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm (promotion 1956), il est agrégé et docteur ès lettres. Biographe et spécialiste de Marcel Proust, il a dirigé, en 1987, la nouvelle édition d’À la recherche du temps perdu dans la Bibliothèque de la Pléiade, couronnée en 1988 par le prix de l’Académie française.

« … Il s’agit moins ici d’une analyse critique que d’un parcours vital. L’auteur découvre ses propres secrets en croyant chercher ceux de Proust. Elle n’a pas choisi pour cela l’un des héros flamboyants du roman, au contraire, c’est la modeste Tante Léonie qui apparaît. … Proust, s’il avait vécu, se serait vu rappeler ses origines juives, aurait été exposé aux persécutions nazies et vichystes, et aurait pu se retrouver à Drancy comme Max Jacob. Il était fait pour comprendre, pour abriter, pour apaiser la souffrance d’une lectrice peu commune, enfant, elle le dit elle-même, soudain privée de sa famille dans l’instant. Si la littérature s’adresse d’abord à la sensation, si elle est une sorte d’hallucination, elle révèle aussi les secrets de nos vies, les met en lumière et permet de les accepter…  »  Jean-Yves Tadié

Le déclic : Premier confinement, mars 2020, France culture diffuse une série d’émissions consacrées à Céleste Albaret, la fidèle gouvernante qui veillera sur Proust jusqu’à son dernier souffle. Hélène Waysbord est bouleversée : 
 

« L’élection d’un auteur ou d’un livre est souvent une énigme. Pourquoi l’attrait envers Proust et la Recherche comme s’il créait une chambre d’émotions qui coïncide avec la vie profonde, enfouie ? La puissance des images l’impose. Dans ce roman personnel, Proust, fantôme qui hante l’espace normand de la narratrice, révèle et cache à la fois le secret. Au cours d’une saison décisive, les battements du temps et la pulsation de l’écriture vont se confondre par delà toute chronologie. » Hélène Waysbord, 19 mai 2021

L’auteure : Hélène Waysbord est née à Paris dans une famille de juifs étrangers, déportés à Auschwitz. Cachée en Normandie et devenue pupille de la nation, elle fit des études classiques et enseigna en classes préparatoires. Elle fut à partir de 1982 conseillère de François Mitterrand pour les Grands projets. Au début des années 2000, Présidente de la Maison des enfants d’Izieu et haut fonctionnaire au ministère de l’Education nationale, elle conduisit des missions successives sur le thème de la mémoire pour lutter contre l’antisémitisme et le racisme.