Un grand livre de Denis Marquet

Je suis extrêmement heureuse de vous annoncer la sortie prochaine (13 octobre) de l’ouvrage de Denis Marquet
Dernières nouvelles de Babylone.
En vente dès aujourd’hui sans frais de port sur www.alunaeditions.fr
Denis Marquet innove avec ce livre, en proposant un genre nouveau : une fable contemporaine orchestrée autour d’une galerie de personnages, chacun emblématique des impasses humaines de notre société — Babylone. Une profonde connaissance psychologique et philosophique sous-tend tout le récit. L’écriture, jouant parfois avec une anticipation ironique ou un fantastique au ton très neuf, est toujours réaliste. Ainsi, le lecteur se reconnaît sans peine dans ce quotidien si proche : miroir qui le fera rire, frémir ou pleurer — et parfois les trois à la fois. De très courts récits (parfois une seule phrase), dont il faut plusieurs lectures pour dévoiler la profondeur, alternent avec des histoires aux dimensions plus classiques. Le tout forme une symphonie se lisant d’une traite, qui nous entraîne parfois de manière triste ou grinçante dans le plus sombre de l’humain, mais dont les derniers mouvements ouvrent une brèche vers la lumière. Le pire n’est pas sûr pour la Babylone moderne… L’auteur nous avait habitué à des romans à succès et à des essais spirituels percutants ; il propose là une narration puissante où l’écriture romanesque se fonde sur une observation sociale et psychologique acérée. En filigrane peut se lire une quête métaphysique qui n’est tissée que de questions, ramenant le lecteur à son propre mystère. Un livre qui illustre à merveille la phrase de Kundera sur le roman : « un art né du rire de Dieu ».
Des nouvelles extrêmement contemporaines qui soulèvent les éternelles questions autour de l’Humain et de la Vie. Denis Marquet les traite avec grâce et nous élève en même temps qu’il nous fait sourire. Le style elliptique et concis, les chutes brutales et les jeux de mots tour à tour allègres et cruels font penser aux haïkus, alors que l’originalité de ces nouvelles réside dans leur unité : elles forment un tout d’une forte puissance littéraire, philosophique et spirituelle, métaphysique même.
Normalien, agrégé, Denis Marquet est écrivain, philosophe et thérapeute. Ayant joué dans plusieurs groupes de rock, composé des musiques de film et écrit de nombreux articles pour, entre autres, Psychologies Magazine, Libération, Nouvelles Clés, il est l’auteur de cinq romans et de quatre essais.
BIBLIOGRAPHIE :
Colère (roman, 2001, Albin Michel) Ce thriller écolo-philosophique fut un best-seller (plus de 100 000 exemplaires).
Père (roman, 2003, Albin Michel) Un livre écrit par un père pour les pères… « Soudain, suscité du néant, un être se matérialise. Il est totalement désorienté, dépendant, démuni. On nous dit que c’est notre enfant, que désormais c’est à nous de nous en occuper, pour toujours. On ne se sent aucun lien particulier avec lui. Le lien de chair n’existe que pour la mère, celui du sang est une fiction. On ne l’a pas porté en soi, il n’est pas né de notre corps. Et on l’aime à en mourir, à ne plus en dormir, à ne plus penser qu’à lui. Être père, c’est cette violence-là. »
La planète des fous (roman, 2005, Albin Michel) C’est l’histoire de la plus extraordinaire des rencontres, de la plus folle des passions. Car celui qu’elle aime n’est pas humain. Il vient d’une autre galaxie, et d’une autre dimension. Chez les Subtils, comme ils se nomment eux-mêmes, la Terre est connue comme la planète des Fous, et c’est bien la folie des Humains que cet explorateur de haut niveau a reçu pour mission d’étudier. Mais l’amour va l’entraîner beaucoup plus loin qu’il n’aurait pu l’imaginer…
Mortelle éternité (roman, 2008, Albin Michel, en collaboration avec Elisabeth Barrière) Dans un univers de plus en plus menaçant, incontrôlable. Un formidable polar aux confins de la psychose et du paranormal. Au coeur de ce roman implacable, une question : faut-il perdre la raison pour trouver la vérité ?
Eléments de philosophie angélique (essai, 2010, Albin Michel) Angelia, en grec, signifie l’annonce du nouveau. L’ange porte la nouvelle de ce que personne n’a encore jamais vu ni entendu. Loin de tout angélisme philosophique, une philosophie angélique affirme que le propre de l’humain est la faculté de susciter ce qui n’a encore jamais été. Nous pouvons nous libérer du passé, apprendre à aimer et créer sans limite ; nous pouvons devenir humain. Le malheur du monde actuel tient à ce que nous ignorons cette capacité inouïe au lieu de la cultiver. La société marchande, privée de toute transcendance, ne sait plus que nourrir la dimension pulsionnelle de l’individu, sommé de se laisser transformer en consommateur docile. Au moment même où les forces négatives mènent le monde vers un désastre annoncé, le désir d’inventer une vie nouvelle n’a jamais été aussi fort. Ce livre en propose les outils. Rédigé sous forme de textes courts et incisifs, voici le manifeste d’une révolution humaine qui a déjà commencé
Nos enfants sont des merveilles (essai, 2012, Nil éditions) Nos enfants sont des merveilles offre aux parents des outils précieux afin de voir et d’entendre vraiment, à chaque étape de son développement, l’être unique qu’est leur enfant — seul expert qualifié concernant sa propre éducation. Un enfant que l’on voit vraiment reçoit toujours l’éducation dont il a besoin.
Le testament du Roc (roman, 2016, Flammarion) Denis Marquet nous raconte, en un récit prenant, l’évangile de Pierre. Fort d’une vraie culture historique, il nous immerge au jour le jour dans l’incroyable aventure de ces quelques Juifs, ni meilleurs ni pires que les autres, devenus les acteurs principaux d’une histoire qui a changé le monde. À travers le testament de celui que Jésus surnomma le Roc, le lecteur est invité à devenir cet homme ordinaire que l’extraordinaire va métamorphoser.
Osez désirer tout (essai 2018, Flammarion) Premier tome de La véritable philosophie du Christ. « La philosophie du Christ est destinée aux amoureux de l’intensité, aux amants du vivant. Elle s’adresse à des êtres dont le désir est tellement grand qu’il n’acceptera pas moins qu’une vie infinie. »
Aimez à l’infini (essai 2019, Flammarion) Second tome de La véritable philosophie du Christ. Tout l’enseignement de Jésus se résume à ceci : nous sommes infiniment aimés. Alors, pourquoi souffrons-nous ? Parce que cet amour, nous ne le recevons pas pleinement – et c’est pourquoi nous manquons tant d’amour. Impasse existentielle ? Non ! Paradoxe vivifiant : pour recevoir l’amour, il nous faut le donner. C’est à une méditation sur le sens profond de l’amour que nous convie ce nouvel essai de Denis Marquet.
2020 : collaboration sur les deux premiers volumes de la collection de bandes dessinées LES NOUVELLES ROUTES DU SOI (Glénat), dirigée par Makyo. Des histoires remarquablement écrites et dessinées, prenantes, touchantes, éclairantes sur le sens de la vie… Et un dossier rédigé par Denis Marquet à la fin de chaque volume

« La Conversation », le premier roman frais et profond, très contemporain d’Alexandre Arditti

La Balustrade de Guilaine Depis vous propose pour la période juin à décembre 2021:
(pour demander un livre, merci d’adresser un mail à guilaine_depis@yahoo.com et pour interviewer l’auteur sms 06 84 36 31 85)
 
« La Conversation » le premier roman d’Alexandre Arditti 
aux Editions Les Presses Littéraires

Brillant, drôle, décapant.

L’histoire : Charlotte, une jeune journaliste de vingt ans interviewe Victor Esmenard, un ancien Président de la République de quatre-vingt dix ans : deux générations, deux caractères, deux visions de l’existence, deux trajectoires se confrontent. Un entretien initiatique. Les idées fusent, c’est jubilatoire. 

Un certain style de vie dilettante et désinvolte, lucide. 
Un culte affirmé de la liberté comme valeur première.
 
S’inscrivant dans une tradition classique (Jean-Claude Brisville, Henri de Montherlant, Jean d’Ormesson, Amélie Nothomb…), l’art du dialogue à bâtons rompus, Alexandre Arditti rend hommage à ses maîtres en renouvelant ce genre littéraire emblématique de l’esprit français à l’époque du Covid et d’un certain totalitarisme idéologique étouffant peu à peu l’ensemble de la planète.
 
Tous les thèmes qui embrassent une vie humaine y passent en vrac : l’évolution du journalisme, les désillusions de l’amitié (clin d’oeil à Emmanuel Bove !), le goût de l’aventure, l’écriture, la mondialisation, le voyage dans son acception ancestrale, le tourisme de masse, l’art de vivre de l’hexagone, l’autocensure à laquelle conduit la bien-pensance qui s’impatronise tout autour du globe, l’amour et les mutations du couple, l’infantilisation de la société, la transformation de la ville et même les bienfaits de l’alcool.
 
* C’est volontiers cynique, parfois caustique, toujours percutant. Avec une misanthropie qui réconforte autant que du Schopenhauer. 
* Un mixte d’épicurisme et de stoïcisme comme recette du « bonheur » qui n’est qu’une somme de moments.

« La vie est courte, tellement courte. Ne perdez pas de temps. »

« Lorsque la culpabilité vous ronge au moment d’acheter un morceau d’entrecôte, de partir en week- end ou de choisir un film, vous pouvez considérer que vous êtes proche de la fin d’une certaine civilisation… »

« À la fin d’une vie, ce ne sont pas des romances insipides dont on se souvient. On se souvient du feu. »
 
L’auteur : Alexandre Arditti est journaliste et éditeur de presse. Après des études de sciences politiques, de droit et de marketing, il collabore à divers organismes audiovisuels ainsi qu’à de nombreux titres de la presse économique et culturelle. Passionné de voyage, il fonde les Editions Grands Voyageurs en 2003. 
Depuis 2008, il dirige le magazine Voyages & Hôtels de Rêve, diffusé en kiosques dans une dizaine de pays francophones.